2 Voir G. von Hartel, Sancti Pontii Meropii Paulini Nolani carmina. Editio altera supplementis aucta M. Kamptner, CSEL XXX, 1999, Indices auctorum p. 431-482 ; 499-502 (Ovidius) ; 512-528 (Vergilius) ; A. Ruggiero, Paolino di Nola : I carmi. Testo latino con introduzione italiana, note e indici, vol. II, Napoli-Roma, Libraria Editrice Redenzione, 1996, Indice dei luoghi citati a cura di C. Iannicelli p. 478-479 (Ovidio) et 480-486 (Virgilio).
3 A. V. Nazzaro, « Intertestualità biblica e classica in testi cristiani antichi », dans B. Amata (dir.), Cultura e lingue classiche. 3° Convegno di aggiornamento e di didattica, Palermo 29 ott-1 nov 1989, Roma, 1993, p. 489-514 ; L. Nicastri, « Paolino di Nola lettore di Ovidio », dans W. Schubert, (dir.), Ovid: Werk und Wirkung. Festgabe für Michael von Albrecht zum 65. Geburtstag, vol. 2, Studien zur klassischen Philologie 100, Frankfurt am Main, 1999, p. 865-910.
4 A. V. Nazzaro, art. cit., p. 494.
5 L. Nicastri, art. cit., p. 871.
6 Pour le texte et la traduction de la correspondance entre Ausone et Paulin, nous suivrons D. Amherdt, Ausone et Paulin de Nole : correspondance. Introduction, texte latin, traduction et notes, Peter Lang, Bern, Berlin, Bruxelles etc., 2004.
7 Ausone, Epist. XXI, 3-4 : officium sed nulla pium mihi pagina reddit / fausta salutigeris ascribens orsa libellis (« mais de toi, aucune page commençant par l’heureuse formule de salutation ne me rend ce pieux devoir »).
8 Paulin, Carmina X, 3-4 : ex quo nulla tuo mihi littera uenit ab ore, / nulla tua uidi scripta notata manu (« [voici déjà le quatrième été…] et pas un seul mot de ta bouche ne m’est parvenu, je n’ai pas vu une seule ligne écrite de ta main ») ; cf. Ovide, Hér. III, 1-2 : Quam legis, a rapta Briseide littera uenit / uix barbarica Graeca notata manu (« La lettre que tu lis vient de Briséis qu’on a enlevée, c’est avec peine qu’une main barbare a tracé les caractères grecs »). D. Amherdt signale que l’expression notata manu renvoie aussi à Am. I, 11, 14.
9 Ausone, Epist. XXII, 9-10 : et morem missae acceptaeque salutis / audacter retine (« et conserve hardiment l’usage d’envoyer et de recevoir des salutations ») ; Paulin, Carm. X, 17-18 : Nunc elegi saluere iubent dictaque salute, / ut fecere aliis orsa gradumque, silent (« Et maintenant les vers élégiaques te saluent, et t’ayant salué, après avoir commencé et fait le premier pas pour les autres, se taisent ») ; Ovide, Mét. XIV, 11, 271 : dicta acceptaque salute, « les saluts ayant été échangés », et Trist. III, 12, 33 : dictaque salute (« ayant salué »).
10 Carm. X, 19-28.
11 Trist. II, 1-3. Trad. J. André (CUF 1968).
12 Carm. X, 29-32.
13 Mét. VII, 11-12 et 18-21.
14 Trist. II, 15-16.
15 Én. XII, 427-429. Trad. J. Perret (CUF 1980).
