Section II. Qu’il existe néanmoins une norme du goût
p. 215-222
Texte intégral
1C’est cette évidente diversité dans le goût parmi les hommes qui rend nécessaire de s’interroger sur une norme du goût. Mais cette diversité est tellement grande que cela rend difficile, voire douteux selon l’opinion de certains, de parvenir à la moindre norme. Soit il nous faut admettre que tous ces goûts différents et contraires sont également bons, soit nous reconnaissons que certains d’entre eux méritent la préférence et qu’il existe des moyens de déterminer lesquels. La première supposition semble avoir été si généralement admise qu’elle est devenue un proverbe, à savoir qu’on ne discute pas des goûts : elle est pourtant trop insensée pour être universellement acceptée dans son intégralité. Cela impliquerait que tout un chacun est en lui-même juge infaillible de la beauté et de la difformité, de l’excellence ou du défaut ; cela impliquerait que les mêmes objets et que les mêmes qualités des objets, peuvent mériter en même temps approbation et rejet ; cela supposerait que nos principes naturels du goût, contrairement à toutes nos autres facultés mentales et physiques, sont incapables soit d’être améliorés, soit d’être pervertis ; cela voudrait dire qu’il est absurde de censurer tout plaisir, si singulièrement grossier soit-il ; cela placerait toutes les discussions critiques au même niveau que les dissertations de Don Quichotte sur les géants ou les enchantements. Ce proverbe, bien qu’on l’entende fréquemment, n’est jamais adopté de façon permanente et régulière. Son autorité est parfois mise en avant par des personnes dont les sentiments sont mis en question ; mais elle est ignorée par les mêmes chaque fois qu’ils sont enclins à mettre en question les sentiments d’autrui. Si elles ne savent pas sur quels principes appuyer un jugement qu’elles ont prononcé, si elles ne sont pas prêtes à admettre que leur opinion est fausse, ou à recourir aux moyens d’acquérir une justesse et une délicatesse de sentiments plus grandes, elles trouvent refuge dans cette maxime connue ; elles plaident que tel est leur goût et qu’elles ont raison de s’y tenir. Mais il n’y a personne qui ne s’estime pas en droit de trouver à redire au goût d’autrui dans certains cas particuliers ; et trouver à redire à un goût quel qu’il soit implique nécessairement qu’il existe un bon goût et un mauvais ainsi qu’une norme qui permet de les distinguer ; si l’on n’admet pas cela, on ne saurait rêver de trouver à redire : mais si un goût quel qu’il soit peut être mauvais, nul ne peut prétendre à une autorité absolue simplement parce qu’il s’agit de goût. Quelle que soit la fréquence avec laquelle l’idée de l’égalité indiscutable des goûts puisse être colportée sans que l’on examine sa signification ni que l’on y prête attention, quelle que soit la fréquence avec laquelle on puisse y recourir pour masquer une absence de goût, pour en déguiser la perversion ou pour excuser la négligence que l’on a pu avoir pour l’améliorer, pourtant chacun de nous à un moment ou à un autre apporte la preuve qu’il n’accorde aucun crédit à cette maxime, qu’il sait que certains sentiments du goût sont justes et que d’autres sont erronés, et qu’il admet qu’il existe quelque critère au regard duquel, tout au moins dans certains cas, les premiers peuvent se distinguer des seconds.
