Pistes pédagogiques
p. 78-90
Texte intégral
1L’analyse des éléments de formation des signes, à savoir les quatre paramètres manuels de la lsf, trouve de nombreuses applications dont nous donnons un ensemble d’exemples ci-après. Il s’agit d’amener les apprenants à « déglobaliser » leur perception de façon plus ou moins intuitive, afin d’entrer dans les structures de la langue. Des jeux poétiques sur ces paramètres sont proposés dans un second temps, pour permettre de consolider ces connaissances, tout en proposant une entrée dans l’utilisation d’un autre registre, très présent actuellement dans les expressions culturelles Sourdes.
1. Découvrir et pratiquer les quatre paramètres manuels de formation des signes lsf
Les quatre paramètres manuels : configuration, emplacement, orientation et mouvement
2Dans l’étude de la langue, l’analyse de la multilinéarité paramétrique s’inscrit dans l’apprentissage de la formation des signes lexicaux. Le bo précise que :
[…] huit paramètres sont identifiés : quatre paramètres manuels [et quatre paramètres non manuels]. [Ce sont] la configuration des mains, son orientation, son mouvement et son emplacement [qui] sont simultanément exprimés […]. (bo, p. 2)
3Chaque signe lsf est formé à partir de ces quatre paramètres. Leurs combinaisons simultanées composent – ou décomposent – le signe avec une configuration de la main particulière, une orientation adéquate, un emplacement précis et un mouvement déterminé.
4Le bo dit que :
[L]a composition des paramètres crée une unité linguistique et une signification. Leur association dans une unité doit donc être en cohérence avec le sens recherché. (bo, p. 3)
5Le locuteur forme un signe ou unité linguistique qui, devant appartenir au lexique codifié de la lsf, doit avoir du sens. C’est parce que la lsf est une langue qui est portée par le corps, que le corps et les mains prennent, de fait, un rôle dans l’expression du lexique et de la syntaxe. À ce propos le bo souligne que :
[L]es capacités motrices représentent le matériel de base des coordinations paramétriques. (bo, p. 3)
6Pour faire un parallèle avec le fonctionnement linguistique du français, cela correspond à analyser la construction d’un mot fait d’une suite de sons, mot qui conduit à une unité de sens. Nous rappelons ici que cet ouvrage s’adresse aussi à des entendants adultes ou jeunes adultes. Or ces apprenants ont déjà par le passé acquis toutes sortes de compétences en français ou dans d’autres langues, et ils ont suffisamment de recul pour aller vers une compréhension plus fine de leur fonctionnement. C’est donc sur ces compétences acquises précédemment que les apprenants vont s’appuyer pour étudier l’ensemble des éléments – dont la multilinéarité paramétrique – qui constituent la lsf.
7Le développement pédagogique autour des quatre paramètres manuels est présent dans toute séquence. La découverte de chacun des paramètres, leur expérimentation, et leurs combinaisons se pratiquent au fil des divers thèmes de vocabulaire abordés : l’école, l’alimentation, la famille ou le monde professionnel… Le travail récurrent de ce lexique varié stimule la pratique et la mise en œuvre de l’expression gestuelle. En partant d’une gestualité intuitive, les apprenants peuvent proposer des signes de leur cru. De ces essais, le signe codifié de la lsf émerge ; l’enseignant peut alors le reprendre pour le transmettre. Ce travail pratique autour du lexique passe également par divers jeux pédagogiques que nous allons présenter maintenant.
Précisions sur la séquence, attendus du professeur et objectifs à atteindre par l’apprenant
8Les jeux pédagogiques proposés mettent en évidence les unités linguistiques significatives, c’est-à-dire ce que l’on nomme plus simplement « les signes ». Il s’agit pour l’apprenant d’appréhender la construction, la formation manuelle et le sens qui font que ces signes sont partie intégrante du lexique lsf. Ces jeux pédagogiques se déclinent en trois ensembles d’exercices.
Premier ensemble d’exercices
9Ce premier ensemble d’exercices joue sur la distinction entre deux signes, comme on pourrait le faire en langue française entre deux sons – [ɔ̃]-« on »/[ɑ̃]-« an », permettant d’opposer « bon » et « banc » par exemple. En lsf, il s’agit d’établir de la même façon des paires minimales ou de trouver les paramètres distinctifs entre deux signes donnés par le professeur. Nous en donnons quelques exemples ci-après :
- [arbre] et [poupée]. Ce sera ici la configuration qui diffère. [arbre] se signe avec ‘5’ et [poupée] avec ‘Y’. La paire minimale est alors établie.
- [travailler] et [accident]. Là, c’est le mouvement qui diffère. [travailler] se signe avec le mouvement ‘l’un dessus l’autre’, [accident] avec le mouvement ‘l’un vers l’autre’. La paire minimale est établie.
