Le personnel politique d’Henri de Valois en Pologne
p. 111-117
Texte intégral
1Au XVIe siècle il n’est pas facile de dégager la notion de personnel politique. Les différents membres de l’entourage royal pouvaient servir comme conseillers ou agents politiques, exécuter des tâches parfois importantes et secrètes. Malgré cette réalité d’autrefois, il nous semble nécessaire de limiter l’objet de notre analyse et en conséquence d’éliminer les gens qui agissaient autour du roi comme ses serviteurs et son entourage d’apparat, les officiers de la Cour y compris, parce qu’ils n’étaient pas des agents de l’État. Pareillement, nous avons exclu les conseillers royaux, qui n’étaient obligés que de participer au conseil, convoqué occasionnellement, ainsi que les représentants de l’administration royale dans le pays, comme les starostes. De même, nous avons omis les compagnons directs du roi, son entourage français, qui ne formait pas le personnel polonais du roi, bien que son influence puisse être importante. Enfin nous avons éliminé les officiers du Grand-Duché de Lituanie, pour la simple raison que le roi n’a pas eu la possibilité pratique de collaborer effectivement avec les ministres et les secrétaires lituaniens.
2En résultat nous avons retenu comme objet de notre analyse deux groupes d’officiers politiques, disons des professionnels, à savoir les ministres en tant que principaux officiers du Royaume et les secrétaires, officiers royaux plus nombreux, mais d’une vocation politique semblable.
3Le nombre des ministres polonais à l’époque était restreint : le chancelier et le vice-chancelier, le maréchal du Royaume et celui de la Cour – tous les deux chargés des affaires intérieures – enfin le trésorier. Nous avons omis l’office de chef de l’armée, puisque il ne fonctionnait qu’en Lituanie à cette époque. Les ministres au début étaient ceux du roi précédent, mais Henri réussit à introduire certains changements dans ce groupe. Le chancelier W. Dembiński garda son poste1, mais le vice-chancelier Fr. Krasiński, étant en même temps évêque de Cracovie, dût laisser son office2 – le roi nomma à sa place P. Dunin-Wolski, un diplomate3. Le maréchal du Royaume (et simultanément palatin de Cracovie) J. Firlej mourut le 26 avril 15744. Ce fut l’occasion de désigner le nouveau maréchal du Royaume A. Opaliński, jusque-là maréchal de la Cour5. Le roi confia ce dernier poste à A. Zborowski, précédemment officier de la Cour6. Enfin H. Bużeński, trésorier du roi Sigismond Auguste, garda son poste7.
4Le caractère de ce groupe n’était pas uniforme. Tous étaient nobles de provenance, souvent très riches, comme les représentants des familles Firlej, Opaliński, Zborowski, et dans une certaine mesure Dunin-Wolski. Malgré cette origine aristocratique, en général ils étaient plutôt des professionnels. Leur âge moyen était de 52 ans, sauf W. Dembiński, qui dépassait probablement 60 ans, et Opaliński, le plus jeune, qui n’avait que 34 ans.
5Nous connaissons la formation antérieure de cinq membres de ce groupe – tous avaient étudié dans les Universités étrangères, en Allemagne (Leipzig, Wittemberg) et en Italie (Padoue, Bologne, Rome) et Krasiński a reçu le grade de docteur utriusque juris8. Nous manquons d’informations au sujet des études (probables, mais pas prouvées) du chancelier Dembiński, renommé comme juriste, ancien juge et référendaire (maître des requêtes), ainsi que celles de H. Bużeński. Ce dernier était très expérimenté comme « ménager », le chef des salines royales, trésorier prudent et scrupuleux, aussi comme mécène. Sa formation pratique, fut probablement de caractère pratique et non universitaire.
6La valeur d’un ministre consiste aussi dans sa formation pratique et les étapes précédentes ont beaucoup d’influence sur ces possibilités ultérieures. Dembiński, ancien « leader » politique de la noblesse, jurisconsulte et trésorier, possédait une expérience politique rare, bien que plutôt limitée aux affaires intérieures. Krasiński, ancien secrétaire royal, fonctionna quelques années comme agent diplomatique à Vienne et son expérience dans le domaine de la politique européenne était considérable. Enfin son successeur Dunin-Wolski suivit une carrière semblable, avec cette différence qu’il fut longtemps agent diplomatique en Espagne.
