1 Sur les portraits impériaux de l’Antiquité tardive, voir L’Orange 1984, Baratte 1995 et Smith 1997. Sur les dédicaces officielles, voir notamment Chastagnol 1988. Pour une étude croisée des portraits et des inscriptions du Bas-Empire, voir Stichel 1982.
2 Pour un recensement des bases et des statues de l’Antiquité tardive, se reporter à Smith & Ward-Perkins 2016 et aux différentes synthèses régionales disponibles dans l’ouvrage.
3 Prusac 2011, p. 52.
4 HA, Ant. Heliog., 2, 4.
5 Chausson 2003, p. 118-119, & 2007, p. 190 et suiv.
6 Sur la définition du « bon prince », voir Benoist, 2008, p. 143.
7 McCann 1968 et Soechting 1972 identifient un type iconographique qui recherche la ressemblance avec Marc Aurèle : le second type pour McCann et le type de « l’adoption » pour Soechting, élaboré vers 196-197.
8 Pour une synthèse récente sur ce sujet, Prusac 2011, p. 47-57.
9 Pour une discussion des aspects idéologiques des remplois sur l’arc de Constantin, voir Ward-Perkins 1999.
10 Voir annexe, nos 1-2.
11 Voir annexe, nos 3-5.
12 Voir annexe, nos 6-12.
13 Voir annexe, nos 4-8 et 11. Pour l’essentiel, l’identification des remplois provient de Prusac 2011.
14 Ouertani 1988, p. 404, fig. ; voir annexe, n° 5.
15 Pardyova 1983 ; voir annexe, n° 7.
16 Sur ce tournant inauguré par Gallien, cf. Prusac 2011, p. 52-54. Pour une étude des portraits impériaux réemployés, voir Varner 2004.
17 Evers 1991, p. 800-802.
18 Il est vrai néanmoins que les catalogues ou les inventaires des musées d’Afrique du Nord sont encore parfois incomplets.
19 Se reporter aux recensements et aux datations de Stemmer 1978.
20 Voir annexe, nos 4 et 11.
21 Zanker 1983, p. 30-37.
22 CIL, VIII, 1016 (Carthage).
23 ILAlg, I, 1243 et 1274.
24 ILAlg, I, 1247.
25 Nous ne connaissons pas les dimensions précises des deux bases.
26 Par exemple : CIL, VIII, 15420 (Thimida Bure) ; CIL, VIII, 994 (Carpis).
27 Par exemple : CIL, VIII, 6305-6306 (Castellum Phuensium) ; CIL, VIII, 2574, 18262 et AE, 1920, 13 (Lambèse) ; IRT, 462 et 471 (Lepcis Magna) ; CIL, VIII, 23415 (Mactar) ; CIL, VIII, 12063 (Muzuc) ; CIL, VIII, 15264 (Thubursicu Bure) ; CIL, VIII, 14363 (Uccula). Cet aspect du discours impérial est aussi présent dans les panégyriques latins, notamment celui de 313 en l’honneur de Constantin : Pan. Const., 9, 24, 3-4.
28 Parmi les quelques études qui ont abordé ce point, Rouéché 2002 montre bien l’importance du contexte d’exposition des statues de l’impératrice Aelia Flacilla à Ephèse.
29 Les statistiques proviennent des recensements effectués dans le cadre d’une thèse de doctorat préparée sous la direction de P. Sineux et S. Benoist et intitulée « Imago principum, imago deorum. Recherches sur les statues impériales et divines dans les cités d’Afrique (ier-ve siècle) » (soutenue le 6 décembre 2014 à l’Université de Caen-Normandie).
30 Cf. Zimmer & Wesch-Klein 1989.
31 ILAlg, I, 2081, 2105 et 2106.
32 Le Roux 2008, p. 584.
33 Gros 1992, p. 74.
34 Cf. Rose 1997 et Boschung 2002.
35 Dans le détail, les femmes de la domus Augusta représentent 15 % des bases et 45 % des portraits pour le ier siècle, 16 % des bases et 37 % des portraits pour le iie siècle.
36 Soit 51 bases sur un total de 242 dédicaces de statues sévériennes.
37 Sabinia Tranquilina, l’épouse de Gordien III (238-244), a bénéficié ainsi d’au moins huit bases de statues : AE, 1999, 1792 (Ammaedara) ; AE, 1978, 843 (Belalis Maior) ; ILAlg, II.3, 7832 (Cuicul) ; CIL, VIII, 23065 (Segermes) ; ILAlg, II.2, 6513 (Sigus) ; CIL, VIII, 12250 (Tepelte) ; ILAfr, 432 (Thisica) ; ILAlg, II.2, 6249 (Tigisis). Salonine, l’épouse de Gallien (253-268), est la destinataire de sept dédicaces de statues : IRT, 456 et 459 (Lepcis Magna) ; IRT, 50 (Sabratha) ; ILAlg, II.2, 6873 (Sila) ; BCTH, 1894, p. 362 (Thamugadi) ; Dougga, n° 17 (Thugga) ; CIL, VIII, 960 (Vina).
38 CIL, VIII, 23114 (Semta, Byzacène) et CIL, VIII, 2384 (Thamugadi, Numidie).
39 Sur la relation entre les impératrices et Fecunditas, voir Fittschen 1982. Pour une approche plus globale de l’utilisation politique des effigies féminines de la domus Augusta, cf. Alexandridis 2004, p. 25 et 51-64.
