Résumé
p. 15-22
Texte intégral
Prologue
1L’auteur revendique le choix de la langue anglaise pour raconter les événements historiques qui se sont produits dans le passé en Angleterre : le latin et le français sont des langues fort nobles, mais il s’adresse aux Anglais qui ne maîtrisent pas ces langues étrangères.
L’héritage de Constant
2Il y a eu autrefois en Angleterre un roi nommé Constant qui durant tout son règne a lutté contre les Sarrazins avec l’aide d’un sénéchal vaillant mais ambitieux et perfide, Fortiger. Bien que son fils aîné ait voulu renoncer au trône pour se faire moine, le roi, sur son lit de mort, ordonne à ses barons de tirer le jeune homme de son abbaye et de l’asseoir sur le trône. Mais Fortiger n’a pas l’intention de servir indéfiniment un souverain incompétent : au lieu de soutenir le jeune roi dans sa première campagne contre les Sarrazins, il se retire sur ses terres et laisse entendre aux barons qui le supplient de leur venir en aide qu’il n’interviendra pas tant que le jeune roi sera sur le trône.
3Les barons aux abois décident de tuer Moynes et mettent leur plan à exécution, convaincus que Fortiger leur sera reconnaissant de lui avoir procuré la couronne et les traitera avec faveur. Fortiger est élu roi, faute d’autre candidat acceptable ; il se débarrasserait volontiers déjà des deux jeunes princes – trop jeunes pour succéder à leur frère sur le trône – mais les gouverneurs de ceux-ci les emmènent sur le continent pour les mettre à l’abri. Ensuite, le nouveau souverain engage la bataille contre Angys, et remporte une si grande victoire que le chef saxon promet de s’en retourner définitivement dans son pays. Sur ces entrefaites, les meurtriers du roi Moynes viennent trouver l’usurpateur en réclamant leur récompense ; toutefois, loin de les accueillir favorablement, le nouveau roi fait mettre à mort les traîtres régicides.
4Les parents de ceux-ci révèlent aux barons du royaume la traîtrise de Fortiger, déclenchant une sanglante guerre civile qui dure des années. Comprenant qu’il ne pourra pas indéfiniment tenir tête à ses ennemis de l’intérieur, l’usurpateur fait appel à Angys à qui il offre la moitié de sa terre en échange de son soutien militaire. Après que les troupes « sarrazines » l’ont emporté sur la coalition des barons révoltés, Fortiger consolide l’alliance en épousant à la mode païenne la très belle fille d’Angys. En outre, il force des milliers de chrétiens à faire de même, imposant à son peuple ce crime abominable de « miscégénation ».
5Après bien des années de règne, Fortiger s’avise que les deux jeunes princes doivent désormais être adultes et, craignant qu’ils ne viennent se venger, décide de se faire construire une forteresse imprenable. Il rassemble tous les meilleurs ouvriers, mais à la surprise générale, le travail accompli durant le premier jour s’effondre pendant la nuit. Cela se reproduit à plusieurs reprises, sans que personne puisse expliquer le mystère. Finalement, Fortiger fait enfermer les dix meilleurs clercs du royaume, en les avertissant que s’ils ne trouvent pas la solution ils seront mis à mort. Malgré ses menaces, la seule chose que parviennent à découvrir les astrologues est qu’il est né un enfant sans père mortel ; ils recommandent à Fortiger de le faire tuer et d’utiliser son sang pour garantir la solidité de sa tour. Le roi envoie donc douze messagers en quête de cet enfant, dont le texte choisit alors de raconter l’histoire.
