Présentation
p. 13-19
Texte intégral
1La version de « Persécution and the art of writing » traduite ici est le texte publié par Leo Strauss dans Social Research, vol. 8,4 (1941), p. 488-5041. Strauss avait d’abord envisagé, en 1946, d’inclure une version étendue de l’essai en question dans un projet d’ouvrage auquel il avait donné le titre provisoire de Philosophy and the Law : Historical Essays. Dans le plan de celui-ci2, Strauss présentait « Persécution and the art of writing », et indiquait les développements qu’ il prévoyait alors du sujet traité3 :
Ce que nous pouvons observer dans les sociétés totalitaires de notre époque – c’est-à-dire dans des sociétés qui, en raison d’une politique déclarée, suppriment la liberté de parole – nous fournit des indices importants pour la compréhension des conditions dans lesquelles de nombreux esprits libres des siècles passés ont pensé, se sont exprimés et ont écrit. Ce sujet sera traité dans :
X. « La persécution et l’art d’écrire » (déjà publié dans Social Research, vol. 8 [1941]).
J’incorporerai dans cet essai des observations sur la controverse touchant les écrits de Maimonide au début du xiiie siècle.
Dans l’essai X, j’aurai à mentionner la question de savoir comment l’émergence de la société libérale moderne, qui est caractérisée par la reconnaissance du droit de chacun à la liberté de parole, a radicalement changé les conditions de la production littéraire des penseurs hétérodoxes ou pas totalement orthodoxes. Il semblerait désirable que je discute un exemple tiré de la période de transition, de la période durant laquelle les deux manières de voir la liberté de parole, l’ancienne manière de voir et la manière de voir moderne ou libérale, luttaient encore l’une contre l’autre. L’exemple le plus intéressant dans le contexte du présent sujet serait la controverse entre Moses Mendelssohn et F.H. Jacobi sur le spinozisme de Lessing. En préparant l’édition des écrits métaphysiques de Mendelssohn pour l’Édition du jubilé de ses œuvres, j’ai découvert des documents inconnus qui jettent une nouvelle lumière sur cette controverse. Une discussion de cette controverse me permettrait de traiter de la philosophie de Spinoza dans son rapport à la philosophie juive médiévale.
2Au lieu du projet de Philosophy and the Law, Strauss a publié en 1952 Persécution and the Art of Writing, qui reprend, dans un esprit différent, quelques-uns des essais qu’il prévoyait de réunir dans le projet abandonné, et notamment l’essai qui a donné son titre à ce dernier ouvrage. Strauss a quelque peu modifié le texte de « Persecution and the art of writing » qu’il y a incorporé4, mais pas dans le sens envisagé en 1946 ; il l’a surtout abrégé par rapport à la version initiale de 1941. On trouvera un intérêt particulier à prêter attention aux passages qui diffèrent d’une version à l’autre, si l’on considère l’importance accordée par Strauss lui-même à la surface d’un texte, et spécialement aux différences entre un énoncé et la « répétition » – c’est-à-dire la modification – qui en est faite5.
3Parmi les passages qui n’apparaissent plus dans le texte de 1952, on relèvera en tout premier lieu le contenu de la note 21 de « Persecution and the art of writing » (1941) : l’ auteur y déclare sans détours que la sociologie, qui ne s’intéresse qu’à l’enseignement exotérique – seul capable d’avoir un « attrait populaire »–, « n’est pas suffisante »6, car elle néglige le fait qu’« il y a toujours eu des gens qui n’ont pas été simplement des représentants de la société à laquelle ils ont appartenu, ni d’aucune société, mais qui se sont efforcés, avec succès, de quitter “la caverne” », autrement dit l’horizon changeant historiquement7. Strauss affirme, avec une vigueur qui n’a pas d’équivalent dans le reste de son œuvre, le caractère « superficiel et pratique » d’un éventuel accord du philosophe avec les opinions « de sa famille ou de sa classe » : la liberté de pensée du philosophe ne consiste pas dans « la capacité de choisir entre deux vues différentes, ou plus » (PAW, p. 488), mais dans sa tentative pour remplacer une opinion concernant toutes choses (« l’opinion est l’ élément de la société »8) par une connaissance concernant toutes choses. Ce qui rend possible, selon Strauss, l’indépendance de « ces gens », c’est le fait que celle-ci ne constitue qu’« un aspect d’une indépendance plus fondamentale » (PAW, p. 503, note 21) : le philosophe peut être celui qui « s’est efforcé avec succès de quitter la “caverne” », s’il y a une nature humaine qui ne soit pas engendrée par l’état social9.
