2 « Faire place au sujet lecteur en classe : quelles voies pour renouveler les approches de la lecture analytique au collège et au lycée ? », en ligne : http://eduscol.education.fr/lettres/im_pdflettres/intervention-anne-vibert-lec ture-vf-20-11-13.pdf[consultéle1er mai2016].
3 La double notion de sujet lecteur et scripteur est également utilisée par les didacticiens du français qui puisent les références de leurs réflexions avant tout dans les sciences du langage.
4 A. Rouxel et G. Langlade (dir.), Le Sujet lecteur. Lecture subjective et enseignement de la littérature.
5 A. Aubert-Godard (dir.), La Littérature dans l’enseignement du français langue étrangère.
6 Comme le montre le succès annuel des « Rencontres des chercheurs en didactique de la littérature », initiées par A. Rouxel et G. Langlade, à Rennes en 2000.
7 C. Mazauric, M.-J. Fourtanier et G. Langlade, Le Texte du lecteur et Textes de lecteurs en formation.
8 N. Rannou, Le Lecteur et son poème. Lire en poésie : expérience littéraire et enjeux pour l’enseignement du français en lycée ; S. Ouellet, Le Sujet lecteur et scripteur : développement d’un dispositif didactique en classe de littérature ; A. Doucey-Perrin, Apprentissage de la lecture et construction de l’identité de lecteur au cours préparatoire ; M. Sauvaire, Diversité des lectures littéraires. Comment former des sujets lecteurs divers ; V. Larrivé, Du bon usage du bovarysme en classe de français. Développer l’empathie fictionnelle des élèves pour les aider à lire des récits littéraires : l’exemple du journal de personnage ; S. Thieurmel-Lemarchand, Lecture subjective en classe et avènement du sujet lecteur : étude longitudinale en lycée professionnel ; B. Shawky-Milcent, L’Appropriation des textes littéraires en classe de seconde ; C. Boutevin, Le Livre de poème (s) illustré. Étude d’une production littéraire en France de 1995 à nos jours et de sa réception par les professeurs des écoles.
9 La date de 1996 est celle du programme de 6e, suivi du programme des classes de 5e et 4e en 1997 et de celui de 3e en 1998.
10 A. Rouxel (dir.), Lectures cursives, quel accompagnement ?.
11 Lors du colloque fondateur de 2003, B. Daunay a critiqué les positions de M. Picard dont l’essai La Lecture comme jeu était alors l’une des premières références retenues pour penser le sujet lecteur (« L’infini processus de disqualification du lecteur, ou contre une didactique bathmologique »). Dans le même colloque, C. Tauveron a mis en garde contre l’oubli des « droits du texte » dans la lecture littéraire à l’école élémentaire, reprenant les conceptions de l’approche sémiologique d’U. Eco (« Droits du texte et droits des jeunes lecteurs : un équilibre instable »).
12 Disciple de M. Picard, dont il propose d’aménager le modèle du lecteur dans son essai sur L’Effet-personnage dans le roman, V. Jouve a participé à la naissance de la réflexion didactique lors du colloque de Rennes en 2004, puis a pris ses distances en 2009 à travers sa communication au colloque de Toulouse.
13 La notion d’actualisation développée par Y. Citton dans sa défense des études littéraires (Lire, interpréter, actualiser. Pourquoi les études littéraires ? et L’Avenir des humanités) trouve aisément sa place dans la réflexion sur la subjectivité des lectures.
14 Un colloque dont plusieurs communications ont déjà été publiées par N. Rannou dans le no 83 de la revue Recherches & Travaux, intitulé « L’expérience du sujet lecteur : travaux en cours ».
15 « Sujet lecteur, sujet scripteur : quels enjeux pour la didactique ? ».
16 « Du sujet scripteur au sujet didactique ».
17 Évaluer les écrits à l’école primaire.
18 L’Écriture du texte : théorie, pratique, didactique.
19 L’Œuvre intégrale.
20 P. Dufour évoque en particulier la lecture des classiques, latin, français, anglais, par l’auteur de Madame Bovary : « Lire : écrire » et « Flaubert lecteur : une histoire des écritures ».
21 Dans le « Cahier livres » de Libération des 5 et 6 septembre 2015.
22 En didactique du français, le lien entre lire et écrire est d’abord utilisé dans le cadre de l’acculturation à l’ordre scriptural (voir, par exemple, E. Ferreiro et G. Gomez-Palacio, Lire-écrire à l’école : comment s’y apprennent-ils ? Analyse des perturbations dans les processus d’apprentissage de la lecture et de l’écriture).
23 Ce texte, qui fait partie des Pastiches et mélanges, a été publié souvent isolément. De fait, il fait partie d’un ensemble d’écrits de Proust sur la lecture, comme je l’ai montré dans « Des lieux de lecture : de la littérature aux activités scolaires ».
24 Lors du colloque de Rennes (Le Sujet lecteur, lecture subjective et enseignement de la littérature), quatre communications ont évoqué certaines pratiques de lecture de R. Martin du Gard, S. Doubrovsky, A. Gide et H. Michaux.
25 Les Brouillons de soi, p. 318.
26 C. Mazauric, M.-J. Fourtanier et G. Langlade (dir.), Le Texte du lecteur.
27 C’est en 1985 que les instructions officielles ont créé, à la place de l’explication de texte, qui était liée à l’histoire littéraire lansonienne, la « lecture méthodique », qui combinait une certaine ouverture du sens (que marque le terme même de « lecture ») à un formalisme de la méthode, laquelle recourait à une série d’outils d’analyse (rhétoriques, linguistiques, poétiques…) que les jeunes apprentis-lecteurs devaient utiliser pour observer les textes conçus comme des objets au fonctionnement autonome.
