D’Aristote à Mendelssohn. Notice sur Christian August Brandis1
p. 141-147
Texte intégral
1La recherche sur la légende de Moses Mendelssohn – un des « lieux de mémoire allemands »2 – est devenue un véritable genre littéraire Cette mode nous permet d’attirer l’attention sur un curieux croisement, l’introduction aux œuvres complètes (1843-1845) de Mendelssohn rédigée par Christian August Brandis (1790-1867), ami et hôte de Tocqueville, correspondant de Cousin mais surtout spécialiste de philosophie ancienne et l’artisan d’une redécouverte d’Aristote au XIXe siècle. Sans vouloir verser une pièce supplémentaire au gros dossier « Athènes et Jérusalem », on peut quand même se demander ce que vient faire un expert de la pensée grecque dans le premier volume de ce qui fut longtemps l’édition de référence des œuvres de Mendelssohn. La réponse est double : D’une part il était le collègue et ami de Georg Benjamin Mendelssohn un des petits-fils de Moses Mendelssohn et promoteur de cette édition3 et d’autre part sa contribution constituait un pas important dans l’« icônisation » de ce philosophe devenu avec cette introduction un authentique philosophe allemand et un penseur à part entière, alors qu’on escamotait toute la partie « hébraïque » de son œuvre !
2La lettre de Félix Mendelssohn Bartholdy du 20 février 1840 à son oncle Joseph Mendelssohn, derniers des fils vivants du philosophe lui indique qu’un grand éditeur lui avait proposé de faire une édition convenable des œuvres de Moses Mendelssohn en prenant exemple sur celle de Karl Lachmann dévolue à Lessing. « Le premier objet de ma lettre d’aujourd’hui est Brockhaus qui me demandait la semaine dernière pourquoi ne paraitrait pas une édition complète bien faite de l’œuvre du grand père. (…) En tous les cas tu te réjouiras de voir l’intérêt croissant, au vu de sa question, que prennent les hommes aux œuvres du grand père ; et si une édition belle et bien faite de ses œuvres en plusieurs volumes, comme celle de Lachmann (ainsi que Brockhaus le proposa), mais surtout précise et authentique, était mise sur pied, ce serait un plaisir pour nous tous ». Mendelssohn se voyait donc déjà intégré parmi les maîtres de l’Aufklärung. On connaît désormais assez bien par les travaux d’Alexander Altmann4 – le valeureux responsable de la grande édition du XXe siècle, toujours pas achevée5 –, la fabrication de cette édition parue à Leipzig entre 1843 et 1845. En huit volumes, elle offrait un nombre considérable de textes, dont une transcription en lettres latines de la célèbre traduction allemande (en caractères hébraïques) de la Bible. Le travail de collections des textes entrepris dès la mort de Mendelssohn (1786) était considérable. C’était la première fois qu’on pouvait avoir une vue presque globale de la production du fondateur du judaïsme moderne, tout à la fois philosophe, homme de lettres, journaliste et… précepteur dans une famille riche puis directeur d’une soierie !