La naissance de Merlin
6À la suite de l’Incarnation, les diables, dépouillés de leur héritage, décident de copier la naissance de Jésus pour produire un Antéchrist qui pourra leur ramener l’humanité. Ils s’en prennent donc à une famille honorable, en s’attaquant d’abord à la mère qui, en proie à la colère, livre ses propres enfants au diable. Elle se pend après la mort de son fils, le père de famille meurt de douleur, et il ne reste plus que trois filles qu’un ermite nommé Blaise vient réconforter en les prévenant que tous ces malheurs sont causés par le démon. Le diable fait en sorte que l’aînée succombe à l’amour d’un jeune homme, et conformément à la loi du pays, elle est enterrée vivante lorsque sa liaison est découverte. La seconde connaîtrait le même destin, si, sur le point d’être condamnée, elle n’affirmait être une putain (seul moyen de profiter des joies de la chair sans risquer la mort) et ne le devenait pour de bon par la suite. La troisième fille, humble et vertueuse, se lamente des malheurs survenus dans sa famille et se conforme aux recommandations du bon ermite Blaise.
7Afin de la mettre en son pouvoir, le diable s’arrange pour la faire succomber à la colère, en lui envoyant sa sœur et toute une troupe de ribauds qui la molestent et l’insultent. En dépit de l’intervention des voisins, la demoiselle bouleversée oublie toutes les précautions qui gardent le démon à distance. Elle s’endort sans faire ses prières, et sans allumer de veilleuse. Le diable vient et couche avec elle. Le lendemain, la jeune femme s’aperçoit qu’on a couché avec elle, alors que toutes les portes sont fermées de l’intérieur. Terrifiée, elle va se confesser à l’ermite, qui est très étonné, mais lui promet son aide au cas où elle serait enceinte.
8En effet, lorsque sa grossesse est devenue visible à tous, la jeune fille est convoquée devant le juge, qui juge son histoire invraisemblable, avec l’appui des matrones qui nient la possibilité d’une conception virginale. Blaise obtient cependant qu’elle ne soit pas exécutée avant la naissance de l’enfant, et elle est enfermée dans une tour jusqu’à son terme. L’enfant, quand il naît, semble humain, mais il est noir et couvert de poils, et il se révèle capable de parler et de raisonner alors qu’il n’a pas six mois, promettant à sa mère qu’elle ne sera pas exécutée à cause de lui. L’ermite Blaise le fait baptiser dès sa naissance.
9Lorsque sa mère et lui sont convoqués devant le juge, le jeune Merlin entreprend en effet de défendre la jeune femme, en affirmant qu’il connaît mieux son père que le juge ne connaît le sien. Après plusieurs péripéties, la mère du juge finit par reconnaître que le puer senex a raison et que son fils, le juge, a en fait été engendré par le prêtre du village. En outre, Merlin prédit que le prêtre, craignant la vengeance du juge, se noiera en cherchant à fuir. Les choses se passent en effet de la sorte. Peu de temps après, Blaise vient trouver Merlin qui lui explique en détail les circonstances de sa naissance et lui explique sa mission : il sera le conseiller de quatre rois, et Blaise lui-même mettra en écrit la chronique de leur règne, sous la dictée de l’enfant prodige.
La tour de Fortiger
10Celui-ci a cinq ans quand les messagers envoyés par Fortiger arrivent dans sa ville, au moment où l’un de ses compagnons de jeu, irrité contre lui, le traite d’enfant sans père. Merlin devance les questions des messagers et leur affirme que la tour ne saurait tenir grâce à son sang. Il parvient à convaincre les messagers de ne pas le mettre à mort en les impressionnant grâce à plusieurs « devinailles » : celle du « vilain aux chaussures », celle du « fils du prêtre que l’on porte en terre », et enfin celle de la « reine infidèle et de la demoiselle déguisée en chevalier ». Dans ce dernier cas, l’un des messagers va porter la nouvelle à Fortiger, et celui-ci vient à la rencontre de Merlin la nuit même.
11Tous deux partent sur-le-champ vers le site où devrait se dresser la tour, et Merlin explique qu’il y a, dans les fondations, deux dragons enterrés, dont les mouvements irrités provoquent l’effondrement de la construction ; après que les dragons libérés se sont combattus (le blanc réduisant le rouge en poussière avant de disparaître), Merlin confronte les astrologues qui ont menti à son sujet et leur fait grâce de la vie, au prétexte qu’ils ont été trompés par le diable.
