Acte II
p. 95-108
Texte intégral
1Salle royale. Musique militaire, une marche.
Scène première
2Le roi Tartaglia, gardes, Pantalon, derrière Tartaglia, tremblant.
3Tartaglia. Mélancolique et excédé, il crie aux musiciens qu’il n’en peut plus, qu’ils lui cassent les oreilles avec leurs musiques, etc. Aux gardes, qu’ils s’en aillent. Pantalon, à part, dit que Sa Majesté a ses humeurs ; qu’il voudrait bien la féliciter d’avoir soumis les rebelles et d’être de retour ; mais il a peur, parce que le roi est de mauvaise humeur et qu’il le sait extravagant comme un cheval. Tartaglia, à part, regarde le dallage sur lequel sa Ninette se promenait. Là, il y avait la cuisine où elle avait été colombe et avait contribué à faire brûler le rôti ; où elle s’était changée en femme1. Là, il y avait la souillarde où feu le roi son père les avait cachés le jour malheureux de son mariage. Il se souvient des douceurs, de la grâce, etc. ; il pleure en cachette pour que la cour ne voie pas sa faiblesse, puis il s’essuie rapidement les yeux et reprend la pose royale et austère. Pantalon, à part, dit qu’il lui semble que Sa Majesté pleure ; qu’il jurerait qu’elle pleure la pauvre reine son épouse, ensevelie depuis dix-huit années sous le trou de l’évier. Il reprend courage et s’avance : il le félicite d’avoir soumis les rebelles et d’être de retour ; et lui souhaite bien du bonheur. Tartaglia, à part, dit qu’il ne sera jamais plus heureux sans sa Ninette ; qu’il sent revenir son hypocondrie ; il pleure en cachette, puis reprend gravement la pose, comme précédemment. Pantalon, à Tartaglia : il lui semble qu’il est mélancolique ; il lui trouve les yeux rouges ; il le supplie de ne pas pleurer pour ne pas attrister la cour qui l’adore et qui l’attendait dans l’anxiété, etc. Tartaglia. Furieux, en colère. Qui est-ce qui pleure ? Qu’est-ce que c’est que ce discours ? Comment ose-t-il ? Il ne veut pas que ses ministres en usent avec autant de familiarité avec un roi comme lui. Qu’il parte immédiatement, autrement il le fera mettre au pilori, etc. Pantalon, à part, dit qu’avec ces grands seigneurs, on ne peut jamais savoir ; qu’il désirait être reçu pour lui parler des paroles du poète devin ; mais que, vu les ordres assassins et les menaces de mort de la reine-mère, et les sautes d’humeur du monarque, il veut bien qu’on lui coupe la langue s’il dit un mot. Que Tartaglia se débrouille comme il peut. Il fait une révérence et sort.
Scène ii
Tartaglia, seul. Il se lamente exagérément sur la difficulté d’être roi, sur la violence qu’il doit se faire pour retenir en lui ses angoisses, afin qu’on ne voie pas sa faiblesse, et que ses sujets le respectent. Ô misérable condition ! etc. Il se plaint de n’avoir aucun véritable ami à qui confier sa douleur intérieure. Il espérait avoir un ami, et même un frère, en Truffaldin, son cuisinier ; mais il s’est trompé. Le perfide, après tant de bienfaits, et après avoir gagné beaucoup d’argent à la cour, est devenu vaniteux, il a épousé la noire Sméraldine, blanchie en passant dans les flammes, puis a ouvert une boutique de charcutier et a eu le courage de l’abandonner. Il dit que le proverbe dit vrai :
« Il est aussi difficile de se faire un ami
Que de changer un ver en colibri. »
Que, puisqu’il est seul, il peut abandonner la pose royale et laisser parler sa douleur, et délirer comme il l’entend. Ô esprit de ma Ninette, où es-tu ? Accepte les larmes de mes yeux, reçois le tribut des pleurs de ton monarque d’époux. Il croit voir le fantôme de Ninette ; il divague. Il s’aperçoit qu’il se trompe. Il lance soudain des braiements de vieil âne.
