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    Plan détaillé Texte intégral Nietzsche à Carl Von GersdorffNietzscheà Erwin RohdeNietzsche à Carl von GersdorffCosima Wagnerà NietzscheErwin Rohde à NietzscheNietzsche à Erwin Rohde Notes de bas de page

    Querelle autour de « La Naissance de la tragédie »

    Ce livre est recensé par

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    Table des matières

    Lettres IV

    p. 127-138

    Texte intégral Nietzsche à Carl Von GersdorffNietzscheà Erwin RohdeNietzsche à Carl von GersdorffCosima Wagnerà NietzscheErwin Rohde à NietzscheNietzsche à Erwin Rohde Notes de bas de page

    Texte intégral

    Nietzsche à Carl Von Gersdorff1

    1<Bâle, 3 juin 1872> Lundi

    2Mon cher ami

    3ne te fais point de souci pour moi : ce qui était sûrement à prévoir ne me trouve pas désarmé. Jamais je ne me laisserai entraîner dans une polémique. Il est dommage qu’il s’agisse justement de Willamowitz2. Tu sais peut-être qu’à l’automne dernier il m’avait amicalement rendu visite. Je m’imaginais alors que, pour peu qu’il vécût dans un entourage favorable et subît de bonnes influences, celui-là, grâce à ses dons et à la pureté de son zèle, mûrirait peut-être assez pour atteindre à ce niveau de culture que, de toute manière, présuppose mon livre et qui, pour le moment, n’est pas le sien.

    4Je te prie de m’envoyer au plus vite ce libelle ; nos libraires sont trop lents.

    5C’est toi aussi, mon cher ami, que je plains à propos de cet épisode inattendu : pourquoi fallait-il justement que ce fût Willamowitz ? Mais tout le reste de ce que tu m’écris est extrêmement beau et encourageant. Le souvenir de ton expérience vécue à la Wartburg peut t’apparaître réellement comme un rêve de chemin de fer.

    6Ah ! mon ami, nous savons quelle expérience nous avons vécue. Ces souvenirs, d’un sérieux qui touche au sacré, personne ne nous les pourra dérober. Ensorcelés par eux, combattant pour eux, il nous faut maintenant avancer dans la vie et, avant tout, nous efforcer, en toutes nos démarches essentielles, d’être aussi sérieux et robustes que nous le pourrons, afin de nous montrer dignes de ces grandes expériences et de ces grandes distinctions.

    7Comme j’ai été heureux de vous avoir là-bas, Rohde et toi ! Voilà qui à jamais nous liera ensemble plus fortement.

    8Porte-toi bien et supporte !

    9Mon cher ami !

    10Fidèlement, mais

    11en hâte

    12ton

    13F N.

    14Erwin Rohde À nietzsche

    15Kiel, 5 juin (1872)

    16Mon cher ami,

    17Le voilà, le scandale, avec l’opulence juive la plus ignoble ! Tu as sans doute déjà lu le pamphlet. En tout cas ce serait t’abaisser que d’y répondre. Et ainsi je pense que le temps est venu de me mettre à ta place pour débouter le garnement. En réponse à ce scandale, je liquiderai alors l’individu avec une dureté froidement méprisante, si possible bientôt, sous la forme d’une lettre à Wagner, et, pour l’essentiel, j’apporterai quelques éléments positifs afin de donner une justification philologico-historique de tes idées. Je choisirai la forme de l’adresse à Wagner pour traiter l’élément positif comme ce qu’il y a de central, et pour ne corriger que rapidement monsieur le critique, car une telle perfidie ne mérite pas davantage.

    18Écris-moi ce que tu en penses, et le plus vite possible !

    19Je ne peux pas nier que la perfidie du pamphlet m’a énervé et irrité, mais il ne doit absolument pas te faire cet effet. Ce n’était pas non plus inattendu. Je te fais seulement une demande, de tout cœur, cher ami : ne laisse pas ton mécontentement à l’égard de ce genre de personnes l’emporter maintenant jusqu’à te faire commettre des actions précipitées. On sent partout chez ce vaurien pamphlétaire et sa clique l’énervement empoisonné et la jalousie que tu aies une chaire. C’est déjà une raison pour ne pas leur faire le plaisir d’abandonner cette position avantageuse.

