1 Laurent Suteau, « La diplomatie navale au service du maintien de la paix : l’opération Saphir II et l’indépendance de Djibouti », Stratégique, vol. 89-90, n° 1, 2008, p. 189-211.
2 Abdourahman A. Waberi, Transit, Gallimard, 2003.
3 Simon Imbert-Vier, Tracer des frontières à Djibouti. Des territoires et des hommes au XIXe et XXe siècle, Paris, Karthala, 2011, p. 35.
4 Rachid Hachi, « Djibouti », Mon pays safran, 2017, p. 90-91.
5 Publié vers -60 après J.-C. à l’intention des marchands et des navigateurs.
6 Berhanou Abebe, Histoire de l’Éthiopie d’Axoum à la révolution, Centre Français des Études Éthiopiennes, Maisonneuve & Larose, 1998, p. 41.
7 Beyene Tadesse, Richard Pankhurst et Bekele Shiferaw, Kasa and Kasa, Papers on the lives, Times and Images pf Tewodros II and Yohannes IV (1855-1889), Institute of Ethiopian Studies, Addis Ababa University Press, Addis Ababa, 1990, p. 5-68.
8 Le Khédive est un vice-roi. Ce titre héréditaire est accordé par le gouvernement ottoman au pacha d’Égypte.
9 Marc Fontrier, Abou-Bakr Ibrahim, pacha de Zeyla, marchand d’esclaves : commerce et diplomatie dans le golfe de Tadjoura, 1840-1885, Paris, L’Harmattan-Aresae, Bibliothèque Peiresc, 2003, p. 135.
10 Ioan M. Lewis, A Modern History of the Somali. Revised, Updated and Expanded, (4e éd.), Ohio University Press, 2002, p. 42.
11 Roger Joint-Daguenet, « La côte africaine du golfe d’Aden au milieu du XIXe siècle », Revue française d’histoire d’outre-mer, tome 79, n° 294, 1er trimestre 1992, p. 94.
12 Marc Fontrier, Abou-Bakr Ibrahim, pacha de Zeyla, marchand d’esclaves : commerce et diplomatie dans le golfe de Tadjoura, 1840-1885, op. cit.
13 Bahru Zewde, History of Modern Ethiopia, 1991.
14 La limite entre les territoires français et anglais est fixée à Loyada, officiellement en février 1888, par un échange de lettres et la pose d’une borne en octobre 1933. Cette délimitation est donc l’une des plus anciennes et ne sera pas l’objet de contestation. La détermination du tripoint entre l’Éthiopie, le Royaume-Uni et la France est bien plus complexe du fait de la contradiction dans les accords bilatéraux établis précédemment. Mais un accord est signé en avril 1934.
15 Simon Imbert-Vier, Tracer des frontières à Djibouti. Des territoires et des hommes au XIXe et XXe siècle, Paris, Karthala, 2011, p. 39.
16 Marcel Émerit, « Le premier projet d’établissement français sur la Côte des Somalis », Revue française d’histoire d’outre-mer, tome 50, n° 179, deuxième trimestre 1963, p. 192.
17 Le prêtre Giuseppe Sapeto achète le territoire pour le compte de son gouvernement. En 1870, l’Égypte signifie son désaccord face à cette occupation mais sans véritablement y donner suite.
18 Simon Imbert-Vier, « L’invention de territoires djiboutiens », dans Amina Saïd Chiré, Djibouti contemporain, Paris, Karthala, 2013, p. 45.
19 Cette bataille tua près de 4 600 soldats italiens, 1 000 Érythréens, fît 2 700 prisonniers et 800 prisonniers ascaris, sur une armée de 16 500 hommes, selon Carlo Conti Rossini, cité par Berhanou Abebe, Histoire de l’Éthiopie d’Axoum à la révolution, Centre Français des Études Éthiopiennes, Maisonneuve & Larose, 1998, p. 130. Henry de Monfreid fait le récit sanglant de cette bataille dans : Aventures et légendes de l’Afrique à la mer Rouge (tome 3), Paris, Grasset, 2008.