3Le maître d'œuvre en était Georg Benjamin Mendelssohn6 professeur de Géographie à l’Université de Bonn. Né en 1794, il commence des études de médecine à Berlin, écoute les cours de Fichte, de Boeckh et de Schleiermacher. En 1813 il est bien volontaire pour la guerre de libération qu’il achève avec le rang d’officier et la croix de fer. Il change de discipline pour la géographie et l’histoire jusqu’à sa thèse soutenue à Kiel, Observationes geologico-geographicae de naturalibus soli in Germania formis (Kiliae 1828) très appréciée par Alexander von Humboldt, « ouvrage, précise Arago qui le présente à l’Académie des Sciences, dans lequel il discute l’influence que la configuration du sol et des climats exercent sur les destinées des peuples et le caractère individuel de leur réalisation ». Converti en 1821, il épouse une chrétienne en 1827. Il est d’abord Privatdozent en géographie à Bonn où il sera lié à Moritz Bethmann Hollweg et fait la connaissance de Barthold Georg Niebuhr et de Christian August Brandis. On sait qu’Alexandre de Humboldt et Karl Ritter avaient en quelque sorte refondé la géographie et Mendelssohn propose une géographie historique où l’aspect « germanique » prime sur l’aspect « romanique ». Ce sera Das Germanische Europa. Zur geschichtlichen Erdkunden publié en 1836. Assez antifrançais, monarchiste, Henrich von Treitschke le lit volontiers surtout son Ständische Institution im monarchischen Staaten (1846) ! Il sera malheureux à l’université car il est piètre orateur. Extraordinarius en 1835, il devient professeur de géographie et de statistique en 1847, son élection ou plutôt sa nomination ayant fait quelques remous : ni Friedrich Ritschl ni Friedrich Gottlieb Welcker ne sont enthousiastes et ses collègues ne l’apprécient pas. D’ailleurs ses cours sont affichés parfois dans les sciences camérales et parfois en histoire ! Brandis prendra sa défense estimant que ses amphithéâtres ne sont pas aussi vides que cela et que ses étudiants sont parmi les meilleurs. Jacob Burckhardt semble avoir gardé un bon souvenir de son enseignement. Pour Félix Gilbert – petit-fils de Félix Mendelssohn7 – l’antisémitisme ne fut pas étranger à sa solitude à l’université malgré sa conversion. Il sera rapidement déchargé de l’administration, donnera son dernier cours en 1850, se met en congé en 1857 et meurt en 1874.
4C’est à lui que revint l’idée de demander à un philosophe reconnu de rédiger une « introduction générale » et son choix se porta tout naturellement sur son collègue et ami, membre du Plautusabend avec Bethmann Hollweg, Carl August Brandis, assez éloigné de ce domaine, rédigea le texte demandé. La caution de Brandis confirmait la longue intégration de Moses Mendelssohn dans la cohorte des philosophes, grecs d’abord – on le « socratisera » assez vite, puis il deviendra le « Platon de Berlin » (à cause de son célèbrissisme Phädon, de 1767) – puis dans l’histoire de la philosophie occidentale.
5Christian August Brandis qui n’a pas encore trouvé de biographe à sa mesure, est né à Hildesheim en 1790. Après des études de philosophie, philologie et théologie à Göttingen et Kiel, il soutient une thèse à Copenhague en 1812 sur Xénophane, Parménide et Mélissus. À l’issue d’une année à Göttingen et son Habilitation à Berlin, il part comme secrétaire de l’Ambassade de Prusse à Rome. En 1823 il refait une Habilitation à Bonn De perditis aristotelis libris de ideis et de bono et enseigne dans cette nouvelle université. C’est l’année durant laquelle il publie Aristotelis et Theophrasti Metaphysica. Ad veterum manuscriptorum fidam recensita indicibusque instructa et on n’a pu dire que son édition était une date charnière8 dans l’histoire des éditions de la Métaphysique. En effet c’était la première depuis celle d’Aldo Manuce (1495-1498) qui se fondait sur une nouvelle enquête. Puis il participera à l’édition d’Immanuel Bekker (1831-1836 + Bonitz 1870), notamment le quatrième volume Scholia in Aristotelem, Berlin 1836. On le suit encore souvent et on le discute encore9. Membre de l’académie des sciences de Berlin, son Handbuch der Geschichte der Griechisch-Römischen Philosophie, (Berlin 1835-1866) fut longtemps une lecture obligée comme sa Geschichte der Entwicklung der griechischen Philosophie (Berlin 1862-1864). On sait qu’il prononcera l’éloge de Schelling à la mort de ce dernier10. Il lui succède d’ailleurs comme membre étranger en 1855 à l’Académie des Sciences Morales et Politique. Il aura aussi des activités extra-universitaires puisqu’il accompagne le roi Otto en Grèce pendant deux ans et demi (1837-1839) dont il tirera des Mitteilungen über Griechenland, 1842 et participera à la fondation de l’université d’Athènes. Il sera aussi élu à la première chambre du parlement après la « révolution » de 1848. Il héberge Tocqueville lors de son trop court séjour en Allemagne et correspond avec Victor Cousin11 qui lui écrit le 12 novembre 1821 :
J’ai pris la liberté de vous dédier le 2e volume de Proclus qui doit vous être parvenu à Bonn. Le médecin exige que d’ici un an je laisse les manuscrits grecs et la correction des épreuves grecques qui m’allume le sang et me fatigue la poitrine. Mon travail sur la philosophie allemande est ajourné pour la même raison. Il me faut un travail plus facile et plus agréable. Je reviens donc à votre conseil de traduire Platon (….) J’espère ou du moins je tacherai de faire pour la France ce que Schleiermacher à fait pour l’Allemagne.
