1 Alain Corbin, « Le temps et les historiens : présentation », Revue d’histoire du XIXe siècle, 2002, 25, p. 17-19.
2 Simone Delattre, « Jour, nuit », dans Christian Delporte, Jean-Yves Mollier, Jean-François Sirinelli (dir.), Dictionnaire d’histoire culturelle de la France contemporaine, Paris, PUF, 2010, p. 461-464.
3 On pourrait en dire autant d’autres catégories d’événements, reprenant une réflexion d’Alain Corbin sur les révolutions de 1848 et 1851 : « Nous l’oublions trop souvent : les individus que nous considérons comme contemporains, car leur vie s’est déroulée à la même époque, ne partageaient pas les mêmes représentations du temps. Leur sens de la profondeur temporelle différait grandement. », A. Corbin, op. cit.
4 Bruno Cautrès, Anne Jadot, « L’(in)décision électorale et la temporalité du vote. Le moment du choix pour le premier tour de l’élection présidentielle 2007 », Revue française de science politique, 57, 3, 2007, p. 293-314 et Bruno Cautrès, Anne Jadot, « Quand les électeurs se décident-ils ? », dans Bruno Cautrès, Anne Muxel (dir.), Comment les électeurs font-ils leur choix ? Le Panel électoral français 2007, Paris, Presses de Sciences Po, 2009, p. 127-156.
5 Thomas M. Holbrook, Do Campaigns Matter?, Thousand Oaks / Londres, Sage, 1996 ou Daron R. Shaw, « The Impact of News Media Favorability and Candidate Events in Presidential Campaigns », Political Communication, 16, 2, 1999, p. 183-202.
6 Pierre Lefébure, « Dynamiques des campagnes électorales et stratégies d’analyse du vote. Pour une approche séquentielle et communicationnelle de la formation des choix électoraux », dans Institutions, élections, opinion. Mélanges en l’honneur de Jean-Luc Parodi. Paris, Presses de Sciences Po, 2014, p. 139-158.
7 Isabelle Veyrat-Masson (dir.), Médias et Élections. La campagne présidentielle de 2007 et sa réception, Paris, L’Harmattan, 2011.
8 Qu’il s’agisse des approches quantitatives comme celles du panel du CEVIPOF (PEF de 2002 à 2012, puis ENEF en 2017 : www.enef.fr) et du panel ELIPSS (DYNAMOB, de 2013 à 2017 : www.elipss.fr) ou d’approches qualitatives comme celle du collectif « Sociologie Politique des Élections » (2011-2013) dont est issu l’ouvrage SPEL (collectif), Les sens du vote. Une enquête sociologique (France 2011-2014), Rennes, PUR, 2016.
9 Recourir à un prestataire disposant d’un vaste fichier de participants potentiels dont les caractéristiques socio-démographiques sont connues permet de procéder à un recrutement rapide et contrôlé pour s’assurer d’une composition des groupes conforme à la stratégie d’enquête. Les participants ne se connaissaient pas et, sous réserve d’avoir participé aux quatre vagues, ont reçu un dédommagement dans la fourchette basse de ce qu’ils peuvent obtenir dans les enquêtes de consommation auquel invite plus habituellement le prestataire du recrutement. Malgré cette incitation, deux participantes, moins intéressées par la politique, ont abandonné le panel avant son terme et ne sont pas retenues dans l’analyse.
10 Annie Collovald, « Identité(s) stratégique(s) », Actes de la recherche en sciences sociales, 73, 1988, p. 29-40.
11 Le Figaro, 12 avril 2007.
12 En France, la première primaire interne en vue d’une élection présidentielle s’est déroulée en 1995 au sein du Parti socialiste, opposant tardivement Lionel Jospin à Henri Emmanuelli, le premier l’emportant lors du vote du 3 février. La primaire PS de 2006 se clôt avec la victoire de Ségolène Royal lors du vote du 16 novembre.
13 Le Monde, 21 avril 2012.
14 Notamment Jean-Luc Mélenchon le 21 janvier 2011 et François Hollande, candidat « à l’élection présidentielle à travers la primaire du parti socialiste » le 31 mars 2011.
15 FranceInfoTV, 8 mai 2017.
16 Marianne, 15 avril 2017.
17 Rémi Lefebvre, Éric Treille (dir.), Les primaires ouvertes en France. Adoption, codification, mobilisation, Rennes, PUR, 2016.