- [fleur] et [blanc]. Ici, c’est l’emplacement qui diffère. En début de signe, sur le nez, pour [fleur] et sur le cou pour [blanc]. L’ouverture de la main en fin de mouvement n’est d’ailleurs pas pertinente, car le signe [blanc] peut s’exécuter avec une ouverture moins grande de la main, tandis que le signe [fleur] admet une ouverture plus grande. La paire minimale est donc établie.
- [lire] et [danser]. Ici, c’est l’orientation qui diffère. [lire] se signe avec, en début de signe, la paume de la main vers l’interlocuteur, [danser] se signe, pendant l’exécution du signe, avec la paume de la main vers le locuteur. Une paire minimale est établie.
10Ces exercices soulignent l’importance de la justesse de production de chacun de ces quatre paramètres du signe et amènent les apprenants vers davantage de précision.
Deuxième ensemble d’exercices
11Ce deuxième ensemble d’exercices développe et approfondit le rôle d’un seul paramètre manuel, en faisant prendre conscience à l’apprenant qu’un paramètre peut véhiculer un « sens » constant. On anticipe ici la question de la structuration lexicale, qui sera décrite linguistiquement au chapitre 4.
Maintien de l’emplacement : les signes [tête] et [cœur]
12L’emplacement [tête] est favorisé pour des signes liés à la réflexion, à la pensée. Le lexique qui en découle est celui de l’activité mentale : [comprendre], [connaître], [être concentré], [idée], [imaginer], [penser], [raison], [réfléchir], [rêver], [savoir-verbe].
13L’emplacement [cœur] est favorisé pour des signes de sentiments. Le lexique qui en découle est celui du ressenti et des émotions : [cœur], [aimer], [désolé], [émouvoir], [pitié] [toucher], [vexer].
Maintien de la configuration : la configuration ‘V’
14La configuration ‘V’ présente dans le signe [voir] représente le regard, les deux doigts écartés pouvant figurer les deux yeux. Le lexique qui en découle est relié à la notion de /vision/, comme c’est le cas, entre autres exemples, pour les signes [aveugle], [dévisager], [examiner], [surveiller], [visiter].
15Le paramètre ‘configuration’ présente un atout supplémentaire. En effet, établir un dictionnaire avec une entrée paramétrique ‘configuration’ – comme un dictionnaire alphabétique en français – aide l’apprenant à fixer et mémoriser le lexique appris, qui sera plus facilement remobilisé puis fixé dans le long terme. Le paramètre se transforme en un véritable moyen mnémotechnique.
Maintien du mouvement : ‘les deux mains se rejoignent’
16Ce mouvement est celui qui est présent dans le signe [(se) rencontrer], emblématique de la série. On le retrouve dans les signes [accident], [ensemble], [groupe].
17Pour le signe [ensemble] les mains se joignent au début du signe et tournent ensuite, accolées l’une à l’autre.
18Le paramètre ‘orientation’, quant à lui, est contraint d’une part par la capacité motrice naturelle physique de l’articulation et d’autre part, très souvent, par le mouvement. De ce fait, on ne peut lui rattacher de « famille lexicale ». Il ne présente donc pas de véritable intérêt pédagogique à être présenté en tant que tel aux apprenants.
19Le travail sur chacun des paramètres manuels permet ainsi d’accroître les compétences lexicales et de faire évoluer en précision le discours signé. Ce travail permet en outre à l’apprenant d’appréhender le fait que le lexique de la lsf s’organise, pour ce qui est des liens sémantiques entre les unités, d’une façon tout à fait originale par rapport au lexique du français. L’accroissement du vocabulaire des apprenants ne se fait alors pas de façon thématique, mais de façon formelle. Les deux approches se complètent en permettant des mécanismes de mémorisation différents.
Troisième ensemble d’exercices
20Ce troisième ensemble d’exercices joue sur les quatre paramètres de manière simultanée : il s’agit de décomposer un signe en ses quatre paramètres de formation ou, à l’inverse, de chercher (et non de deviner) un signe à partir d’un objet et de sélectionner les quatre paramètres qui le composent, grâce à une réflexion sur la pertinence.
21Le premier exercice consiste à décomposer un signe en ses quatre paramètres de formation (cf. par exemple le signe [maison] donné dans la partie description linguistique).
22Le second exercice consiste à chercher à construire un signe à partir d’un élément du réel dont on ne connaît pas le signe. Le professeur guide les apprenants par des questions comme « Qu’est-ce que cela représente ? », « Comment pourrait-on le dire ? », et incite à trouver des réponses gestuelles qui seront créées généralement par la configuration ou le mouvement. On en donne ici deux exemples liés aux signes [volet] et [bébé].