12Merlin reste ensuite un an avec Fortiger, et la forteresse est achevée grâce à lui ; les barons du roi lui conseillent de demander à l’enfant quelle est la signification du combat. Merlin se rit des menaces de Fortiger mais exige des garanties avant de lui répondre ; il lui annonce alors l’arrivée des deux jeunes princes exilés, sa défaite et sa mort ainsi que celle de ses parents. Puis, quand Fortiger trahissant sa promesse veut s’emparer de lui, il disparaît sans que personne sache ce qu’il est devenu. Il rejoint son maître, l’ermite Blaise, et lui dicte toutes sortes de prophéties, dont certaines se sont déjà réalisées.
13Sur ces entrefaites, les princes Aurilis Brosias et Uter Pendragon débarquent en Angleterre, et marchent sur Winchester. Bien que Fortiger ait fait appel à son beau-père Angys et rassemblé une grande armée, ses forces sont défaites d’autant plus rapidement que beaucoup des seigneurs du pays se rallient à leurs seigneurs légitimes. Angys s’enfuit, et Fortiger se réfugie dans sa forteresse, à laquelle Uter Pendragon fait mettre le feu. Cependant, comme le siège du château où s’est enfermé Angys se prolonge, quelques barons conseillent au prince de faire chercher Merlin.
Merlin et Uter Pendragon
14Uter Pendragon envoie donc des messagers en quête de Merlin, mais celui-ci les égare – ainsi que le jeune roi venu à son tour à sa recherche – en leur apparaissant sous des semblances diverses : celles d’un mendiant, d’un porcher, d’un colporteur, et enfin d’un jeune et gracieux écuyer. Lorsque Merlin se présente enfin à Uter Pendragon, il lui révèle qu’avec son aide Aurilis Brosias a mis à mort Angys pendant la nuit. Les Sarrazins quittent le pays sans espoir de retour. Uter Pendragon est couronné roi, c’est un excellent chevalier et un loyal souverain ; mais bientôt, les Sarrazins rassemblent une grande armée pour venger Angys. Merlin l’annonce aux deux frères, et leur dit aussi que l’un d’eux mourra dans la bataille (mais il refuse absolument de dire lequel).
15En effet, Aurilis Brosias, dont il est dit qu’il est le favori de Merlin, meurt au combat et est enseveli richement par son frère. Celui-ci règne en suivant les conseils de Merlin, qui l’aide à faire de grandes conquêtes. Il s’allie aux rois Ban et Bohort, contre le roi Claudas, et combat aussi le roi Harinan de Gaule, époux de la très belle Ygerne, qui épouse par la suite le duc Hoel de Cornouaille, lequel meurt à cause d’elle. Ensuite, Uter Pendragon fonde la Table Ronde sur les conseils de Merlin, mais il ne peut la remplir entièrement, car elle ne peut l’être avant la naissance de celui qui doit accomplir les merveilles du Graal.
Ygerne
16À l’occasion d’une fête de Pentecôte le roi Uter Pendragon convoque tous ses barons. Tintagel, le duc de Cornouaille qui a épousé Ygerne à la mort d’Hoel, y vient avec son épouse, et le roi en tombe immédiatement amoureux. Il s’efforce de la séduire par tous les moyens, en particulier en la comblant de cadeaux, mais ne parvient à rien car la dame est aussi vertueuse que belle. Elle se résout à dire la vérité à son mari qui quitte aussitôt la cour, de nuit, et s’en va sur ses terres, se préparant à se défendre contre le roi qui a interdit qu’on quitte la cour avant sept jours.