7De son côté, J. Firley pourrait apparaître comme un magnat inexpérimenté, peu utile comme collaborateur royal, mais la vérité n’est pas si simple, puisque Firlej après ses études à l’étranger, fut député à la Diète, secrétaire du roi, ensuite longtemps membre du conseil royal. Relativement moins riches et indépendants pouvaient être les autres maréchaux A. Opaliński et A. Zborowski, pareillement instruits, mais d’une expérience politique plus limitée, puisque ils débutèrent dans leur fonction publique comme officiers de la Cour Royale. En réalité, Opaliński a réussi à devenir plusieurs fois député à la Diète et depuis 1560 il siégeait simultanément au conseil royal. C’est uniquement la nomination de Zborowski, que nous pouvons considérer comme discutable, bien que les relations du roi Henri avec la famille Zborowski semblent expliquer ce fait.
8Dans le groupe des ministres dominaient les catholiques, bien que deux officiers fussent calvinistes, à savoir Firlej, un des chefs du protestantisme polonais et Bużeńsżki, actif dans le milieu protestant de la Pologne Méridionale. Il faut ajouter que Dembiński et Krasiński (quoique ce dernier fut évêque de Cracovie) étaient très tolérants, comme aussi Opaliński. D’ailleurs Opaliński dans sa jeunesse avait été luthérien, et Zborowski calviniste. Leur conversion n’entraîne pas la rupture avec les protestants, nombreux parmi leurs parents et amis. Tous les ministres connaissaient bien le latin, souvent aussi l’italien, enfin Dunin-Wolski parlait français et espagnol.
9Du point de vue royal, le petit groupe des ministres polonais représentait des gens instruits, divers dans le domaine de la religion, mais sans que celà provoque des conflits, accessibles par leur formation culturelle et leurs connaissances linguistiques : d’une façon générale des hommes politiques et des officiers expérimentés, et en plus, bien conscients de leurs devoirs et de leurs droits. Peut-être cette dernière qualité, dans l’optique du roi, pouvait-elle constituer un défaut.
10Les secrétaires du roi constituaient le corps des officiers royaux pour les affaires politiques. Ils travaillaient auprès du roi (par exemple St. Fogelweder garda théoriquement sa fonction de secrétaire personnel du roi) et dans la chancellerie royale, comme responsable des différents problèmes et régions. Ils assumaient des fonctions diplomatiques temporaires et permanentes, formaient pareillement les commissions, servaient comme intermédiaires entre le roi et les dignitaires etc., enfin ils étaient tout simplement à la disposition du souverain9. Il est difficile de dresser une liste exhaustive des secrétaires du roi Henri pour la simple raison, que nous ne connaissons pas ses nominations de secrétaires10, qui d’ailleurs à l’époque étaient assermentés, sans avoir obtenu les diplômes. Ainsi il faut dresser une liste théorique, à savoir des secrétaires royaux, nommés déjà par le roi Sigismond Auguste11 et qui soit se présentèrent pendant le règne du roi Henri, soit continuèrent leurs travaux au temps du roi Bathory12. Évidemment la liste de ce type ne nous livre pas le nom de tous les secrétaires en fonction pendant le court règne du roi Henri. Elle représente plutôt le personnel théorique, ceux qui travaillaient effectivement et ceux qui auraient pu travailler, selon l’ordre du roi, mais en pratique constituaient une réserve de personnel, fait normal à l’époque. De cette façon, nous avons rassemblé et analysé le groupe de 48 personnes, qu’on peut considérer comme le secrétariat du roi, actif et passif ensemble.
11Notre liste des 48 noms des secrétaires est probablement incomplète, mais suffisante pour caractériser ce groupe. Malheureusement à la base de la recherche déjà faite nous ne pouvons décrire plus précisément que 36 personnes et d’ailleurs ne les décrire pas totalement13.
