Épilogue
p. 247-254
Texte intégral
The function of the historian is neither to love the past not to emancipate himself from the past, but to master and understand it as the key to the understanding of the present. Great history is written precisely when the historian’s vision of the past is illuminated by insight into problems of the present. […] The function of history is to promote a profounder understanding of both past and present through the inter-relation between them.
E.H. Carr1
… je n’ai jamais rien écrit que des fictions…
Michel Foucault2
1Défricheur inlassable, sir William Jones a bouleversé les certitudes de l’Europe en révélant l’Inde. Comme l’écrivit Drew :
Le travail effectué par Jones enleva aux Anglais toute excuse pour souffrir de cette illusion d’optique vis-à-vis de l’Inde, qui selon Burke leur faisait voir l’églantier devant leur nez comme plus massif que le chêne situé cinq cents mètres plus loin. (Drew, p. 46)
2Drew n’a pas tort, l’orientalisme battait en brèche l’eurocentrisme, contraignant l’Europe à porter un nouveau regard sur l’Asie. Comme nous l’avons vu, l’école orientaliste a attiré l’attention du monde sur la contribution de l’Inde à l’œuvre de civilisation, à travers ses traductions d’œuvres littéraires et philosophiques indiennes et grâce à ses travaux érudits sur les découvertes des Indiens en matière d’astronomie, de mathématiques et de sciences. Le petit groupe de savants éclairés rassemblés autour d’Hastings a ainsi montré combien la littérature indienne était importante pour l’étude comparée de la mythologie et de la linguistique. Le mouvement orientaliste a finalement débouché sur ce que Raymond Schwab devait appeler « la renaissance orientale », tant en Inde qu’en Europe.
3Pourtant, la place de Jones dans l’histoire de l’orientalisme suscite encore une polémique ardente dont la pluralité des voix ne peut que surprendre. D’un côté de l’éventail des analyses, on trouve la défense éloquente de Jones érigée par Garland Cannon dans The Life and Mind of Oriental Jones, catalogue impressionnant de ses succès ; à l’autre extrémité, on aboutit au réquisitoire dressé par Edward Said à l’encontre de Jones dans L’Orientalisme :
Gouverner et apprendre, puis comparer l’Orient à l’Occident : tels étaient les buts de Jones et il les a atteints, avec son élan irrésistible pour codifier, réduire la variété infinie de l’Orient à un « digest complet » de lois, de figures, de coutumes et d’ouvrages. (Said, p. 97)
4Il est vrai, comme l’a démontré Paul Ricœur, que le mot « histoire » en soi induit en erreur. L’histoire n’est pas une narrativisation objective d’un ou de plusieurs événements passés, mais une reconstruction subjective d’événements ou de situations passés, puisque l’historien aborde un passé humain à partir d’une expérience également humaine3. Quand l’investigation historique porte sur un individu, l’exercice devient tout à fait délicat, surtout lorsqu’il s’agit d’un personnage d’une grande complexité, comme William Jones, qui élude tout étiquetage usuel.
5Nul ne remet en cause le rôle clé joué par Jones dans le domaine de l’indianisme, rôle qui se fonde sur ses propres recherches et aussi sur la remarquable influence qu’il a pu avoir sur son entourage. Doté d’un charisme qui lui permit d’insuffler à ses confrères l’enthousiasme indispensable à la vaste entreprise de recherches que représentait l’exploration du domaine culturel et social de l’Asie au xviiie siècle, jusque-là à peine effleuré et voué à toutes les interprétations fantaisistes, Jones a su donner une direction et une forme cohérentes aux sujets épars traités par la Société asiatique. Là s’arrête toutefois le consensus. Les appréciations postérieures de ce rôle varient de manière saisissante. Partha Mitter voit en Jones la personnalité providentielle, notant qu’il fallait que quelqu’un se chargeât à ce moment de l’histoire de sauver l’indianisme naissant et de la hisser au niveau d’étude des autres grandes civilisations. Rôle que Jones a rempli à la perfection (Mitter, p. 147). En revanche, pour Kate Teltscher, le personnage et la stature de Jones ont fonctionné – et continuent de fonctionner – comme une justification rassurante de la férule britannique (Teltscher, p. 192).
6Pour Mitter, comme pour Cannon, Jones représente la quête érudite du savoir sur l’Orient et la transmission de ce savoir à l’Occident (notion d’« Orientalisme 1 »). Pas seulement, explique Said : l’orientalisme de Jones, c’est à la fois la révélation d’un monde et la présentation de celui-ci dans un rapport de force Europe/Orient, et selon une codification de l’Orient qui assure l’hégémonie de l’Occident. Il écrit :
Depuis l’époque de sir William Jones, l’Orient avait été à la fois ce que l’Angleterre gouvernait et ce que l’Angleterre connaissait ; la coïncidence entre géographie, savoir et pouvoir, avec l’Angleterre toujours à la place du maître, était complète. (Said, p. 246)
7Certes, l’empire naissant s’est approprié les outils fournis par Jones pour articuler un discours où le savoir devient l’instance fondatrice du pouvoir ; nous en avons fait la démonstration dans les chapitres cinq et six. Mais notre propos, dans ce bilan final, est de nous interroger sur la question de savoir si la Grande-Bretagne occupe « la place du maître » dans les discours et dans les écrits de William Jones lui-même.