6Brandis lui répond le 20 novembre 1821 :
Schleiermacher est en ce moment trop occupé de ses travaux théologiques pour pouvoir songer de sitôt à la continuation de sa traduction de Platon. Connaissez-vous la première partie de sa Dogmatique ou faut-il vous l’envoyer aussi ? Je vous conseille de la lire. J’ai beaucoup vécu à Berlin avec Schleiermacher ; croyez moi c’est un homme très distingué, et combien n’ai-je pas de regret que vous n’ayez pas pu faire avec lui une connaissance plus intime ? J’ai vu moins souvent votre ami Hegel, bien que j’aie eu avec lui quelques entretiens assez longs…
7Dans sa lettre à Cousin du 4 janvier 1826, il précise sa position :
Nous aurons bien des choses sur lesquelles discuter et nous mettre d’accord si j’ai la chance de vous voir ici pour un séjour prolongé, et notamment la philosophie de Hegel : plus je m’en occupe et moins elle me convient, plus je suis convaincu que par ce biais on ne peut atteindre aucun résultat. Et pourtant je ne suis pas moins convaincu que Hegel lui-même de ce que l’idée est le fondement réel des choses. Mais je pense que nous perdons toute orientation dans la recherche dès que nous entreprenons de poursuivre l’idée absolue pour soi dans sa pureté12.
8Et il évoque
le pauvre Aristote honteusement maltraité par cette école et qui de tous les philosophes anciens serait certainement le plus énergique à s’élever contre leurs spéculations. Si Hegel et les siens connaissaient mieux les écrits d’Aristote, ils ne seraient certainement pas tentés de se réclamer de lui. Mais on ne peut débattre de ces choses qu’oralement. Pour l’instant je vous prie de ne pas me considérer comme un adversaire passionné de la philosophie hégélienne et encore moins comme quelqu’un qui s’oppose à elle sans l’avoir mûrement méditée. Je suis moi-même familier de cette philosophie et très loin de lui dénier la perspicacité dans le détail.
9Déjà dans la suite sa lettre du 20 novembre 1821 il émettait de grave réserve sur Hegel parlant d’« un étalage trop marqué de son mépris pour le christianisme ». Il revient dans la lettre publiée sur sa position intellectuelle :
On nous a suffisamment donné au cours des dernières vingt ou trente années de propylées pour servir aux édifices théoriques, mais depuis Kant guère d’édifice théorique mené à son terme. Toutefois je suis particulièrement rebuté par la publication prématurée de recherches à moitiés achevées. Je continue à avoir la plus haute estime pour Herbart en tant que penseur qui conduit ses recherches avec énergie, esprit et rigueur, bien que je ne puisse me ranger à ses vues. Son exacte appréhension des problèmes atteint des résultats supérieurs, oh combien, à ceux des faux-semblants hégéliens. Mes travaux aristotéliciens avancent lentement. La masse est considérable ; le commentaire allemand est les scholies grecques de la Métaphysique ne seront imprimés que l’été prochain.13
10Dans cette correspondance qui mériterait une édition, il fait plusieurs fois allusion à Georg Benjamin Mendelssohn et son souhait de le voir rédiger une introduction générale aux œuvres complètes de Moses Mendelssohn. Ce qu’il fit assez bien insistant sur le caractère spécial du cours de la philosophie allemande après Leibniz et indiquant toute l’importance de l’étude de l’Aufklärung pour comprendre Kant14. Ainsi faut-il prendre au sérieux indique-t-il les textes de Wolff, de Crusius, de Baumgarten, de Meier et de Sulzer. C’était une des premières fois que l’on revenait en Allemagne sur l’Aufklärung sans l’annexer directement comme on le fit trop longtemps aux Lumières françaises. Il est évident que sans une connaissance intime de cette période, une intelligence de la pensée de Mendelssohn est impossible. Il passe rapidement sur « les philosophèmes du talmud » et mentionne Maimonide. Revenant sur la relation de Mendelssohn avec Lessing, Brandis souligne l’importance actuelle de faire une philosophie redescendue sur terre, et revenue à l’école de la vie. Pour lui la philosophie populaire comporte deux traditions bien distinctes, la première qui applique la réflexion aux faits de la conscience, de la nature et de l’histoire et la seconde qui dépasse le factuel pour tenter d’atteindre les fins dernières. La première comporte Sulzer, Spalding, Engel, Basedow, Steinbart et Eberhard la seconde Mendelssohn, Garve et Platner.