12D’abord on a observé leur origine sociale. 7 (15 %) secrétaires provenaient des familles aristocratiques et leurs pères ou grands-pères avaient siégé au conseil royal. 13 (27 %) secrétaires étaient des réprésentants de la noblesse riche et 18 (37 %) de la noblesse moyenne, c’est-à-dire plus modeste, enfin 10 (21 %) étaient des fils des bourgeois. Certainement la noblesse dominait parmi les secrétaires, mais étant en Pologne plus nombreuse que dans les autres pays, elle était particulièrement engagée dans la vie politique et culturelle du pays au XVIe siècle. D’ailleurs une partie des fils de bourgeois bénéficiaient de l’anoblissement en raison de leur travail auprès du roi.
13Les gens en question sont devenu secrétaires pendant le règne du roi Sigismond Auguste, à l’âge moyen de 34 ans, en réalité entre 21 et 44 ans. Au moment de l’arrivée du nouveau roi ils avaient en moyenne 41 ans, le plus souvent 44 ans (en réalité entre 24 et 64 ans). Celà signifie que ce groupe jouissait d’un âge, qui lie l’expérience et la force vitale.
14Leur force réelle cependant consistait dans leur formation intellectuelle. Nous ne connaissons que les études de 36 secrétaires, mais les résultats sont édifiants et – il faut souligner – que le reste, 12 secrétaires, pouvaient pareillement posséder une formation universitaire. Or, uniquement 3 (8 %) étaient probablement satisfaits par la formation universitaire obtenue à Cracovie, tandis que 13 (36 %) liaient les études faites à Cracovie à celles effectuées dans des universités étrangères. La plus grande partie, exactement 18 personnes (50 %), avait effectué ses études uniquement à l’étranger. En somme, dans 18 cas, on avait étudié en Allemagne (ou en Prusse Ducale), tandis que 19 jeunes hommes étaient allés en Italie, en particulier à Padoue, enfin 3 futurs secrétaires avaient fait leurs études à Paris. Certains avaient exécuté un voyage scientifique, afin d’étudier aussi bien en Allemagne, qu’en Italie ou en France. Les résultats de ces études étaient divers, puisque les jeunes hommes les plus riches cherchaient surtout la culture générale, la connaissance des langues et de la littérature antique, tandis que les moins riches s’acharnaient pour obtenir également les diplômes du docteur en Droit ou en Médecine. Parmi les secrétaires il y en avait 9 qui possédaient le le titre de docteur en Droit, dont 5, le Doctorat « utriusque iuris ».
15Sans recherche particulière il n’est pas possible de dessiner l’activité des secrétaires royaux à l’époque précédente. Selon les informations déjà réunies, il y avait parmi les secrétaires ceux qui s’adonnaient à l’activité diplomatique, d’autres qui représentaient le roi et exécutaient ses démarches auprès des diètines ou certains dignitaires. Ils participaient aussi aux commissions royales, par exemple, la commission maritime, qui fonctionnait comme un ministère de la marine, ou à d’autres, par exemple, celles qui contrôlaient le domaine royal dans tout le pays. Il leur arrivait aussi de cumuler l’office de secrétaire royal et celui de référendaire, qui aidait le roi dans sa fonction de juge suprême. Bien que nos informations restent incomplètes – [elles concernent uniquement 23 secrétaires et leur activité au temps de Sigismond Auguste] – il est évident, que la majorité de ces officiers effectuaient vraiment ses devoirs politiques et accumulait l’expérience utile pour le travail futur.
16Il est caractéristique pour ce groupe des officiers royaux, que la concentration de gens instruits et de talent ait provoqué la formation d’une élite à la fois politique et culturelle, phénomène observé en particulier au début du XVIe siècle14. Parmi les 48 secrétaires royaux qui constituent l’objet de notre observation, 19 s’adonnèrent à une activité intellectuelle digne d’être mentionnée. Il y avait dans ce groupe 14 écrivains15, dont le grand poète Jan Kochanowski et le traducteur, l’historien et écrivain politique Lukasz Górnicki, qui, d’ailleurs, agissait comme bibliothécaire royal auprès du roi Sigismond Auguste. Certains secrétaires étaient actifs comme savants, par exemple, an cicéronien renommé, le philologue A.P. Nidecki ou le cartographe et historien M. Strubicz. Parmi les écrivains, il y avait, outre les poètes, des orateurs, des écrivains politiques, et des écrivains religieux des diverses confessions, catholiques et protestants. Ainsi, il est nécessaire de remarquer que la tradition d’une élite intellectuelle, créée de longue date autour du roi, continuait de fonctionner à l’époque du roi Sigismond Auguste et elle ne fut pas abandonné dans la période postérieure.
