Introduction
p. 7-13
Texte intégral
1Le roman qu’Osgar Macrae-Gibson choisit d’intituler Of Arthour and of Merlin1 constitue un monument littéraire important dans la mesure où il peut être considéré comme l’un des tout premiers, sinon le premier, romans arthuriens en moyen-anglais depuis le Brut de Layamon. Sa version la plus ancienne et la plus complète figure dans le célèbre manuscrit Auchinleck, daté des années 13302. Trois autres manuscrits (dont un fragment)3 qui s’interrompent plus tôt dans l’histoire et une version imprimée du début du XVIe siècle témoignent d’une relative popularité (si l’on pense, par exemple, que le texte arthurien le plus célèbre, Sir Gawain and the Green Knight, ne figure que dans le seul manuscrit Auchinleck). Si on le compare au Prose Merlin du XVe siècle, on ne peut manquer de remarquer que Of Arthour and of Merlin fait preuve d’une originalité et d’un talent que ne possède pas le roman plus tardif, simple traduction décalquée de sa source française avec un minimum d’erreurs et de modifications.
2Of Arthour and of Merlin a été parmi les premiers textes médiévaux édités au XIXe siècle, dès 1838 (par William Turnbull) ; dans les années 1880, Arthur Kölbing a produit une édition critique, de qualité suffisante pour pouvoir encore être utilisée comme base d’une traduction. Cependant, étant donné la difficulté qu’il y avait, avant l’avènement d’Internet, à se procurer cette édition dans les années 1960 et 1970, Osgar Macrae-Gibson est parfaitement justifié d’avoir entrepris une nouvelle édition, non seulement du texte du manuscrit Auchinleck, mais de la version proposée par les manuscrits Percy et Lincoln’s Inn, qui figurent en regard d’Auchinleck dans les 164 premières pages de son travail4. La version contenue dans Auchinleck se prolonge considérablement au-delà de celle que contiennent les autres manuscrits : 9 938 vers conduisent le lecteur jusqu’à la victoire remportée sur le roi Rion d’Irlande et ses alliés par le jeune roi Arthur et ses compagnons, venus au secours du roi Leodegan de Carmelide, dont Arthur vient de se fiancer avec la fille, Gveneour. Il s’agit certes d’une pause dans le récit, mais elle ne constitue aucunement une conclusion générale de l’œuvre, ni même ne clôture un « chapitre » de l’histoire. La séquence de la bataille contre Rion est elle-même amputée de certains éléments intéressants, alors même qu’un peu plus tôt l’adaptation a bien reproduit l’annonce les concernant. Ajoutons à cela qu’il n’y a pas trace d’explicit à ce point du manuscrit5.
3Mais quoi qu’il en soit des raisons qui ont conduit le compilateur d’Auchinleck à interrompre Of Arthour and of Merlin en cet endroit, soit que sa source n’aille pas plus loin, soit qu’il se désintéresse de la suite des batailles d’Arthur et du récit des amours de Merlin, le fait demeure que près de 480 pages de prose française6 sont transposées en un peu moins de 10 000 vers heptasyllabiques fortement allitérés. Il y a donc, inévitablement, une déperdition de matière qui se traduit par des raccourcis et des suppressions, de sorte que la cohérence du récit est parfois entamée. Si le problème ne se pose pas trop dans la première partie du texte, relativement linéaire, et au fil de laquelle l’auteur moyen-anglais assume les choix et coupes structurels qu’il effectue dans son matériau originel, la (longue) section consacrée aux guerres d’Arthur et de ses barons souffre d’un certain nombre d’incohérences et de confusions.
