2 Allusion and Intertext. Dynamics of Appropriation in Roman Poetry, Cambridge University Press, Cambridge, 1998.
3 « Tenui… latens discrimine: Spotting the Differencies in Statius’ Achilleid », dans Materiali e Discussioni 52, 2004, p. 85-105.
4 « L’Achilleide di Stazio : un’epica dell’ambiguità », dans Maia 44, 1992, p. 233-266.
5 Voir mon introduction dans Stace. Achilléide, François Ripoll et Jean Soubiran, Peeters, Paris-Louvain-Dudley Ma, 2008, p. 27. Le texte et les traductions citées ci-dessous sont ceux de J. Soubiran dans cette édition.
6 Voir surtout S. Hinds, op. cit.
7 Voir D. Feeney, art. cit.
8 Voir G. Rosati, art. cit.
9 Stace poète épique. Originalité et cohérence, Peeters, Louvain-Paris, 2000, p. 74-78.
10 Voir mon introduction, op. cit., p. 27-30.
11 On pense aussi à l’histoire de Mercure et Hersé (Mét. II, 708-736).
12 Cf. aussi Hésiode, Théogonie, 147 sq. ; 617 sq. ; 713 sq. Les circonstances de cet appel de Zeus à Briarée varient selon les auteurs : chez Hésiode, il s’agit de la Titanomachie, alors que chez Homère, c’est au moment où les autres Olympiens voulaient enchaîner leur roi ; mais il n’est pas certain qu’il s’agisse du même personnage.
13 … probablement pour se débarrasser des récriminations sempiternelles et importunes de cette dernière sur sa mésalliance avec Pélée (d’où cette mission absurde consistant à compter les chaînes du prisonnier pour vérifier qu’il n’en a brisé aucune, histoire de tenir Thétis occupée le plus longtemps possible).
14 Voir mon commentaire, op. cit., p. 285.
15 … sans oublier les Argiens à Némée (Stace, Théb. VI, 84-117).
16 Pour le choix de la leçon uetitas au lieu de ueritas, voir notre note ad loc., op. cit., p. 287-288.
17 Cf. Homère, Il. V, 62 sq. ; Ovide, Héroïdes XVI, 107-110 ; Stace, Silves II, 27-28 ; Juvénal, Satires X, 264.
18 Cf. Ovide, Fast. IV, 273-274.
19 Voir infra mon commentaire à Ach. I, 867-874.
20 Pour une analyse détaillée de l’intertextualité virgilienne dans ce début de chant, voir G. Aricò, « L’Achilleide di Stazio : tradizione letteraria e invenzione narrativa », dans ANRW II 32. 5, 1986, p. 2925-2964 et F. Delarue, op. cit., p. 74-78.
21 Cf. notamment Ach. I, 256 (inpar genus) et le commentaire de P. J. Heslin, The Transvestite Achilles. Gender and Genre in Statius’ Achilleid, Cambridge Univ. Press, Cambridge, 2005, p. 119-120.
22 Cf. aussi Ach. I, 127-141 et mon commentaire (op. cit.) ad loc.
23 On pense par exemple à la « campagne électorale » de Vénus auprès des autres dieux pour la divinisation d’Énée (Mét. XIV, 585) .
24 Je rejoins ici F. Delarue, loc. cit. supra.
25 Pour une analyse de cette scène, voir Heslin, op. cit., p. 125-129.
26 Variante en négatif en Odyssée XV, 429-438 (transformation d’Ulysse en vieillard) et l’inversion de cette métamorphose en Od. XVI, 172-176.
27 Homère dit simplement que Pallas « fait paraître » Ulysse plus grand et plus fort (Od. VI, 230), et Virgile qu’Énée a « les épaules comme celles d’un dieu » (Én. I, 589), mais n’attribue pas cette apparence à une intervention métamorphique directe de la déesse. En revanche, la transformation d’Ulysse en vieillard au chant XV de l’Odyssée prend plus nettement l’aspect d’une véritable métamorphose.
28 Le transfert du point d’application du comparant, de l’apparence de la statue chez Virgile à l’action de l’artiste chez Stace, va aussi dans ce sens.
29 Sur cette pièce comme source de l’Achilléide, voir mon introduction, op. cit., p. 10-11.
30 Il s’agit des fragments. 5 et 6 de l’édition F. Jouan (Euripide, Tragédies, t. VIII, 3e partie, Les Belles Lettres, Paris, 2002, p. 51-71).
31 Sur ce problème, voir mon commentaire p. 268.
32 Il est vrai que chez Virgile, le discours de « rappel à l’ordre » proprement dit se situe en amont (Én. IV, 265-276), et que le discours mobilisé ici comme hypotexte est celui par lequel Mercure cherche à précipiter le départ d’Énée ; mais nous sommes de toute façon à l’intérieur du même épisode.
33 Il est vrai qu’il s’agit d’une apostrophe courante pour Énée (onze occurrences), mais le contexte est ici plus proche d’Én., IV, 560 (motif du « rappel à l’ordre » du héros).
34 Cf. aussi Ach. I, 165-166 et Én. IV, 143-150 (comparaison d’Énée à Apollon).
35 Cf. notamment Jupiter et Callisto, Mét. II, 409-416, ou Pluton et Proserpine, Mét. V, 385-396.
36 … qui lui-même s’inspirait d’Homère, Od. VI, 102-109 (Nausicaa) .
37 D. Feeney, art. cit., p. 89-91.
38 Noter, dans les deux cas, la double interrogation et l’effet de rejet du verbe principal. Mouvement analogue dans Én. X, 72, mais il ne s’agit pas de l’incipit d’un épisode. En amont, un modèle homérique : Il. I, 8.
39 Le parallèle entre detraxit (Stace) et auertit / depulit (Virgile) confirme le primat du locus virgilien d’Én. IX, 77-78 sur les autres mouvements de ce type.
40 Cf. Ach. I, 323-324.
41 Voir mon introduction, op. cit., p. 66-67 et ma note ad loc p. 197.
42 J’emprunte cette idée de « leurre virgilien » à F. Delarue, op. cit., p. 71-74.
43 Art. cit., p. 99-100.
44 Loc. cit. supra.
45 La comparaison d’Achille à Apollon et de Déidamie à Diane, le rappel à l’ordre d’Ulysse (cf. supra)…
46 Virgile lui-même s’inspirait d’Homère, Il. IV, 141, mais le contexte est différent (blessure de Ménélas), alors que chez Stace comme chez Virgile, il s’agit d’un rougissement du visage lié à une émotion. Cf. aussi Ovide, Am. II, 5, 40 et Mét. IV, 331.
47 Je rejoins ici, dans une perspective différente, certaines remarques de l’article de P. J. Davis, « Allusion to Ovid and others in Statius’Achilleid », Ramus 35, 2006, p. 129-143.
48 C’est bien ce « massivement » qui fait la différence entre l’influence ponctuelle d’Ovide dans les autres épopées flaviennes et l’Achilléide.
49 Op. cit., p. 191-231.
50 Sur le caractère « moyen » du style de Stace dans l’Achilléide (et le contraste avec la Thébaïde), voir les remarques de J. Soubiran dans notre introduction, op. cit., p. 70-76.
51 La mobilisation générale des cités grecques (Ach. I, 406-476) est une scène martiale de pure tradition épique homérico-virgilienne, sans aucune ironie. Il est probable que le reste de l’épopée n’aurait pas été exempt de scènes de ce genre.
52 Cf. J. Méheust, Stace, Achilléide, les Belles Lettres, Paris, 1971, p. XX-XXI.