8Que Jones fût un impérialiste, qu’il ait été convaincu que la colonisation ne pouvait qu’être bénéfique à l’Inde, cela ne fait pas l’ombre d’un doute. Il est certain que l’attachement de Jones aux principes de la démocratie a tout simplement été jeté par-dessus bord alors que Le Crocodile voguait dans son long voyage d’ouest en est vers les Indes. Mais il est tout aussi impossible de remettre en cause son amour et son enthousiasme sincères pour la culture orientale en général, et indienne en particulier, et il nous semble que ses écrits ne positionnent ni l’Europe ni la Grande-Bretagne à « la place du maître ». La notion d’une race de maîtres, si chère à Rudyard Kipling, n’avait aucune pertinence pour l’érudit pétri de syncrétisme, qui faisait remonter l’origine des mythes, qu’ils fussent grecs, hindous, égyptiens ou bibliques, à des racines communes. Ce n’est point là le langage de la « race des maîtres ».
9D’un autre côté, on ne peut nier que Jones se rendit coupable de graves erreurs. Son préjugé irrationnel contre Anquetil-Duperron le conduisit à commettre une bévue linguistique majeure dans son sixième discours annuel, « Les Perses », le 19 février 1789, dans lequel il présente le zend comme un dialecte du sanskrit, discréditant ainsi le monumental Zend-Avesta, ouvrage de Zoroastre d’Anquetil-Duperron4. L’insularité de Jones pointe clairement dans sa Lettre à Monsieur A*** du P***, écrite alors qu’il était encore à Londres en 1771, où il se trompe quand il prétend que l’œuvre de Duperron était une traduction peu fiable de faux modernes. La critique de Jones, brillante et cinglante, devait interdire le développement des études de la langue avestan pendant cinquante-cinq ans, jusqu’à ce que Rasmus Rask démontrât finalement que le zend n’était pas une corruption du sanskrit, mais en fait un prédécesseur, datant d’avant 334 avant J.-C., du perse moderne. Malheureusement, la correction prit dans les cercles littéraires encore plus de temps (Cannon, 1986b, p. 172).
10C’est très dommage, dans la mesure où Anquetil-Duperron était probablement le seul érudit du calibre de Jones, et on peut déplorer que celui-ci l’ait discrédité, qui plus est en faisant erreur. Schwab note l’ouverture d’esprit de Duperron, qui aurait pu fournir un pendant admirable à l’universalité de Jones et qui écrit :
Chaque nation, chaque école de théologie ou de philosophie a partout sa manière d’expliquer ses idées, de les concevoir. […] Étudions les Indiens, comme nous le faisons des Grecs et des Latins : quand nous entendrons bien, si nous valons mieux qu’eux, il nous sera permis de critiquer leur marche, mais modestement, sans aigreur, et sans leur donner de ridicule. (Cité par Schwab, p. 173)
11Comment, en lisant ces lignes, ne pas en entendre les échos dans la pensée de Jones. Paradoxalement, en s’en prenant à Anquetil-Duperron dans une querelle dont il avait mal instruit les tenants et les aboutissants, il s’est lui-même privé de l’estime de la seule personnalité capable d’apprécier dans toute sa richesse sa propre pensée syncrétique.
12En outre, une très sérieuse erreur entache l’héritage de Jones : sa vision dichotomique, qui privilégia l’Inde antique aux dépens de l’Inde contemporaine. Pour lui, la division entre les Hindous, descendants d’un âge d’or, et les « envahisseurs » musulmans, responsables de leur dégénérescence présente, était un état de fait. Là aussi, l’insularité de Jones apparaît clairement, puisqu’une telle analyse était providentiellement le seul moyen de justifier le projet impérial. Le problème, c’est que gardant les yeux fixés sur l’horizon lointain de la haute Antiquité, Jones s’est mépris sur la nature et les qualités de l’Inde qui lui était contemporaine et il est passé à côté de la fusion culturelle indo-musulmane de la période, lui, le grand syncrétiste. Cette dualité de vision, outre qu’elle lui a sans doute fermé des horizons, devait avoir des conséquences graves et durables dans les domaines sociopolitique et culturel.