17Il est bien difficile de se prononcer sur l’attitude du roi Henri en face de ce groupe du personnel politique. Les quelques mois du règne d’Henri de Valois en Pologne n’ont pas livré assez d’occasions pour connaître et utiliser ce personnel. Le roi n’était pas facilement accessible pour les officiers polonais pendant son séjour à Cracovie. La langue, en principe, ne formait pas d’obstacle, puisque tous les secrétaires connaissaient très bien le latin, 4 officiers parlaient français et probablement presque la moitié utilisait tant bien que mal l’italien. C’était plutôt la formation intellectuelle et politique qui séparait le roi et ses collaborateurs politiques les plus proches.
18D’après les documents, nous pouvons envisager l’activité des quelques secrétaires autour de la chancellerie royale, et peut-être de St. Fogelweder comme ancien secrétaire personnel du roi – la régularité du paiement de son salaire confirme cette supposition16. Dans le service diplomatique, les secrétaires ne jouaient pas de grand rôle, parce que tout simplement, la politique internationale d’Henri de Valois comme roi de Pologne n’exista presque pas en pratique et les ouvrages historiques compétents l’ignorent17. Évidemment deux secrétaires royaux lancés sans succès dans les autres pays ne constituaient même pas le noyau d’un service diplomatique pour l’avenir. D’ailleurs Henri de Valois avait des contacts avec les secrétaires royaux en mission diplomatique, mais c’étaient les missions dirigées vers le roi en France, avant ou après son séjour en Pologne18. Ces six missions ont démontré l’utilité des secrétaires royaux comme diplomates, mais c’était la diplomatie du conseil royal ou de ses membres, par celle du roi, comme chef de la politique polonaise.
19L’office de secrétaire du roi en Pologne du XVIe siècle constituait souvent une voie vers une carrière brillante dans l’avenir. Parmi les 48 secrétaires étudiés nous pouvons indiquer 9 futurs évêques, puisque une partie de ce groupe était formée d’écclésiastiques, surtout les chanoines de plusieurs églises cathédrales – bien qu’il existât quelques secrétaires protestants, surtout calvinistes. 5 autres secrétaires sont devenus des membres séculiers du conseil royal, enfin 2 secrétaires ont obtenu l’office de chancelier. Dans ce groupe des secrétaires, existait un personnage, Jan Zamoyski, qui peu après obtint deux des plus importants offices, celui de chancelier et celui de commandant en chef de l’armée. En même temps il fit une fortune immense, puisque son propre domaine, au début constitué de 4 villages, dépassait vers la fin de sa vie le nombre de 200 villages19. Mais la carrière de Zamoyski, d’ailleurs membre de l’ambassade qui est venue en France pour inviter Henri de Valois en Pologne, cette carrière date du temps du roi Étienne Bathory.
20Comme conclusion de notre analyse nous pouvons constater que les secrétaires royaux au moment du séjour du roi Henri en Pologne constituaient un personnel politique instruit, expérimenté et prêt au service du roi. Dans ce milieu on a préparé une documentation spéciale pour le jeune souverain. L’ancien secrétaire Marcin Kromer a écrit en latin un livre, publié ensuite en Allemagne20, contenant une description savante du pays, de la société, des institutions et du régime politique. Un autre ancien secrétaire l’archevêque J.D. Solikowski a offert au roi cette admirable description de la Pologne au XVIe siècle en janvier 1574. Et ce n’était pas le seul travail unique prévu pour le roi et les gens intéressés, parce qu’un jeune humaniste J. Krasiński préparait dans le même moment une autre description du pays.
21Mais le roi pratiquement n’a pas utilisé ces gens, malgré leur valeur et leur utilité évidente pour la politique royale. Il est difficile de savoir pourquoi. D’abord il faut se demander s’il existait déjà une politique particulière d’Henri de Valois comme roi de Pologne – peut-être envisageait-il son séjour en Pologne comme une obligation provisoire avant de reprendre celle plus importante, de roi de France. Ensuite le personnel politique bien préparé, intelligent et expérimenté pouvait être aussi bien attractif que gênant pour le nouveau monarque. Dans ce dernier cas, il ne s’agit pas d’une opposition antiroyale – fait inacceptable pour un secrétaire assermenté devant le roi – mais plutôt d’une méfiance, probablement réciproque. Pour les secrétaires, en principe assez tolérants, le jeune roi n’était pas inacceptable à cause de ses manières ou de son aspect étranger. Il était plutôt difficile à accepter en raison de son entourage français qui formait une sorte de barrière autour de lui, gênant l’accès des proches collaborateurs21.
