L’Oiseau vert
L'augellino belverde
L’Oiseau vert (1765) est la neuvième des dix fables théâtrales que l’écrivain vénitien Carlo Gozzi, invente pour triompher de l’autre Carlo, Goldoni, adversaire honni contre lequel il se déchaînait depuis dix ans. Il la nomme fable philosophique pour souligner l’importance du message allégorique qu’il y développe, et répondre à ceux qui trouvaient ses intrigues de conte de fées trop puériles et « fondées sur le faux ». Il y donne un destin à la fois tragique, pathétique et burlesque aux protag...
Éditeur : UGA Éditions
Lieu d’édition : Grenoble
Publication sur OpenEdition Books : 29 avril 2022
ISBN numérique : 978-2-37747-364-9
DOI : 10.4000/books.ugaeditions.27561
Collection : Paroles d’ailleurs
Année d’édition : 2012
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-84310-229-5
Nombre de pages : 192
L’Oiseau vert
La Puce, projet de canevas de Carlo Gozzi, à partir de la Pulce de Giambattista Basile.
L’Oiseau vert (1765) est la neuvième des dix fables théâtrales que l’écrivain vénitien Carlo Gozzi, invente pour triompher de l’autre Carlo, Goldoni, adversaire honni contre lequel il se déchaînait depuis dix ans. Il la nomme fable philosophique pour souligner l’importance du message allégorique qu’il y développe, et répondre à ceux qui trouvaient ses intrigues de conte de fées trop puériles et « fondées sur le faux ». Il y donne un destin à la fois tragique, pathétique et burlesque aux protagonistes de sa première fable, L’Amour des trois oranges (1761), et porte à sa perfection une écriture-centaure qui traduit sur la page la subtile articulation entre dramaturgie d’auteur et dramaturgie d’acteur propre à la commedia dell’arte. Son contemporain Giuseppe Baretti voyait en Gozzi un nouveau Shakespeare. Avait-il tort ? Avait-il raison ? Cette traduction à lire et à jouer qui se démarque des versions scéniques modernes pour revenir à la lettre de l’original permettra de trancher la question.
Né en 1720, Carlo Gozzi est un aristocrate vénitien issu d’une famille ancienne mais ruinée, et très attaché aux valeurs de sa caste contre les idées des Lumières. Il a laissé une œuvre théâtrale importante, souvent sous-estimée par la critique qui ne voit en lui qu'un conservateur acariâtre. Pour contrer Goldoni et Chiari, qui triomphent sur les scènes vénitiennes, il crée en 1761 le genre de la « fable théâtrale », en associant librement le comique, le tragique et le merveilleux scénique.
Agrégée d’italien, docteur d’État, Françoise Decroisette a orienté ses recherches sur l’histoire et les pratiques du théâtre et de l’opéra italien, entre le xvie et le xxie siècle. Ses travaux de thèse portaient sur les premières années d'activité du théâtre de la Pergola à Florence (1652-1713).
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