28 Même si des évolutions ont eu lieu qui les ont plus ou moins modifiés (voir A.-R. de Beaudrap, Le Commentaire de texte en français).
29 Si les concepteurs de l’écriture d’invention ont voulu revenir sur la coupure entre écritures littéraires directes et écritures métatextuelles, qui séparait les pratiques du collège de celles du lycée, son inscription comme premier sujet de l’épreuve anticipée de français a largement tiré l’activité du côté de l’écriture argumentative (voir A. Vibert, « Écriture d’invention et argumentation »).
30 S. Ouellet, Le Sujet lecteur et scripteur : développement d’un dispositif didactique en classe de littérature ; B. Shawky-Milcent, L’Appropriation des textes littéraires en classe de seconde.
31 Autobiographie d’un lecteur.
32 Voir A. Rouxel, « Autobiographies de lecteurs à l’entrée au lycée », et « Lecture et retour sur soi : l’autobiographie de lecteur au lycée ».
33 La dénomination variable de ce dispositif a déjà été soulignée par S. Ahr et P. Joole dans l’ouvrage paru sous leur direction : Carnet/journal de lecteur/lecture. Quels usages, pour quels enjeux, de l’école à l’université ?
34 Journal d’A. Gide, bien sûr, et de maints autres.
35 On trouvera plusieurs études sur ce dispositif utilisé pour renouveler l’enseignement des SVT dans P. Fillon et A. Vérin (dir.), « Écrire pour comprendre les sciences ».
36 L’Œuvre intégrale.
37 Voir C. Tauveron (dir.), Lire la littérature à l’école : pourquoi et comment conduire cet aprentissage spécifique ? De la GS au CM.
38 Voir : S. De Croix, « Je lis, j’écris : la pratique du journal de lecture » ; M. Lebrun, « L’émergence et le choc des subjectivités de lecteurs de la maternelle au lycée grâce à l’espace interprétatif ouvert par les comités de lecture » et « Un outil d’appropriation du texte littéraire : le journal dialogué ».
39 Pour ce qui est du rapport à la lecture des textes et des œuvres, l’enquête menée par C. Baudelot, M. Cartier et C. Detrez a eu le mérite de montrer que la détermination sociale (et familiale) n’est pas indépendante des variables du sexe et du rapport à la famille (Et pourtant ils lisent…).
40 Conduites d’écriture en collège et au lycée professionnel.
41 Toutes les contributions ne prennent pas en compte les petits, faibles et non-lecteurs, car des analyses présentant un dispositif nouveau ou expérimental peuvent viser avant tout à faire connaître les effets les plus significatifs dudit dispositif.
42 Qui sont, bien sûr, des représentations, connaissances, goûts de leur classe sociale d’origine, toujours médiatisés par la classe d’âge et le rapport aux parents.
43 Ces références culturelles diverses peuvent se penser, bien sûr, à travers la notion d’interlecture élaborée par J. Bellemin-Noël (Plaisirs de vampire).
44 Dans le rapport établi par F. de Singly (Les Jeunes et la lecture), les catégories sont proches : « non-lecteur », « petit lecteur », « moyen lecteur », « fort lecteur ». Celles qui sont retenues par C. Baudelot, M. Cartier et C. Detrez dans l’enquête qu’ils ont menée sur plusieurs années (Et pourtant ils lisent…), sont un peu différentes, en particulier dans la mesure où la stabilité ou la non-stabilité dans les positions initiales est prise en compte.
45 En s’interrogeant sur la place de la lecture littéraire dans le moment même de l’apprentissage de la lecture dans sa thèse (Apprentissage de la lecture et construction de l’identité de lecteur au cours préparatoire), A. Perrin-Doucey a posé une première pierre pour permettre de développer une réflexion en ce sens.
46 Voir, par exemple, J.-F. Massol, « Costumes de parades et essayages divers : des figures de l’auteur aux postures du lecteur ».
47 La Lecture comme jeu.
48 L’Effet-personnage dans le roman.
49 « Les postures du lecteur ».
50 « Former des lecteurs/spectateurs par la lecture subjective des œuvres », dans J.-L. Dufays, Enseigner et apprendre la littérature aujourd’hui, pour quoi faire ? Sens, utilité, évaluation, p. 55-64.
51 Le rapport entre les trois instances du lecteur (liseur, lu et lectant) et les trois instances de la seconde topique freudienne (Moi, Ca, Sur Moi) est suggéré par M. Picard qui demande cependant de ne pas superposer systématiquement son modèle à celui de Freud.
52 Par exemple, Maupassant, juste avant Freud, ou Qui a tué Roger Ackroyd ?
53 Aussi bien du côté des sciences psychocognitives que de celui de la réflexion populiste d’un Michel Onfray.
54 Cette dimension thérapeutique a été mise en lumière très récemment à travers la publication d’un ouvrage traduit de l’anglais : E. Berthoud et S. Elderkin, Remèdes littéraires. Se soigner par les livres.
55 Façons de lire, manières d’être.
56 Éloge de la lecture, la construction de soi.
57 Par exemple M. Sauvaire, « Diversité des lectures littéraires. Comment former des sujets lecteurs divers », ou B. Shawky-Milcent, « L’appropriation des textes littéraires en classe de seconde ».