Scène iii
4Truffaldin, en charcutier, et le même.
Truffaldin. Il dit qu’il est venu en entendant la voix du roi. Tartaglia. Sa surprise de voir Truffaldin. Sa honte d’avoir été entendu par lui, car il ne le croit plus son ami. Truffaldin. Il dit qu’il a appris son retour, et qu’en réfléchissant sur leur antique amitié, il n’a pu se retenir de venir le féliciter et raviver la mémoire de leur amour, etc. Il rappelle les choses plaisantes qu’ils ont vécues. Tartaglia, à part, dit que dans sa situation, il serait tout à fait heureux de pouvoir renouveler une amitié si cordiale. Pourtant il ne croit pas Truffaldin qui l’a abandonné pour Sméraldine et par amour de l’argent pour ouvrir boutique. Il veut un peu mettre à l’épreuve le cœur de Truffaldin ; il l’examine avec gravité. Comment va la santé ? Truffaldin. Bien ; ses urines sont claires ; il a un appétit toujours égal, jour et nuit, avant manger et après manger. Il évacue chaque jour, à la même heure, avec bonheur, pour le servir, etc. Tartaglia. Aime-t-il toujours sa femme ? Truffaldin. Il l’a aimée pendant quinze jours seulement ; puis il a commencé à être écœuré ; et il parle à cœur ouvert. Qu’après les premiers transports, son caractère n’a jamais pu s’accorder avec le sien, car elle n’est pas du tout philosophe ; et il parle à cœur ouvert. Elle est une femme à l’ancienne, d’un caractère insupportable, de celles qui ont toujours pitié du malheur d’autrui ; figurez-vous, qui se mettent dans la tête de secourir des petits enfants ; figurez-vous, d’élever des orphelins ; figurez-vous, de s’ôter le pain de la bouche pour le donner aux pauvres ; figurez-vous, pleine d’idioties, de préjugés, de faiblesses innombrables, intolérables pour des personnes avisées, spirituelles, qui ont la tête carrée et un peu de philosophie moderne dans le cœur, comme lui ; et il parle à cœur ouvert. Qu’en plus de ces idioties insupportables, de jour en jour, ses beautés étaient devenues à ses yeux des laideurs, à tel point qu’il lui fallait aller se rincer l’œil très souvent au rez-de-chaussée de certaines petites maisons ; et il parle à cœur ouvert. Qu’après dix-huit ans de mariage, ensuite, elle était devenue pour lui une chose horrible, et qu’il la haïssait plus qu’une purge, etc. ; et il parle à cœur ouvert. Tartaglia, à part, dit qu’il commence à comprendre que Truffaldin ne vient pas le voir par bonne amitié. Il lui demande quel est son état, comment va sa boutique, comment vont ses intérêts, son négoce, sa fortune. Truffaldin. Il dit qu’il parle à cœur ouvert ; qu’il est complètement en faillite, mais que ce n’est pas de sa faute ; son idiote de femme a fait crédit, la charité, et d’autres actions semblables très ruineuses ; qu’il ne nie pas être allé à l’auberge, mais rarement et seulement deux fois par jour, pour cultiver ses amitiés, se faire des clients et pour entendre quelques bonnes maximes philosophiques ; qu’il est vrai qu’il était allé quelquefois chez quelque bonne amie pour se soulager de l’antipathie qu’il éprouvait pour sa femme ; mais qu’il y était allé avec beaucoup de parcimonie et qu’il avait toujours cherché des bonnes amies avec une plaie sur les jambes, ou sans nez, etc. Qu’il était vrai qu’il avait joué souvent à la bassette, ou au petit sequin2 ; mais qu’il avait joué pour tenter de réparer les dommages causés par les aumônes et autres faiblesses de sa folle de