4Les philosophes sont « amoureux de la vérité au sujet du “tout”, et pas simplement au sujet de “la totalité du processus historique” » (ibid.) : l’opposition de ces deux orientations est à rapprocher de celle que présente Strauss, à la fin de sa « Mise au point » (dans De la Tyrannie), entre, d’une part, le point de vue de la philosophie au sens strict et classique (qui présuppose qu’il y a un ordre étemel et inchangeable à l’intérieur duquel l’Histoire prend place et qui n’est en aucune manière affecté par celle-ci) et, d’autre part, le point de vue « néo-hégélien » de Kojève : selon Strauss, ce dernier présuppose que « l’Être se crée lui-même au cours de l’Histoire », ou que l’être le plus élevé est la Société et l’Histoire, ou que l’éternité n’est rien d’autre que la totalité du temps historique, c’est-à-dire du temps fini.
5Ceux qui sont capables de pensée vraiment indépendante « peuvent être appelés, en l’absence d’un meilleur terme, la minorité intelligente, pour les distinguer de groupes tels que l’intelligentsia », des porte-parole d’une société ou d’une faction politique déterminée au sein de la société10. Ne pas opérer une telle distinction conduit à des interprétations du type de celle de H.A. Wolfson, dont Strauss indique quelques traits saillants dans une portion de la note 18 de « Persécution and the art of writing » qui a disparu de la version de 1952 (cf. La Persécution et l’art d’écrire, p. 35 [73], note 17)11 : Wolfson attribue l’origine du « style allusif, évasif et elliptique de l’ Éthique » de Spinoza, ainsi que d’autres faits du même ordre concernant ce philosophe, à une cause sociologique, « la circonstance qui faisait que Spinoza, un Juif, vivait dans un milieu non juif dans lequel il “ne se sentit jamais tout à fait libre d’exprimer sa pensée” » (PAW, p. 501-2, note 18). Strauss, de façon exceptionnelle, s’exprime à la première personne du singulier pour faire connaître sa conviction que Spinoza n’était pas la victime inconsciente d’un contexte sociologique accidentellement défavorable, mais qu’il « comprenait parfaitement bien la cause réelle » (ibid.) de son propre comportement, dû aux conséquences naturelles de sa situation de philosophe vivant dans la « cité ».
6C’est cette situation qui conduit le philosophe à employer l’art d’écrire. Strauss précise, dans une phrase qui ne figure plus dans le texte de 1952, que « l’expérience et le raisonnement montrent que ce qui semble être un miracle [ « parler dans une publication à une minorité, tout en restant silencieux pour la majorité de ses lecteurs »] est parfaitement naturel » (PAW, p. 491) : l’inclination naturelle des hommes à faire des généralisations injustifiées rend à la fois possible et nécessaire la manière d’agir des « hommes de jugement » qui ont observé une telle inclination12. Le philosophe indique son enseignement ésotérique entre les lignes, et « on doit regarder sous la surface de son enseignement » pour l’exhumer (ibid., p. 503, note 21), c’est-à-dire lire entre les lignes de ses ouvrages. Pour cette raison, « on n’est pas autorisé à supprimer un passage, ni à en émonder le texte, avant que l’on ait pleinement examiné toutes les possibilités raisonnables de comprendre ce passage tel qu’il se présente – deux de ces possibilités étant que ce passage peut être ironique, ou que l’éditeur ou le copiste responsable d’une altération de l’original était intelligent et savait ce qu ’il aisait »13. Dans la version de 1952, Strauss a supprimé la mention de la possibilité d’une altération en pleine connaissance de cause de l’original d’un texte : en faisant désormais silence sur cette possibilité, il offre une application exemplaire de celle-ci. Faut-il en conclure que les autres modifications ou suppressions doivent être interprétées comme des « additions significatives » (PAW, p. 491) à l’indice principal que représenterait cette omission centrale ? Cela suppose que nous acceptions de tenir cette omission pour un témoignage explicite, prouvant que l’auteur a utilisé l’art d’écrire entre les lignes – expression qui « indique le sujet de cet article » (ibid., p. 490) – au moins dans la rédaction de la seconde version de l’article en question : l’essai dont Strauss a donné le titre à l’un de ses ouvrages n’établirait pas seulement un principe d’interprétation ; il constituerait également une illustration de son usage. On observera simplement que Strauss n’élève pas d’objection contre le fait d’écrire entre les lignes (ibid., p. 502), et qu’il apporte une justification à l’existence d’une « littérature exotérique » dans « une société véritablement libérale » (ibid., p. 504).