22Le roi a pris probablement des distances envers ses collaborateurs pour des raisons assez particulières. Le personnel politique ne représentait pas uniquement un potentiel de valeur professionnel, il représentait aussi la tradition d’une politique active, parfois dramatique, mais tolérante, basée sur l’autorité royale et sur l’étroite collaboration avec la Diète et la noblesse. C’était une politique menée plutôt selon les principes de la raison d’État, que d’après les intérêts de la dynastie, de la famille royale ou du système européen. Il est bien possible que cette différence des habitudes politiques et des attitudes personnelles aurait pu être diminuée ou même dépassée, mais une telle évolution exigeait du temps. Et le temps passa trop vite. Quelques mois ne suffisent pas pour effacer la méfiance, entamer la collaboration du roi avec le personnel politique, qui l’attendait, qui était à sa disposition.
Notes de bas de page
1 A. Tomczak, Walenty Dembiriski kanclerz egzekucji (ok. 1504-1584), Toruń, 1963, pp. 110-114.
2 T. Gostynski, Franciszek Krasiński polityk Zlotego Wieku, Warszawa, 1938, p.
3 J. Korytkowski, Pralaci i kaninicy katedry meropolitainej gnieźnieńskiej, Gniezno, 1883, t. IV, pp. 337-9.
4 Polski Slownik Biograficzny (plus loin PSB) t. V, pp. 1-6.
5 PSB, t. XXIV, pp. 72-8.
6 W. Dworzaczek, Genealogia, Warszawa, 1959, tabl. 133.
7 PSB, t. III, pp. 156-7.
8 Je voudrais remercier Mme A. Gradowska pour la vérification des études étrangères dans le fichier de la Commission Historique à Cracovie.
9 Le fonctionnement des secrétaires royaux d’après les exemples précédents – voir A. Wyczanski, Mieędzy kulturá a polityką, sekretarze królewscy Zygmunta Starego (sous presse).
10 On trouve une nomination du secrétaire, Mateusz Misiowski, dans les livres du chancelier (AGAD, MK. 112, f. 172v) sous la date 8 mars 1574, mais son activité reste inconnue.
11 M. Korolko, « Poczet sekretarzy królewskich Zygmunta Augusta (1548-1572) », in : Odrodzenie i Reformacja w Pŏlsce, t. XXXI, 1986, pp. 45-84.
12 L. Kienewicz, « Sekretariat Stefana Batorego. Zbiorowość i kariery sekretarzy królewskich », in : Spoleczeństwo Staropolskie, t. IV, 1986, pp. 33-69.
13 Leurs biographies sont en général connues grâce aux articles dans Polski Slownik Biograficzny, t. I-XXIX.
14 A. Wyczański, op. cit.
15 On trouve les informations concernant leur activité littéraire dans l’ouvrage : Bibliografia literatury polskiej Nowy Korbut, Piśmiennictwo Staropolskie, Warszawa, 1963-65, t. I-III.
16 Wykaz urzędów i sluzby dworu królewskiego w Polsce z czasów Henryka Walezego, ed. St. Kutrzeba, Archiwum Komisji Historycznej, t. IX, Kraków, 1902, p. 394.
17 Voir Historia dyplomacji polskiej, t. II, 1572-1795, sous la rédaction de Z. Wójcik, Warszawa, 1982.
18 M. Serwański, Henryk Watezy w Polsce, Kraków, 1976, p. 86 et suiv.
19 A. Tarnawski, Dzialalność gospodarcza Jana Zamoyskiego kanclerza i hetmana w. kor. (1572-1605), Lwów, 1935, pp. 16-100.
20 Poloniae gentisque Reipublicae descriptionis libri duo, Frankfurt a/M 1575 ; Polonia sive de situ..., Köln, 1577, et autres éditions.
21 M. Serwański, op. cit., pp. 173-201.
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