Descriptions linguistiques
p. 194-212
Texte intégral
1. Distinction nom/verbe
1On a vu dans le chapitre précédent qu’il existe de nombreuses bases verbo-nominales en lsf. Pour ces bases verbo-nominales, le lexique ne marque pas de différence entre les deux catégories « nom » et « verbe ». Or, il semble bien que toutes les langues possèdent ces deux catégories. La question est donc : comment la grammaire iconique et spatiale de la lsf permet-elle de distinguer entre nom et verbe ? Comment ce qui n’est pas différencié dans la langue au niveau lexical est différencié dans les énoncés ? [sur l’opposition langue/énoncé, voir la rubrique pour aller plus loin
Un mouvement plus ample pour le verbe : procédé morphologique
2Dans un énoncé, c’est-à-dire une phrase effectivement prononcée par une personne dans une interaction de communication, il existe plusieurs procédés de type grammaticaux pour distinguer entre la valeur nominale et la valeur verbale des bases verbo-nominales. Le premier qu’on envisage ici est morphologique, c’est-à-dire qu’il va faire varier la forme du signe. Ce qui va varier c’est le mouvement, qui sera plus intense pour la valeur verbale que pour la valeur nominale. C’est le cas illustré ici à partir de la base [balai/balayer]. Ce que l’on nomme « l’actualisation » verbale présentera un mouvement beaucoup plus ample ainsi qu’un engagement corporel lié au fait qu’il s’agit d’une phrase « Je balaie. ». « L’actualisation » nominale, par exemple « un balai » en réponse à une question : « Qu’est-ce que c’est ? », se fera avec un mouvement restreint, sans engagement corporel et avec un visage neutre.
Dis-moi avec qui tu te plais, je te dirai qui tu es : combinatoire syntaxique
3En linguistique, la combinatoire est définie par les éléments qui peuvent se combiner entre eux dans un « mot », s’il s’agit de définir entre autres les préfixes et les suffixes ou dans une phrase. Par exemple en français, un adverbe se combine avec un verbe, un adjectif ou un autre adverbe : « Il mange beaucoup. » ; « Il est très sage. » ; « Il est vraiment très sage. » – où l’on voit d’ailleurs que « beaucoup » se combine avec un verbe, mais pas un adjectif, et qu’à l’inverse « très » se combine avec un adjectif et pas un verbe. Qu’en est-il en lsf ?
Deux négations différentes
4L’un des tests les plus puissants pour décrire une base verbo-nominale est de tester la négation. En effet, en lsf, comme en français d’ailleurs, la négation du nom est différente de la négation du verbe. [non] est la négation du verbe, tandis que [y’a pas] est la négation du nom.
5Ainsi, en français, pour opposer nom et verbe, on dira « Il n’y a pas de travail. » et « Je ne travaille pas. » qui sont les traductions strictes de [travail] [y’a pas] et de [travail] [non].
Combinaison avec des adverbes ou des adjectifs
6En lsf, il n’y a pas fondamentalement de différence morphologique entre adverbe et adjectif. Cependant, certains éléments sont des adverbes, comme [bien] par exemple, et se combinent donc à des verbes, tandis que d’autres éléments, comme [bon] et [beau] par exemple, sont des adjectifs qui, à ce titre, se combinent à des noms.
7On peut alors ainsi, par exemple, selon l’entourage du signe [travail/travailler], déterminer s’il s’agit de l’actualisation du nom ou du verbe, comme dans les exemples suivants signifiant respectivement « Il/elle travaille bien. » et « C’est un beau travail. ».
8Dans l’exemple « Il/elle travaille bien. », on peut également dire que le pointage du pronom en début de phrase, indique aussi qu’il s’agit de la valeur verbale. Mais les pointages ayant de nombreuses valeurs et significations, ce n’est pas le moyen le plus sûr de repérer une valeur verbale.
2. Spécificateurs de taille et de forme (stf) et proformes manuelles (prM)
9Longtemps regroupés dans une même catégorie appelée « classificateurs », les spécificateurs de taille et de forme (stf) et les proformes manuelles (prM) doivent être distingués. En effet, leurs fonctions sont bien différentes.
Décrire visuellement : les stf
10La lsf étant une langue visuelle et spatiale, il existe des unités linguistiques qui ont pour fonction de décrire la forme et la taille de ce dont on parle. Ces unités sont nommées stf (spécificateurs de taille et de forme). Elles fonctionnent comme des adjectifs et trouvent des traductions françaises différentes selon les contextes.
Par exemple le stf ‘pince ronde’ selon les contextes sera traduit de manière très différente, comme le montrent les exemples suivants. |
11Ces stf sont très utilisés pour les descriptions, comme dans l’exemple suivant où les toits d’une maison ne sont décrits que par des stf.