4Quelques années après avoir achevé l’édition proprement dite du roman (en 1973), Osgar Macrae-Gibson a donné en 1979 le volume de notes et commentaires promis dès le début de son entreprise. Cependant, et en particulier dans son introduction, il a été desservi, en dépit de ses efforts d’exactitude et de son indéniable compétence, par le fait qu’il n’existait pas à l’époque d’édition moderne des textes dont l’œuvre en moyen-anglais est l’adaptation : le Merlin propre lui-même n’a été édité par Alexandre Micha qu’en 1980, et la Suite-Vulgate n’est disponible, dans la version du manuscrit de Bonn et sous le titre Les Premiers Faits du roi Arthur7, que depuis 2001. N’ayant pu consulter, comme il dit lui-même, que l’édition Sommer, du début du XXe siècle, Osgar Macrae-Gibson a été amené à tirer certaines conclusions et à faire certaines hypothèses discutables à propos du texte qu’il édite. Sa fougueuse défense d’Of Arthour and of Merlin le porte parfois à interpréter ses données de manière tendancieuse, en accordant par exemple trop d’importance aux ressemblances entre le texte moyen-anglais et ce qu’il appelle L’Estoire de Merlin aux dépens des écarts conséquents que s’autorise l’adaptateur anglais. Du moins, Osgar Macrae-Gibson a-t-il le mérite d’avoir perçu l’importance de Of Arthour and of Merlin et de lui avoir consacré cette édition (dédiée, de manière significative, à Gandalf le Gris, le magicien créé par un autre philologue spécialisé dans la littérature en vieil-et moyen-anglais, J. R. R. Tolkien8). Pour le reste, le roman demeure injustement méconnu. Siobhain Bly Calkin, qui lui a consacré en 2004 un article important dans Arthuriana, remarque qu’il est rare que la critique consacre une étude entière à ce texte, bien qu’il soit souvent mentionné en passant dans le cadre d’ouvrages plus généraux9. Par certains côtés, en effet, il constitue une curiosité parmi les romans arthuriens anglais, et ses caractéristiques hybrides le rendent difficile à classer dans une catégorie précise. Alors qu’il pourrait être aisé de le congédier au prétexte qu’il ne s’agit après tout que d’une traduction plus ou moins fidèle du Merlin de Robert de Boron et de sa Suite la plus répandue, une lecture rapprochée permet de mesurer l’intérêt de ce texte qui réorganise de façon souvent éclairante le matériau narratif de base concernant Merlin et le jeune roi Arthur.
5Le Roman de Merlin en prose, comme son titre courant l’indique, raconte avant tout l’histoire de Merlin, en tant que fils du diable et improbable (?) prophète du Graal. En s’ouvrant sur une scène assimilable à un morceau de bravoure, celle du conseil des démons, le texte se situe d’emblée au plan métaphysique, et le sort de Merlin, enjeu d’un conflit fondamental entre Dieu et le Diable, est implicitement présenté comme plus important que les querelles dynastiques et la succession difficile d’un roi parmi bien d’autres qui sont relatées « après coup » pour fournir une toile de fond à l’action du fils du diable devenu prophète du Christ. Dès qu’il a réglé les petits problèmes pratiques liés à sa naissance « adultère » et mystérieuse, Merlin n’a de cesse que d’annoncer à Blaise la venue du « quart roi », c’est-à-dire d’Arthur, et de l’Élu du Graal, en mettant l’accent sur l’œuvre – les œuvres – littéraire (s) que Blaise rédigera sous sa dictée. Tout l’épisode de Vertigier et de sa tour constitue de fait une confirmation des déclarations incroyables du « sage enfes », et peut être lu comme le point culminant d’une série d’exempla illustrant les talents exceptionnels de Merlin.
6En inversant l’ordo de la narration, Of Arthour and of Merlin n’effectue pas seulement un changement mineur, qui répondrait à d’hypothétiques préférences du goût anglais pour un récit pragmatique et factuel, il renverse l’ordre des priorités du roman : ce qui compte, ce qui est primordial, c’est l’histoire de l’usurpateur Fortiger et des « fils du roi Constant ». En conséquence de quoi, plus de 500 vers s’écoulent avant même que l’un des deux personnages éponymes ne soit mentionné10. Les détails sordides de la montée au pouvoir du sénéchal félon et ambitieux, fournis avec un évident plaisir, orientent l’œuvre vers le sousgenre du roman politique ou lignager : les failles d’une famille royale dysfonctionnelle, dont le fils aîné refuse d’assumer ses responsabilités en se retirant dans un monastère contre la volonté de son père avant d’être arraché à son refuge sur les ordres de ce dernier qui trouve moyen, dans son testament, de rétablir par force une ligne de succession bien compromise, aboutissent à la prise de pouvoir d’un opportuniste dont l’ambition prouve en elle-même l’inaptitude à régner. La focalisation du récit porte sur les désastreuses conséquences de cette usurpation, accompagnées de l’ébauche de quelques motifs récurrents dans la suite du roman, comme par exemple la crainte quasi obsessionnelle de la « miscegenation » et l’opposition fondatrice entre chrétiens et païens qui fait de Of Arthour and of Merlin une sorte de version moderne des chansons de geste appelant à la croisade.