13Commençons par la politique sur le terrain : celle des « héritiers » de Jones en Inde, les fonctionnaires de l’East India Company dont il était l’idole, les Metcalfe, les Bayley et les Martin. Ces jeunes recrues se sont appliquées avec fougue à aider l’Inde socialement et culturellement. Pour eux, cela impliquait d’aider les Indiens à redécouvrir les racines perdues de leur propre civilisation, car le pays, sain et vigoureux en des temps reculés, avait dégénéré. Ils suivent Jones dans son identification de l’Inde à l’hindouisme antique et, d’une part, écartent ainsi une grande partie de sa population et, d’autre part, impliquent un statisme de la société indienne qui se compare défavorablement avec le dynamisme de la société anglaise. En foi de quoi on voit imposer à l’Inde moderne un code pénal hindou composé deux mille ans auparavant et pour une seule partie de la population, un code rénové par la puissance coloniale qui estime que les Indiens ne l’appliquent pas correctement.
14Ce refus par Jones de toute reconnaissance d’une culture indienne contemporaine, qui nie la réalité d’une culture syncrétique naissante, a toujours des implications soixante-trois ans après l’indépendance de l’Inde. Bien évidemment, ni Jones ni ses disciples ne peuvent être tenus pour responsables des différends communautaires qui existaient bien avant l’arrivée des Britanniques. Mais le discours tenu sur l’âge d’or hindou et sur la décadence musulmane ne peut pas ne pas avoir eu de résonance psychologique en Inde et dans les mentalités. Metcalf remarque qu’au début du xixe siècle, des conceptions autoritaires de l’hindouisme et de l’islam, proscrivant en effet toute approche syncrétique et le caractère de ceux qui y adhéraient, avaient été établies avec force. Plus important encore : les Britanniques en vinrent à croire que l’adhésion à l’une ou l’autre de ces deux religions n’était pas simple affaire de croyance, mais définissait plus généralement l’appartenance à une communauté plus large (Metcalf, p. 133).
15Dans le domaine culturel, la suprématie conférée par Jones à la haute culture sanskrite ancra cette dernière dans l’esprit des Européens comme la seule littérature propice à la dissémination interculturelle et digne d’être comparée aux littératures grecque, latine, anglaise, française ou allemande. Le canon se forma à partir des textes en sanskrit, ou parfois en perse (Devy, p. 80). Ganesh Devy, dans son étude sur le sujet, explique que cela revenait non seulement à ne pas prendre en compte d’autres langues anciennes classiques, comme le pali et le prakrit, mais aussi à en déconsidérer d’autres, prestigieuses, comme le tamoul, dont l’histoire s’étale sur trois mille ans, le kannada avec une littérature vieille de quinze cents ans, le marathi (environ huit cents ans), sans même parler de l’ourdou, langue syncrétique issue de la fusion du perse, du turque, de l’arabe et du khari boli, et remontant au viiie siècle. Surtout, un pays à la riche culture littéraire multilinguistique se voyait transformé sans appel en un pays avec une unique culture littéraire (Devy, p. 96-97).
16Enfin, comme l’intention était d’établir des programmes universitaires, les orientalistes finirent pas se diviser sur le choix de Jones. Les uns privilégiaient une culture élitiste, en sanskrit, et les autres, conscients de l’importance des langues vernaculaires, défendaient un projet plus populaire centré sur les langues indigènes inexplorées par Jones. L’affaiblissement du groupe qui en résulta a sans doute facilité le passage de la « Minute de Macaulay », qui mit fin à la dispute en éliminant le sujet. Mais, comme nous l’avons vu, cette « Minute » reposait sur de tout autres considérations que sur l’usage de l’héritage de Jones et on ne peut y voir un corollaire imprévisible de son choix. Horace H. Wilson, héritier spirituel de Jones, s’était lancé à la recherche de solutions qui auraient pu aboutir. Il est fort probable que les orientalistes auraient alors continué dans la voie frayée par Jones et poursuivi ses recherches sur d’autres langues et cultures indiennes, y compris dans l’Inde contemporaine.
17Mais, telles que les choses se sont passées, la voie ouverte par Jones dans les études orientales s’est brutalement trouvée close pour l’enseignement par l’effet de l’oukase lancée par Macaulay, privant les Indiens de la dignité de leur propre langue. Sa note retentissante convertit les voix multiples de l’Inde en un sabir inintelligible, faisant d’elles l’équivalent d’un Caliban bestial réduit à des bredouillements, condamné à apprendre la langue de son maître, Prospero.
18Au fur et à mesure que les portes se fermaient sur l’Inde comme civilisation et culture vivante, son influence se répandait dans l’espace imaginaire de l’Europe et déclencha ce faisant une forme de pensée en rupture avec l’idéologie néoclassique dominante. Elle devint le berceau « romantique » de l’humanité pour l’Occident. Mais comme le note Roger-Pol Droit, il y avait un prix à payer. « Il se pourrait donc que l’engouement romantique ait rendu à l’Inde ce mauvais service : la faire oublier, pour cause d’enthousiasme précoce pour une divinité absente (Droit, p. 145). Les romantiques en Europe, en effet, en déifiant l’Inde, ont occulté la réalité indienne.