11Puis il détaille chronologiquement avec clarté et talent les grands textes de Mendelssohn. Il croit que si La Critique de la raison pure avait été publiée plus tôt Mendelssohn se serait rendu à ses raisons car Kant et Mendelssohn s’entendaient sur le refus de l’idéalisme dogmatique. Il est plus prudent quant la querelle du panthéisme avec Jacobi et ne voit pas qu’on puisse prendre parti pour l’un ou pour l’autre, regrettant simplement les attaques ad hominem de Jacobi. Seul un dernier paragraphe traite de Jérusalem, en reprenant le jugement célèbre de Kant. Pour ce qui touche les textes sur le judaïsme, cela était « au dessus de notre mission et de notre temps et nous aurait entrainé très loin ».
12En règle générale, il y deux manière d’interpréter la présence de ce texte. On peut arguer de l’amitié entre Georg Benjamin Mendelssohn et Christian August Brandis et y voir un des nombreux symboles de la passion judéo-allemande. On peut aussi y retrouver la volonté de « déjudaïser » un penseur afin de l’inscrire dans le forum des philosophes de l’Occident et de l’Allemagne. Quoi de mieux que de prendre un des grands spécialistes d’Aristote, un ami de Schelling ! Ce n’était qu’un début car quelques années plus tard, en 1862, c’est un Mendelssohn irradié par les lumières de Cordoue que Moritz Kayserling – spécialiste du judaïsme séfarade – allait nous offrir15. Avec Brandis c’était la première fois qu’un philosophe de profession présentait une image assez fidèle – quoiqu’amputé de son aspect hébraïque et judaïsme – de la pensée de Mendelssohn. Peut être une connaissance plus poussée de la vie de Brandis nous permettra d’ajouter des actes à ce dossier.
Notes de bas de page
1 Je remercie le Centre Léon Robin de son hospitalité pour la rédaction de cette note.
2 Jacques Ehrenfreund, « Moses Mendelssohn », dans : Étienne François und Hagen Schulz (Hg.), Deutsche Erinnerungsorte, vol. III, Munich, Beck, 2001, Nachdr. 2002, p. 258-273, id. Mémoire juive et nationalité allemande. Les juifs berlinois de la belle époque, Paris, PUF, 2000, id. « Moses Mendelssohn. La construction d’un héros juif allemand sous le second Reich », Les Cahiers du Judaïsme 13 (2003), p. 84-95.
3 Sur la famille voire la belle étude récente de Thomas Lackmann, Das Glück der Mendelssohns. Geschichte einer deutschen Familie, Berlin, Aufbau Verlag, 2005 et la collection des Mendelssohn Studien, Berlin 1972 fondée par Cécile Lowenthal Hensel et publiée aujourd’hui sous la direction conjointe de Christoph Schulte et Hans-Günter Klein depuis le volume 15 chez Wehrhahn Verlag, Hanovre.
4 Alexander Altmann, « Moses Mendelssohn’s Gesammelte Schriften. Neuerschlossene Briefe. Zur Geschichte ihrer Herausgabe », Bulletin des Leo Baeck Instituts 42 (1968), p. 73-115.