7Il va de soi que l’auteur doit se livrer à quelques réarrangements des motifs et de l’idéologie habituels des récits arthuriens : l’opposition radicale entre Bretons et Saxons ne saurait être pertinente dans le domaine anglais durant le XIVe siècle ; il faut donc construire une nouvelle géopolitique, en quelque sorte. d’emblée, bien que le thème largement rebattu de la translatio studii soit encore repris, il subit un détournement surprenant, puisque le latin n’est plus présent qu’à l’horizon d’un conflit entre deux vernaculaires, celui que parlait une classe politique dont le pouvoir s’estompe, et celui, véritablement autochtone, qui est porteur des valeurs de l’Angleterre, une Angleterre qui s’est substituée à la Bretagne dans Of Arthour and of Merlin comme elle le fait à peu près à la même époque dans le Perceforest. Or, si les ennemis sont désormais les Français – ou à défaut d’être des ennemis, s’ils sont des voisins parlant une langue compliquée et non conforme à l’esprit anglais, le corollaire est que les adversaires d’Arthur et des siens ne sauraient plus être les Saxons, qui sont désormais ceux pour qui l’auteur écrit dans un vernaculaire majoritaire en (Grande-) Bretagne : cela explique l’insistance à la limite du ridicule sur le paganisme des ennemis, et leur dénomination récurrente de Sarrazins.
8Of Arthour and of Merlin offre une vision pragmatique, pour ne pas dire terre-à-terre, des débuts du monde arthurien. On peut même considérer la confusion inextricable au niveau des noms des fils de Constant comme la preuve de cet intérêt exclusif du roman pour les choses de ce monde : alors que dans le Merlin, les données disponibles dans l’Historia regum Britanniae sont élaguées au maximum pour conserver simplement la structure ternaire du conte (de fées), l’inadéquation de l’aîné qui porte dans son nom même le signe de son manque rédhibitoire (il s’appelle Moines ou Mogines), et l’interchangeabilité des deux jeunes frères dotés chacun de la moitié du nom fameux d’Uterpendragon, Of Arthour and of Merlin s’efforce de reconstruire une généalogie conforme à la tradition chronique, avec un Constant (in), ou Constance, parfaitement logique en tant que fils de Constant, et qui peut dès lors être surnommé le roi Moine, un Aurilis Brosias qui fait revivre l’Aurelius Ambrosius dont tout le monde ou presque s’accorde à considérer qu’il « fait » un vainqueur de la bataille mythique de Mount Badon plus plausible qu’Arthur, et un Uter Pendragon qui a retrouvé son unicité.
9D’autre part, la chaîne de causalité qui court entre l’usurpation, le retour annoncé des héritiers légitimes, la construction de la tour et l’intervention de l’« enfant sans père » est également inversée : dans le Merlin, la chute de la tour de Vertigier est un épiphénomène dont s’emparent les clercs, à l’instigation du diable, pour trouver et mettre à mort Merlin, l’Antéchrist manqué que son père démoniaque souhaite désormais éliminer. En d’autres termes, les événements politiques servent de prétexte à ce qui n’est en fait que le dernier épisode d’un conflit métaphysique entre le bien et le mal. Au contraire, dans Of Arthour and of Merlin, c’est l’effondrement de la tour qui est essentiel, et les clercs jettent l’histoire de l’enfant sans père en pâture à Fortiger dans l’espoir d’échapper au courroux d’un souverain pour le moins irritable. À la limite, la naissance de Merlin n’est rien d’autre qu’un « truc » narratif permettant de dénouer une situation dramatique. D’ailleurs, les développements qui signalent l’importance métaphysique, pour ainsi dire, de Merlin sont escamotés, à commencer par le livret de « prophéties » de l’« enfant sans pair » qui au demeurant, comme l’ont souligné Jean Blacker et d’autres critiques, n’a pas vraiment fait l’unanimité au Moyen Âge, en dépit du succès qu’il a apporté à Geoffrey de Monmouth.