12Ces éléments sont véritablement issus de la perception visuelle. Ils sont en nombre illimité, comme le vocabulaire de toute langue, et sont créés par le signeur selon les besoins de sa description.
13Par ailleurs, comme le vocabulaire de la lsf est créé à partir de la perception visuelle, certains signes du lexique sont en fait des descriptions de la taille et de la forme des objets à nommer. Ces signes sont, selon nous, des stf qui se sont lexicalisés et qui sont donc devenus des noms à part entière. C’est le cas de [ballon] et de [bol] pour lesquels les mains marquent le volume des objets ou de [banane] et de [sapin] où les mains évoquent les objets par des tracés.
14On trouvera un grand nombre d’exemples de stf, lexicalisés ou non, dans la partie « pistes pédagogiques ».
Organiser la cohérence et la référence : les proformes manuelles
15Les configurations manuelles d’un élément du lexique peuvent changer de statut et se comporter comme un pronom. Il s’agit alors non plus de vocabulaire, mais de grammaire. La configuration manuelle va être maintenue dans l’énoncé pour assurer la cohérence et la référence.
Exprimer la localisation entre deux éléments du discours
16On donne ici deux exemples que l’on traduira en français par « Le ballon est sur la table. » et « L’oiseau se pose sur la maison. ». Dans les deux cas, il s’agit d’abord de signer les éléments lexicaux, puis de les reprendre par des proformes manuelles pour exprimer une relation locative /sur/.
17Dans cet exemple, on signe d’abord les deux éléments lexicaux [ballon] et [table] puis à la fin, on utilise deux proformes manuelles [prM-table], qui est maintenue après la réalisation du signe [table] et [prM-ballon]. Ces deux proformes fonctionnent alors comme des pronoms pour reprendre les signes et les spatialiser visuellement. La proforme [prM-table] est une proforme locative qui permet de localiser la proforme [prM-ballon] au-dessus pour exprimer le rapport de localisation /être sur/. On note qu’en général on signe le localisant avant le localisé, mais, dans cet exemple où les deux mains sont nécessaires pour exécuter [ballon] et [table], il est plus « fluide » de signer le localisant [table] en second pour maintenir la proforme manuelle y référant.
18Le second exemple fonctionne de la même manière, mais le mouvement effectué avec la proforme [prM-oiseau] introduit, comme on le voit dans le troisième dessin, le verbe /se poser sur/ explicité par le verbe [voler] enchaîné après le signe [oiseau] comme c’est noté dans le second dessin. Ici le localisant [maison] est signé en premier, car la proforme [prM-maison] peut être maintenue pendant toute la phrase comme l’illustre bien l’exemple dessiné.
Exprimer l’instrument lié au verbe
19Dans les verbes qui impliquent que l’on prend quelque chose avec les mains ou avec un « instrument », la grammaire de la lsf exige que ce « quelque chose » soit inclus dans la forme verbale en tant que proforme de l’objet (ce que l’on prend) ou de l’instrument (avec quoi on le prend). Un bon exemple de ces phénomènes est le verbe [manger] :
20Dans ces exemples, les configurations manuelles sont utilisées comme des proformes manuelles référant aux compléments du verbe. On remarque, dans ces cas, que c’est le paramètre ‘mouvement’ du verbe qui assure le sens général /manger/. En effet, le mouvement sera toujours dirigé vers l’emplacement ‘bouche’.
21On peut encore illustrer ce phénomène de proforme manuelle dans deux structures de phrases :
22On note que dans l’illustration proposée la main gauche reprend, dans le second dessin, la configuration ‘V’ de [cerise] sur l’emplacement ‘neutre’ et la main droite figure le fait de détacher le petit fruit (stf-petite forme ronde) des queues représentées par ‘V’. L'iconicité du signe [cerise] ne permet pas de passer directement de [cerise] à [stf-petite forme ronde – manger].
23On le voit, les proformes manuelles, tout comme les stf, sont un nouveau changement de statut des formes de mains qui sont possibles grâce aux dynamiques iconiques propres à l’économie de la lsf [voir la rubrique pour aller plus loin].
3. Espace de signation et spatialisation des signes
24L’espace est une donnée fondamentale de la grammaire de la lsf. La grammaire est en effet essentiellement spatiale. Ceci veut dire que les relations grammaticales entre les éléments d’une phrase s’établissent au moyen de l’espace.
Mais de quel espace s’agit-il ? L’espace de signation
25Toutes les conversations en face-à-face, celles en langue des signes comme celles en langues vocales, se déroulent dans un espace donné. C’est l’espace du réel qui est une des données de ce que l’on nomme la « situation de communication » [voir la rubrique pour aller plus loin]. Cet espace de la communication englobe tout l’espace environnant. Dans les langues, il correspond au concept /ici/.