    20Je ressens quelle incroyable valeur peut avoir pour toi dans la dispute, maintenant et à l’avenir, ta situation à un poste d’enseignement élevé, dans une Faculté dont deux des membres les plus importants, Vischer3 et Burckhardt, te sont liés par un véritable respect et se rangent même d’une certaine manière à tes côtés. Qui voudrait abandonner une telle position contre celle d’un érudit zélé, sans emploi et agité !

    21Fais-moi rapidement connaître ton opinion concernant mon écrit à Wagner. Fritzsch serait sans doute prêt à l’éditer ?– Et sois tranquille et μελιτόεσσα εὐδία4. Mon affection inaltérable t’est assurée !

    22Ton E.R.

    Nietzsche à Erwin Rohde5

    23<Bâle, 8 juin 1872>

    24Tu vois, mon cher, mon cher ami, quel scandale nous provoquons ! Bientôt nous apprendrons aussi quelle est notre solitude. Il faut qu’à présent nous tenions ferme, avec honneur, à notre poste. Si justement tu marches en ce moment à mes côtés, toi le plus vigoureux des lanceurs de javelots et des compagnons d’armes, je te rappelle assurément que κελαινοῦ κύματος πικρὸν μένος 6 contre toi aussi se tournera vite. Pourtant il faut qu’ensemble nous nous consolions de tout cela. Que mon amour bénisse tout ce que tu veux faire ! Loyalement nous voulons nous soutenir l’un l’autre, cher ami, dans de plus graves calamités que celle qui nous accable aujourd’hui. Car ce n’est là qu’un impudent prélude joué d’une main inexperte par un enfant – nous pressentons seulement l’« air » qui un jour résonnera pour nous, venu du cercle des « plus hauts »– ἐπὶ δὲ τῷ τεθυμένῳ τόδε μέλος παρακοπὰ παραφορά 7 –,

    25Gersdorff m’avait donné une idée de ce que contient le pamphlet ; à moitié instruit seulement et incertain quant à la forme de l’attaque, j’étais quelque peu ému et énervé ; depuis hier j’ai l’ouvrage en main et suis tout à fait rassuré. Je ne suis ni tellement ignare que le prétend l’auteur, ni si privé de l’amour du vrai : avant de se permettre de dire son mot dans de pareils problèmes, certes il faut avoir un peu dégrossi la pauvre érudition dont il fait un tel étalage. Il ne peut atteindre son but qu’en recourant aux plus impudentes interprétations. Au surplus il m’a lu de travers, car il ne me comprend ni en gros ni en détail. Il faut qu’il manque encore beaucoup de maturité – évidemment on l’a utilisé, stimulé, excité – tout cela sent l’air de Berlin. Imagine-toi que l’automne dernier il était venu me voir à Naumburg, avec les apparences de la vénération, et que je lui avais moi-même conseillé de prendre au sérieux l’ouvrage que j’étais sur le point de publier. C’est ce qu’il a fait, à sa manière. Tant pis, il faut l’abattre, encore que ce gamin n’ait été, à coup sûr, que dévoyé. Mais c’est nécessaire à cause du mauvais exemple et de l’énorme influence qu’exercera, on peut le présumer, une brochure si pleine de mensonge et d’imposture. Pour le remercier de t’avoir exécuté, on lui donnera n’importe où une chaire professorale, et il y trouvera son bonheur.

    26Mais avant tout, cher ami, nous devons prendre l’affaire au plus haut niveau et avec sérieux, à notre manière, et ne voir en cet apprenti critique qu’un exemple typique ; en ce sens je me suis senti la joie au cœur en apprenant que tu étais toujours décidé à écrire une Lettre ouverte à Wagner. Le fait qu’en l’occurrence tu te tiennes à mes côtés, voilà qui de toute manière connaîtra dans la ruche philologique un retentissement sans précédent. Je te remercie de tout cœur pour ce projet. Fritzsch, j’en suis convaincu, ne peut que mener son affaire vite et bien.

    27À présent porte-toi bien, mon cher et fidèle ami ! Il nous est permis d’être courageux et altiers ! C’est notre droit !