2Il est une situation dans laquelle nous sommes particulièrement enclins à reconnaître la maxime que nous venons d’évoquer : quand les sentiments sont très différents, nous convenons spontanément que l’un d’eux doit avoir la préférence ; mais lorsque la différence entre eux est insignifiante, nous sommes disposés à reconnaître à l’un comme à l’autre la même autorité. Il n’est pas difficile de mettre au jour la raison de cette incohérence. Il n’y a guère d’état d’esprit dans lequel on se trouve plus mal à l’aise que lorsque nous souhaitons prendre position sur tel ou tel point et qu’il nous est impossible de le faire de façon satisfaisante : nous balançons péniblement entre deux jugements contraires. C’est dans cet état d’esprit que l’on se trouve quand on s’efforce de se décider entre deux infimes nuances de goût ; on se perd en conjectures ; on se fourvoie dans des principes contraires et de force pratiquement égale ; on ne trouve rien sur quoi s’appuyer pour pouvoir acquiescer sans ambages : notre désir le plus vif est d’échapper à ce malaise, mais nous ne trouvons d’autre moyen de le fuir qu’en nous persuadant que la préférence ne s’impose ni d’un côté ni de l’autre, que les deux positions font autorité de façon égale et indiscutable, et qu’en conséquence il n’y a pas lieu de se prononcer. Lorsqu’un goût diffère largement du nôtre, nous n’hésitons pas à le juger barbare et contre nature ; c’est lorsque la différence est infime que nous avons recours à l’infaillibilité du sentiment. Dans ce cas, nous nous permettons d’admettre le sophisme afin de bannir l’indécision. Il ne s’ensuivra en aucune manière que le goût d’un tel est plus juste que celui de tel autre, parce que nous ne pouvons pas décider facilement à qui la préférence est due, ou parce que, quand nous accordons notre préférence, il nous est impossible d’avancer des preuves incontestables de l’exactitude de notre jugement. Dans le domaine de la science, des opinions contraires peuvent s’appuyer sur des arguments d’une plausibilité à ce point égale que quiconque n’est pas parfaitement versé dans le sujet ne saurait se convaincre de prêter foi à l’un plutôt qu’à l’autre ; et pourtant, l’une de ces opinions a toutes les chances d’être vraie et l’autre fausse. De la même manière, il se peut qu’il y ait du bon et du mauvais dans le goût bien que, dans un cas particulier, on reste perplexe pour décider où l’un et l’autre se situent. ; et l’on peut être convaincu que ce bon et ce mauvais goût existent bel et bien, en dépit de notre propension à écarter cette incertitude désagréable qui nous pousse à étouffer notre conviction, et à supposer, l’espace d’un instant, qu’il n’y a point de critère bien établi dans ce cas.
3L’usage a été de considérer que les plaisirs du goût relèvent de l’imagination. Peut-être cela a laissé place à l’opinion selon laquelle le goût ne saurait se réduire à quelque norme précise. Nous sommes enclins à voir dans l’imagination une faculté sans règles, ni lois générant tout ce qui est fantasque et capricieux. Nous admettons que les plaisirs et les douleurs transmis par les sens externes ont quelque chose de réel et de substantiel dont la perception repose sur une source inaltérable de notre constitution. Mais on estime que les plaisirs du goût ne puisent pas dans ce genre de source permanente : ils ne sont que le fruit de l’imagination ; ils dépendent d’une tendance particulière de cette faculté, laquelle, comme on peut s’y attendre, ne peut pas être la même chez chacun de nous ; elle intervient sans la sanction de la raison, et, sans son accord, chasse une vieille lubie pour passer à une autre. Mais ce genre de raisonnement ne peut avoir de poids qu’auprès de gens qui réfléchissent de façon superficielle. Il est vrai que de simples lubies, dont certaines d’ailleurs étaient absurdes et ridicules, ont été parfois célébrées de façon imméritée comme des exemples du goût, ainsi que vient illustrer cette occurrence le cas des modes qui changent sans cesse dans l’habillement, les équipages et l’ameublement : pourtant, même dans ces sujets banals, tout n’est pas absolument arbitraire ; il existe des principes établis à propos des convenances en vertu desquels une mode recevra l’approbation tandis qu’une autre sera condamnée : et dans l’espace authentique du goût, dans les domaines plus sublimes de la nature et des beaux-arts, bien qu’il soit certain, et bien que nous nous soyons amplement employés à prouver que presque tous les sentiments du goût proviennent d’un certain exercice de l’imagination, il est tout aussi certain, et comme cela a été démontré par les preuves les plus évidentes, que cet exercice est aussi peu capricieux, aussi régulier, aussi universel et autant régi par des lois pérennes que l’exercice de n’importe quel autre principe de la constitution humaine.