10Mais le refus du « spirituel » (comme le disent si bien les ermites des proses arthuriennes françaises) que dénote l’escamotage du Graal et de son nouvel Évangile dont l’apôtre serait Merlin va paradoxalement de pair avec l’intensification d’une idéologie de « croisade ». Fortiger est condamné sans rémission pour s’être allié à des païens – pire : pour avoir épousé une païenne et contraint d’autres chrétiens à faire de même. La ligne de force du roman s’établit entre les chrétiens d’un côté – « nous », « les nôtres » –, et les païens, ces « chiens d’enfer », de l’autre. Rien de surprenant à ce que les termes faisant allusion à l’origine saxonne des ennemis du royaume soient systématiquement remplacés par le vocable « sarrazins » : ce n’est pas simplement un artifice habile pour escamoter la question d’un conflit entre Bretons et Anglo-Saxons dans une Angleterre où les Saxons ont acquis droit de cité. C’est la mise en place d’une éthique, sinon d’une esthétique, de chanson de geste, et non plus de roman. Au total, on a souvent l’impression que l’auteur d’Of Arthour and of Merlin ne s’intéresse que marginalement à l’histoire qu’il est censé raconter, et se soucie bien davantage de peindre une vaste fresque guerrière dépeignant, encore et encore, le heurt entre chrétiens et païens. Même dans la première partie du texte, qui suit relativement fidèlement sa source, la spécificité romanesque de l’histoire de Merlin, ou d’ailleurs d’Arthur, passe au second plan, derrière le tableau d’un conflit épique entre les païens sarrazins et « nous », c’est-à-dire les chrétiens. Dans cette perspective, il va de soi que la révolte des rois chrétiens contre leur seigneur légitime, Arthur, est traitée rapidement, les épisodes concernant ce conflit étant abrégés au contraire de ceux qui relatent la guerre contre les envahisseurs.
11Techniquement, d’ailleurs, on est en droit de douter qu’Arthur, ou même Merlin, soient réellement les « héros » du récit. Comme le prologue le suggère, Of Arthour and of Merlin n’est pas avant tout un roman arthurien, mais un récit de fondation axé sur la construction d’une identité à la fois anglaise et chrétienne. On pourrait peut-être expliquer ainsi la fin brutale du texte connu comme Of Arthour and of Merlin : l’adaptateur n’est pas intéressé par les « Romans de la Table Ronde », encore moins par une « Mort d’Arthur » ; il se sert de la légende arthurienne pour décrire la construction d’une nation, et s’arrête lorsque son récit s’approche un peu trop du grand fleuve des romans arthuriens, dont la véracité et partant la valeur d’exemple ne sont plus assurées au XIVe siècle. C’est aussi en cela que Of Arthour and of Merlin est une œuvre importante : il témoigne d’une lecture alternative de l’histoire (history) arthurienne, qui peut-être va aboutir par la suite aux différentes versions anglaises d’une Morte dArthur, par opposition au fil romanesque (stories) illustré avant tout par Sir Gawain and the Green Knight et les récits du type « Loathly Lady » associés également à Gauvain.
Notes de bas de page
1 À la différence des précédents éditeurs et auteurs ayant mentionné le texte, qui l’appelaient simplement Arthour and Merlin.
2 Edinburgh, Advocates Library, Advocates MS 19.2.1 (Le manuscrit Auchinleck est accessible en ligne sur <http://auchinleck.nls.uk> ; Of Arthour and Merlin se trouve aux fos 201r° b-256v°b).
3 London, British Library, Additional, 27879 ; London, Lincoln’s Inn Library, Hale, 150 ; Oxford, Bodleian Library, Douce, 236.
