1 Austin, « La signification d’un mot », in Écrits philosophiques, traduction Lou Aubert et Anne Lise Hacker, Paris, Seuil, 1994, p. 28.
2 Lipps, « Wortbedeutung und Begriff », Werke IV, p. 26.
3 Jean Hering, « Das Wesen, die Wesenheit, und die Idee », in Jahrbuch für Philosophie und phänomenologische Forschung, Band IV, p. 498.
4 Ibid., p. 506.
5 Ritzel, Über analytische Urteile, Halle, Niemeyer, 1916, p. 3.
6 Ibid., p. 5.
7 Ibid., p. 16.
8 Lipps, Van Kerckhoven, FE, p. 230-233. Cette condamnation touche cependant plus précisément l’épokhè de Husserl, et cette volonté d’éliminer la contingence en la soumettant à des lois. Mais cette critique trouve sa source dans l’opposition de Lipps à Hering, qui structure tout le premier tome des Recherches pour une phénoménologie de la connaissance.
9 Le premier tome des Recherches est dédié à Adolf Reinach.
10 Lipps, Werke I/1, p. 19.
11 Ibid., p. 11.
12 Ibid.
13 Ibid., p. 51. Nous avons déjà abordé cet ancrage au chapitre 2 de la première partie avec l’aide de Guy van Kerckhoven, L’attachement au réel, op. cit., chapitre 4.
14 Nous avons étudié ce concept d’origine heideggerienne chez Lipps, première partie, chapitre 2, §1.
15 Ibid., p. 51.
16 Heidegger, SZ, p. 144.
17 Lipps, Werke I/1, p. 47.
18 Ibid., p. 26.
19 Lipps, « Wortbedeutung und Begriff » Werke IV, p. 27.
20 Lipps, Werke I/1, p. 56.
21 Lipps, « Das Urteil », Werke IV, p. 11.
22 Lipps, Werke I/1, p. 30.
23 Ibid., p. 70.
24 Ibid., p. 27.
25 Lipps, « Das Urteil », Werke IV, p. 10.
26 Frege, « Concept et objet », in Écrits logiques et philosophiques, op. cit., p. 128.
27 Russell, « Philosophie de l’atomisme logique », in Écrits de logique philosophique, op. cit., p. 358-359.
28 Lipps, « Metaphern », Werke IV, p. 66-67.
29 Aufbau, p. 282.
30 Ibid., p. 366.
31 Ibid., p. 366. Misch se réfère alors explicitement en note à Lipps Werke I/1, p. 26.
32 Misch, Aufbau, p. 368. Misch se réfère alors explicitement en note à Heidegger, SZ, §32.
33 Cf. Misch, Aufbau, p 365.
34 Lipps, « Das Urteil », Werke IV, p. 11.
35 On pourra sans doute objecter que la cire demeure bien la même, et nous tomberions d’accord avec cette objection si la cire fondue répond de manière comparable à ma manière de l’aborder. La cire reste bien « la même », mais nous le verrons, cette identité dépend de la manière dont j’aborde à nouveau la cire dans mon histoire. La garantie de la continuité du morceau de cire se trouve dans notre histoire commune, à elle qui fond, et à moi qui la fais fondre.
36 Lipps, Werke I/1, p. 33.
37 Ibid., p. 54.
38 Benoist, Entre acte et sens, op. cit., p. 228.
39 Cette question est également celle que pose Josef König, mais d’une autre manière, quand il demande comment des énoncés hétérogènes sont possibles. En effet, pour König, nous l’avons vu, il existe d’une part des énoncés pratiques concernant le singulier, et des énoncés théoriques, concernant le particulier et l’universel. Comment ces énoncés peuvent-ils entrer en composition l’un avec l’autre ? Comment puis-je dire que « Caïus est un homme » ? Cf. LUTPS (cours), p. 192.
40 Russell, « Philosophie de l’atomisme logique », in Écrits de logique philosophique, op. cit., p. 359.
41 Ibid. ainsi que Signification et vérité, chapitre VI et VII.
42 Kripke, La logique des noms propres, traduction Pierre Jacob et François Recanati, Paris, éditions de minuit, 1982, p. 54-55.
43 Ibid., p. 37.
44 Rousseau, Second Discours sur l’origine et le fondement de l’inégalité parmi les hommes, Paris, Garnier Flammarion, 2008, p. 89.
