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p. 191-196


Texte intégral

1Tănase, saint (Sf. Tănase). On le fête le 18 janvier pour se protéger de la peste* et d’autres maladies (Antanasii*).

2Taupe (Cârtiţa). À l’origine, c’était la sœur du Soleil* ; elle devint taupe pour avoir voulu se marier avec lui. Depuis, elle vit sous terre et ne doit plus voir son frère. Selon une autre étiologie, la taupe fut le fils d’un pope avide qui voulut dérober un terrain à son voisin. Il enterra son fils dans ledit terrain et voulut ensuite fixer la limite là où la terre l’indiquerait ; le fils dit : « La limite est ici », et elle fut tracée là, mais le fils du pope fut changé en taupe pour l’éternité.

3Tilleul (Teiul). Ses branches sont particulièrement appréciées le dernier dimanche du carême de Pâques parce que cet arbre permit à Marie, en route vers la Porte de Pilate, de franchir un fleuve. Elles ornent les icônes. Les garçons vont les chercher en forêt, les pauvres les rassemblent et les vendent afin qu’on en orne les maisons et les cours. Elles protègent des forces malignes ; grâce à elles, on écarte la grêle* du village. Selon les endroits, ce rite se déroule à la Pentecôte*.

4Toader, saint (Sf. Toader). Deux vieilles, Dokia* et sainte Parascève*, accompagnent sans cesse deux jeunes gens, Toader et saint Démétrius*. Elles apportent le mauvais temps, et eux le beau temps. Dieu ordonna à Toader de veiller à ce que le soleil* ne quitte pas son parcours par le sud. C’est un saint mythique et populaire, qui n’a pas été reconnu par l’Église. La civilisation rurale le tient pour un saint parce qu’il incarne plusieurs saints du même nom. Alors que l’Église fête Théodore Tiron le 17 février, la culture orale fête son homologue mythique, Toader, le premier samedi (en certains lieux le premier mardi ou vendredi) du Carême. Le jour de la fête de ce Théodore rural, il est interdit de filer, de coudre et de travailler. Ce jour-là se pratiquent des rites destinés à favoriser la croissance des cheveux et des compétitions de chevaux sont organisées. Toader possède, en outre, des traits chrétiens : il faut aller à la messe et célébrer la mémoire des défunts.
Qui travaille à la Saint-Toader est puni. Il est seulement permis de ramasser des plantes médicinales et magiques et de faire paître les chevaux pour la première fois de l'année. Toader possède une monture magique qui porte une corne au front et ne doit pas se nourrir ni boire de l’eau de toute l’année. Le jour de sa fête, le cheval peut enfin manger, mais pas de l'herbe, uniquement des cheveux de vierges. Il possède les chevaux* dits de saint Toader qui, du mardi de la première semaine de Carême jusqu’au mercredi de la semaine suivante, inspirent la terreur aux femmes : le dernier jour est consacré aux chevaux boiteux. Tous les huit jours, les femmes offrent du maïs, des grains d’avoine et du foin aux chevaux du village afin d’être protégées contre eux.
Des courses de chevaux ont lieu à la Saint-Toader pour que les équidés restent en bonne santé et soient vifs toute l’année. On taille les crinières et la queue des poulains, les hommes se font couper les cheveux et tailler la barbe, les femmes et les filles se lavent les cheveux avec de l’eau dans laquelle on a fait bouillir diverses herbes ou des restes de fourrage provenant de la crèche, afin d’avoir une chevelure aussi belle et longue que la crinière ou la queue des chevaux. Ce jour-là se pratiquent la fraternisation*, diverses rites magiques et le « marché aux baisers » (târgul sărutului), surtout connu dans les Carpates occidentales, à Hãlmagiu : les jeunes mariées pour la première fois traversent la localité en courant, une couronne sur la tête ; elles embrassent les parents, les connaissances et même les étrangers et en reçoivent une pièce de monnaie.
C’est Toader qui révéla aux hommes quelle était la nourriture de Carême : du miel, des noix et des gâteaux de maïs bouilli. Peu avant la fin du monde, Toader distribuera cette nourriture et ceux qui F accepteront appartiendront à Dieu.