18 Catégories objectives issues d’une périodisation fondée sur des critères institutionnels et partidaires.
19 Parmi les titres dans la presse : « Une campagne présidentielle complètement folle » (BFM TV 21 avril 2017), « Le récit d’une folle campagne » (Le Parisien, 22 avril 2017) « Les temps forts d’une folle campagne » (Les Échos, 7 mai 2017), etc.
20 Aucun ne cite la primaire interne organisée par EELV.
21 Thierry Vedel, « Le suivi de la campagne politisation, confirmation et polarisation », dans Bruno Cautrès, Anne Muxel (dir.), Comment les électeurs font-ils leur choix ? Le panel électoral français 2007. Paris, Presses de Sciences Po, 2009, p. 157-180.
22 Dans une approche par « cas » telle que définie par Charles Ragin et présentée dans Sophie Duchesne, « Comment appréhender la dimension symbolique du vote ? » dans Nonna Mayer (dir.), Les modèles explicatifs du vote, Paris, L’Harmattan, 1997, p. 177-199.
23 Elle est alors pronostiquée par 17 des 25 panélistes comme devant se qualifier, qu’elle arrive 1re ou 2e du premier tour.
24 Cet item, normativement le plus attendu d’un « bon » citoyen, est choisi par 23 panélistes sur 25 et n’est donc pas discriminant.
25 Plutôt que la question classique à 3 items de réponse mutuellement exclusifs (personnalité d’un candidat / programme et idées / partis qui le soutiennent), nous demandions, pour chacun des critères d’une longue liste, s’il était : « très important », « plutôt important » ou « pas important » pour le choix de vote. À propos du programme, 23 répondent « très… » et 2 « plutôt… ». C’est donc la modulation des autres items (dont : expérience, étoffe, communication en campagne, chances de se qualifier pour le 2nd tour / de gagner l’élection, place dans les sondages…) qui est révélatrice du rapport au vote.
26 Shanto Iyengar, Kyu S. Hahn, Jon A. Krosnick, John Walker, « Selective Exposure to Campaign Communication: The Role of Anticipated Agreement and Issue Public Membership », The Journal of Politics, 70, 1, 2008, p. 186-200.
27 Georges E. Marcus, W. Russell Neuman, Michael MacKuen, Affective Intelligence and Political Judgment, Chicago, The University of Chicago Press, 2000.
28 Bernard R. Berelson, Paul F. Lazarsfeld, William N.McPhee, Voting. A Study of Opinion Formation in a Presidential Campaign, Chicago, University of Chicago Press, 1954 ; Jay G. Blumler, Gabriel Thoveron, Roland Cayrol, La télévision fait-elle l’élection ? Une analyse comparative : France, Grande-Bretagne, Belgique, Paris, Presses de la FNSP, 1978 ; Marion R. Just, Ann N. Crigler, Dean E. Alger, Timothy E. Cook, Montague Kern, Darrel M. West, Crosstalk. Citizens, Candidates, and the Media in a Presidential Campaign, Chicago, The University of Chicago Press, 1996 ; Pippa Norris, John Curtice, David Sanders, Margaret Scammell, Holli A. Semetko, On Message. Communicating the Campaign, Londres, Sage, 1999.
29 Chez les jeunes aux revenus inférieurs à 1 400 €, le niveau de diplôme est souvent assez élevé. Et seuls 2 sur 7 jugent s’en sortir « difficilement » avec leurs revenus, ceci s’expliquant sans doute pour plusieurs d’entre eux parce qu’ils vivent encore chez leurs parents. Il est donc possible que les effets attendus des différences de revenus aient été un peu « lissés » chez les plus jeunes. Dans le groupe des seniors aux revenus inférieurs à 1 600 €, 5 participants sur 7 indiquent vivre « difficilement » avec les revenus de leur foyer.
30 Ce niveau requiert d’avoir répondu « beaucoup » pour chacun des deux usages étudiés.
31 Au moins « assez » pour chacun des deux usages étudiés.
32 Deux fois la modalité « peu » ou moins que cela.
33 La question et ses items de réponse auxquels on affecte un nombre de points pour calculer une moyenne sur plusieurs individus sont : « En général, vous diriez que vous vous intéressez à la politique : beaucoup (4 points) / assez (3) / peu (2) / pas du tout (1) ».
34 Pascal Perrineau (dir.), Le vote disruptif. Les élections présidentielles et législatives de 2017, Paris, Presses de Sciences Po, 2017.