    28Adieu ! Cher philologue de l’avenir !

    29Ton F.N.

    Nietzsche à Carl von Gersdorff8

    30<Bâle, 10 juin 1872.>

    31Mon cher ami,

    32afin de te rassurer tout à fait en ce qui me concerne et que tu n’ailles pas imaginer que je passe mes journées dans je ne sais quel état d’irritation, je t’écris que j’ai lu le pamphlet et que j’ai été aussitôt pleinement rassuré. Car ce texte ne contient pas le plus petit mot qui m’atteigne. Tout, même le moindre détail, est déplacement, contresens, malveillance. Certes le drôle mérite correction et tu sauras sous quelle forme par la lettre ci-jointe de Rohde.

    33Je suis grandement peiné pour ce garçon auquel on a monté la tête et j’éprouve comme toi un vrai chagrin en songeant à sa réputation. Tant pis ! Il est indispensable qu’il soit publiquement châtié ; mais, entre nous, nous ne voulons pas oublier que c’est là le fruit de l’éducation donnée actuellement à la jeunesse, de l’actuelle philologie ; et si Willamowitz en porte jusqu’à sa fin la marque d’infamie, elle doit lui rappeler à jamais de quelle façon ignominieuse il a été fourvoyé, détourné, excité, et quelle mauvaise instruction il a reçue.

    34Je pense, mon cher ami, que je viens de faire une expérience de plus, une expérience typique : je sais maintenant ce que j’ignorais jusqu’ici : comment je peux supporter pareille épreuve. Mieux armé, plus vaillant que jamais, je regarde en direction de l’avenir, et prennent forme en moi les linéaments d’un nouvel ouvrage (non pas encore celui qui sera consacré à la pédagogie). Aussitôt que j’ai lu ce pamphlet j’ai retrouvé tranquillité et contemplation, et simple satisfaction.

    35Ainsi, ne t’inquiète pas et rappelle-toi ce que nous avons vécu ensemble à Bayreuth ! Amis, nous avons maintenant tout en commun !

    36En cordiale affection

    37Ton F.

    Cosima Wagner à Nietzsche

    38Bayreuth à la Fantaisie, vendredi 14 juin 1872

    39Cher Professeur,

    40Le maître a reçu le pamphlet, l’a lu et y a répondu en vous adressant une lettre que vous recevrez ces jours-ci. Je n’aurais même pas voulu toucher la chose avec des pincettes et j’ai été très contente d’apprendre que vous aviez décidé de ne pas y prêter attention ; ne pas la lire eût peut-être été préférable ; ces derniers jours nous avons tiré une leçon de l’expérience qui nous a conduits à prendre une décision libératrice, celle de ne plus lire aucun journal. Une pareille falsification dont nous seuls pûmes saisir l’impudence et la sournoiserie fit perdre à Wagner son calme et, par suite, sacrifier l’unique chose qu’on ne devrait jamais sacrifier – ceci est désormais passé et pour toujours, espérons-le. Cependant, lire le pamphlet et y répondre sont deux choses différentes ; il est possible par une réponse de faire naître du bien à partir du mal. Que la noblesse, la philologie et le service des Muses puissent être aussi grossiers que cela semble être présentement le cas pourrait être véritablement comique si l’on pouvait prêter à tous nos lettrés le sens de ce comique – très semblable à celui du professeur de philosophie rageur dans Molière ; au point où nous en sommes, le cas n’est pas comique mais très déplorable. Gardez néanmoins votre silence d’or et, fort de cette protection, travaillez en vous ce à quoi vous êtes destiné. Et si en plus je formule le souhait que vous supportiez votre tâche quotidienne et l’enduriez en « exil », n’allez pas croire, cher ami, que je ne ressens pas avec vous le poids du temps et des efforts peut-être perdus. Comme j’aimerais connaître votre plan de la « Joute chez Homère »9 et comme nous nous réjouissons à l’idée que vous nous parliez aussi des cours que vous allez faire à des étudiants sans doute peu préparés ! Et tout cela assis dans les longues ombres de la Fantaisie où, en ce moment, les acacias en fleur réparent les péchés des hommes. Avant hier, je me suis promenée dans le parc avant le lever du soleil et j’y ai vu et entendu toutes sortes de choses merveilleuses. Il me sembla qu’on pouvait considérer l’apparition du soleil, et tout ce qui l’accompagne de sons et de lueurs, comme l’achèvement de la nuit ; ce qui suit, les aboiements des chiens, les activités des hommes, la solitude et le bruit, cela seul m’apparut être véritablement le jour (mais ne le dites pas à Monsieur von Willamowitz, s’il vous plaît, sinon il va certainement m’arriver des ennuis !). Je m’étais sentie pleine de fierté en me voyant accompagnée dans ma promenade matinale par les bonds gracieux d’une biche ; comme le soleil était apparu pour de nouveau disparaître derrière des nuages, toutes ces manifestations cessèrent et mon retour à la maison fut monotone.