5Tortue (Broasca ţestoasă). C’est une femme punie pour avoir refusé de donner l’hospitalité au Christ et à saint Pierre* et s’être cachée sous son lit ou sous la huche.

6Tourbillon (Volbura). Les tourbillons de vent sont causés par les esprits de l’air. Ils prennent leur essor dans un coin de la cour, du jardin ou du champ – là où les sorcières se livrent à leurs maléfices – et sont bientôt aussi grands que des tours reliant la terre au ciel. Là où ils le touchent, le ciel saigne.

7Tournesol (Floarea Soarelui). La fille d’un empereur s’éprit du soleil, mais la mère de celui-ci la changea en une semence qu’elle jeta sur terre. Il en naquit une fleur qui ressemble au soleil, se tourne vers lui et l’admire tout le jour. Les chansons populaires situent le soleil à la porte du paradis, où, avec l’épi de blé et la vigne, il juge les fleurs qui ont perdu leur parfum.

8Tourterelle (Turturica). C’est la poule de Dieu. Marie* emmena deux tourterelles à l’église quarante jours après ses relevailles. Quand le mâle de la tourterelle meurt, la femelle ne veut pas se remarier, elle cherche la mort, ne se perche plus que sur des arbres secs et ne boit plus que dans des mares fangeuses. Mais la tuer est un péché. Les futurs époux doivent manger le cœur et les reins de la tourterelle afin de toujours rester unis. Les larmes de cet oiseau ont une vertu magique : la chemise enchantée qui doit tuer Chiralina* perd son pouvoir si on l’arrose de larmes de tourterelle.
Un récit la présente comme la fille d’un empereur, qui s’éprit d’un pâtre très beau ; son père tua celui-ci et elle en fut si peinée qu’elle demanda à Dieu de la changer en tourterelle, c’est pourquoi ses gazouillis rappellent le bêlement des moutons. La tourterelle est aussi célèbre parce qu’elle échange son mauvais nid contre celui, bien meilleur, du héron.

9Trajan (Traian). Décébale* et Marcus Ulpius Trajan sont les personnages les plus anciens de l’histoire roumaine, dont les traditions orales ont retenu le souvenir depuis près de deux mille ans. Le premier, riche et courageux, fut victime d’une conjuration et se suicida. Trajan est représenté comme un empereur très sévère qui contraignit les gens à des corvées pénibles et longues pour moderniser le pays. Le souvenir populaire s’appuie sur ses œuvres : il fit construire un pont sur le Danube près de Drobeta-Turnu Severin, la route en corniche le long du même fleuve et d’autres voies, ainsi que la colonne trajane* qui représente sa victoire sur les Daces. La tradition écrite a contribué à maintenir le souvenir de l’empereur. Les Roumains sont le seul peuple roman à avoir donné une image positive à celui qui soumit ses ancêtres, à l’honorer, fiers qu’ils sont d’être ses successeurs. La célébrité de Trajan chez les Roumains de Dacie était encore si grande au viie siècle que les Slaves l’inclurent dans leurs traditions, changeant son nom en Troian, dénomination qui se répandit plus tard aussi en Roumanie. Les exploits de Trajan sont très présents dans les traditions populaires. Il ne put vaincre Décébale* que grâce à une conjuration ; il mena campagne contre Alexandre le Grand* et les Tartares, qu’il trompa en faisant ferrer ses chevaux à l’envers. Il chassa les anthropophages de Dacie. Quand il eut conquis ce pays, il envoya de nombreux Daces prisonniers à Rome, mais ceux-ci s’évadèrent en chemin et retrouvèrent leur route la nuit grâce à la Voie lactée*, aussi appelée Voie des Esclaves ou Voie trajane, que Dieu créa pour eux. Les constellations du Grand et du Petit Chariot sont les chariots dans lesquels Trajan fit transporter les esclaves et leurs chefs à Rome. Trajan était si fort que son gigantesque sabre qui traînait derrière lui creusait un fossé où il aurait pu se cacher. Hommes et femmes devaient travailler à la construction de routes ; un homme fut appelé à la corvée avant que sa femme enceinte eût accouché ; seize ans plus tard, son fils se mit à sa recherche et le trouva ; quand son père le vit, il lui jeta à la tête une énorme pierre et le tua afin qu’il ne connaisse pas le même sort. On trouve une chose semblable dans l’histoire de Prince de Rosée* qui se substitue en partie à Trajan.
Avec des géants* ou Novac* et à l’aide d’une charrue gigantesque, Trajan traça quelques sillons si profond qu’ils devinrent remparts. Il enseigna aussi l’agriculture aux Daces. Il voulut épouser la princesse Dokia* qui se déguisa en bergère pour éviter de se marier avec le vainqueur de son peuple. Une autre tradition raconte qu’il voulut épouser sa propre sœur ; elle lui demanda de jeter un pont sur le Danube, ce qu’il fit, mais quand l’ouvrage fut achevé, elle se précipita dans le fleuve et périt. On dit, par ailleurs, que Trajan était marié et que sa femme mourut ; sa dernière volonté fut qu’il ne devait épouser que la femme à laquelle irait l’une de ses chaussures, or elle n’alla qu’à sa fille qui fit dépendre le mariage de l’édification d'un pont ; lorsqu’elle visita l’ouvrage achevé, elle se jeta dans l’eau et se noya.