7Quoi qu’il en soit, l’intention guidant chacune des modifications plus mineures que Strauss a apportées à son texte demeure nécessairement délicate à apprécier à partir du principe d’interprétation mentionné ci-dessus. On relèvera ici en particulier : la substitution d’« absolument certain » (qui vient faire pendant à « moralement certain », à la fin de la phrase qui précède) à « une vérité au moins à la seconde puissance », dans la dernière phrase du second paragraphe ; la suppression de la citation de Xénophon (note 5), qui rend le contexte indéterminé ; la suppression de « généralement » (p. 494), qui élimine toute réserve ; la suppression d’une explication de l’expression d’« éducation populaire » (p. 500)14 ; la substitution de « communiquer leurs pensées » (nous soulignons) à « s’exprimer » (ibid.)\ l’ajout d’« en puissance » [ « potential »] au mot « philosophe » (ibid.) : pour leur part, les « philosophes prémodernes », dans la mesure où ils communiquaient leurs pensées, ne cherchaient à éclairer que des gens capables de devenir des philosophes accomplis.
8Il n’est pas déplacé de porter une attention à la lettre des textes de Strauss ainsi qu’aux modifications qu’il apu y apporter, dans la mesure où une telle attention est susceptible de nous éclairer sur son art d’écrire – donc sur son art de lire et sur la manière dont il veut être lu lui-même, s’il est vrai que l’on écrit comme on lit15.
*
9Les différences entre la version de 1941 et celle de 1952 sont indiquées de la manière suivante :
10... : passage supprimé ou modifié dans Persécution and the Art of Writing (1952). Dans le cas d’une modification, on a ajouté une note, appelée par une lettre, pour faire figurer le texte de la version de 1952.
11<...> : passage ajouté dans Persécution and the Art of Writing (1952).
12La recherche de la littéralité la plus stricte a guidé la réalisation de la traduction. Pour faciliter la tâche du lecteur, nous avons, dans la mesure du possible, indiqué l’origine exacte des citations et renvoyé à des éditions récentes ou à des traductions françaises des textes cités par Strauss. Le cas échéant, nous avons cité et traduit des passages de ces textes.
13Toutes ces indications sont distinguées du texte des notes de Strauss (appelées par des chiffres) par des crochets : [], ou bien sont données dans les notes appelées par des lettres.
14La pagination de la version originale est insérée entre crochets dans le corps du texte.
15Enfin, concernant l’interprétation de l’essai de Strauss, on se reportera au compte rendu de Persécution and the Art of Writing par Yvon Belaval, « Pour une sociologie de la philosophie », Critique, vol. IX, 7, 1953, p. 852- 866 (voir en particulier les remarques critiques des trois dernières pages), ainsi qu’à la tentative de Claude Lefort pour appliquer à l’essai de Strauss le propre art de lire de celui-ci dans Écrire : à l’épreuve du politique (Paris, Calmann-Lévy, 1992), « Trois notes sur Leo Strauss », I, p. 261-269. Strauss a répondu aux critiques de Belaval dans « On a forgotten kind of writing », repris dans What is Political Philosophy ? p. 221-232 (« Sur un art d’écrire oublié », trad. N. Ruwet dans Poétique, vol. X, 38, 1979, p. 244-252 ; trad. O. Sedeyn dans Qu’est-ce que la philosophie politique ?, Paris, PUF, 1992, p. 213-223).