    41J’espère que le maître se perd peu à peu dans l’atmosphère silencieuse du crépuscule, qui est absolument nécessaire à la création ; hier, il attaqua avec joie le deuxième acte et maintenant j’entends Siegfried et les filles du Rhin. Jusqu’à maintenant il y avait encore trop de choses à régler ; remerciements, lettres ; les « intrusions » de Weisheimer10 et de Willamowitz. A présent j’ai fait connaissance avec le doyen qui, lui aussi, m’a laissé une impression extraordinaire ; il avait préféré la Marche impériale à la Symphonie11 parce qu’elle l’avait « mis dans un état d’agréable nervosité ». Le deuxième pasteur protestant que je connais désormais est également un homme remarquable qui nous a donné à méditer sur la situation de l’Eglise protestante (il n’y a presque plus de candidats) ; jusqu’à maintenant je n’ai trouvé ici que des observations personnelles et aucune information rapportée des journaux. Notre baptême12 était très émouvant ; le père de l’enfant avait la physionomie d’un ouvrier la plus grave que vous puissiez imaginer ; nous allâmes le chercher, lui et l’enfant, tous les ouvriers étaient dehors avec femmes et enfants et ils nous saluèrent amicalement, l’appartement très pauvre était très propre et je me réjouis de voir que les fenêtres ne donnaient pas sur les maisons mais sur les jardins et les montagnes. Je dus me retenir très fort pour ne pas pleurer tout le temps, aussi bien chez les gens qu’à l’Eglise ; chez ces derniers, je me sentis presque violemment oppressée par la détresse de la vie ; le plus haut à quoi l’homme puisse ici aspirer est une certaine fierté de l’ordre et de la propreté ; dans l’Eglise c’est l’éternel noyau du christianisme qui remplit mon cœur : « Tu es né de la chair, maintenant tu dois être sauvé par l’Esprit et par l’Eau »– une annonce céleste – et tout est inaccompli, corrompu, profané ! Lorsque l’acte fut accompli, Wagner remercia le pasteur et celui-ci lui dit simplement : « J’ai été heureux de pouvoir, au nom d’un être plus haut, me trouver avec respect auprès de vous, après m’être incliné devant vous en un autre lieu. » Ensuite nous avons dû déguster des gâteaux, du café, du vin et toutes sortes de mets, et tout cela d’un cœur profondément ému !

    42Hier, nous nous sommes rendus à la Place des Fêtes, dans notre carrosse de la Fantaisie – une chose indescriptible ; le cocher porte un chapeau qui ressemble à celui de saint Joseph dans plusieurs tableaux de Dürer, il a un fouet imaginaire, des chevaux qui s’arrêtent quand bon leur semble et, en notre honneur, il met des gants blancs qu’il retire toujours et remet secrètement en toute hâte quand il nous voit arriver. Voir les gens travailler là me parut fantastique et tout à fait incompréhensible ; lorsqu’ils nous saluèrent amicalement et que je vis les tombeaux profonds qu’ils avaient déjà creusés, je me crus être dans un monde féerique et j’eus besoin de toute l’énergique et sereine personnalité de Feustel pour retrouver le sentiment de la réalité. Ce monde féerique est notre patrie qui est enfin apparue ! Un grand dîner de mariage au Goldener Anker sera notre prochaine occasion d’aller en ville ; la fille de Feustel va se marier mercredi prochain et nous ne pouvons faire défaut. Une table de quatre-vingts personnes de Bayreuth aura une toute autre apparence qu’autrefois, lorsque nous rendîmes visite aux Ritter et que la table me sembla si composite. Tous les amis sont partis ; Mademoiselle v. Meysenbug est à Munich pour voir Tristan qui sera représenté deux fois entre le vingt et le trente. Si les amis ont disparu, malheureusement les importuns restent ; un ancien décorateur de Dresde promu au rang de général et qui était un ami de cœur à l’époque de la révolution nous effraya par la stupidité et la suffisante vanité que la fréquentation de personnalités importantes transforme en qualités propres chez les natures insignifiantes ; puis un médailleur de Vienne mais qui, lui, réussit bien ; à présent l’« Agent », très important, même s’il nous dérange, ensuite J. Rubinstein est annoncé, puis le ténor récemment découvert. Ah ! toutes sortes de gens !