femme ; qu’il avait toujours perdu, mais que cela était arrivé parce que, quand il jouait, il avait pensé à sa femme et à son visage de détraquée, etc. Tartaglia, à part, dit que Truffaldin est un corniaud de première et un philosophe moderne dont il faut se méfier ; qu’il n’est pas persuadé qu’il vient le voir par bonne amitié, mais à cause du besoin dans lequel il se trouve ; que vraiment il croit qu’il a toujours été un bandit rempli d’amour-propre illicite ; qu’il se souvient encore des trois oranges que Truffaldin avait coupées à cause de sa gloutonnerie. Il demande à Truffaldin sur un ton austère, de lui dire la vérité ; sinon il lui fera arracher les boyaux et le cœur. Si son appétit ne le tourmentait pas autant, s’il avait encore aimé sa femme, si son négoce et sa boutique étaient florissants, serait-il venu le voir pour renouer leur amitié ? Truffaldin. Qu’il le laisse un peu réfléchir. Tartaglia. Qu’il se dépêche et dise la vérité, ou bien il le fera couper en morceaux. Truffaldin. Il dit qu’il parle à cœur ouvert ; que s’il n’était pas dans le besoin, il ne se souviendrait ni de lui ni de leur amitié. Tartaglia. Sa fureur ; il le chasse à coups de pied dans le postérieur. Truffaldin. Il s’enfuit en criant que le roi est devenu fou, qu’il n’est pas philosophe, etc. Tartaglia. Il reste là, plus désespéré qu’avant. Il voit la reine des Tarots, sa mère, qui vient, et il reprend la pose royale et austère.
Scène iv
5Tartagliona, caricature de vieille reine. Et Tartaglia.
Tartagliona
Mon fils, c’est ainsi que tu traites ta mère ?
Où vit-on un fils qui, après dix-huit ans
Passés loin du sein maternel, de retour
Folâtre à la cour au lieu de courir,
Haletant, les bottes encor aux pieds, baiser
La dextre royale de sa mère chérie.
Tartaglia
Madame ma mère, je vous en conjure
Retirez-vous dans vos appartements,
Et laissez en paix un homme désespéré.
Tartagliona
Ô fils téméraire, je puis lire au fond
De ton cœur. Es-tu le fils de Tartagliona ?
Je sais que tu regrettes la mort de ta Ninette,
Que tu chérissais plus tes cornes que ta mère.
Dis-moi, que devais-je faire de cette femme
Indigne qui trahissait ton honneur,
Qui n’a donné à la descendance royale
Que deux horribles chiots. Tu m’as laissé
Par écrit toute liberté pour te venger ;
Et tu me chasses ainsi ? Souviens-toi qui je suis,
D’où je viens, que je suis la reine des Tarots.
Tartaglia
Madame ma mère, une vieille décrépite
Comme vous, devait être plus avisée.
Je suis un jeune homme sans expérience
Et mon sang bouillonne. Je vous ai écrit
Sous le coup d’une colère causée par vos lettres.
Peut-être… Il suffit… je sais que vous haïssiez
Cette pauvre… je me tais. Madame ma mère,
Retirez-vous je vous prie, et ne cassez plus
Les royales parties d’un monarque irrité.
Tartagliona
Qu’entends-je ! Ô dieux ! Tu n’es plus mon fils.
Vieille décrépite ? À moi ? Grands dieux, quelle injure !
Donc je me suis trompée ? Donc, ta grande honte
Ne devait pas être ensevelie ?
Tartaglia
La honte,
C’est mon père qui l’a subie avec vous,
Et il ne vous fit pas ensevelir pour autant.
Peut-être sont-ce vos actions qui sont ma honte.
Tartagliona
La honte, c’est d’accoucher d’un fils comme toi.
Tartaglia
Qui ne peut accoucher, meurt en accouchant.
Vous deviez refuser de me mettre au monde.
Tartagliona
Ingrat ! C’est ainsi que tu parles à qui t’a porté
Dans son ventre durant neuf épuisantes lunes ?