16Nous tenons à remercier ici Rémi Brague et Laurent Jaffro pour leurs remarques. Nous sommes bien évidemment seul responsable des erreurs qui pourraient subsister.
Notes de bas de page
1 Dans les citations, on se référera à cet article en utilisant l’abréviation PA W, suivie de la pagination de l’édition originale. Sauf autre indication, tous les ouvrages et articles cités dans les notes qui suivent sont de Strauss. Lorsqu’il existe une traduction française, on cite la pagination de celle-ci, suivie, entre crochets, de celle du texte original.
2 Ce plan (« Plan of a book tentatively entitled Philosophy and the Law : Historical Essays »), qui provient des archives de Strauss conservées à la bibliothèque de l’Université de Chicago, a été édité par K.H. Green dans Jewish Philosophy and the Crisis of Modernity. Essays and Lectures in Modem Jewish Thought by Leo Strauss, Albany, N.Y., State University of New York Press, 1997, p. 467-470. Le titre du projet rappelle bien sûr celui de l’ouvrage publié par Strauss en 1935, Philosophie und Gesetz, Berlin, Schocken Verlag.
3 K.H. Green, op. cit., p. 470. La fin du passage cité introduit l’item suivant du plan, « A controversy on Spinoza » (Strauss n’a pas écrit d’article correspondant à ce titre). En décembre 1939, déjà, Strauss avait rédigé un texte intitulé « Exoteric teaching » (qui traite essentiellement du cas de Lessing), dont la question directrice recoupe en partie celle de « Persecution and the art of writing ». Dans Die Denkbewegung von Leo Strauss, Stuttgart-Weimar, J.B. Metzler Verlag, 1996, p. 15, note 4, H. Meier signale que ce texte n’était que la première partie, seule à avoir été développée, d’un projet plus vaste : Strauss avait esquissé le plan d’une deuxième partie, apparemment destinée à traiter de manière détaillée la question de l’enseignement exotérique chez les Anciens.
4 Voir Persécution and the Art of Writing, Glencoe, The Free Press, 1952, p. 22-37. Trad. N. Ruwet, dans Poétique, Revue de théorie et d’analyse littéraire, vol. X, 38 (1979), p. 233-243 ; trad. O. Sedeyn, dans La Persécution et l’art d’écrire, Paris, Presses Pocket, 1989, p. 55-74.
5 Voir, par exemple, « Farabi’s Plato », p. 382 ; La Persécution et l’art d’écrire, op. cit., p. 100-102, 112 et 113 sq. [62-64,74et 75 sq.] ; Pensées sur Machiavel, Paris, Payot, 1982, p. 234 [213] ; Études de philosophie politique platonicienne, Paris, Belin, 1992, p. 129 [89], « On observe généralement que les gens écrivent comme ils lisent », La Persécution et l’art d’écrire, p. 207 [144|, trad. O. Sedeyn modifiée.
6 Au début de l’introduction de La Persécution et l’art d’écrire, Strauss paraît plus conciliant au sujet de la sociologie : sa première phrase est pour déclarer que « la matière des essais suivants peut être dite appartenir au domaine de la sociologie de la connaissance » (op. cit., p. 35 [7], trad. O. Sedeyn ; nous soulignons). La critique de la sociologie y demeure circonstancielle : c’est en raison du caractère inadéquat des connaissances historiques sur la base desquelles elle a été érigée que la sociologie de la connaissance a négligé de considérer la possibilité que ce qui unit tous les philosophes authentiques soit plus important que ce qui unit un philosophe donné à un groupe particulier de non-philosophes (voir ibid., p. 36 [7-8]). Strauss a traité de la théorie de Karl Mannheim dans un texte de 1929, « Der Konspektivismus » (éd. H. Meier, op. cit., p. 364-375) ; sur la « mission » sociale de la « strate intellectuelle » selon Mannheim, voir en particulier ibid., p. 373-374.