4Un argument contre la possibilité de déterminer une norme du goût a été recherché dans la nature même du sentiment. Le sentiment, dit-on, à la différence du jugement, ne se réfère pas à quoi que ce soit au-delà de lui-même, pas plus qu’il ne représente quelque qualité inhérente à un objet du monde extérieur : il implique seulement une certaine congruence entre l’objet et la faculté qui le perçoit ; cette congruence intervient certainement chaque fois qu’est éprouvé le sentiment qu’elle indique ; et, par conséquent, ce sentiment ne peut pas être vrai ou faux1. Cet argument, si plausible soit-il, ne repose pas sur des fondements solides. Car, premièrement, admettons que nos sentiments signalent quelque congruence entre certains objets et nos facultés, et rien d’autre ; il ne s’ensuit pas que tout sentiment sera nécessairement juste ou que tel goût sera préférable à un autre. Si cette conception du sentiment est exacte, elle doit pouvoir s’appliquer à toutes nos sensations ainsi qu’à toutes celles qui relèvent du goût ; mais on reconnaît volontiers pour ce qui est de tous nos sens externes que chez une personne ils sont plus affinés que chez une autre ; et que, par conséquent, on devrait admettre que telle personne a un goût meilleur que telle autre. Un œil est plus perçant, une ouïe plus fine, un palais, un odorat, ou un toucher sont plus délicats qu’un autre ; et il y a, dans la plupart des cas, des moyens infaillibles pour déterminer ceux qui l’emportent : et pourquoi devrions-nous hésiter pour reconnaître que tel goût est supérieur à tel autre ? ou pourquoi désespérer de découvrir des moyens de s’assurer lequel est supérieur ? Il peut exister une congruence entre un objet et nos organes, ce qui de façon indéniable implique une déficience ou une imperfection chez ces derniers : l’obscurité convient mieux à une vision faible ; mais cette conformité même est la preuve de sa faiblesse. Pareillement, la conformité de certains objets avec le goût d’une personne peut être telle qu’elle le révèle faible ou imparfait. Mais, deuxièmement, la supposition sur laquelle l’argument repose n’est pas vraie à strictement parler. Le sentiment implique quelque chose de plus qu’une congruence entre les objets et nos organes. Ce n’est pas une copie de quelque chose qui nous est extérieur, mais cela en est le résultat : ce n’est pas l’image d’une qualité inhérente à l’objet, mais cela en est l’effet naturel : et lorsqu’une qualité reconnue comme appartenant à un objet ne produit pas chez une personne donnée son effet naturel et habituel, c’est que ses organes sont déficients ou pervertis. Troisièmement, le goût implique le jugement autant que le sentiment : et par conséquent, il doit, à certains égards tout au moins, se référer à quelque chose qui nous dépasse, et être juste ou faux, selon qu’il se conforme, ou ne se conforme pas, à cette norme externe.