45 Hermann Ammann, Die menschliche Rede, Darmstadt, Wissenschaftliche Buchgesellschaft, 1969, p. 69.
46 Lévi-Strauss, La pensée sauvage, Paris, Plon, 1962, p. 210.
47 On notera que cette dépendance des noms propres à l’égard des classifications totémiques implique non seulement les noms de personne, mais également les noms de lieux. L’individuation biologique n’est pas le seul type d’individuation possible. L’individuation géographique existe également. La subordination des noms propres à la possibilité d’une classification peut ainsi être étendue en principe universel. Cf. Lévi-Strauss, La pensée sauvage, op. cit., p. 203.
48 Misch, Aufbau, p. 361.
49 Ibid., p. 362.
50 Lipps, Werke I/1, p. 31.
51 Ibid., p. 361.
52 Lévi-Strauss, La pensée sauvage, op. cit., p. 210 et 218.
53 Lipps, « Bemerkungen zur Theorie der Prädikation », Werke IV, p. 178.
54 Lipps, Werke I/1, p. 31.
55 Kripke, La logique des noms propres, op. cit., p. 65.
56 Sans doute cette conception du nom propre trouverait-elle un soutien chez Ricœur. Le nom propre pourrait-il se laisser comprendre sans identité narrative ? Il faudrait alors corriger la pensée ricœurienne du récit, pour tenter de comprendre le récit comme ne se terminant jamais. En effet, le statut de la mort chez Ricœur peut sembler à bien des égards ambiguë. La difficulté que pose l’idée d’une identité narrative est celle, reconnue par Ricœur, que pose la mort : comment faire un récit dont j’ignore la fin ? Comment considérer ma vie à l’aune d’un récit non terminé ? La réponse à ce problème pourrait être posée par la conception historique que nous tirons de la description lippsienne du nom propre. En effet, à proprement parler, le récit d’un individu n’a pas de terme tant que l’on continue d’employer son nom. Ce nom lui aussi possède un destin, une histoire, indissolublement liée à l’histoire de l’individu ainsi nommé, mais la dépassant également dans le discours de tous les locuteurs.
57 C’est la solution envisagée par Searle dans Sens et expression, op. cit., p. 121-166.
58 Derrida, « La mythologie blanche », in Marges de la philosophie, Paris, Minuit, 1972, p. 278.
59 Derrida, « La mythologie blanche », op. cit., p. 255.
60 Nietzsche, Vérité et mensonge au sens extra-moral, traduction François Warin et Philippe Cardinali, Paris, Actes sud, 1997, p. 16-17.
61 Nietzsche a certes, lui aussi, conçu la métaphore comme un processus de production créateur et poétique. Mais c’est pour en dévaloriser presque immédiatement le produit. Nietzsche regarde le langage comme une source de mensonge. Ce n’est certes pas la métaphore qui est mensongère, mais la prétention, portée par le langage, de décrire le réel à l’aide de métaphores. Par contre-coup, on remarque que les produits du processus de métaphorisation ne sont pas réels. Pour Nietzsche, la métaphore ne produit que des fictions, le mensonge consiste à les prendre pour des descriptions adéquates du réel. Nietzsche est alors victime de son relativisme inconsistant. Il faudra effectivement attendre Ricœur pour découvrir qu’en dépit de son caractère inventé, créé, et produit par le langage, la métaphore est fertile pour la description du réel, et surtout pour la production et la structuration symbolique du réel. Si Nietzsche découvre que la métaphore est universelle, il ne prend peut-être pas suffisamment au sérieux les productions de cette métaphore.
62 Cf. ci-dessus première partie, chapitre 2, §3.
63 Lipps, Werke II, p. 96 [102-103].
64 Lipps, « Metaphern », Werke IV, p. 71.
65 Lipps, Werke II, p. 97 [104].
66 Lipps, Werke II, p. 97 [104].
67 Ibid.
68 Lipps, « Metaphern », Werke IV, p. 70.
69 Lipps, « Metaphern », Werke IV, p. 67.
70 Cf. première partie, chapitre 4, §1.
71 König, SuD, p. 1.
72 Ibid., p. 7.
73 Cf. ci-dessus, première partie, chapitre 4, §2.
74 Maja Soboleva, Leben und Sein, op. cit., p. 113.
75 Ibid., p. 111, ainsi que König, SuD, p. 217.
76 Maja Soboleva, Leben und Sein, op. cit., p. 113.
77 König, « Bemerkungen zur Metapher », in Kleine Schriften, op. cit., p. 164.
78 König, LUTPS (cours), 286-287.
79 König, « Bemerkungen zur Metapher », in Kleine Schriften, op. cit. p. 168.
80 Ibid., p. 171.
81 Ibid., p. 172.
82 König, LUTPS (cours), p. 287.
83 König, NäW, p. 270.