1 Hans-Peter Schwarz, Die gezähmten Deutschen. Von der Machtbesessenheit zur Machtvergessenheit, Stuttgart, DVA, 1985.
2 Christian Hacke, Die deutsche Außenpolitik der Bundesrepublik Deutschland. Weltmacht wider Willen?, Stuttgart, Klett-Cotta, 1988.
3 Cf. Gregor Schöllgen, Die Macht in der Mitte Europas. Stationen deutscher Außenpolitik von Friedrich dem Großen bis zur Gegenwart, Munich, Beck, 1992 ; Lothar Rühl, Deutschland als europäische Macht. Nationale Interessen und internationale Verantwortung, Bonn, Bouvier, 1996 ; Stephan Martens, Allemagne. La nouvelle puissance européenne, Paris, PUF, 2002 ; Herfried Münkler, Macht in der Mitte. Die neuen Aufgaben Deutschlands in Europa, Hambourg, Édition Körber Stiftung, 2015.
4 Zbigniew Brzezinski, Le grand échiquier. L’Amérique et le reste du monde, Paris, Bayard, 1997, p. 273.
5 Cf. Beverly Crawford, Power and German Foreign Policy. Embedded Hegemony in Europe, Londres, Palgrave McMillan, 2007 ; Hans Kundnani, The Paradox of German Power, New York, Hurst & Co Publishers Ltd, 2014.
6 Cf. Wolfgang Wessels, « Zentralmacht, Zivilmacht oder Ohnmacht? Zur deutschen Außen- und Europapolitik nach 1989 », in Günter Buchstab, Hanns-Jürgen Küsters, Peter R. Weilemann (éds), Macht und Zeitkritik. Festschrift für Hans-Peter Schwarz zum 65. Geburtstag, Paderborn, Schöningh, 1999, p. 299-406 ; Hanns W. Maull (éd.), Germany’s Uncertain Power. Foreign Policy of the Berlin Republic, Londres, Palgrave McMillan, 2006 ; Hans Stark, La politique internationale de l’Allemagne. Une puissance malgré elle, Villeneuve d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2011 ; Stephan Bierling, Vormacht wider Willen. Deutsche Außenpolitik von der Wiedervereinigung bis zur Gegenwart, Munich, Beck, 2014.
7 Hans-Peter Schwarz, Die Zentralmacht Europas. Deutschlands Rückkehr auf die Weltbühne, Berlin, Siedler, 1994.
8 Cf. Entretien avec Pierre Moscovici, « Deutschland ist der Motor Europas », Die Welt, 18.3.2015.
9 Pour les données statistiques dans cet article, cf. Statistisches Bundesamt, www.destatis.de.
10 Entretien avec Heinrich August Winkler, « Eine große Schweiz », Der Spiegel, 23.6.2014, p. 26-28.
11 Cf. Stephan Martens, « Les paradoxes de la puissance allemande », Francia. Forschungen zur westeuropäischen Geschichte, 34/3, 2007, p. 127-147.
12 Nikolaus Blome et. al., « Das Vierte Reich », Der Spiegel, 21.3.2015, p. 20.
13 François-Xavier Bourmaud, Solenn de Royer, « Le PS déclare la guerre à l’Allemagne », Le Figaro, 27.4.2013.
14 Entretien avec Wolfgang Schäuble, « Wir wollen kein deutsches Europa », Süddeutsche Zeitung, 20.7.2013.
15 Pour les citations dans cet article du Président fédéral, de la Chancelière et des ministres fédéraux ou étrangers, cf. les services de presse de la présidence fédérale, de la chancellerie, du ministère fédéral des Affaires étrangères et du Bundestag.
16 Cf. Le document du groupe parlementaire CDU/CSU « Überlegungen zur europäischen Politik » (Réflexions sur la politique européenne), du 1er septembre 1994, le discours du ministre des Affaires étrangères, Joschka Fischer (Les Verts), le 12 mai 2000, à l’Université Humboldt de Berlin, sur l’avenir d’une Europe fédérale, ou celui de W. Schäuble, le 2 novembre 2010, à l’Université Paris-Sorbonne, sur l’avenir de l’Europe.
17 Cf. Jean-Louis Harouel, « L’Europe d’Angela Merkel, ou la revanche du Saint-Empire romain germanique », Le Figaro, 24.10.2014.
18 Frédéric Lemaître, « « Tous à Berlin ». La capitale de l’Allemagne est devenue celle de l’Europe », Le Monde, 2.5.2014.
19 Frank-Walter Steinmeier, « Save Our Trans-Atlantic Order », International New York Times, 12.3.2015.
20 Concept flou concernant un partage des responsabilités au moins en Europe, évoqué, mais jamais précisé davantage, par les présidents George Bush en mai 1989, à Mayence, et Bill Clinton en juillet 1994, à Berlin.