5Le GOÛT peut se considérer sous deux jours différents, et le fait de ne pas faire cette distinction a brouillé la question d’un critère déterminé des sentiments afférents et a accordé un certain degré de plausibilité à ceux qui affirment que tous les goûts ont une autorité indiscutable. Le goût peut être considéré soit comme une espèce de sensation, soit comme une forme de discernement. Dans le premier cas, il ne s’agit que d’un sentiment ou d’une perception ; le goût réagit devant certains objets qui l’affectent et nous attache à eux immédiatement et sans réflexion ; on n’a affaire ici qu’à la faculté grâce à laquelle nous éprouvons du plaisir devant les beautés, et de la douleur devant les défauts et les imperfections de ces choses dont nous avons connaissance. Dans le second cas, il s’agit d’une faculté qui nous permet de distinguer les véritables causes de notre plaisir ou de son contraire ; par un processus de réflexion, cette faculté discerne les diverses qualités aptes à procurer plaisir ou aversion ; elle estime le degré de satisfaction ou d’insatisfaction que tout objet devrait produire. Le goût considéré dans le premier cas, par rapport à ce que l’on peut appeler son exercice direct, ne peut pas proprement reconnaître le moindre critère. Les sentiments de chaque homme dépendent, dans une large mesure, de la structure originale de son esprit qui est inaltérable : ils dépendent du degré précis d’amélioration que ses facultés naturelles ont reçu, et selon quel mode d’instruction ; tant que cette structure demeure inchangée, ses sentiments ne peuvent aussi que continuer à être ce qu’ils sont ; ils ne peuvent changer que si une variation intervient dans l’état de son amélioration ; mais il n’est pas possible que tous les hommes bénéficient des mêmes occasions pour améliorer leur goût pour qu’ils fassent le même usage de ces occasions. Il n’est, par conséquent, pas possible que tous les hommes prennent un plaisir égal devant les mêmes objets, ou qu’ils apprécient précisément les mêmes objets. Mais, malgré cela, il peut y avoir une norme du goût pour ce qui concerne les processus de réflexion : et ce n’est que par rapport à ceux-ci qu’il faudrait rechercher un critère. Une norme du goût n’est pas quelque chose qui permet de concilier tous les goûts et de les faire coïncider : ce n’est que quelque chose qui permet de déterminer quel est le meilleur parmi une variété de goûts qui sont en désaccord et qui sont incapables de coïncider parfaitement. Il est si peu impossible de découvrir une norme qui puisse répondre à cette finalité aux yeux de juges impartiaux que l’on peut définir une norme à laquelle même ceux dont elle condamne le plaisir peuvent être obligés de se soumettre. La personne qui ressent d’une certaine façon et qui ne peut pas, de quelque manière que ce soit, se convaincre, pour le moment, de ressentir autrement, peut avoir la certitude qu’elle ne ressent pas comme il convient et elle acceptera volontiers un jugement contraire à son sentiment. Cela se produit même pour ce qui est des sens externes. Une personne peut éprouver au fond d’elle-même une antipathie insurmontable pour une espèce particulière de nourriture, et pourtant, si elle est capable d’en faire remonter l’origine à une aversion accidentelle, elle ne déclarera pas, en raison de son aversion, que cette nourriture est soit malsaine, soit désagréable au goût ; elle ne s’étonnera pas que d’autres personnes s’en délectent, mais elle croira au contraire, qu’elle-même aurait dû l’aimer s’il ne s’était pas trouvé qu’elle avait conçu à son encontre un préjugé déraisonnable. Il y a des gens qui n’aiment pas certaines couleurs : mais ils peuvent parfois se rendre compte que leur aversion provient d’une association sans fondement ; et, bien que cette aversion se soit si fortement ancrée dans leur imagination qu’ils sont incapables de la surmonter, ils peuvent néanmoins se trouver loin de prétendre que cette couleur devrait faire l’objet d’un rejet universel, et ils peuvent être enclins à ajouter foi à ceux qui jugent cette couleur belle, voire à reconnaître que le jugement de ces derniers repose sur des fondements solides. De la même manière, un homme peut se rendre compte que le fait de ne pas éprouver du plaisir ou de l’aversion au regard des beaux-arts provient bien, dans certains cas, d’une déficience de ses organes, d’un manque d’occasions pour cultiver son goût, ou d’un préjugé qu’il a nourri ; et, à partir de cette prise de conscience, il peut être prêt à reconnaître que, en pareil cas, c’est son propre goût qui est faux et sans autorité et que le goût différent d’une autre personne mérite la préférence. Quelqu’un qui a une mauvaise oreille musicale n’est pas surpris de ne percevoir ni les aspects excellents ni les défauts d’une partition et de s’égarer quand il s’efforce de les déceler ; mais, en mettant de côté ses propres sentiments, il s’en remet, pour l’accepter, à l’opinion de ceux qu’il avoue être meilleurs juges. Quelqu’un qui n’a jamais eu accès aux œuvres des grands maîtres dans les domaines de la peinture et de la sculpture se méfiera naturellement de son propre goût à l’endroit de ces arts, et il s’en remettra avec déférence à celui de personnes qui ont acquis une plus grande compétence que lui, et, il évitera d’avancer une opinion en ce qui concerne la valeur de ces œuvres en n’écoutant que ses sentiments personnels même s’ils s’imposent à lui avec force. On rencontre souvent des gens assez honnêtes qui s’abstiennent de juger et qui avouent ne pouvoir se prononcer en toute impartialité, non seulement en ce qui concerne la conduite mais aussi les œuvres de telle ou telle personne, en raison de leur amitié ou de leur inimitié envers l’auteur.