7 La possibilité de saisir les problèmes fondamentaux et éternels ne préjuge pas de la possibilité de parvenir à une pleine compréhension du Tout : voir Droit naturel et histoire, trad. M. Nathan et É. de Dampierre, Paris, Plon, 1954 (Champs-Flammarion, 1986), p. 34 [24) et 44 [35]. Strauss a distingué à plusieurs reprises une « seconde caverne », creusée par la « pseudo-philosophie » de notre temps, l’historicisme, qui aggrave les difficultés du philosophe dans sa tentative pour sortir de la première, dite caverne « naturelle » : voir La Persécution et l’art d’écrire, op. cit., p. 219 [155-156] et, dans H. Meier (éd.), Leo Strauss. Gesammelte Schriften, t. 2, Stuttgart/Weimar, J.B. Metzler Verlag, 1997, « Religiöse Lage der Gegenwart », p. 385-386 ; « Besprechung von Julius Ebbinghaus », p. 439 ; Philosophie und Gesetz, p. 14, note 2 (pagination de l’édition originale, en marge ; trad. R. Brague, « La philosophie et la Loi », dans L. Strauss, Maïmonide, Paris, PUF, 1988, p. 17, note 2). Comparer avec Philosophie und Gesetz, p. 46 (trad. citée, p. 53).
8 « Un art d’écrire oublié », dans Qu ’est-ce que la philosophie politique ?, Paris, PUF, 1992,p. 213 [221] ; « A giving of accounts », dans K. H. Green, Jewish Philosophy.... op. cit., p. 463.
9 Voir Droit naturel et histoire, op. cit., p. 90 [89].
10 PAW, p. 489. Voir Qu’est-ce que la philosophie politique ?, op. cit ;., p. 81-82 [81], note 2. On comparera avec ce que Strauss écrit, dans son maître ouvrage, au sujet de Max Weber, « qui n’hésita pas à décrire Platon comme un “intellectuel”, sans prendre en considération un seul moment le fait que l’ensemble de l’œuvre de Platon peut être analysée comme une critique de la notion d’intellectuel » (Droit naturel et histoire, op. cit., p. 64 [58]). La disparition de « la différence essentielle entre intellectuels et philosophes »– différence qui ne représente elle-même que la forme dégradée d’une double différence plus fondamentale – signifie la « politisation de la philosophie », l’oubli du sens de « la quête humanisante de l’ordre éternel » (ibid., p. 42-43 [34]).
11 On retrouve des éléments diffus des remarques contenues dans cette portion de note, dans un développement ultérieur plus étendu sur le style de l’Éthique et l’interprétation de Wolfson : voir La Persécution et l’art d’écrire, op. cit., p. 252-254 [187-189].
12 Voir Qu’est-ce que la philosophie politique ?, op. cit., p. 132 [135] ; Persécution et l’art d’écrire, op. cit., p. 249-250 [184-185], Cf. Spinoza, Tractatus theologico-politicus, éd. Gebhardt, vol. III, chap. ii, p. 29 et V, p. 76.
13 PAW, p. 496 ; nous soulignons les parties modifiées ou supprimées. La phrase citée se trouve dans la page centrale de l’article ; dans la version de 1952, la phrase modifiée se trouve à la p. 30 – l’une des deux pages centrales de l’article. Voir, par exemple, PAW, p. 490-491 ; « Farabi’s Plato », p. 371, note 35 ; La Persécution et l’art d’écrire, op. cit., p. 42 et 250 [13 et 185].
14 Voir Libéralisme ancien et moderne. Paris, PUF, 1990, p. 38-39 [20].
15 Voir La Persécution et l’art d’écrire, op. cit., p. 207 [144], On trouvera en particulier l’exercice d’une telle attention dans les travaux de R. Brague, H. Meier et D. Tanguay.
Auteur
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Thémistius
Paraphrase de la Métaphysique d’Aristote (livre lambda)
Thémistius Rémi Brague (trad.)
1999
« L’art de bien lire »
Nietzsche et la philologie
Jean-François Balaudé et Patrick Wotling (dir.)
2012
L’Idée platonicienne dans la philosophie contemporaine
Jalons
Sylvain Delcomminette et Antonio Mazzu (dir.)
2012
La fêlure du plaisir, vol. 2
Études sur le Philèbe de Platon II. Contextes
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1999
La connaissance de soi
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Monique Dixsaut, Pierre-Marie Morel et Karine Tordo-Rombaut (dir.)
2002
L’Euthyphron de Platon
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Platon Jean-Yves Chateau (éd.) Jean-Yves Chateau (trad.)
2005