Tartaglia
Je paierai un petit âne, pour qu’il vous porte
Autant de lunes que celles qui tournent dans le ciel.
Tartagliona
Fils inhumain ! Rappelle-toi, fils ingrat,
Que pour toi, enfant, j’ai refusé les nourrices,
Et que mes seins t’ont donné le lait qu’ainsi tu me paies.
Tartaglia
Quand passeront les vendeuses de lait,
Je vous en paierai vingt bidons.
Ainsi, moi, j’aurai remboursé vos bienfaits.
Mais vous, vous ne pouvez me rendre ma Ninette,
La fille de Concul. Un pauvre monarque,
Après dix-huit ans de guerre, revient en son palais,
Il croit se reposer sur le sein adoré
De son épouse, et il apprend qu’elle est morte,
Ensevelie sous le siphon de l’évier.
Je n’ai plus de femme, je n’ai plus d’amis ;
Pour moi, en ce monde, il n’y a plus de paix.
Tartagliona
Fils, je veux bien t’excuser, mais tu fais preuve
De grande veulerie. Calme ta douleur.
Pour t’égayer nous jouerons à colin-maillard,
Et à cache-tampon, et à jacques-a-dit.
Viendront peut-être la Schiavona ou la Saltarei3.
Je trouverai une épouse digne de toi.
Tartaglia
Madame ma mère, faire ensevelir vivante
Ma Ninette fut un jeu trop risqué.
Faites venir les nymphes de la Bragola
Et toutes les déesses de la calle de’ Corli4,
Je serai insensible. La rage me prend
À vous voir. Je vous en prie, partez.
Tartagliona
La rage, à voir ta mère ? Chasser ta mère ?
Ô cieux, lancez vos foudres.
Tartaglia
Vous refusez ?
Où vous êtes, moi, je ne puis rester.
Et je vois que le catarrhe vous étouffe.
Par respect je vous laisse et je vais me coucher.
Scène v
Tartagliona
Hélas, la rage… Elle tousse. Hélas, le catarrhe…
Me bouchent la trachée… Elle tousse. Je me sens crever.
Voilà le châtiment que m’inflige le ciel.
Eh bien, on ne peut même plus faire mourir
Une innocente sans payer ! Tout semblait résolu
Et les cheveux s’emmêlent dans le peigne.
Ô astrologue, ô poète, tu tombes à pic.
Scène vi
6Brighella, et la même.
Brighella
Flammes voraces
Qui éclairâtes
Ma comprenette
Et m’épargnâtes,
Je vivais mieux
Dans l’ignorance.
Ah Tartagliona,
À quoi bon la constance ?
Tartagliona
Que veux-tu dire, poète, je ne comprends pas.
Brighella
Voici que viennent les Gémeaux.
Déjà les murailles se dressent ;
La nuit sera remplie de maux.
Tu peux la veste tomber
Et tes puces secouer
Avant de t’aller coucher.
Je veillerai comme une chouette
Et protégerai ta couette.
Je ferai ce que je peux
Pour enrayer ton destin.
Mais ce sont désirs pieux.
Je faillirai, je le crains.
Tartagliona
Ah, maudit astrologue !
Je n’y comprends goutte.
Mais ces horribles prédictions
Font claquer ma dentition,
Et je ne sais que penser.
Brighella
Chères pupilles de mon cœur…
Ah, j’en ai trop dit ; excuse-moi.
Œil qui sans cesse larmoie…
Majesté, pardonne-moi.
Rides trop puissantes,
Pour vous, je me sens un Dante…
Mais, que vois-je, dans le ciel de Vénus,
Aïe, mon trésor, ma petite puce…
À part. L’inspiration est venue à point. J’espère avoir touché juste. Si je pouvais l’amener à faire un testament en ma faveur, je serais récompensé de mes attentions amoureuses, et ce serait le fruit de mes transpirations poétiques. Il sort.
Scène vii
Tartagliona
Les obscurs messages de ce devin
Me mettent dans tous mes états.