26Il est bien évident que l’espace dans lequel on va signer sera forcément plus petit. L’espace dans lequel on signe se nomme « espace de signation ». Il est limité autour du signeur dans des dimensions qui sont à peu près celles d’un « plan américain », comme on le définit pour le cinéma, ce qu’illustre le dessin ci-dessous.
27Comme on le verra dans le prochain chapitre, cet espace est lui-même organisé pour exprimer le temps et les relations grammaticales. Mais c’est aussi dans cet espace que l’on peut placer, pour des raisons grammaticales, des signes à emplacement lexical neutre selon les besoins de la phrase. C’est ce que l’on nomme « spatialisation du signe ».
Placer des signes dans l’espace pour assurer la cohérence du discours
28Un signe est dit « spatialisé » quand son emplacement dans la phrase ne correspond pas à l’emplacement qu’il a dans sa forme de citation. Il s’agit des signes qui sont, au niveau du lexique, ancrés dans l’emplacement appelé « emplacement neutre ». Par exemple, le signe [maison] dans un dictionnaire, c’est-à-dire dans sa forme de citation, que l’on considère comme une « forme non marquée », sera exécuté dans l’espace neutre. Pour des besoins syntaxiques, il pourra être placé ailleurs dans l’espace de signation. Il s’agit alors d’une « forme marquée ». Par exemple, le signe [maison] peut être spatialisé dans un espace spécial dédié aux lieux – à hauteur d’épaule à droite ou à gauche – quand sa fonction grammaticale est d’être un complément lié à un verbe de déplacement, comme dans « Je vais à la maison. » ci-après :
29De même [papillon], dans sa forme non marquée, est exécuté dans l’espace neutre. Par contre, dans la phrase « Un papillon se pose sur mon épaule. », le signe [papillon] sera spatialisé en haut à droite du signeur en début de phrase et sur l’épaule du signeur à la fin du mouvement du verbe [voler]. Il s’agit, grâce à ces spatialisations, d’exprimer visuellement les relations spatiales entre le corps du signeur et le signe [papillon].
30Dans les deux cas, les signes spatialisés rendent pertinente, c’est-à-dire signifiante, la portion d’espace dans laquelle ils sont placés. On dit qu’ils créent des « locus ».
31Les signes qui sont ancrés sur le corps ne peuvent pas être spatialisés. On utilisera alors des pointages pour leur assigner un espace précis. Par exemple, dans un récit qui parle de la France et de l’Allemagne, on situera par un pointage l’Allemagne à gauche et la France à droite (ou l’inverse) et ainsi les espaces liés à ces deux pays seront déterminés : on pourra y faire référence sans ambiguïté tout au long du discours.
On remarque à nouveau, suite à ces exemples, que lorsque la personne n’est pas marquée formellement, il s’agit d’un « je », qu’il soit narrateur ou locuteur. Mais ce qui nous intéresse ici c’est que les pointages à gauche et à droite du signeur créent les « locus » pour référer à /France/ et à /Allemagne/.
4. Pointages et locus : organiser la phrase dans l’espace
32Les pointages et les locus sont en étroite relation les uns avec les autres, c’est pourquoi nous les traitons dans un paragraphe unique.
33On nomme en général « pointage » le fait de montrer quelque chose ou quelqu’un, le plus souvent avec son index.
Le pointage un outil puissant du langage
34Le pointage est un universel de la gestualité humaine. Il fait partie du langage au sens large. L’entrée dans le langage des enfants s’appuie très largement sur ce procédé gestuel de pointage. Par exemple, un petit enfant francophone peut pointer une chaussure présente dans l’espace de communication et dire « papa » ou « maman » pour signifier « Cette chaussure est à papa. » ou « Cette chaussure est à maman. ». On estime que l’association pointage-mot est une entrée dans la phrase.
Utilisation des pointages en lsf pour le vocabulaire et les pronoms
35La lsf fait un usage linguistique diversifié des pointages. On rappelle ici deux usages qui nous paraissent importants, mais qui ne relèvent pas strictement de la grammaire. On montre ainsi encore une fois qu’un élément de la lsf, grâce aux dynamiques iconiques, peut varier de statut selon le contexte.
Pointages lexicalisés
36On a vu qu’il existait des « pointages lexicalisés » pour nommer, en particulier, les parties du corps. Le signe [nez] pointe le nez, le signe [bouche] pointe la bouche en en faisant le tour avec l’index.
37Dans ce cas, le pointage est la configuration manuelle d’un signe. Mais il peut aussi acquérir une valeur morpho-syntaxique de pronom et une valeur strictement syntaxique de création de locus. Ce sont ces changements de statut linguistique qui nous permettent d’affirmer que le pointage est bien intégré dans les dynamiques iconiques de la lsf.
Pointages vers les personnes présentes dans la situation de communication : pronoms personnels
38On a aussi vu que des pointages sur les personnes présentes dans la situation de communication correspondaient à des pronoms personnels.