10Trésors (Comorile). Selon les villageois, la terre recèle bien des trésors, des pièces d’or et d’argent enterrées par les géants, le roi perse Darius, Décébale*, l’empereur Constantin*, Pintea* le Brave ou par des brigands.
D’autres furent dissimulés par des inconnus à cause des incursions répétées des Turcs, des Russes et des Tatares.
Il existe deux sortes de trésors, les impurs et les purs. Les impurs furent enterrés par des avares espérant qu’ils ne profiteraient à personne ; ils étaient enchantés dans ce but, comme celui de Ţeţin, près de Cernãuţi, caché par Constantin et qui attend son retour. La découverte de certains dépend de conditions : l’inventeur du trésor doit en donner une partie, par exemple pour faire creuser un puits, aider les pauvres, etc., – ou, pire, elle exige un sacrifice, celui d’un homme, d’un enfant ou, dans le meilleur des cas, d'un animal domestique. Si l’inventeur refuse ce sacrifice, il meurt. Les autres trésors sont purs et « bienveillants » : ils furent cachés par des hommes en détresse afin de servir encore. Certains se révèlent d’eux-mêmes pendant la messe de Pâques, tel celui qui est au sommet de l'Orlea (Carpates méridionales). Qui saisit le bon moment entre dans un palais d’où il peut emporter bien des joyaux, mais s’il ne sort pas à temps, il reste là pour une année. On peut découvrir les trésors grâce à un signe : une fois l’an – la nuit de la Saint-Georges*, à Pâques, à l’Ascension* et à la Pentecôte* –, ou tous les sept ans, ils se débarrassent de leur rouille en dansant, comme on dit, c’est-à-dire en jetant trois fois une flamme aussi haute que la profondeur à laquelle ils sont enterrés. Les trésors pernicieux jettent une flamme bleue avant minuit, les purs une flamme blanche si les monnaies sont d’argent et une flamme jaune s’il y a de l’or, après le premier chant du coq. On dit que deux hommes eurent le même rêve et trouvèrent un trésor qu’ils partagèrent.
On cache les trésors de préférence au sommet des montagnes, dans le lit des fleuves, près des rochers, des sentiers, des chemins, des racines d’un arbre, sous le foyer, le seuil de la maison ou derrière la maison, rarement en plein champ. En général, ils sont dans un chaudron de cuivre. Dans les Carpates occidentales où le trésor de Darius serait caché, on les trouve dans une pièce souterraine creusée par des bohémiens qui ont ensuite été mis à mort afin de ne pas dévoiler la cachette. Des statues d'animaux gardent ces pièces pour effrayer le chercheur et des bêtes de marbre, remplies de pièces d’or ou représentant un pâtre et des moutons d’or se tiennent à l'intérieur. Parfois, un vieillard est assis là qui propose aux veuves et aux enfants d’emporter ce qu’ils désirent. S’ils le font, personne ne les reconnaît quand ils sortent car il s’est écoulé un temps incalculable entre le moment où ils entrèrent et celui où ils sortent.
Parfois, des démons changés en boucs, en chiens ou en chat, des dragons ou une femme et un homme vêtus de blanc et aux cheveux blancs gardent ces trésors. On les appelle la « Voix du Trésor » (Vâlva Comorii). Si quelqu’un est prêt à déterrer un trésor, ils l’enfoncent plus profondément dans le sol afin qu’on ne puisse l’atteindre. L’exhumation suit un rituel précis qui prévoit que seuls des hommes bons et vierges de tous péchés y participent, afin qu'ils n’aient pas de mauvaises pensées et ne tentent pas de partager le trésor à leur profit. Les inventeurs prédestinés sont les enfants de sept ans qui sont les septièmes de leur fratrie – les jumeaux qui huilent l'ongle de leur majeur avec du chrême et se procurent ainsi la faculté de voir les trésors à travers leur ongle, de les localiser exactement et de pouvoir les ramener même s’ils sont gardés ; ce sont aussi des gens si pauvres qu’ils doivent manger du pain moisi, et ceux qui ont tué un serpent blanc avec une pièce d’argent la veille de la Saint-Georges* ont enterré sa tête puis planté de l’ail qu’ils ont mangé ; ce sont aussi ceux qui ont épié la conversation des animaux domestiques la nuit de la Saint-Basile* et ceux qui possèdent l’herbe du pic*.
La constellation d’Orion recèle un trésor effrayant. L’étoile nommée Comoara (trésor), c’est-à-dire Pollux, dans les Gémeaux, sera transpercée par Spitelnicul (le Cocher) à la fin du monde* : toutes les monnaies tomberont alors sur terre et toute l’eau terrestre sera aspirée par le trou de Comoara.