    43Samedi, tôt dans le parc. J’écris cette lettre en étant sans cesse interrompue ; vous en tirerez peut-être une image plus exacte de notre vie à la Fantaisie. Maintenant, je suis assise sous la tonnelle avec les enfants, hélas ! hélas ! en haut il y a de nouveau des travaux. Gersdorff a télégraphié hier pour nous dire que la lettre paraîtrait dimanche dans le supplément de la Norddeutsche Allgemeine Zeitung, vous l’y chercherez n’est-ce pas ?

    44Soudain, lorsque j’appris que Monsieur von W<illamowitz> n’était pas professeur, m’est venue l’idée que finalement toute cette histoire pourrait être une affaire de jalousie de métier.

    Lorsque tu considères les choses avec indifférence
    Tu demeures calme et égal à toi même dans l’amour et la souffrance

    45C’est avec ce vers pieux qui contient toute la sagesse du monde qu’à présent je conclus ; je crois qu’il correspond à votre état d’âme, après ce que vous venez tout juste de vivre.

    46Puissiez-vous garder cet état d’âme, puisse votre monde intérieur s’édifier au point que le monde extérieur s’y conforme ! J’aurais encore tant de choses à vous raconter, le Christ, Prudence, toutes sortes d’impressions, mais tout cela reste enfoui dans le royaume des ombres.

    47En attendant, portez-vous bien, je vous salue.

    48C. Wagner

    49Êtes-vous resté en relation avec le Pr. Mendelssohn ? Si c’est le cas Wagner aurait une demande à vous faire.

    Erwin Rohde à Nietzsche

    50<Kiel, le 15 juin 1872>

    51Cher ami,

    52trois mots en toute hâte ! Demain tu vas certainement lire la lettre ouverte de Wagner dans la N.A. Z, où, entre autres, il fusille aussi le docteur en philologie. C’est une fête pour Apollon Phœbus, car τέρπουσιν λιπαραί Φοῖϐον ὀνοσφαγίαι 13. Mais, qu’en est-il de mon adresse à Wagner ? Il m’a devancé avec une tout autre force pour l’essentiel de son contenu. Mais maintenant je trouve que le lourdaud n’a pas reçu ce qu’il méritait pour a) sa saine simplicité d’esprit, b) son ignorance prétentieuse et étonnante, c) son art immoral de la déformation : toutefois il serait très bon qu’il soit frictionné expressément aux yeux de tous, et in specie devant ces messieurs de la confrérie, pour cet abc et plus spécialement pour b) et c), puisqu’il considère a) comme une grâce particulière du ciel. C’est ce que je voudrais faire maintenant, et encore par la suite après la lettre à Wagner. Mais une adresse à Wagner n’est visiblement pas la forme la plus appropriée pour cela, car je ne pourrai pas tout à fait éviter d’« affreuses citations » contre ce garnement à qui il faut bien mettre le nez sur les choses, même si la plupart du temps on pourra le congédier de façon convenable en le renvoyant de manière générale à des choses connues.

    53Question : α) es-tu finalement d’avis qu’une épicritique venant d’un « ami qui a la foi », proche et concerné par l’affaire, soit nécessaire et secourable ?

    54β) je te prie de trouver une forme appropriée pour ce vademecum.