Mais la tendresse qu’il montre pour moi
Me laisse espérer. Suivons son conseil.
Allons reposer nos membres adorés
Par le plus insigne poète de ce siècle.
J’ai assez d’appâts flatteurs pour qu’il demeure
Éternellement fidèle à mes côtés.
Mais je ne voudrais pas que mes égards pour lui
Rendent jaloux mes autres amants. Funeste destinée !
Même mes atouts se liguent contre moi. Elle sort.
Scène viii
7D’un côté, façade du palais royal.
Renzo et Barbarina.
Barbarina
Renzo, voici le palais, voici la pierre
Que Calmon, la statue, nous a montrée.
Que crois-tu qu’il arrivera si je la lance ?
Renzo
Il nous a promis qu’en lançant cette pierre
Nous deviendrions riches. Lance-la sans tarder.
Barbarina
Petit coquin ! Tu désires donc devenir riche !
La philosophie t’abandonne peu à peu !
Renzo
Ma sœur, je te prie, ne parle pas ainsi.
Cela me fait presqu’oublier la faim et le froid,
Et me convainc qu’une passion dominante
Peut altérer l’imagination de l’homme
Au point qu’il oublie jusqu’à ses besoins naturels.
J’aime la philosophie, et n’ai point honte
De cette passion noble que je ressens.
Barbarina
Renzo, repaissons-nous de philosophie,
Ne lançons pas la pierre. Devenir riche
Soudain, éveillera en nous des envies
Extravagantes qui nous rendront plus sots
Et plus ridicules que les ignorants.
Tu voudras toutes les femmes, toutes les délices
Dont tu rêveras. Je serai vaniteuse,
Voudrai être courtisée, aimée, choyée
Pomponnée. Nous mépriserons tous les deux
Les indigents, oubliant notre misère actuelle.
Renzo, moi, je ne lance pas cette pierre.
Renzo
Si, lance-la, n’aie crainte. Même très riches
Nous serons philosophes. Ce froid, cette faim
Que j’endure font que je pense et espère
Que nous saurons nous garder de la sottise,
Que toujours serons fermes dans la vertu,
Même nantis, la main guidée par nos maîtres.
Barbarina
La faim et le froid te font penser ? Ah, Renzo,
Que les philosophes soient poussés à penser
Par la faim, le froid et autre aiguillon naturel,
M’effraie. Quelle belle chose que régner
Sur l’esprit de disciples sans force et ainsi
Se rendre maîtres des idiots qui adorent
Les imposteurs. Je lance donc la pierre.
Fasse le ciel que jamais je n’oublie
Qu’un vil caillou fut source de mes richesses.
8Elle lance la pierre ; un magnifique et riche palais surgit en face du palais royal. Les haillons de Renzo et de Barbarina disparaissent, et ils sont soudain vêtus richement. Deux Maures portant des torches allumées sortent par la porte du nouveau palais, et ils accueillent Renzo et Barbarina avec des révérences.
Renzo
Ma sœur, que vois-je ? Ah, je ne sais quoi dire.
Barbarina
Croyons donc Calmon. Et que ce palais,
Si cela est toujours possible dans nos cœurs,
Ne nous berce pas d’illusions de bonheur.
Car il nous a prédit aussi pleurs et malheurs.
9Ils sortent.
Notes de bas de page
1 Cf. supra, note 3.
2 Deux jeux de hasard, qui étaient pratiqués dans les ridotti, les casinos vénitiens du xviiie siècle. À la bassette il y a cinq joueurs (pontes), dont un tient la banque (banquier). Ce jeu avait été interdit par la police vénitienne à cause des excès violents qui l’accompagnaient. Souvent utilisé par Goldoni dans ses comédies, avec le pharaon. L’autre jeu reste mystérieux.
3 Note de l’auteur : « deux très célèbres prostituées publiques plébéiennes ».
4 Note de l’auteur : « La Bragola et la calle de’ Corli sont, à Venise, les lieux des prostituées ».
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L’Oiseau vert
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