11Tribut ( Tribut). Les traditions orales parlent souvent d’un tribut humain dû en certaines situations. Dans les contes, un monstre à sept têtes exige une fillette tous les ans. Dans un chant épique, un Arabe réclame, là où il fait halte, une fille pour la nuit, une fournée de pain et une vache à manger. Seul Doicin est en mesure de défendre l’honneur de sa sœur en tuant l’Arabe de son épée. Ce motif est commun aux chants épiques roumains, slaves et aux romances espagnoles.

12Trifon le fou (Trifon Nebunul). Ce saint est le patron des loups* ; on le fête le1er février pour se prémunir de la folie et de la maladie envoyées par les fées. Son nom apparaît dans de nombreux récits. Quarante jours après ses couches, Marie* voulut aller à l’église avec son fils, mais comme celle-ci était éloignée, elle partit au trente-neuvième jour. Les juifs demandèrent à Trifon d’enlever Jésus et de le tuer, mais un ange donna à Trifon le comportement d’un fou. Les juifs ne purent lui faire confiance et s’enfuirent. Indemnes, Marie et Jésus atteignirent l’église. Trifon redevint normal et fut canonisé pour avoir contribué à sauver le Christ par son comportement. Selon d’autres récits, Trifon rencontra Marie en chemin et tenta d’arriver le premier à l’église. Il marcha sur sa robe et en déchira un morceau. Marie le traita de fou, et il le devint, puis elle dit : « Aujourd'hui est ton jour, demain sera le mien. » On dit aussi que Trifon était le frère de la Vierge et qu’il travaillait aux vignes. Un jour, en taillant les ceps, il se moqua de Marie et mis en doute son immaculée conception. Rentrée chez elle, Marie dit à sa mère, ou à sa belle-sœur, que Trifon s’était coupé le nez. Elles allèrent le trouver et lui rapportèrent cela ; Trifon tâta son nez et, du doigt ou du couteau, montra comment cela aurait pu se faire : aussitôt son nez tomba. Bien souvent, la blessure est guérie par le fichu de Marie, parfois la tentative échoue, mais, quoi qu'il en soit, Trifon se convertit au christianisme.
Un certain nombre de récits le présente comme le protecteur des loups et on célèbre sa fête pour s’en protéger. Un jour, il attribua un chasseur à un loup boiteux ; le chasseur tenta d’échapper à son sort mais en vain. Trifon est aussi le patron des chenilles, des scarabées, des blattes et de tous les insectes, on le fête donc pour protéger les arbres fruitiers et les champs emblavés. L’eau bénite ce jour-là sert à asperger arbres, vignes, champs et même les animaux domestiques afin qu’ils soient féconds.