Pour le signe [volet], le fait que les volets s’ouvrent et se ferment va être le plus pertinent. Il s’agit alors pour l’apprenant de le découvrir et de construire le paramètre ‘configuration’ qui peut l’accompagner.
- paramètre ‘mouvement’ : ‘ouverture/fermeture’ fondé sur l’action réelle ;
- paramètre ‘configuration’ : ‘main plate’, pour figurer la forme des volets.
23Pour le signe [bebe], le fait que le bébé est pris dans les bras et bercé est la saillance perceptive retenue en lsf : les apprenants auront à le découvrir, en choisissant parmi d’autres représentations iconiques possibles.
- paramètre ‘mouvement’ : ‘bercement dans les bras’ ;
- paramètre ‘configuration’ : ‘mains plates’ dans le prolongement des bras pour « mimer » le fait de bercer.
Pour ces deux signes, aucun emplacement n’ayant de pertinence iconique, l’emplacement ‘neutre’ s’impose. Quant au paramètre orientation, il est, comme on l’a vu, totalement contraint et se construit « naturellement » avec les autres paramètres.
Compétences générales visées par la séquence
Compétences discursives
24Cette séquence met en pratique des compétences discursives grâce à un panel d’activités :
- établir des paires minimales autour d’un paramètre ;
- comparer deux signes, c’est-à-dire trouver la différence entre deux signes ;
- lier un paramètre à des signes lexicaux ( ‘tête’ et ‘cœur’ pour l’emplacement, ‘V’ pour la configuration, mouvement ‘les mains se rejoignent’ pour le mouvement) ;
- établir une sorte de « dictionnaire » avec l’entrée paramétrique ‘configuration’ ;
- décomposer un signe en explicitant ses quatre paramètres manuels de formation ([maison]) ;
- trouver le signe d’un élément du réel (/volet/, /bébé/) en expérimentant les différents paramètres pour sa construction formelle.
Compétences linguistiques
25Les compétences linguistiques mises en place sont liées aux éléments fondamentaux de la formation des signes codifiés :
- le paramètre ‘mouvement’ ;
- le paramètre ‘configuration’ ;
- le paramètre ‘emplacement’ ;
- le paramètre ‘orientation’.
L’apprenant expérimente ainsi :
- la dimension spatiale de la construction du signe ;
- la dimension corporelle de la construction du signe ;
- la dimension formelle paramétrique de la construction du signe.
Compétences culturelles
26Les compétences culturelles amènent à sensibiliser sur le pourquoi et le comment du lexique lsf : d’une part, l’imitation du réel soutient le fonctionnement de la création lexicale et, d’autre part, on a comme moyen à disposition les quatre paramètres manuels – et tous les éléments possibles de leurs classes – pour fabriquer tous les signes possibles.
2. Initiation à la poésie en lsf
La lsf : création poétique
27Langue et culture sont intimement liées, l’une n’existe pas sans l’autre : la lsf donne à voir la culture de la communauté Sourde signante, et la culture Sourde soutient la lsf dans son essence.
[L]a communication […] vise une dimension plus profonde : la connaissance de la culture et de l’histoire que véhicule la lsf. (bo, p. 6)
La lsf étant une langue à part entière, comme toutes les langues, elle joue avec tous les éléments qui la composent. Les jeux sur la langue des signes s’expriment à travers l’humour, les chants signés ou la poésie.
28Au niveau pédagogique, les thèmes culturels servent d’entrée en matière et de matériel pour l’analyse de la langue ainsi que pour la pratique des compétences communicationnelles. Dans cette optique, les jeux de langue sont propices pour travailler les éléments linguistiques, car, avant de les détourner à des fins artistiques, il faut d’abord bien en connaître les usages réguliers. Ainsi, en classe de seconde, un axe proposé s’intitule « La création et le rapport aux arts » (bo, p. 8) où sont intégrés la poésie en signe, les chants signés (traductions de chants français en lsf) et chansignes (chants en signes). Au cycle terminal (classe de première et de terminale), un axe reprend cette thématique sous la rubrique « Art et pouvoir » (bo, p. 9).
29La poésie en lsf s’appuyant beaucoup sur des jeux avec les paramètres, nous introduisons ici une séquence d’initiation à la poésie lsf.
Précisions sur la séquence, attendus du professeur et objectifs à atteindre pour l’apprenant
30Cette séquence est une proposition de jeux de langue sur les paramètres avec une dimension artistique et créative. Le travail poétique amène une large liberté, car il permet de la souplesse dans la justesse de formation des signes. Parce que l’apprenant est dans un processus créatif, il peut « tordre » les signes et leurs paramètres pour créer par exemple un poème.
31Nous souhaitons présenter deux scénarios de création poétique lsf, l’un en travail individuel et le second en travail collectif.
