1 Trois UMR et une E.A. ont participé à ce XXXVIIe symposium international : l’équipe « Histoire, Archéologie, Littérature des mondes anciens » (HALMA, UMR 8164), du CNRS, de l’université de Lille et du Ministère de la Culture et de la Communication ; l’équipe « Anthropologie et Histoire des mondes antiques » (AnHiMA, UMR 8210), portée par le CNRS, l’EHESS, l’EPHE, et les universités Paris 1, 4 et 7 ; l’équipe « Archéologie, Terre, Histoire et sociétés » (ARTeHIS, UMR 6298), du CNRS et de l’université de Bourgogne ; enfin le « Centre de Recherche et d’études Histoire et Sociétés » (CREHS, E.A. 4027) de l’université d’Artois. Que leurs responsables trouvent ici les remerciements sincères de l’ensemble des participants.
2 Une étude critique de l’outil et de son impact (forcément positif ?) sur l’évolution de la Recherche serait un sujet intéressant : à soumettre aux historiens des Sciences ?
3 Recension du livre de B. Ward-Perkins dans L’Histoire, mars 2014, p. 90.
4 Voir également Nora 2011 et les réflexions de Joëlle Prim ici (p. 112-113).
5 Lire sa lettre ouverte à Frédéric Mitterand du 10 novembre 2010 : http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/11/10/lettre-ouverte-a-frederic-mitterrand-sur-la-maison-de-l-histoire-de-france_1438123_3232.html [consulté le 30 décembre 2014]. Voici quelques-unes des questions que P. Nora posait au ministre de la Culture : « Et pour quel type de parcours, de mise en scène et finalement de message ? “Toutes les facettes de notre histoire, dites-vous, ses ombres et ses lumières, ses grands noms et ses inconnus, ses passages obligés et ses chemins de traverse.” Croyez-vous que ce tout et rien suffise à faire un point de vue, une orientation ? La France dans l’Europe, la Méditerranée, l’Atlantique pour faire moderne ? Un peu de Louis XIV et beaucoup de traite négrière ? Un peu de Napoléon et beaucoup d’Haïti ? Un peu de République et beaucoup de colonies ? Un peu de paysans catholiques et beaucoup d’immigrants musulmans ? Tout cela pour faire d’excellents Français avec mise en ligne et réseau généralisé ? Et s’il s’agit simplement d’une entreprise fédératrice des institutions existantes, alors pourquoi pareille mobilisation ? ».
6 La dernière loi mémorielle sur le génocide arménien, votée fin 2011, a été annulée par le Conseil constitutionnel en mars 2012. Voir le très structuré texte de Robert Badinter à ce propos, datant du 25 janvier 2012 (http://www.huffingtonpost.fr/robert-badinter/genocide-armenien-loi-memorielle-turquie_b_1230326.html
[consulté le 30 décembre 2014]).
7 La présence de trois statues d’Hannibal à Rome, rapportée par Pline l’Ancien, Nat., 34, 15, peut s’expliquer de la sorte : non pas commémorer l’adversaire de Rome, mais mettre sous les yeux des Romains le signe statuaire de l’un des plus grands périls qu’ait connu Rome, et rappeler que le destin est capricieux : une sorte de delanda Carthago éternel.
8 Baroin 2010. Voir également Yates 1987, qui demeure pour moi une référence.
9 Veyne 1971 (je cite ici la p. 69 de l’édition de poche).
10 Je rends hommage, avec beaucoup de plaisir, à madame le Professeur Lin Ying, de l’université de Zongshang, qui a été professeur invitée durant un mois à l’université de Perpignan en octobre 2009. C’est elle qui m’a appris le peu que je connais de l’antiquité chinoise.
11 La traduction est de J.-M. Croisille 1985.
12 M. Valerius Messalla Corvinus, 64 avant / 8 de n. è.
13 Branche de la gens Valeria.
14 M. Valerius Messalla Rufus, consul en 53 av. n. è.
15 Branche mineure de la gens Cornelia.
16 Les Imagines en 15 livres.
17 Voué par Appius Claudius Caecus en 296 avant n. è. (commentaires de Croisille 1985, p. 138 note 12.3).
18 En 78 avant n. è. (Croisille 1985, p. 138 note 13.1).
19 Sur l’étymologie de clipeus / clupeus : Croisille 1985, p. 138 note 13.2. Pline pense au verbe grec gliphein, équivalent du latin caelere, « ciseler ».
20 Pline l’Ancien, Nat., 35, 13 (trad. Croisille 1985). Pline poursuit sur l’origine carthaginoise de cet usage. Il enchaîne ensuite (35, 15) sur le problème de l’origine de la peinture : les imagines de cire étant, dans son esprit, la « peinture » romaine des origines.
21 À propos des statues, Pline l’Ancien, Nat., 34, 17 (trad. H. Le Bonniec, 1953), complète les indications liées aux imagines : « les statues devinrent l’ornement des places publiques de tous les municipes, on se mit à perpétuer le souvenir des grands hommes et à graver leurs honneurs sur le socle de leurs statues, afin que la postérité pût les y lire et que leurs tombeaux ne fussent plus seuls à les faire connaître. Plus tard les maisons particulières devinrent autant de places publiques, et l’hommage des clients prit cette forme pour honorer leurs patrons dans les atriums ».
22 Suétone, Nero, 37 (trad. H. Ailloud 1961).
23 Ce texte servit de modèle à l’érudit Paolo Giovio de Côme, qui publia à Florence en 1552 les Elogia virorum bellica virtute illustrium.
24 Pline le Jeune, Ep., 1, 20, 3 (trad. A.-M. Guillemin 1987).
25 Voir le catalogue De l’Indus à l’Oxus. Archéologie de l’Asie centrale, O. Bopearachchi, Chr. Landes et Chr. Sachs (éd.), Lattes, 2003, p. 89-168.
26 Il ne s’agit pas ici de retracer de manière exhaustive les réflexions et échanges, nombreux, qui ont suivi les communications, simplement d’en rendre quelques points saillants. Je ne citerai aucun intervenant afin de n’oublier personne et, surtout, d’attribuer les discussions à la collectivité entière des participants au colloque.
27 http://www.brusselsstudies.be/medias/publications/FR_116_BruS29FR.pdf [consulté le 17 janvier 2015].
28 En 2006, pour les jeux olympiques : http://revueagone.revues.org/208 [consulté le 17 janvier 2015].
29 Winock 1998, citations tirées des p. 21-23. Ce texte a d’abord été donné aux Rencontres philosophiques de l’Unesco en 1995.