    55S’il était possible d’habiller ce contenu dans une lettre à Wagner, ce serait le mieux, car ce serait le plus drastique.

    56Tantum. Tu vois que j’écris aujourd’hui avec la brusquerie d’un sous-officier en affaires. Je te remercie de tout cœur pour ta dernière lettre à laquelle je répondrai bientôt, quand j’aurai le loisir nécessaire. Tout le ton avait vraiment quelque chose de Γεύδία14, et cela m’a beaucoup apaisé : la terre te retrouve !

    57En tout je reste

    58ton ami

    59E.R.

    60P.S. Récemment l’imprimerie de Breitk<op>f & H<ärtel> à Leipzig m’a envoyé un tirage de ma recension pour la Norddeutsche Allgemeine Zeitung, à ce qu’il semble pour que je corrige les épreuves. Je l’ai renvoyé comme tel. Je suppose, sans doute à juste titre, que c’est un exemplaire d’un tirage particulier avec lequel tu fais beaucoup trop d’honneur à ma recension, qui est à la fois temporaire et charpentée de manière provisoire. Mais je t’en remercie, cher ami !

    Nietzsche à Erwin Rohde15

    61<Bâle, 18 juin 1872>

    62Mon cher ami,

    63à la suite de maux d’intestins et d’estomac j’ai dû m’aliter quelques jours et je suis encore aujourd’hui très fatigué – ne t’attends donc pas à rien trouver de particulièrement raisonnable dans la réponse qu’après toutes sortes de réflexions et de computations entrecroisées je fais maintenant à ta lettre. Hélas, mon cher ami, en pareil cas, la solution qualifiée de « plus sage » ne se découvre aucunement par astuce ; c’est après coup qu’on se rend compte si, oui ou non, on a mis la main sur elle. Car le cas est singulier, et je ne saurais par quelles analogies en décider. Pour ma part j’attache un prix extraordinaire à la salubre stupéfaction des philologues constatant que soudainement, en ta qualité de philologue, tu prends mon parti. Je ne sais ce que W<agner>, dans son amitié pour moi, a écrit ; de toute manière, étant donné la grossièreté présente de mes confrères, le résultat décevra son attente. En de telles circonstances la conjuration latente contre l’« esprit » devient patente. Mais le moins attendu, le proprement terrible, c’est qu’un philologue reconnu ose se tenir à mes côtés ; si notre jeune Berlinois a pris ce ton d’une incroyable effronterie, c’est justement parce qu’il croyait la chose à tout jamais impossible. À sa décharge je tiens d’ailleurs pour tout à fait certain qu’il est simplement l’écho d’inspirateurs « plus haut placés » que lui. A titre de salutaire avertissement et pour éviter que, chaque fois qu’on écrira quelque chose de nouveau, on se heurte à ces écœurants garçons de bains berlinois, ce qui ferait le plus d’effet, même après la lettre de W., c’est qu’à l’adresse des philologues tu exposes notre position à l’égard de l’Antiquité, que tu en montres tout le sérieux et toute la rigueur, et que tu soulignes l’inconvenance, de la part du premier dr. phil. venu, d’apporter son grain de sel, bien davantage encore d’écrire une recension. Je me représente ton texte, cher ami, comme parlant d’abord de considérations générales sur notre projet philologique ; plus ces considérations seront générales et sérieuses, plus il sera facile de diriger le tout vers W. Au début tu pourrais expliquer que, si tu t’adresses justement à W., et non, par exemple, à un congrès de philologues, c’est précisément parce qu’il nous manque pour l’instant un forum suprême devant lequel nous pourrions exposer, au niveau supérieur des idées, le résultat de nos études sur l’Antiquité. Tu pourrais évoquer ensuite nos expériences et nos espérances bayreuthiennes, nous justifiant ainsi de rattacher à ce « Réveille-toi ! Voici le jour’16 ! » nos efforts dans le domaine de l’Antiquité. Arrivant alors à mon livre – etc., hélas !, cher ami, fatigué comme je suis, il est bien ridicule de ma part de t’écrire tout cela. L’essentiel, ce me semble, ce qu’il faut garder, c’est l’adresse à W., car justement la référence directe à W. est ce qui doit effrayer le plus les philologues et les forcer à réfléchir. Mais il n’est pas moins indispensable de situer sur un plan de pure philologie la leçon donnée à ce Wilamowitz. Peut-être, après une longue introduction générale à l’intention de W., tu pourrais tirer un trait et, avec une formule d’excuse, infliger ensuite la correction. Mais de toute manière il faudrait que le texte, à la fin, retrouve assez de généralité et de sérieux pour qu’on oublie Wilamowitz et que, comme lecteur, on ne retienne en mémoire que ce fait digne d’attention : avec nous il ne s’agit pas de plaisanter ! Chez les philologues ce sera déjà un beau résultat. Car jusqu’ici ils me prennent pour un « philologue de fantaisie » ou encore, c’est ce qu’on m’a récemment rapporté, pour un « littérateur traitant de musique ».