17Pendant le siège de la forteresse du duc Tintagel, Uter Pendragon, très déprimé, et Ulfin rencontrent un jour un mendiant en qui Ulfin reconnaît immédiatement Merlin, lequel reprend alors son apparence habituelle. Il promet au roi de lui permettre de jouir de la belle Ygerne la nuit même, à condition de recevoir en paiement le fruit qui naîtra de cette union. Merlin donne alors des instructions détaillées pour prendre la forteresse pendant la nuit, cependant que lui, Ulfin et le roi se rendent au château où se trouve Ygerne ; grâce à un onguent d’herbes, il change leur apparence, et Uter Pendragon peut posséder Ygerne à son gré, mais ils doivent battre en retraite en hâte l’aube venue, car la nouvelle de la mort de Tintagel se répand partout. Ygerne, en voyant le corps de son mari, se rend compte qu’elle a été trompée, et prend aussi conscience qu’elle est enceinte – du futur roi Arthur.
18Une fois la mort du duc officiellement constatée, la guerre prend fin ; peu de temps après, le roi épouse Ygerne, et trois de ses vassaux épousent les trois filles que la duchesse a eues d’Hoel, son précédent époux ; elle en a une quatrième, née de Tintagel, qui est « enfermée » ailleurs. Merlin vient alors réclamer son salaire, et indique à Uter Pendragon comment se comporter vis-à-vis d’Ygerne et d’Antor. À la naissance de l’enfant, Merlin s’en empare, le fait baptiser, puis le confie à Antor et à sa femme qui l’allaite au détriment de son propre fils Kay.
Arthur devient roi
19Les années passent ; Ygerne meurt, et Uter Pendragon en fait autant, après que Merlin lui a annoncé que son fils régnera après lui. La vacance du pouvoir dure six mois, les barons ne parvenant pas à se mettre d’accord pour élire un roi ; à la veille de Noël, l’évêque Brice suggère aux seigneurs rassemblés de prier Dieu pour qu’il leur envoie un roi, et ces prières sont exaucées par l’apparition d’une épée enfoncée dans un roc. L’épée Estalibor reste en place jusqu’à la Pentecôte sans que personne ne parvienne à la tirer.
20Lors de la fête de la Pentecôte, Antor fait son fils Kay chevalier, et rappelle son fils adoptif Arthur, qui était au service du roi Lot, pour qu’il devienne l’écuyer de son frère. Lors d’un tournoi, l’épée de Kay se brise, et il demande à Arthur d’aller lui en chercher une autre ; ne pouvant en trouver une, Arthur s’empare de l’épée dans le roc, sans savoir ce que cela signifie. Kay, après avoir prétendu que c’est lui qui a tiré Estalibor, reconnaît la vérité. Antor prend immédiatement des mesures pour qu’Arthur soit reconnu roi, après avoir obtenu de lui la promesse qu’il gardera toujours auprès de lui son frère de lait Kay comme sénéchal. Après bien des tergiversations, les barons, impressionnés par la sagesse du jeune homme, finissent par accepter qu’Arthur soit couronné.
21Merlin se présente alors à Arthur, et il révèle aussi le secret de sa naissance à Jourdain et Bretel, les vassaux de Tintagel, avec la confirmation d’Ulfin. Tous trois deviennent immédiatement les hommes-liges d’Arthur. Merlin annonce alors que lors des fêtes du couronnement six rois refuseront d’accepter un « bâtard » pour souverain. C’est ce qui se produit en effet : en dépit des révélations de Merlin, les rois se révoltent et cherchent à mettre à mort Arthur, que ne défendent que très peu de chevaliers, bien qu’il possède l’amour du petit peuple et le soutien de l’Église. Mais grâce à la magie de Merlin, les barons rebelles sont mis en déroute.
Les « Premiers faits du roi Arthur »
22Merlin conseille à Arthur de renouer l’alliance conclue par Uter Pendragon avec Ban et Bohort. Ulfin et Bretel, dépêchés en Petite-Bretagne comme messagers, ramènent bientôt les deux rois et leur frère Guinebaut, un sage clerc, à Londres au milieu des fêtes et des tournois. Tout en s’entretenant avec Guinebaut sur des sujets ésotériques, Merlin parvient aussi à convaincre Ban et Bohort qu’Arthur est bien le fils d’Uter Pendragon, et ils lui prêtent hommage.