5 Inaugurée en 1929 à Berlin (année du bicentenaire de la naissance de Moses Mendelssohn d’où son nom d’« édition du jubilé ») elle fut interrompue en 1938, puis reprise en 1971 à Stuttgart chez Frommann Holzboog. Depuis le décès d’Alexander Altmann, elle est placée sous la direction du Professeur Eva Engel Holland. Voir Günther Holzboog, « Zur Geschichte der Jubiläumsausgabe von Moses Mendelssohn Gesammelte Schriften », Mendelssohn Studien 4 (1979), p. 277-292.
6 En attendant une biographie sur cette figure, voir, outre Thomas Lackmann, op. cit., Felix Gilbert, « Georg Benjamin Mendelssohn und Karl Mendelssohn Bartholdy – Zwei Professoren aus dem 19. Jarhunderts », Mendelssohn Studien 2 (1975) p. 183-201 et Ingeborg Stolzenberg, « Georg Benjamin Mendelssohn im Spiegel seiner Korrespondenz – Mit unveröffentlichten Briefen von Alexander von Humboldt, Ernst Moritz Arndt und Clemens Thedor Perthes », Mendelssohn Studien 3 (1979), p. 81-161.
7 À qui on doit une belle anthologie : Felix Gilbert, Bankiers, Künstler und Gelehrte. Unveröffentlichte Briefe der Familie Mendelssohn aus dem 19. Jahrhundert, Tübingen, Mohr, 1975. Voir Julius H. Schoeps, Das Erbe des Mendelssohns. Biographie einer Familie, Frankfurt A. M., Fischer, 2009.
8 Myriam Hecquet-Devienne (éd., intr., trad.) Aristote Metaphysique Gamma, Onze études réunies par Annick Stevens, Louvain, Peteers, 2008, p. 11-12. Voir aussi son article « La réception du corpus aristotélicien au XIXe siècle » dans : Denis Thouard (éd.), Aristote au XIXe siècle, Lille, Presses Universitaires du Septentrion, 2004, p. 415-441.
9 Par exemple Ueberweg, (= Die Philosophie der Antike) vol. 3, hg. Hellmut Flashar, Bâle et Stuttgart, 1983 et Paul Moraux und Jürgen Wiesner (Hg.), Zweifelhaftes in corpus aristotelicum. Studien zu einigen Dubia, Berlin, Walter de Gruyter, 1983.
10 Sur les rapports entre Brandis et Schelling, voir Xavier Tilliette, Schelling, Paris, Fayard, 1999.
11 Jules Barthélémy-St. Hilaire, M. Victor Cousin, sa vie et sa correspondance, Paris, 1895, et Patrice Vermeren, Victor Cousin. Le jeu de la philosophie et de l’état, Paris, L’Harmattan, 1995. Les lettres inédites qui suivent se trouvent dans la Bibliothèque Victor Cousin de la Sorbonne, Ms. 304, fol. 23,25,26.
12 Lettre publiée et traduite dans Michel Espagne et Michael Werner (éds.), Lettres d’Allemagne. Victor Cousin et les hégeliens, Tusson, Lérot, 1990, p. 49-60. Voir aussi des mêmes auteurs « Les correspondants allemands de Victor Cousin », Hegel Studien 21 (1986) p. 65-85. J. Barthélémy – Saint Hilaire, op. cit., t. 1, pp. 329-338.
13 Op. cit., p. 59.
14 Op. cit., vol. I, pp. 57-100, à la suite de l’esquisse biographique de Joseph Mendelssohn, p. 3-56.
15 Moses Mendelssohn. Sein Leben und seines Werke, Leipzig, 1862 (avec un appendice de lettres inédites, supprimé dans la réédition de 1888 !). Parmi d’autres convergences intéressantes signalons que Moïse Schwab a publié une petite Dissertatio inauguralis : Moses Mendelssohn, sa vie et ses œuvres, son influence philosophique sur le judaïsme moderne, Paris, 1868.
Auteur
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