21 Stiftung Wissentschaft und Politk, German Marshall Fund of the United States (éds), Neue Macht. Neue Verantwortung. Elemente einer deutschen Außen- und Sicherheitspolitik für eine Welt im Umbruch, Berlin, octobre 2013, p. 9.
22 L’Allemagne ne veut pas se retrouver isolée de ses principaux partenaires : ses dirigeants avaient perçu les limites d’une politique d’abstention (dans la guerre du Golfe, en janvier et février 1991) et celles d’une politique du cavalier seul (par la reconnaissance précipitée des Républiques croate et slovène, en décembre 1991 : la RFA avait été exclue des négociations sur l’avenir de l’ex-Yougoslavie pendant deux ans).
23 Cf. Gregor Schöllgen, Der Auftritt. Deutschlands Rückkehr auf die Weltbühne, Berlin, Ullstein, 2003.
24 Nikolaus Blome et. al., « Angela de Gaulle », Der Spiegel, 14.3.2015, p. 35.
25 Jürgen Habermas, Die nachholende Revolution. Kleine politische Schriften VII, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 1990.
26 Cf. Heinrich August Winkler, Histoire de l’Allemagne, XIXe et XXe siècles. Le long chemin vers l’Occident, Paris, Fayard, 2005.
27 Michael Hüther, Die Junge Nation. Deutschlands neue Rolle in Europa, Hambourg, Murmann, 2014. À noter, en revanche, l’essor du parti L’Alternative pour l’Allemagne (AfD), fondé en 2013, alliance d’opposants à l’euro et à l’immigration, mais qui n’a pas fait encore de percée nationale.
28 En 2014, la Bundeswehr est engagée à hauteur de 5 700 soldats, dans les Balkans, en Afghanistan, en Afrique et dans l’océan Indien.
29 La RFA a pratiqué jusqu’au début des années 1990 une diplomatie du chéquier : faute de pouvoir (et vouloir) s’engager militairement aux côtés de ses alliés, elle cofinançait leurs actions.
30 Ministère fédéral de la Défense (éd.), Weißbuch 2006 zur Sicherheitspolitik Deutschlands und zur Zukunft der Bundeswehr, p. 10-11.
31 Entre 1994 et 1998, la Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP) publie quatre tomes sur la nouvelle politique étrangère de l’Allemagne, le troisième portant sur les intérêts et les stratégies ; cf. Karl Kaiser, Joachim Krause (éd.), Deutschlands neue Außenpolitik. Band 3: Interessen und Strategien, Munich, Oldenbourg, 1996.
32 Alan Posener, « Die deutsche Heuchelei in der neuen Weltunordnung, » Die Welt, 24.8.2014.
33 Roman Herzog, « Die Grundkoordinaten deutscher Außenpolitik », Internationale Politik, avril 1995, p. 10.
34 Wolfgang Ischinger (éd.), « Collapsing Order, Reluctant Guardians? », Munich Security Report, 26.1.2015, p. 11.
35 Cf. Timo Noetzel, « The German Politics of war: Kunduz and the war in Afghanistan », International Affairs, n° 87, 2011, p. 397-417 ; Philippe Leymarie, « Mais que fait donc l’Allemagne en Afghanistan ? La population s’interroge sur le rôle de l’armée », Le Monde diplomatique, février 2011, p. 6-7.
36 Hanns W. Maull, « Germany and Japan: The New Civilian Powers », Foreign Affairs, n° 5, hiver 1990-1991, p. 91-106.
37 Michel Drain, « L’engagement de la Bundeswehr en Afghanistan : quels enseignements pour la politique de défense allemande ? », Ifri, Paris, Note du Cerfa, n° 118, décembre 2014, p. 15.
38 Cf. Lily Gardner Feldman, Germany’s Foreign Policy of Reconciliation: From Enmity to Amity, New York, Rowman & Littlefield Publishers, 2012.
39 Michael Foessel, « Fin de la parenthèse ? », Libération, 6.2.2015.
40 Cf. Christophe Strassel, « La France, l’Europe et le modèle allemand », Hérodote, n° 151, 2013, p. 60-82.
41 Cf. notamment, Guillaume Duval, Made in Germany. Le modèle allemand au-delà des mythes, Paris, Seuil, 2013.
42 Marcel Fratzscher, Die Deutschland-Illusion. Warum wir unsere Witschaf überschätzen und Europa brauchen, Berlin, Hanser, 2014.
43 Olaf Gersemann, Die Deutschland-Blase. Das letzte Hurra einer großen Wirtschftsnation, Stuttgart, DVA, 2014.