6Il ne semble pas davantage nécessairement absurde d’affirmer, si singulier que cela puisse paraître, que, dans certains cas, « un homme ne devrait pas éprouver du plaisir alors qu’il en éprouve, et qu’il devrait en éprouver alors que tel n’est pas le cas2 », et cela peut s’étayer à partir de principes fermement établis au point qu’il arrive à s’en convaincre lui-même. Ce cas s’apparente précisément à tous ceux où la raison et la réflexion sont censées corriger ce que transmettent les sens. Les philosophes savent bien que beaucoup de perceptions sont attribuées à la vue alors qu’elles relèvent du toucher, que tout le monde croit voir certaines qualités des corps et des idées mais qui ne sont, par la force de l’habitude, que suggérées par des apparences visibles. La raison peut en apporter la démonstration, mais cette démonstration n’influencera pas même le philosophe à l’instant de la sensation ; sa perception est la même que celle de tout un chacun ; et jusqu’à ce qu’il se mette à réfléchir, il croit voir les qualités tangibles des choses. Pareillement, un homme peut avoir des sentiments sur les beaux-arts qu’il sait être faux mais qu’il ne peut pas s’empêcher de continuer à nourrir de la sorte. Voilà une différence remarquable entre sentiment et opinion : personne ne peut s’en tenir à une opinion dès l’instant où il découvre qu’elle est fausse ; mais on peut clairement percevoir qu’un sentiment est faux et néanmoins trouver impossible pendant longtemps de s’en départir. Les convictions les plus solides qu’apporte la raison ne sauraient prévenir une sensation pervertie ; celle-ci doit, en dépit de cette conviction, continuer à être perçue, jusqu’à ce que la nature particulière de l’habitude qui lui donne sa consistance soit corrigée par l’exercice et la culture appropriés. Les hommes, par conséquent, qui sont affectés de manière différente, peuvent cependant partager des jugements identiques : et les hommes qui ont des jugements différents peuvent s’accorder sur certains principes communs qui servent de critères aux jugements des uns et des autres. De fait, faire s’accorder les sentiments, voire le discernement de tous les hommes, est chose impossible : mais il n’est par conséquent pas impossible de trouver le moyen de déterminer ce qui est sain et ce qui ne l’est pas, et d’évaluer le degré d’excellence ou d’imperfection qui revient à chacun ; ou, en d’autres termes, de rechercher le véritable critère du goût.
Notes de bas de page
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Énergie et mélancolie
Les entrelacs de l’écriture dans les Notebooks de S. T. Coleridge. Volumes 1, 2 et 3
Kimberley Page-Jones
2018
« Étrangeté, passion, couleur »
L’hellénisme de Swinburne, Pater et Symonds (1865-1880)
Charlotte Ribeyrol
2013
« The Harmony of Truth »
Sciences et poésie dans l’œuvre de Percy B. Shelley
Sophie Laniel-Musitelli
2012