20 Ioan M. Lewis, A Modern History of the Somali. Revised, Updated and Expanded, (4e éd.), Ohio University Press, 2002, p. 45.
21 Simon Imbert-Vier, « L’invention de territoires djiboutiens », Amina Said Chiré (dir.), Djibouti contemporain, 2013, Paris, Karthala, p. 42.
22 Roger Joint-Daguenet, Aux origines de l’implantation française en mer Rouge : Vie et mort d’Henri Lambert, Paris, L’Harmattan, 2000, p. 9-10.
23 Ibid., p. 312.
24 Stanislas Russel, Une mission en Abyssinie et dans la mer Rouge 23 octobre 1859-7 mai 1860, E. Plon, Nourrit et Cie, 1884, p. 297-299.
25 Simon Imbert-Vier, Tracer des frontières à Djibouti. Des territoires et des hommes au XIXe et XXe siècle, Paris, Karthala, 2011, p. 41.
26 Henri Brunschwig, « Une colonie inutile : Obock (1862-1888) », Cahiers d’études africaines, vol. 8, n° 29, 1968, p. 34.
27 Colette Dubois, Djibouti 1888-1967. Héritage ou frustration ?, Paris, L’Harmattan, 1997, p. 30-33.
28 Cité par Colette Dubois, Djibouti 1888-1967. Héritage ou frustration ?, Paris, L’Harmattan, 1997, p. 36.
29 Ibid., p. 37.
30 Henri Brunschwig, « Une colonie inutile : Obock (1862-1888) », Cahiers d’études africaines, vol. 8, n° 29, 1968, p. 32-47.
31 SHD-M, BB4-1507, « Rapport sur les limites du territoire d’Obock » par le capitaine de frégate Conneau, 29 avril 1884, cité par Simon Imbert-Vier, « L’invention de territoires djiboutiens », dans Amina Saïd Chiré, Djibouti contemporain, Paris, Karthala, 2013, p. 43.
32 CAOM, Affaires politiques, Carton 140, dossier 3.
33 Cité par Colette Dubois, Djibouti 1888-1967. Héritage ou frustration ?, Paris, L’Harmattan, 1997, p. 68.
34 Colette Dubois, Djibouti, 1888-1967 : héritage ou frustration ?, Paris, Études africaines, 1997, p. 383-387.
35 Alain Gascon, « Addis Abäba-Djibouti : le chemin de fer qui a fait la Grande Éthiopie. Fin du chemin de fer, fin de la Grande Éthiopie », Jean-Louis Chaléard, Chantal Chanson-Jabeur, Chantal Béranger (dir.), Le chemin de fer en Afrique, Paris, Karthala, 2006, p. 37.
36 Au moment de l’indépendance de Djibouti, l’ensemble du capital détenu par l’État et les actionnaires français sont cédés à la nouvelle république. En 1981, la Compagnie prend la raison sociale de Compagnie du chemin de fer Djibouto-Éthiopien (CDE) mais la ligne n’est plus une priorité et se détériore jusqu’à ce que la route lui soit préférée.
37 En 2002, la région d’Arta constitue une région supplémentaire.
38 Le drapeau somalien est bleu frappé d’une étoile blanche à cinq branches. Ces branches représentent les cinq régions où vivent les somalis : le Somaliland, la Somalie italienne (Somalie du Sud), Djibouti, l’Ogaden et le Nord du Kenya.
39 Constitution du 1er juillet 1960, article 6, § 4, cité par Boutros Boutros-Ghali, Les conflits de frontières en Afrique, p. 97.
40 Marc Fontrier, « La crise de 1963-1964 en Ogaden », Annales d’Éthiopie, vol. 20, n° 20, 2004, p. 181-194.
41 Gebru Tareke, « The Ethiopia-Somalia War of 1977 Revisited », The International Journal of African Historical Studies, vol. 33, n° 3, 2000, p. 635-667.
42 Terrence Lyons, « The Horn of Africa Regional Politics: A Hobbesian World », Howard Wriggins (éd.), Dynamics of Regional Politics. Four Systems on the Indian Ocean Rim. New York, Columbia University Press, 1992, p. 173.