16 Carm. X, 59-60 : absterget aegrum corporis pigri situm / habitumque mentis innouat.
17 D. Amhertdt, op. cit., p. 129, n. 44.
18 L. Nicastri, art. cit., p. 888 sq.
19 Carm. X, 133-143.
20 Trist. I, 1, 117-122.
21 L. Nicastri, art. cit. p. 887-888 : Trist. III, 8, 37-40 (v. 38 : et qui sim qui fuerimque, « [quand je songe] à qui je suis et qui je fus ») ; III, 11, 25-30 (v. 25 : Non sum ego quod fueram, « Je ne suis plus ce que j’avais été » ; v. 29 : Me quoque quem noras olim non esse memento, « moi aussi, souviens-t-en, je ne suis plus celui que tu as connu autrefois ») ; IV, 1, 99-102 (v. 99 : Cumque uice mutata qui sim fuerimque recordor, « quand tour à tour je me représente ce que je suis et ce que je fus »).
22 Par ex., XII, 22 pande uias faciles (« ouvre des routes faciles ») = Én. III, 529 ferte uiam uento facilem (« donnez-nous bonne route et bon vent », J. Perret) ; XIII, 14 Et maria intraui duce te (« j’ai pénétré des mers sous ta conduite ») = Én. VI, 59 tot maria intraui duce te (« j’ai pénétré sous ta conduite en tant de mers », J. Perret).
23 En écho à Énée répondant à Vénus (Én. I, 372 : O dea, si prima repetens ab origine pergam, « Ô déesse, si j’entreprenais de remonter à la première origine », J. Perret), Paulin s’adresse au Christ (Carm. XV, 50-51) : Quare ades, ut duce te repetens ab origine pergam / Felicem narrare tuum (« C’est pourquoi assiste-moi, afin que, sous ta conduite, je poursuive l’entreprise de raconter ton Félix »).
24 Rappelant que le père de Félix est venu d’Orient, Paulin invoque la figure d’Abraham pour justifier la mystica origo du saint : XV, 61 Sic pater Abraham domini praecepta secutus / mutauit patrias externo cespite terras (« ainsi, notre père abraham suivit les instructions du Seigneur et quitta la terre de ses pères pour une contrée étrangère »). La vérité prophétique de la Bible est substituée aux oracles païens de Géorg. IV, 447-448 : deum praecepta secuti / uenimus hinc lapsis quaesitum oracula rebus (« C’est en suivant les instructions des dieux que nous sommes venus chercher, dans nos difficultés, un oracle de ta bouche »).
25 Carm. XIV, 79-81.
26 Én. VI, 688 : uicit iter durum pietas (« ta piété a triomphé de l’âpre route », Perret) ; Buc. X, 69 : omnia uincit amor (« L’amour triomphe de tout »).
27 A. V. Nazzaro, art. cit., p. 498.
28 Il est possible que Paulin ait en tête le précepte d’école invoqué par Pline (II, 20) pour justifier le chiffre de trois histoires.
29 Carm. XX, 28-32.
30 Am. III, 12, 41-44. Trad. H. Bornecque (CUF 19805).
31 L. Nicastri a consacré quelques belles pages (art. cit., p. 888-892) à la mise en regard des vers 15 à 20 du poème XV avec les deux premiers vers des Métamorphoses : In noua fert animus mutatas dicere formas / corpora (« Je me propose de dire les métamorphoses des corps en des corps nouveaux », trad. G. Lafaye, CUF 1969).
32 Carm. XX, 117-120.
33 Ibid. 134-136.
34 Ibid. 152-155.
35 Ibid. 407-412.
36 Ibid. 420-422.
37 J. Doignon, « Un récit de miracle dans les “Carmina” de Paulin de Nole. Poétique virgilienne et leçon apologétique », Revue d’Histoire de la Spiritualité 48, 1972, p. 129-144.
38 Macrobe, Les Saturnales, livres I-III, Introduction, traduction et notes par Ch. Guittard, Les Belles Lettres, Paris, 1997, p. 203-205.
39 Sat. III, 5, 5.
40 Ibid. 6.
41 Ibid. 8.
42 Géorg. III, 518.
43 Sur ce sujet, voir D. Trout, « Christianizing the Nolan Countryside: Animal Sacrifice at the Tomb of St. Felix », Journal of Early Christian Studies 33, 1995, p. 281-298.