4 Lincoln’s Inn ne mérite certes pas le titre d’Arthur and Merlin, puisqu’il s’arrête bien avant la naissance d’Arthur, mais il présente l’avantage de former un tout cohérent : en effet, il conduit l’histoire jusqu’à la mort de Fortager/Vertigier, brûlé dans sa tour, puis s’achève par un explicit en bonne et due forme : « Fortager régna ainsi/ dura sept ans entiers./ Maintenant prions Jésus, Roi du Ciel,/ et Sa mère, cette douce créature,/ qui’Il nous bénisse tous de sa main/ et nous envoie la paix en Angleterre. » (1976-1981) Percy, de son côté, abrège un peu le début (la mort de Vortiger survient au vers 1868) puis continue jusqu’à la mort de Pendragon – en effet, dans cette version, les deux jeunes princes s’appellent logiquement Uter et Pendragon, et c’est Uter que Merlin loue ful well – et à son enterrement dans la ville de Glastonbury. Là aussi, un bref explicit garantit que l’on se trouve en présence d’un texte qui se perçoit comme complet.
5 Un folio a été découpé au rasoir, tout de suite après le fº 256 où s’achève Of Arthour and of Merlin Mais celui-ci s’interrompt au premier tiers de la deuxième colonne, et après une miniature (très abîmée) commence un bref texte à visée morale, þe Wenche þat Loved þe King. La suite d’Of Arthour and of Merlin n’a donc pas disparu en raison de mésaventures codicologiques.
6 Selon le décompte du Livre du Graal, voir note 5.
7 Voir Le Livre du Graal, vol. 1, éd. Ph. Walter et al., Paris, Gallimard, coll. « La Pléiade », 2001. Contient L’Estoire de Joseph, Merlin, Les Premiers Faits du roi Arthur (c’est-à-dire la Suite-Vulgate du Merlin). Texte, traduction, notes et variantes. Pour le choix du titre de la Suite du Merlin, voir l’introduction au texte, p. 1803-1804.
8 « To the Memory of Gandalf the Grey and in Honour of his Chronicler is dedicated this story of a Brother-Wizard. »
9 « While scholars often cite Of Arthour and of Merlin in passing as they discuss questions of English identity and readership, I knew only of two articles that discuss the full romance at length. » (Arthuriana, no 14 [2004], 2, note 1, p. 33) Notons que S. B. Calkin elle-même n’agit pas autrement, dans la mesure où son article dans Arthuriana, intitulé « Violence, Saracens, and English Identity in Of Arthur and of Merlin », ne constitue en fait qu’un chapitre – même s’il s’agit du dernier et du plus important – de son étude d’ensemble du manuscrit Auchinleck, Saracens and the Making of English Identity : The Auchinleck Manuscript (Londres, Routledge, 2005).
10 Il faut bien sûr attendre encore plus longtemps pour voir apparaître le second, Arthur lui-même.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Arthur, Gauvain et Mériadoc
Récits arthuriens latins du xiiie siècle
Philippe Walter (dir.) Jean-Charles Berthet, Martine Furno, Claudine Marc et al. (trad.)
2007
La Quête du Saint Graal et la mort d'Arthur
Version castillane
Juan Vivas Vincent Serverat et Philippe Walter (trad.)
2006
Histoire d'Arthur et de Merlin
Roman moyen-anglais du xive siècle
Anne Berthelot (éd.) Anne Berthelot (trad.)
2013
La pourpre et la glèbe
Rhétorique des états de la société dans l'Espagne médiévale
Vincent Serverat
1997
Le devin maudit
Merlin, Lailoken, Suibhne — Textes et études
Philippe Walter (dir.) Jean-Charles Berthet, Nathalie Stalmans, Philippe Walter et al. (trad.)
1999
La Chanson de Walther
Waltharii poesis
Sophie Albert, Silvère Menegaldo et Francine Mora (dir.)
2009
Wigalois, le chevalier à la roue
Roman allemand du xiiie siècle de Wirnt de Grafenberg
Wirnt de Grafenberg Claude Lecouteux et Véronique Lévy (trad.)
2001