Notice
p. 27-33
Texte intégral
Tradition manuscrite, datation et contenu de la Lancelotcompilatie
1La matière arthurienne s’est répandue dans les anciens Pays-Bas comme dans une grande partie de l’Europe occidentale. Au total, dix-huit textes sont attestés en moyen néerlandais, dans leur intégralité et/ou fragmentairement. Il s’agit des textes suivants, mentionnés par ordre alphabétique d’après les titres en néerlandais :
Arturs doet (La Mort le roi Artu) ;
’tBoek van Merline (le Merlin) de Jacob van Maerlant ;
Ferguut (Fergus) ;
Historie van den Grale (Estoire dou Graal) de Jacob van Maerlant ;
Historie van Merline (L’Histoire de Merlin), fragment en prose ;
Lanceloet (Lancelot) ;
Lanceloet en het hert met de witte voet (Lancelot et le Cerf au pied blanc) ;
Lantsloot van der Haghedochte (Lancelot de la Caverne) ;
Merlijn-Continuatie (La Continuation Merlin) de Lodewijk van Velthem ;
Moriaen (Le Roman de Moriaen) ;
Perchevael (Perceval) ;
Queeste van den Grale (La Queste del Saint Graal) ;
Die Riddere metter mouwen (Le Roman du Chevalier à la manche) ;
Torec (*Torrez, le Chevalier au cercle d’or) ;
Tristan (Tristan) ;
Walewein (Gauvain) ;
Walewein ende Keye (Gauvain et Keu) ;
Die Wrake van Raguisel (La Vengeance Raguidel)1.
2En plus des traditions de Perceval, de Lancelot et de Tristan, huit récits arthuriens « indépendants » témoignent de l’intérêt que les anciens Pays-Bas portaient à « la matière de Bretagne ». Six de ces récits sont insérés dans la vaste compilation du Lancelot néerlandais. Seuls Ferguut et Walewein n’y figurent pas. Quatre romans, Moriaen, Die Riddere metter mouwen, Walewein et Walewein ende Keye, dits aussi romans épisodiques ou non historiques, sont présumés « originaux », leur modèle français n’étant pas attesté.
3Le Roman de Torec, reproduit et traduit dans ce volume, fait partie de la version la plus étendue du Lancelot en moyen néerlandais, 87 000 vers au total. Cette adaptation en vers, incomplète, du Lancelot en prose, connue sous l’appellation Lancelotcompilatie, est attestée par un seul manuscrit, daté de 1320-1325, conservé à la Bibliothèque royale de La Haye (K. B., hs 129 A 10).
4La version manuscrite intégrale était composée de quatre « livres » : Boec I, II, III et IV. Malheureusement, le premier livre, Boec I, comportant les enfances de Lancelot, l’enlèvement et l’éducation par la fée du lac, son arrivée à la cour d’Arthur et son amour pour la reine, n’est pas conservé. Le premier « livre » attesté, Boec II, appelé le Lanceloet, contient la dernière partie de l’adaptation en vers du Lancelot en prose, la préparation à la Queeste van den Grale et deux romans indépendants, le Perchevael et le Moriaen. Le deuxième « livre », Boec III, comprend la Queeste et cinq romans indépendants : le Wrake van Raguisel (La Vengeance Raguidel), le Riddere metter mouwen (Le Chevalier à la manche), le Walewein ende Keye (Gauvain et Keu), le Lanceloet en het hert met de witte voet (Lancelot et le Cerf au pied blanc) et Torec (*Torrez). Le dernier « livre », Boec IV, comporte un seul texte, Arturs Doet (La Mort le roi Artu). Ce manuscrit unique, probablement réalisé par cinq copistes désignés dans la littérature secondaire par A, B, C, D et E, comporte ainsi, en plus de la trilogie Lancelot - La Queste del Saint Graal - La Mort le roi Artu, six autres romans en vers appelés romans non historiques ou épisodiques, et un Perchevael, comportant une version partielle, abrégée, de l’adaptation en moyen néerlandais du Perceval de Chrétien de Troyes et huit épisodes de la première Continuation de Perceval.
5Les copistes A, C, D et E ont uniquement participé à la réalisation du Lanceloet. Le copiste B est considéré comme le « chef d’équipe ». La majeure partie du manuscrit est de sa main : la Queeste, Arturs Doet et les sept romans interpolés, de même que quelques passages du Lanceloet. Certaines interventions textuelles dans le travail des quatre autres copistes lui sont aussi attribuées. Il a également rédigé les titres des chapitres, les passages reliant les différents romans insérés en quatre phases dans la Compilation, le Perchevael en premier, Le Roman du Chevalier à la manche en dernier. Le Lanceloet ne comporte pas de titres de chapitre. Les trois textes de la trilogie, Lanceloet, la Queeste et Arturs doet, débutent par une lettrine ornée en rouge et bleu, sur onze ou douze lignes. Celles au début des récits interpolés, en bleu ou en rouge, sont plus petites, sur cinq ou six lignes, les débuts de chapitre étant marqués par des lettrines en rouge ou en bleu, sur quatre, cinq ou six lignes, à l’exception de celles du Chevalier à la manche, toutes en rouge sur quatre lignes.