La Saint-Trifon est le jour de la rencontre de l’hiver et de l’été : s’il y a beaucoup de neige, l’été est proche, sinon, l’hiver n’est pas encore près de s’achever.
Trifon est aussi le nom d’un héros de contes qui acquiert de nombreux talismans (perles, épée rouillée, bâtons, chapeau, fouet, etc.) et rosse ses ennemis voire des armées entières, les pétrifie, les tue puis les ressuscite.

13Trois saints (Trisfetitele). Saint Basile*, saint Grégoire* et saint Jean Bouche d'Or s’entretenaient un jour pour savoir combien doit coûter une messe. Basile cita la plus forte somme, Grégoire, la moitié et Jean, le centième afin que chaque chrétien puisse payer. Une veuve déclara : « Que ta bouche soit d’or », et depuis Jean porte ce nom. Les trois étoiles de la constellation d’Orion et une église de Jassi portent les noms de ces saints (Parascève*).

14Tudosie le grand (Tudosie cel Mare). Dans le calendrier populaire, on fête ce saint le 11 janvier pour se protéger du typhus.

15Tuliman. C’est le nom du fœtus qui ne veut pas quitter le ventre maternel jusqu’à ce qu’on lui ait promis pour femme la fille née de la pierre. Arrivé à l’âge de se marier, il se met à sa recherche, la trouve dans un arbre et l’épouse après bien des guerres et des aventures.

16Turbincă, Ivan. Héros d’un conte qui donna à Dieu et saint Pierre* son dernier sou. En récompense, il reçut la faculté de pouvoir enfermer qui il voulait dans sa musette. Il y enferme les esprits malins, les démons et la mort, mais Dieu permet à celle-ci de s’échapper ; elle se venge en laissant Ivan Turbincã vivre plusieurs siècles.

17Turc (Turcul). C’est le peuple que la mythologie roumaine présente de la façon la plus négative. Les Turcs descendent des Cynocéphales*. On les représente comme une masse innombrable faisant des descentes dans le pays, pillant et enlevant les hommes et surtout les filles. Ils sont vaincus par Grouia* et Novac* car, s’ils sont cruels, ils sont aussi lâches, peureux et sots. Ils combattent souvent contre les Francs le long du Danube. Ils veulent convertir les chrétiens à leur foi, leur offrent toutes sortes de biens, mais finissent par être contraints d’embrasser la vraie foi. Lorsqu’un Turc est individualisé, il exige pour tribut*, une jeune fille de chaque village. D’autres fois, il se mesure avec un Roumain pour savoir qui boira, criera le plus, etc., et il est toujours perdant. Pour lui échapper, les hommes se déguisent en moines. Quand un Turc enlève la belle Chiralina*, ses frères la sauvent. Dans le théâtre populaire, le Turc est le personnage dérisoire.

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