Table des matières
Christophe Losfeld
Note sur les textes publiésChristophe Losfeld
PréfaceChristophe Losfeld
Humboldt et l’esthétique : Aperçu bibliographiqueEssais esthétiques sur Hermann et Dorothée de Goethe
[123] Essai sur Hermann et Dorothée de Goethe Paris, avril 1798
- I. Effet de l’œuvre perçue dans sa totalité – Elle laisse dans l’esprit du lecteur le sentiment d’être une œuvre purement poétique
- [125] II. Composantes principales d’un effet poétique – Plan général de l’analyse
- [126] III. Concept le plus élémentaire de l’art
- IV. Puissance de l’effet auquel parvient l’art – Idéalité – Premier concept de l’idéal comme non-réel
- V. Second concept, plus complexe de l’idéal, conçu comme quelque chose qui dépasse toute réalité
- VI. Nécessité à laquelle chaque artiste véritable se voit confronté d’atteindre toujours l’idéal
- VII. Imitation de la nature
- VIII. Deuxième qualité de l’art dans sa perfection dernière : la totalité – Les deux chemins qui y mènent
- IX. Cette totalité est toujours une conséquence nécessaire de la domination parfaite exercée par l’imagination poétique
- [138] X. Influence de l’idéal dans la représentation sur la totalité
- XI. Aperçu du chemin entier que parcourt le poète pour passer de son dessein initial à son but ultime
- [143] XII. Distinction, dans l’art poétique, entre un style vraiment élevé et le pseudo-style
- XIII. Application de ce qui a été dit précédemment à Hermann et Dorothée — Objectivité pure de ce poème – Premier degré de cette objectivité
- XIV. Second degré de l’objectivité de notre poème – Parenté de son style et du style des arts plastiques
- XV. Parenté de tous les arts entre eux – Double rapport de chaque artiste à l’art en général et au sien en particulier
- XVI. Moyens grâce auxquels le poète accède à cette objectivité plus proche des arts plastiques
- XVII. Explication de ce qui a été dit grâce à la description de la silhouette de Dorothée
- XVIII. Dans quelle mesure le poète, dont l’œuvre s’apparente aux arts plastiques, fait-il valoir surtout la supériorité propre à la poésie ?
- XIX. Nature spécifique de la poésie comme art de la parole
- XX. Troisième et dernier degré de l’objectivité du poème
- XXI. A partir d’Homère et de l’Arioste, définition du double genre de poèmes descriptifs selon leur degré d’objectivité
- XXII. Homère réunit les parties individuelles de ses poèmes en une totalité plus dense
- XXIII. L’Arioste compte davantage sur l’effet produit ; Homère agit plus par la simple forme
- XXIV. Coloris
- XXV. Homère est plus naïf, l’Arioste plus sentimental Conclusion à laquelle mène la distinction opérée ci-dessus
- XXVI. Influence de la différence existant entre ces deux poèmes sur le choix du mètre
- XXVII. Notre poète montre à l’aide du dessin de ses figures auquel de ces deux genres il appartient
- XXVIII. Comparaison, sur ce point, de notre poète avec Homère Exemple de la passe d’armes entre Glaucos et Diomède
- [175] XXIX. Description de Hermann et Dorothée
- XXX. Première introduction de Dorothée grâce au récit de Hermann
- XXXI. Description de la jeune vierge dans l’effet qu’elle produit sur Hermann
- XXXII. L’effet produit par la jeune fille sur le jeune homme n’est pas caractérisé par une grandeur indéterminée, mais par le concept précis d’une convenance parfaite des deux natures
- XXXIII. Dorothée apparaît elle-même
- XXXIV. Récit du courage héroïque de la jeune femme – le poète a-t-il eu raison de souligner cet épisode précis de sa vie ?
- XXXV. Rencontre de Dorothée et d’Hermann – au bord de la fontaine, puis sur le chemin menant à la maison des parents du jeune homme
- XXXVI. Entrée des deux amants dans la pièce où se tiennent les parents [189] – Comportement de Dorothée jusqu’à la fin du poème – Invocation à la Muse
- XXXVII. Brève comparaison entre cette description et ce qui a été dit précédemment – Pure objectivité de celle-ci – objectivité pure du poème tout entier
- XXXVIII. Simplicité pure et vérité naturelle de notre poème
- XXXIX. La conjugaison de la pure objectivité et de la simple vérité rend cette œuvre pareille à celles des Anciens
- [197] XL. Différence entre notre poème et les œuvres des Anciens – Manque de richesse sensible
- XLI. Ce manque de richesse sensible est particulièrement manifeste dans la manière de traiter le merveilleux
- XLII. La différence entre ce poème et les œuvres des Anciens se manifeste également dans une de ses caractéristiques les plus remarquables
- XLIII. Explication, par quelques exemples, de ce que nous venons de dire
- [209] XLIV. Ce poème offre un riche contenu à l’esprit et au sentiment – Traitement particulier de ce contenu
- XLV. Le propre de notre poème est de conjuguer ce contenu véritablement moderne et cette forme réellement antique
- XLVI. Caractère patriotique de notre poète, mis en évidence par une comparaison avec les poètes antiques et modernes d’autres nations
- XLVII. Influence de cet aspect original du poème que nous venons de décrire sur l’effet global qu’il entraîne
- XLVIII. Conclusions – Caractère général de notre poète
- XLIX. Légitimation de la démarche choisie pour dessiner le caractère
- L. Quelques remarques sur la relation existant entre le caractère général de notre poète et le caractère particulier du poème
- [224] LI. Double moyen de juger une œuvre d’art
- [225] LII. Poésie épique – Imprécision habituelle de ce concept
- LIII. Méthode pour déduire les principaux genres poétiques
- LIV. Caractère général de l’épopée – Quelle disposition de l’âme fait naître le besoin de poésie épique ?