6En plus des cinq copistes, un correcteur a participé à la réalisation du manuscrit en apportant des corrections et des annotations entre les lignes et dans les marges des textes de la trilogie et du Perchevael. La question de savoir si le copiste B et l’auteur-adaptateur des récits indépendants insérés sont une seule et même personne reste posée2. D’après une annotation à la dernière page du manuscrit, Lodewijk van Velthem, traducteur-adaptateur d’une version en moyen néerlandais de la Suite-Vulgate du Merlin, la Merlijn-continuatie (1326), en serait le détenteur. Sa contribution éventuelle en tant qu’adaptateur et/ou compilateur à la réalisation de la compilation a fait couler beaucoup d’encre ; elle est toujours controversée3.
7Le texte de la Compilation représenterait une traduction-adaptation de la trilogie en prose proprement dite et remonterait à une adaptation antérieure, non attestée, présumée complète, réalisée dans le comté de Flandre autour de 1280. Les sept romans insérés seraient des adaptations abrégées de romans indépendants antérieurs, datés entre 1230 et 1270. Jozef Janssens est d’avis que la première adaptation du Lancelot du Lac, le Lantsloot vander Haghedochte, a joué un rôle clé dans l’adaptation d’autres romans français ou dans la création de romans « originaux ». Les auteurs de ces romans devaient être familiarisés avec le cycle du Lancelot en prose, où ils ont puisé maints motifs et situations en créant leur œuvre « originale ». Et cela pendant toute la seconde moitié du xiiie siècle4.
8La datation et la région d’origine restent néanmoins incertaines et controversées étant donné que seuls quatre récits – le Perchevael, le Moriaen, le Riddere metter mouwen et le Wrake van Raguisel – sont transmis fragmentairement dans des manuscrits datés entre 1275 et 13755. Des trois autres romans, aucun fragment n’est attesté à ce jour. Depuis 1987, un consensus semble établi. Dans un article publié en 1987, fondé sur des critères de langue et de versification, Evert van den Berg considéra que les textes « originels » ou « primitifs » auraient été réalisés en Flandre, ceux conservés représentant des copies offrant également des traits linguistiques brabançons. La même année, lors du 15e congrès de la Société arthurienne, Jozef Janssens s’est exprimé en ces termes : « Le berceau du roman arthurien en moyen néerlandais semble bien devoir être situé dans le comté de Flandre6 », faisant référence à l’article de van den Berg. En 2000, Frits Pieter van Oostrom propose une datation plus précise des romans arthuriens en moyen néerlandais7.
9Dans le cadre de la tradition néerlandaise de la trilogie, Lanceloet, la Queeste et Arturs doet, nous mentionnons également les trois adaptations néerlandaises appartenant au Cycle de la Vulgate et comportant les récits qui précèdent le Lancelot du Lac : l’Estoire del Saint Graal, le Merlin en prose et la Suite-Vulgate du Merlin8. Il s’agit de trois textes attestés dans un même manuscrit en moyen bas allemand, daté de 1420-1425, et conservé à Burgsteinfort (Fürst zu Benthemsche Schlossbibliothek, B 37). Ce manuscrit comporte une adaptation (Umschreibung) en vers de l’Historie vanden Grale et celle du Boec van Merline de Jacob van Maerlant (vers 1261). Les deux récits reposent sur les mises en prose anonymes du Joseph d’Arimathie et du Merlin de Robert de Boron9. Du Boec van Merline est conservé également un fragment de 336 vers, daté de 1380 environ.
10Le troisième texte représente une adaptation, en moyen bas allemand de la Merlijn-Continuatie (25 820 vers), le Boec van coninc Artur de Lodewijk van Velthem, qui acheva l’adaptation en 132610. De ce même texte, trois autres fragments datés de 1380 environ sont attestés.
11L’ensemble des textes a été édité au xixe siècle par Willem Joseph Andries Jonckbloet11. Une réédition partielle par tranches, 26636 vers, a été réalisée dans la dernière décennie du xxe siècle12. En 2003, cinq des sept romans indépendants – Die Wrake van Ragisel, Die Riddere metter mouwen, Walewein ende Keye, Lanceloet en het hert met de witte voet et Torec – ont été réédités dans une édition bilingue moyen néerlandais - anglais, le Perchevael ayant été publié dans le même volume que les fragments de l’adaptation du Perceval ou Conte du Graal de Chrétien de Troyes. En 2011 a paru une nouvelle édition de Walewein ende Keye13.