19Néanmoins, à l’heure du bilan, je pense que nous pouvons absoudre sir William Jones du chef de construction du discours « Orientaliste 2 », c’est-à-dire d’avoir contribué à ériger une distinction géographique séparant le monde en deux parties inégales : Orient, espace de fantaisie, déraisonnable, puéril ; et Occident, espace de raison, vertueux et mûr. Comme nous avons pu le voir, ses travaux ne vont pas dans ce sens. En revanche, il est impossible de nier que ces mêmes travaux s’inscrivent dans le projet impérial. Avec le recul, si la question complexe de l’héritage de sir William Jones fait problème, c’est en partie en raison de l’extraordinaire enthousiasme que ses travaux ont suscité, en Orient comme en Occident, chez les artistes, poètes, écrivains, linguistes, historiens et administrateurs qui se sont efforcés de marcher dans ses pas. Aucun d’eux malheureusement n’eut jamais son aura, son charisme, son énergie, ni même son acuité de regard, et n’a pas été à même de déceler ses oublis et travers parmi ses grandeurs, et de redresser la barre là où ses recherches font défaut. Des lectures peu rigoureuses de son œuvre menèrent à toutes sortes de caricatures, et Jones, l’universaliste syncrétique, en vint à inspirer des hommes tels que le comte Gobineau.
20Comme on a pu le voir, la disparition précoce de Jones, la montée en puissance de l’impérialisme britannique en Inde, l’influence prépondérante des évangélistes brouillent toute spéculation en ce qui concerne l’impact de l’héritage de ce grand orientaliste. Au premier chef, sa mort prématurée priva très certainement l’indianisme de son esprit pionnier à un moment critique et nul ne peut dire dans quel sens sa quête aurait pu évoluer et si cette évolution lui aurait épargné certaines des critiques qui lui sont faites aujourd’hui.
21C’est un fait que par ses travaux, Jones a littéralement « réécrit » l’Inde, mettant un terme aux divagations des Européens qui peignaient cette lointaine frontière aux couleurs fantaisistes de leur imagination. Redonnant à l’Orient de la plus éclatante façon sa vraie dimension – et je me réfère là à la célèbre citation de Raymond Schwab5 –, les orientalistes ont néanmoins dans la foulée dévalorisé l’Inde à ses propres yeux, l’enfermant dans la camisole de force de son glorieux passé révolu. Ils ont ainsi condamné, pour les siècles à venir, les Indiens à vivre avec des interrogations profondes sur les éléments constitutifs de leur identité, éparpillée dans les méandres de leur cheminement historique.
22Au bout du compte, et c’est peut-être le plus important, la plus grande contribution de sir William Jones n’aura pas été faite au bénéfice de l’Inde mais de l’Europe. Jones, dont le but avoué était de revitaliser la culture européenne, réussit au-delà de ses propres espoirs. Il n’y a pas de doute qu’il a bouleversé l’image que l’Europe se faisait d’elle-même comme le centre universel de la culture et du rayonnement des arts, des sciences et de l’architecture, la débarrassant, selon le mot de Ricœur, de mille ans de « pré-jugés6 ». Ainsi purifiés, les Européens purent concevoir la culture comme un héritage universel, héritage amassé par l’humanité tout entière.
Notes de bas de page
1 « Le rôle de l’historien n’est ni de vénérer le passé ni de s’en émanciper, mais de le maîtriser et de le comprendre comme la clé de la compréhension du présent. La grande histoire s’écrit précisément quand la vision du passé qu’a l’historien se voit éclairée par un aperçu des problèmes du présent. […] La fonction de l’histoire est de promouvoir une compréhension plus profonde tant du passé que du présent à travers la mise en relation de ceux-ci. » (Edward H. Carr, What is History ?, Londres, Penguin, 1961.)
2 « Entretien avec Lucette Finas », La Quinzaine littéraire, n° 247, janvier 1977, p. 236.
3 Paul Ricœur, Temps et Récit, t. I, L’Intrigue et le récit historique, Paris, Seuil, 1983, p. 173-190.
4 Paris, 1771.
5 « L’humanisme partiel des classiques devient l’humanisme intégral qui nous semble maintenant un produit de la nature. » (Schwab, p. 12-13.)
6 Ricœur analyse le « pré-jugé » comme « une prétention à la vérité […] [qui] nous rejoint comme une voix venant du passé » (Paul Ricœur, Temps et Récit, t. III, Le Temps raconté, Paris, Seuil, 1985, p. 403).
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