32Le premier scénario s’axe autour du paramètre ‘configuration’ et se déroule en deux temps, d’abord dans un travail de recherche, puis dans un travail de synthèse. La consigne donnée est de trouver, à partir de son nom en signe, d’autres signes avec la même configuration. L’apprenant va s’investir personnellement puisque c’est à partir de son propre nom signé qu’il va explorer les possibilités liées à la configuration imposée par son signe. Par exemple, partons du nom [cicatrice] avec la configuration ‘index’. S’ensuivent les signes de même configuration, à une ou à deux mains, [musique], [penser], [aller], [fille], [même], [ministre], [pleurer], [ne pas être d’accord], [pourquoi]… Pour obtenir cette matière lexicale riche et variée, le professeur accompagne l’apprenant dans ses tâtonnements et sa réflexion. Finalement, la contrainte créée par une seule configuration comme base de travail ouvre sur un large éventail de réponses, puisées dans le stock lexical. Puis le deuxième temps sera celui de la création à partir de la question : comment enchaîner ces signes en les liant pour leur donner un sens poétique ? Guidé par le professeur, l’apprenant pourra alors prendre des libertés par rapport aux signes formels afin de construire son poème.
33Le deuxième scénario est un travail collectif autour des quatre paramètres. La construction du poème se fait en groupe et la consigne est de maintenir un seul paramètre entre chaque signe échangé (qu’il soit au début ou en fin de signe). Cinq apprenants se mettent en cercle. Le premier propose un signe de départ, admettons qu’il choississe [ballon]. Le deuxième garde par exemple le paramètre ‘emplacement’ et propose [jouer]. Le troisième garde le paramètre ‘configuration’ et propose [poupée]. Le quatrième garde le paramètre ‘mouvement’ et propose [arbre]. Le cinquième garde le paramètre ‘configuration’ et propose [vélo]. Cinq signes sont ainsi créés dans une chaîne : [ballon], [jouer], [poupée], [arbre], [vélo].
34Comment enchaîner ces signes ensemble en les liant pour leur donner un sens poétique ? Le professeur donne alors comme consigne d’utiliser librement ces cinq signes, tout en autorisant à en ajouter d’autres pour les besoins de la création.
35Dans ces deux exercices, le paramètre ‘mouvement’ apparaît comme un lien privilégié entre les signes. Le mouvement est d’abord le mouvement interne du signe formel, ensuite il articule les signes entre eux, obligeant parfois à s’opposer au mouvement interne. Enfin, en le ralentissant, en le rallongeant ou en l’accélérant, le mouvement imprime un rythme à la production signée : il donne ainsi un phrasé particulier au poème, comme le ferait l’intonation dans un poème en langue française.
Compétences générales visées par la séquence
Compétences discursives
36Cette séquence met en pratique les compétences discursives suivantes :
Pour le premier scénario :
- associer son nom en signe à d’autres signes connus en lien avec le paramètre ‘configuration’ ;
- créer ainsi un enchaînement de quelques signes ;
- structurer les signes en les liant pour faire sens : création d’un poème.
Pour le second scénario :
- produire un signe avec maintien d’un paramètre à partir d’un signe de départ ;
- créer ainsi un enchaînement de quelques signes ;
- structurer les signes en les liant pour faire sens : création d’un poème.
Compétences linguistiques
37Les compétences linguistiques développent :
- les quatre paramètres manuels ;
- les différents rôles du mouvement : paramètre articulant les autres paramètres du signe, mouvement liant les signes entre eux et mouvement imprimant le rythme général du poème.
Compétences culturelles
38Les compétences culturelles ont pour objectif de montrer que la lsf est bien une langue vivante et une langue à part entière. Travailler la poésie en lsf, c’est apporter un nouvel éclairage, une nouvelle approche de la langue par rapport à l’approche classique, et ce en maniant les éléments de la langue : jouer avec les signes, jouer sur leurs éléments de construction c’est-à-dire les paramètres. Cette manipulation fait évoluer la langue vers de nouvelles formes, jusqu’à transgresser les règles de formation des signes pour créer un sens nouveau, inédit, dans une dimension qui devient alors artistique et dont l’illustration est le poème.
39Pour conclure, en accord avec les descriptions linguistiques proposées, après avoir introduit les jeux pédagogiques autour des quatre paramètres de formation des signes, nous avons présenté trois ensembles d’exercices pratiques qui s’y rapportent, à savoir la comparaison entre deux signes, l’analyse du rôle de chaque paramètre et la construction paramétrique d’un signe. Enfin, au travers de la poésie, par la réalisation d’un poème en individuel ou en collectif, nous avons pu montrer la richesse de ce travail dans sa conception et explorer une approche artistique de la lsf dans une pédagogie de la créativité.
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