43 US Security Agreements and Commitments Abroad, Ethiopia. Committee on Foreign relation, US Senate, Part 8, June 1, 1970, p. 1902. Ils se retirent en 1977 de Kagnew, bien que l’empereur, soucieux de construire de bonnes relations avec les pays arabes et le bloc socialiste, leur demande de se retirer en 1973, un an avant sa chute.
44 Après l’éviction d’Hailé Selassié en 1974 par une junte militaire inspirée par le marxisme et dirigée par Mengistu Hailé Maryam, les États-Unis suspendent le 27 avril 1977 toutes les livraisons d’armes à Addis Abeba. L’URSS remplace les États-Unis et commence dès juin 1977 à fournir de l’armement à l’Éthiopie malgré un accord antérieur avec la Somalie qui l’avait autorisée à installer une base à Berbera. En novembre 1977, le président somalien Syaad Barré met fin à cet accord, et expulse les Soviétiques de son pays, faisant de cet évènement, le plus célèbre renversement d’alliances de la guerre froide.
45 Gebru Tareke, « The Ethiopia-Somalia War of 1977 Revisited », The International Journal of African Historical Studies, vol. 33, n° 3, 2000, p. 635-667.
46 Jeff Crisp, « The Politics of Rapatriation: Ethiopian Refugees in Djibouti, 1977-1983 », Review of African Political Economy, n° 30, Conflict in the horn of Africa, septembre 1984, p. 73-82.
47 « Cours d’introduction à l’étude de la culture nomade et de l’État » (1re partie), Institut d’Études Politiques et Stratégiques, Session du 31 octobre au 30 décembre 2009, 33 p.
48 Ibid., p. 3.
49 Ibid., p. 10.
50 Ibid., p. 11 et 20.
51 Nuruddin Farah, Hier, demain. Voix et témoignages de la diaspora somalienne, Le Serpent à Plumes, 2001, p. 30.
52 Andrew Harding, The Mayor of Mogadiscio. A Story of Chaos and Redemption in the Ruins of Somalia, New York, St. Martin’s Press, 2016, p. 128.
53 Archives du ministère des Affaires étrangères, fonds Afrique-Levant, Éthiopie, 1960-1965, Carton 100, dossier 1, 28 janvier 1963.
54 Archives du Ministère des Affaires étrangères, fonds Afrique-Levant, Éthiopie, 1960-1965, Carton 100, dossier 2A, 5 avril 1965, « A.s./ Fin de mission », de l’Ambassade d’Addis Abeba au Ministère des Affaires étrangères.
55 Pierre Petrides, La Côte française des Somalis dans le contexte géopolitique et historique éthiopien, Addis Abeba, 1965.
56 Pour mieux connaître Léonce Lagarde, on lira avec intérêt : Lukian Prijac, Lagarde l’Éthiopien, le fondateur de Djibouti (1860-1936), L’Harmattan, 2012.
57 Archives du ministère des Affaires étrangères, fonds Afrique-Levant, Éthiopie, 1960-1965, Carton 102, série ET, sous-série 2, dossier 4, N° 905/17, 30 décembre 1964.
58 Archives du ministère des Affaires étrangères, fonds Afrique-Levant, Éthiopie, 1960-1965, Carton 115, sous-série 6, dossier 3, N° 704-718, 4 décembre 1961.
59 « L’empereur d’Éthiopie revendique la Côte française des Somalis », Le Monde, 19 septembre 1966.
60 « De Gaulle accueille aujourd’hui le Négus comme héritier à Djibouti », Combat, 1966.
61 « Les déclarations du général de Gaulle à la conférence de presse de l’Élysée », Le Monde, 31 octobre 1966.
62 Ministère des Affaires étrangères. Organisations internationales et Nations Unies, 1960-1969, Carton 1072, S50.4.3., N° 399/AL, 27 août 1966.
63 Pour plus de 99 % des votants, le vote par appartenance ethnique est confirmé : les Afars choisissent le Oui, les Somalis, le Non. Les résultats sont plus partagés du côté des Arabes.