- [228] LV. Deux états opposés : la contemplation générale et le sentiment particulier
- LVI. Description plus précise de l’état de contemplation générale
- [231] LVII. Liaison entre cet état de contemplation générale et l’activité de l’imagination poétique – Naissance de la poésie épique
- LVIII. Propriétés de l’état de contemplation générale
- [235] LIX. Propriété de l’imagination poétique rapportée à cet état
- [237] LX. Dans la liaison de l’état de contemplation générale et de l’imagination poétique, des propriétés de nature formelle similaire apparaissent, qui agissent de manière réciproque – Influence que cela exerce sur la disposition épique
- LXI. Poursuite de la description d’une disposition proprement épique
- LXII. Définition de l’épopée
- LXIII. Différence entre l’épopée et la tragédie
- LXIV. La tragédie éveille un sentiment précis ; elle est donc lyrique
- LXV. En quoi ces deux formes poétiques s’accordent-elles ? En quoi diffèrent-elles ?
- LXVI. Pourquoi les œuvres des Anciens réussissent-elles tout particulièrement à générer un tel calme ?
- LXVII. Différence entre l’épopée et l’idylle – Caractère de celle-ci par rapport à la disposition dont elle découle
- LXVIII. Caractère de l’idylle en fonction de l’objet qu’elle décrit
- LXIX. Différence entre l’épopée et les poèmes narratifs ne relevant point de l’épopée
- LXX. Ce genre de poèmes descriptifs a un but moins ambitieux que l’épopée et n’en atteint pas non plus la perfection poétique
- LXXI. Objection faite à l’utilisation du concept d’épopée à propos du poème présent
- LXXII. Réponse à cette objection – Concept d’héroïsme
- LXXIII. Concept habituel de la grande épopée – En dépit de son indétermination, il se fonde sur la vérité
- LXXIV. Preuve de ce qui a été dit à partir d’un exemple de l’Iliade
- LXXV. Ce concept indéterminé de l’épopée se précise, sitôt qu’on le rapporte à celui d’héroïsme
- LXXVI. Annonce du sujet et invocation à la Muse
- LXXVII. Double genre de l’épopée
- LXXVIII. Grandeur propre à l’objet de notre poème
- LXXIX. Sujet principal du poème
- LXXX. Grandeur des caractères et des événements qui apparaissent dans le poème
- LXXXI. Résultat produit par le poème dans son ensemble – Sujet propre du poème
- LXXXII. Lois de l’épopée – Loi de la sensibilité la plus haute
- [280] LXXXIII. Loi d’une constance sans faille
- LXXXIV. Loi de l’unité
- LXXXV. Loi de l’équilibre
- LXXXVI. Loi de la totalité
- LXXXVII. Loi de la vérité pragmatique
- LXXXVIII. Plan du poème – Marche de l’action
- LXXXIX. Véritable invention poétique de la totalité
- XC. Instant où débute l’action
- XCI. Episodes décisifs sur lesquels s’articule l’action
- XCII. Utilisation de l’espace et du temps
- XCIII. Constance des sentiments suscités successivement – Exception – Méthode de l’apothicaire pour calmer l’impatience
- XCIV. Caractères du poème – Genre général auquel ils appartiennent – Leur ressemblance avec les caractères d’Homère
- XCV. Relation qu’entretiennent la culture et une époque cultivée à l’épique
- XCVI. Possibilité d’une épopée héroïque à notre époque
- XCVII. Présentation, en Dorothée, de la pure féminité
- [310] XCVIII. Idéalité de la description du caractère – Rapport des caractères entre eux
- XCIC. Diction
- C. Simplicité de la diction
- CI. Structure de la période
- CII. Métrique et rythme
- CIII. Concordance du caractère particulier du poème et de celui du genre auquel il appartient
- CIV. Conclusion