    64Puisque ton texte, en tout cas, sera lu par des personnes étrangères à la philologie, précisément, cher ami, ne fais pas trop le « délicat » en matière de citation, ainsi les lecteurs qui, sans être philologues, aiment l’Antiquité, sauront où ils peuvent s’instruire. Le ton de mon livre m’interdisait malheureusement toute pédagogie de ce genre. Si possible, tâche de détruire la légende selon laquelle je traiterais, dans mon livre, d’habitants de la Lune et non de Grecs. – La Lettre ouverte aura peut-être, n’est-ce pas, de 30 à 40 pages. Te convient-il qu’elle paraisse chez Fritzsch ? Ou bien faut-il la donner à Teubner ? C’est une chose que Ritschl pourrait obtenir pour moi. (R<itschl>. est merveilleusement aimable à mon égard et bien disposé.) – Pardonne-moi, mon c<her> a<mi>, cette sotte lettre et fais exactement ce que tu voudras. Mais sois convaincu que j’attache très grand prix à ce que tu le fasses. Isolé comme je suis à présent, considéré comme chimérique ou imbécile, il se peut qu’on ne fasse pas attention à moi ; mais si nous nous tenons tous les deux côte à côte, avec notre commune affection pour W., il est impossible alors que nous ne provoquions une attention follement scandalisée parmi nos lourdauds et nos fripons de philologues. En cordiale affection et fidélité, ton

    65F.N.

    Notes de bas de page

    1  Nietzsche, op. cit., lettre 226, p. 296-297 (©Éditions Gallimard).

    2  sic. Nietzsche avait appris la parution du pamphlet par une lettre de Gersdorff du 31 mai, qui le caractérisait ainsi : « Dialectique à la Lessing, amoncellement de matériaux érudits, vivacité du langage, apparente indignation morale contre ta prétendue ignorance et ta prétendue insouciance du vrai, – c’est le ton habituel des recenseurs et des critiques (...) La hâte, l’acharnement dans chaque détail, la mauvaise humeur, l’usage polémique d’arguments ad hominem, en dépit de l’étalage de perspicacité et de savoir, l’absence de toute vision de l’ensemble et de sa cohérence, tout cela m’impose, à mon grand regret, de définir le caractère de l’auteur comme celui d’un méchant homme. »

    3  W. Vischer-Bilfinger (1808-1874), professeur de philologie, qui joua un rôle décisif dans la nomination de Nietzsche à Bâle et le protégera jusqu’à sa mort.

    4  « d’une sérénité douce comme le miel » (Pindare, Olymp. I, v. 98).

    5  Nietzsche, op. cit., Lettre 227, p. 298-299 (©Éditions Gallimard).

    6  « la cruelle furie du flot noir », Eschyle, Les Suppliantes, v. 985 et Les Euménides, v. 832.

    7  « sur la victime consacrée voici le chant démentiel et égaré », Eschyle, Les Euménides, v. 329-330.

    8  Nietzsche, op. cit., lettre 228, p. 299-300 (©Éditions Gallimard).

    9  « L’Agôn chez Homère » est le titre de Nietzsche.

    10  Weisheimer, compositeur d’opéras dont Cosima dit dans son journal qu’il est entré en « guerre de plume » avec Wagner. Willamowitz : sic.