64 Philippe Oberlé, Pierre Hugot, Histoire de Djibouti. Des origines à la République, Paris, Présence Africaine, p. 233.
65 Nous ne faisons pas référence à l’ouvrage d’Ali Coubba (Mahmoud Harbi (1921-1960) Un nationaliste djiboutien ?, L’Harmattan, 2014) dont le caractère scientifique est discutable. En référence à ce livre, Abdallah Mohammed Kamil nous dira que, pour lui, Mahmoud Harbi était un « nationaliste somalien ». Entretien à Djibouti, le 19 novembre 2015.
66 Colette Dubois, « L’onde des indépendances sur l’évolution politique du territoire de la Côte française des Somalis (1958-1967) », Charles-Rober Ageron et Marc Michel (dir.), L’Afrique noire française : l’heure des Indépendances, 1993.
67 Entretien avec Abdallah Mohammed Kamil, à Djibouti, en janvier 2017.
68 Rémy Leroux, Le Réveil de Djibouti 1968-1977, L’Harmattan, 1998, p. 81.
69 Archives du ministère des Affaires étrangères, Afrique-levant, Éthiopie, 1960-1965, télégramme n° 459, 23 août 1963.
70 Archives du ministère des Affaires étrangères, Afrique-levant, Éthiopie, 1960-1965, 399/400, 16 juillet 1963.
71 Archives du Ministère des affaires étrangères, Organisations internationales et Nations Unies, 1960-1969, Carton 1072, S50.4.3, Note, 20 mars 1967.
72 Edmond Jouve, L’Organisation de l’Unité Africaine, Paris, Presses universitaires de France, 1984, p. 31-32.
73 Jean-Luc Riva, Les enfants de Loyada : La prise d’otages de Loyada et l’indépendance de Djibouti, Paris, Nimrod, 2016.
74 AFP, 27 mai 1966.
75 Gontran De Juniac, Le dernier Roi des Rois. L’Éthiopie de Hailé Sélassié, p. 277, cité par Delphine Lecoutre, « L’Éthiopie et la création de l’OUA », Annales d’Éthiopie, 2005, vol. XX, p. 113-148.
76 Pour une présentation plus détaillée : Delphine Lecoutre, « L’Éthiopie et la création de l’OUA », Annales d’Éthiopie, 2005, vol. XX, p. 113-148.
77 Actes de la Conférence d’Addis Abeba, p. 117, publiés dans la Revue internationale de l’Union africaine et malgache, n° 5 (spécial), 1963.
78 Actes de la conférence d’Addis Abeba, op. cit., p. 117-118.
79 Les relations entre les deux hommes étaient particulièrement tendues. Ali Aref confiera que selon lui « Valéry Giscard d’Estaing est un accident politique français ». Entretien à Djibouti le 22 janvier 2017.
80 Maurice Fleury, « L’indépendance de Djibouti », Annuaire français de droit international, vol. 23, n° 1, 1977, p. 297.
81 Archives de l’Union africaine, « Rapport de la commission d’enquête en Somalie dite-française », Conseil des ministres, 27e session ordinaire, juin 1976, CM/759.
82 Ibid.
83 D’après le Général Lescure qui y effectue une inspection en 1976, cité par : Robert Tholomier, Djibouti, The Pawn of the Horn of Africa, Metuchen, New-Jersey, Scarecrow Press, 1981, p. 98.
84 Jean-Claude Guillebaud, Les confetti de l’Empire, Paris, Seuil, 1976.
85 Archives du Ministère des Affaires étrangères, Organisations internationales et Nations Unies, 1970-1973, Carton 1391, 50.4.3, télégramme n° 912/918, 29 mai 1972.
86 Colette Dubois, Djibouti 1888-1967. Héritage ou frustration ?, Paris, L’Harmattan, 1997, p. 261-325.
87 Archives de l’Union africaine, « Rapport de la commission d’enquête en Somalie dite-française », Conseil des ministres, 27e session ordinaire, juin 1976, CM/759.