Tradition manuscrite, datation et éditions du Roman de Torec
12Le roman est transmis dans un seul manuscrit, celui de la Lancelotcompilatie, conservé à la Bibliothèque royale à La Haye (ms. 129 A 10, fol. 190r-200v). Le texte représente un remaniement, probablement abrégé, d’une version antérieure, non conservée, attribuée à Jacob van Maerlant.
13L’attribution du roman à Jacob van Maerlant (1235-1290/1300), fondée sur le prologue de l’Ystorie van Troyen (vers 1263), reposant en majeure partie sur Le Roman de Troie de Benoît de Sainte-Maure, permet de dater cette version d’avant 126314. On dispose seulement de trois allusions historiques au récit. La première mentionne qu’en 1392, la reine Isabeau de Bavière retira à la bibliothèque du Louvre un manuscrit comportant le récit de Torrez, chevalier au cercle d’or, rimé, bien historié et escript. En 1411, on a constaté la disparition de ce manuscrit. Les deux autres, signalées par Roger Middleton, concernent deux inventaires de la bibliothèque des ducs de Bourgogne, datés de 1523 et 1556, faisant mention d’un manuscrit intitulé Le Livre du Chevalier chercle d’or et de Perceval le Galoy. L’auteur présume qu’il s’agit du même manuscrit15. Enfin, un manuscrit daté du xve siècle dresse un portrait, physique et moral, élogieux d’un « varlet au cercle d’or », fils d’un vavasseur, chevalier de la Table ronde « pour sa haulte chevallerie16 ».
14Le texte traduit dans ce volume, inséré dans la Lancelotcompilatie, daté entre 1320 et 1326, comporte ainsi des éléments textuels dus à l’insertion même dans la vaste compilation.
15À ce jour, il en existe quatre éditions complètes. Au xixe siècle, le récit a été édité par Willem Joseph Andries Jonckbloet (1846-1849) et Jan te Winkel (1875), sous le titre Jacob van Maerlants Torec, et au xxe siècle par Maaike et Jan Hogenhout (1978). Une édition bilingue, moyen néerlandais - anglais, a paru en 200317.
Note sur la traduction
16Notre traduction est faite d’après le texte en moyen néerlandais de l’édition de David F. Johnson et Geert H. M. Claassens. Nous avons opté pour une traduction fidèle, vers par vers, du texte en moyen néerlandais, et traduit le terme simple de cirkel, désignant l’objet magique volé à la grand-mère du héros et recherché par lui, par « cercle d’or », d’après le titre du roman, non conservé, en ancien français. Les noms propres dont l’équivalent n’est pas répertorié dans les textes en vers ou en prose, en ancien français, sont ceux en moyen néerlandais.
17Je remercie vivement le professeur Claude Lecouteux pour ses conseils et la relecture du texte, et mon fils pour son assistance informatique.
Notes de bas de page
1 B. Besamusca, Repertorium van de Middelnederlandse Karelepiek, p. 7.
2 J. te Winkel, « De Perchevael en het Haagsche Lancelothandscrift ». M. Joye, « De Middelnederlandse Graalromans : een overzicht en enkele vaststellingen ». S. I. Oppenhuis de Jong, De Middelnederlandse Perceval-traditie. J. W. Klein, « De genese van de Lancelotcompilatie », dans Lanceloet. De Middelnederlandse vertaling van de Lancelot en prose overgeleverd in de Lancelotcompilatie (1re partie), édition de B. Besamusca et A. Postma, p. 94-110. B. Besamusca, « De Lancelotcompilatie ». M. Hogenbirk, « Is hij het? Lodewijk van Velthem en de compilator ». B. Besamusca, « Lodewijk van Velthem ».
3 « Hier endet dat boec van Lancelote dat heren Lodewijcs es van Velthem. » (« Ici se termine le livre de Lancelot qui appartient à Lodewijc van Velthem. ») Citation extraite de A. M. E. Draak, De Middelnederlandse vertalingen van de proza-Lancelot, p. 195. B. Besamusca, Repertorium van de Middelnederlandse Karelepiek, p. 65-67. M. Hogenbirk, « Is hij het? Lodewijk van Velthem en de compilator », note 33. B. Besamusca et W. P. Gerritsen, « De studie van de Lancelotcompilatie », dans B. Besamusca et F. Brandsma (dir.), De ongevalliche Lanceloet, p. 9-19.