    11  La Neuvième Symphonie de Beethoven.

    12  Cosima et Richard Wagner ont été invités par des ouvriers au baptême de leur enfant.

    13  « Les sacrifices d’ânes bien gras plaisent à Phébus », Callimaque, fr. 188 (voir Pindare, Pythiques, X, v. 31-36).

    14  « de la sérénité ».

    15  Nietzsche, op. cit.. lettre 230, p. 302-304 (©Éditions Gallimard).

    16  Les Maîtres Chanteurs, acte III, scène 5.

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    1  Nietzsche, op. cit., lettre 226, p. 296-297 (©Éditions Gallimard).

    2  sic. Nietzsche avait appris la parution du pamphlet par une lettre de Gersdorff du 31 mai, qui le caractérisait ainsi : « Dialectique à la Lessing, amoncellement de matériaux érudits, vivacité du langage, apparente indignation morale contre ta prétendue ignorance et ta prétendue insouciance du vrai, – c’est le ton habituel des recenseurs et des critiques (...) La hâte, l’acharnement dans chaque détail, la mauvaise humeur, l’usage polémique d’arguments ad hominem, en dépit de l’étalage de perspicacité et de savoir, l’absence de toute vision de l’ensemble et de sa cohérence, tout cela m’impose, à mon grand regret, de définir le caractère de l’auteur comme celui d’un méchant homme. »

    3  W. Vischer-Bilfinger (1808-1874), professeur de philologie, qui joua un rôle décisif dans la nomination de Nietzsche à Bâle et le protégera jusqu’à sa mort.

    4  « d’une sérénité douce comme le miel » (Pindare, Olymp. I, v. 98).

    5  Nietzsche, op. cit., Lettre 227, p. 298-299 (©Éditions Gallimard).

    6  « la cruelle furie du flot noir », Eschyle, Les Suppliantes, v. 985 et Les Euménides, v. 832.

    7  « sur la victime consacrée voici le chant démentiel et égaré », Eschyle, Les Euménides, v. 329-330.

    8  Nietzsche, op. cit., lettre 228, p. 299-300 (©Éditions Gallimard).

    9  « L’Agôn chez Homère » est le titre de Nietzsche.

    10  Weisheimer, compositeur d’opéras dont Cosima dit dans son journal qu’il est entré en « guerre de plume » avec Wagner. Willamowitz : sic.

    11  La Neuvième Symphonie de Beethoven.

    12  Cosima et Richard Wagner ont été invités par des ouvriers au baptême de leur enfant.

    13  « Les sacrifices d’ânes bien gras plaisent à Phébus », Callimaque, fr. 188 (voir Pindare, Pythiques, X, v. 31-36).

    14  « de la sérénité ».

    15  Nietzsche, op. cit.. lettre 230, p. 302-304 (©Éditions Gallimard).

    16  Les Maîtres Chanteurs, acte III, scène 5.

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    Nietzsche, F., Ritschl, F., Rohde, E., Wilamowitz-Möllendorff, U. von, Wagner, R., & Wagner, C. (1995). Lettres IV. In M. Dixsaut (éd.), Querelle autour de « La Naissance de la tragédie » (1‑). Vrin. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.vrin.24160
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    Nietzsche, F., Ritschl, F., Rohde, E., Wilamowitz-Möllendorff, U. von, Wagner, R., & Wagner, C. (1995). Querelle autour de « La Naissance de la tragédie » (M. Dixsaut, éd.; M. Cohen-Halimi, H. Poitevin, & M. Marcuzzi, trad.; 1‑). Vrin. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.vrin.22013
    Nietzsche, Friedrich, Friedrich Ritschl, Erwin Rohde, Ulrich von Wilamowitz-Möllendorff, Richard Wagner, et Cosima Wagner. Querelle autour de « La Naissance de la tragédie ». édité par Monique Dixsaut. Traduit par Michèle Cohen-Halimi, Hélène Poitevin, et Max Marcuzzi. Paris: Vrin, 1995. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.vrin.22013.
    Nietzsche, Friedrich, et al. Querelle autour de « La Naissance de la tragédie ». édité par Monique Dixsaut, Traduit par Michèle Cohen-Halimi et al., Vrin, 1995, https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.vrin.22013.
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