39[moi] pointe sur le corps du signeur, [toi] pointe vers l’interlocuteur, [lui/il] pointe vers une personne présente dans l’espace de communication, [nous] pointe vers une personne présente et balaye toutes les personnes concernées pour finir sur le corps du signeur, [vous] pointe en les balayant les personnes concernées, [eux/ils] pointe les personnes concernées dans un balayage circulaire. Dans le dessin [eux/ils] proposé ci-après les « ils » visés sont présents dans la situation de communication, mais assez loin et éventuellement plus haut que le locuteur.
40Ces pronoms sont dits « toniques ». [moi] se traduira donc en français par « moi » ou « c’est moi qui ». Ces pronoms personnels toniques sont des unités lexicales à part entière. Ces unités lexicales sont particulières, car elles ont une vocation syntaxique dans la phrase. Elles représentent des formes d’insistance par rapport à ce qu’on appellera des « indices pronominaux », c’est-à-dire des éléments ayant valeur pronominale, mais intégrés à d’autres éléments dans la phrase. En lsf, ces « indices pronominaux » sont portés par le regard, le corps ou bien encore par l’espace, comme on va le voir dans le prochain chapitre. Les illustrations suivantes donnent quelques exemples de cette différence entre « pronoms toniques » et « indices pronominaux ».
41
42On note que pour la première personne, l’indice pronominal est le corps du signeur. Ainsi, sans autres pronoms et sans regard sur l’interlocuteur, qui marque le /tu/, on est en présence d’un /je/.
43Les illustrations montrent bien qu’un regard soutenu sur l’interlocuteur est l’indice pronominal d’un /tu/.
Organiser la phrase : pointages à valeur grammaticale et création de locus
44Lorsqu’il est à valeur grammaticale, le pointage sert à organiser la référence. Il est intimement lié à l’espace qu’il va pointer, que l’on nomme « locus ». En effet, comme on vient de le voir, avec l’exemple où [France] et [Allemagne] structurent le récit, le pointage crée un « locus ».
45Un « locus » est une portion de l’espace de signation qui va être investie d’une signification. Dans l’exemple donné plus haut, l’espace de droite est investi de la signification /France/ et l’espace de gauche de la signification /Allemagne/ et ce, pour toute la durée du discours. Si l’on veut ajouter « J’aime aussi vivre en France. », il ne sera pas nécessaire de signer à nouveau le signe [France], un pointage à droite suffira.
46Ces locus permettent ainsi la cohérence, dans le sens où ils garantissent la possibilité d’une référence interne au discours. En spatialisant et en pointant, on assure la continuité du sens. Le pointage, tout en assurant la cohérence entre les éléments, peut en outre acquérir une véritable valeur spatiale, comme c’est le cas dans l’exemple suivant que l’on pourrait traduire par : « Il y a un arbre, en haut de l’arbre, (sur la branche), il y a un nid dans lequel il y a un oiseau. ».
47Il est important de comprendre que le locus reste « actif », tant qu’il n’est pas remplacé par un autre locus. Par exemple, dans l’exemple suivant, lié à une recette de cuisine, les locus créés « se chassent » en quelque sorte les uns les autres. Dans cet exemple, les locus sont créés par spatialisation des signes. Au départ, l’espace à gauche est le locus pour [verre] et [huile] (loc1) et l’espace devant le signeur est le locus pour [saladier] (loc2). Ensuite, [saladier], est maintenu grâce à une proforme [prM-saladier] et [verre] est repris également par une proforme [prM-verre], le mouvement verbal indique que l’on verse le contenu du verre dans le saladier. Le signe [saladier] est ensuite déplacé à la droite du signeur créant un nouveau locus (loc3). Le signe [plat long] est ensuite signé à la gauche du signeur (loc4). L’espace devant le signeur devient alors le locus pour y placer [plat long] (loc5). La recette pourra se poursuivre en versant, du loc3 au loc5, le contenu du saladier dans le plat long. Ainsi, ce qui pourrait passer pour une gestualité évidente, relève en fait d’une grammaire de l’espace assez sophistiquée. On illustre ci-après le début de la recette.
Différentes formes de pointages
48En lsf, le pointage se fait généralement, comme on l’a vu dans nos exemples, avec l’index. Néanmoins, il peut se faire parfois d’un simple mouvement de tête et d’épaule. Et il se fait, relativement souvent, par le regard comme dans l’exemple suivant, où le regard du signeur crée le locus pour [fleur].
Par ailleurs, on notera que les points de départ et d’arrivée d’un signe verbal activent également des locus particuliers, nommés « espaces pré-sémantisés », comme on va le voir dans le chapitre suivant.
49On peut résumer avec le schéma suivant les différentes formes de pointages.
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