23Les rois révoltés ayant rassemblé une grande armée dans la forêt de Rockingham, Merlin fait venir par magie les troupes des deux seigneurs de Petite-Bretagne, et contribue grandement à la victoire que finissent par remporter les alliés d’Arthur. Arthur, Antor, Kay, Ban, Bohort, Ulfin et Bretel, accomplissent de grandes prouesses.
24Les douze rois rebelles s’enfuient, très abattus de leur défaite, en proie à un commencement de remords (pour s’être soulevés contre leur seigneur légitime), et conscients d’un nouveau péril qui les menace : plus de six cent mille Sarrazins sont entrés en Angleterre. Ils décident de se retrancher dans leurs cités maîtresses et de mener une guerre de harcèlement contre les envahisseurs. Cela dure cinq ans, jusqu’à ce qu’interviennent les neveux d’Arthur, c’est-à-dire les fils de ses demi-sœurs, qui décident avec l’approbation de leurs mères de prendre parti pour leur oncle contre leurs pères, et jurent de n’être faits chevaliers que de la main d’Arthur.
Wawain, ses frères et ses cousins
25En l’absence de celui-ci, ils ont à plusieurs reprises l’occasion de défendre la population contre les Sarrazins, ou de s’emparer de convois de butin pillés par leurs ennemis. Bien qu’ils soient constamment en état d’infériorité numérique, leur incroyable prouesse ainsi que les interventions opportunes de Merlin, avertissant sous divers déguisements le jeune Wawain des périls qui menacent ses cousins et parents, leur permettent de remporter des victoires décisives et de tenir en échec les Sarrazins. Wawain a en particulier l’occasion de sauver sa mère et son jeune frère au berceau, Mordred, que les Sarrazins ont enlevés.
Arthur en Carmelide
26Pendant ce temps, Merlin, après avoir joué un tour de sa façon à Arthur en se déguisant en paysan, lui conseille de se rendre auprès du roi Leodegan de Carmelide pour s’en faire un allié. Le jeune roi part avec Ban et Bohort, Merlin lui-même, et trente-neuf autres bons compagnons. Le roi Leodegan, harcelé depuis des années par le roi Rion, ne demande pas mieux que de retenir les services de la petite troupe en tant que mercenaires, même s’il soupçonne qu’ils sont trop nobles pour cela. Leodegan a « hérité » de la Table Ronde à la mort d’Uterpendragon, et ces chevaliers, bien que vieillissants, constituent le corps d’élite qui lui permet de résister à son ennemi. Il a deux filles, engendrées la même nuit de sa femme et de la femme de son sénéchal, Cleodalis ; elles s’appellent Gveneour. La princesse est très impressionnée par les prouesses qu’accomplissent Arthur et ses compagnons – en particulier par le fait qu’ils délivrent Leodegan, que les païens ont fait prisonnier. Celui-ci, bien qu’ignorant encore l’identité de son hôte, lui offre la main de sa fille, et est rempli de joie lorsque Merlin lui révèle qu’il s’agit d’Arthur. Il s’ensuit une autre bataille féroce, au cours de laquelle le jeune roi se surpasse pour l’amour de sa fiancée, et Cleodalis démontre sa loyauté en préservant de la mort son seigneur qui l’a humilié en lui prenant sa femme.
Batailles multiples
27Les batailles qui se déroulent en Angleterre et celles qui ont lieu en Carmelide sont entrelacées dans le récit selon un schéma récurrent : des séries de géants particulièrement puissants et nuisibles sont mises à mort par les deux groupes de héros, Arthur, Ban et Bohort, avec les chevaliers de la Table Ronde, d’un côté, Wawain, ses frères (surtout Agravain) et ses cousins de l’autre. Au terme de chaque épisode, les vainqueurs se retirent dans une cité fortifiée pour se remettre de leurs efforts et célébrer leur victoire. C’est lors d’une de ces pauses de la narration que le roman s’interrompt.
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