4 J. D. Janssens, « Le roman arthurien non historique en moyen néerlandais : traduction ou création originale ? ».
5 J. W. Klein, « Het getal zijner jaren is onnaspeurlijk. Een herijking van de dateringen van de handschriften en fragmenten met Middelnederlandse Ridderepiek », notamment p. 13-17.
6 J. D. Janssens, « De “Vlaamse” achtergronden van de Lancelotcompilatie. Wat onzekerheden op een rijtje : Vlaams, Brabants of Hollands ? », voir l’aperçu de la controverse, p. 21-25. E. van den Berg, « Genre en Gewest. De geografische spreiding van de Ridderepiek », notamment p. 15-19. J. D. Janssens, « Le roman arthurien non historique en moyen néerlandais : traduction ou création originale ? », p. 340.
7 « 1230 : Perchevael ; 1240 : Wrake van Raguisel, Ferguut, Lantsloot vander Haghedochte ; 1250 : Walewein ; 1260 : Moriaen, Riddere metter mouwen, Walewein ende Keye, Lancelot en het hert met de witte voet ; 1270 : Torec, Graal-Merlijn ; 1280 : Lancelot - Queeste - Arturs doet ; 1320 : Merlijn-continuatie, Lancelotcompilatie. » Dans F. P. van Oostrom, « De lage landen en het hooggebergte. Middelnederlandse ridderromans in Europese context », p. 9.
8 B. Besamusca, Repertorium van de Middelnederlandse Arturepiek, p. 34-39 et 65-59. H. Kienhorst, De handschriften van de Middelnederlandse Ridderepiek, p. 66-67 et 140-143.
9 T. Sodmann, Jacob van Maerlant, Historie van den Grale und Boek van Merline. Nach der Steinfurter Handschrift heraugegeben.
10 J. van Vloten, Lodewijk van Velthem, Merlijn-Continuatie. Naar het eenig bekende Steinforter handschrift uitgegeven.
11 Roman van Lancelot (xiiie eeuw), naar het (eenig-bekende) handschrift der Koninklijke Bibliotheek. B. Besamusca, Repertorium van de Middelnederlandse Arturepiek, p. 24-28.
12 Lanceloet. De Middelnederlandse vertaling van de Lancelot en prose overgeleverd in de Lancelotcompilatie (2e partie), édition de B. Besamusca. Lanceloet. De Middelnederlandse vertaling van de Lancelot en prose overgeleverd in de Lancelotcompilatie (3e partie), édition de F. Brandsma. Lanceloet. De Middelnederlandse vertaling van de Lancelot en prose overgeleverd in de Lancelotcompilatie (1re partie), édition de B. Besamusca et A. Postma. Lanceloet. De Middelnederlandse vertaling van de Lancelot en prose overgeleverd in de Lancelotcompilatie (4e partie), édition de A. Postma.
13 Five interpolated Romances from the Lancelot Compilation, vol. III de Dutch Romances, édition de D. F. Johnson et G. H. M. Claassens. Walewein ende Keye. Een dertiende eeuwse Arturroman overgeleverd in de Lancelotcompilatie, édition de M. Hogenbirk. Depuis 2009, il existe une édition en ligne disponible sur : http://www.waleweinendekeye.huygens.knaw.nl [consulté le 25 novembre 2014].
14 « Hiertoe voren dichte hij Merlijn / Ende Alexander uytten latijn / Toerecke en dien Sompniarijs / Ende den corten lapydarijs. » (« Auparavant il rédigea Merlin / et l’Alexandre du latin / Torec et Sompniaris / et le bref Lapidaire. »). Dans Dit is die istory van Troyen, naar het vijftiende-ëeuwsche handschrift van Wessel van de Loe met al de Middelnederlandse fragmenten diplomatische uitgegeven, édition de N. de Pauw et E. Gaillard, 4 vol., Gand, 1889-1892, vol. I, v. 57-60. Les deux derniers ouvrages ne sont pas conservés.
15 R. Middleton, « The manuscripts », dans G. S. Burgess et K. Pratt (dir.), The Arthur of the French. The Arthurian Legend in Medieval French and Occitan Literature, p. 33-34.
16 « Ce sont les noms, armes et blasons des chevaliers de la Table ronde, au temps qu’ils jurèrent la queste du sainct Graal à Camaloth, le jour de la Penthecoste. » (ms. Arsenal n° 4976, fol. 96v et 97r)
17 Roman van Lancelot (xiiie eeuw), naar het (eenig-bekende) handschrift der Koninklijke Bibliotheek, édition de W. J. A. Jonckbloet, vol. II., v. 23122-26966. Jacob van Maerlants Roman van Torec, édition de J. te Winkel. Torec, édition de M. et J. Hogenhout. Torec, édition de D. F. Johnson et G. H. M. Claassens, Torec, dans Dutch Romances, vol. III, Five Romances from the Lancelotcompilation.
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