40 Sur les dédicaces de statues d’Hélène à Constantinople, voir Deppmeyer 2008, p. 445-449.
41 Un portrait supposé d’Hélène découvert à Bulla Regia (voir annexe, n° 12) et un portrait qui fut identifié probablement à tort à une impératrice valentinienne (Prusac 2011, p. 158, n° 506 ; LSA-583)
42 Chausson 2007, p. 14, n. 2.
43 Sur les liens généalogiques qui réunissent les dynasties constantinienne, valentinienne et théodosienne, cf. Chausson 2007, p. 96 et suiv.
44 Deppmeyer 2008, p. 382-396.
45 Nous retrouvons ainsi des groupes statuaires qui associent : Maximin le Thrace et son fils Maximus à Lepcis Magna (IRT, 452-453) ; Gordien III et Sabinia Tranquilina à Cuicul (ILAlg, II.3, 7829-7832) et Segermes (CIL, VIII, 11169 ; CIL, VIII, 23065) ; Gallien et Salonine à Lepcis Magna (IRT, 456-457 et 459), Sabratha (IRT, 50), Thugga (CIL, VIII, 1487 ; ILAfr, 557) et Uina (CIL, VIII, 959-960) ; Valérien, Gallien, Salonine et Valérien le jeune à Thamugadi (CIL, VIII, 2380-2383 ; BCTH, 1894, p. 362) ; Carin et Numérien à Cuicul (BCTH, 1914, p. 312, n° 11) ; Carus et Numérien à Verecunda (CIL, VIII, 4220 et 4223) ; Carus, Carin et Numérien à Lambèse (CIL, VIII, 18258 ; AE, 1991, 1688).
46 AE, 1912, 15 (Abbir Maius) ; CIL, VIII, 15563 (Aunobari) ; ILAlg, II.3, 7860 et 7862 (Cuicul) ; CIL, VIII, 2577 et 2720 (Lambèse) ; CIL, VIII, 12062 (Muzuc) ; ILTun, 247 (Pheradi Maius) ; CIL, VIII, 23115 (Semta) ; CIL, VIII, 25821 (Sicilibba) ; ILAlg, II.2, 4669-4670 et 4672 (Thibilis) ; CIL, VIII, 15420 (Thimida Bure) ; ILAlg, I, 1272 (Thubursicu Numidarum) ; CIL, VIII, 26566 (Thugga) ; ILAlg, II.2, 6250 (Tigisis) ; CIL, VIII, 4484 (Tubunae) ; AE, 1974, 692 (Ureu). Une base de statue inédite découverte à Bulla Regia n’a été signalée que par Ksouri 2012, p. 221.
47 Pour Timgad : CIL, VIII, 2346-2347 (= LSA-2486-2487). Pour Thubursicu Numidarum : AE, 1940, 18 (= LSA-2484) et ILAlg, I, 1228 (= LSA-2483).
48 Mamert., Pan. Max., 3, 3, 2-6.
49 Pan. Constant., 4, 1, 3.
50 Le panégyrique de 307, prononcé en l’honneur de Maximien et Constantin par un orateur anonyme, insiste sur les liens biologiques entre Constantin et Constance et les liens matrimoniaux qui unissent Constantin et Maximien (Pan. Max. et Const., 6, 5, 1 ; Ibid., 6, 14, 1-7). Le panégyrique de 310 insiste sur les origines claudiennes de Constantin et sur l’hérédité du pouvoir impérial (Pan. Const., 7, 2, 1-5). Celui de 313 rappelle encore que Constantin est le fils du divin Constance (Pan. Const., 9, 24, 4). Enfin, le panégyrique de 321 développe les relations entre Constantin et ses fils (Nazar., Pan. Const., 10, 4, 1-3).
51 Neufs groupes dynastiques ont été recensés à Constantinople par Deppmeyer 2008, p. 444-450, nos 236-244, alors qu’elle n’en identifie que trois pour le reste de l’empire, à Rome, Puteoli et Tégée (ibid., p. 427-428, 430-434, 440).
52 CIL, VIII, 4226-4227.
53 IRT, 469 (Lepcis Magna) ; ILTun, 248 (Pheradi Maius) ; ILTun, 757 (Uthina).
54 Nous ne connaissons qu’une seule base qui lui ait été dédiée : CIL, VIII, 4484 (Tubunae).
55 Constance est le tétrarque pour lequel nous possédons le plus de bases de statues en Afrique : au moins trois fois plus que les autres.
56 ILAlg, I, 1271.
57 La base dédiée à Dioclétien est restée sur le forum nouum (ILAlg, I, 1271). Celle dédiée à Hercule pour le salut de Dioclétien et Maximien a été remployée pour une statue de Trajan (ILAlg, I, 1228).
58 Il est néanmoins surprenant que n’apparaissent pas dans les inscriptions les liens généalogiques entre les tétrarques puisqu’ils sont mentionnés dans les panégyriques de Maximien et Constance Chlore.
59 Chausson 2007, p. 29 et suiv.
60 ILAlg, I, 2115 (Madaure).
61 CIL, III, 11314 ; CIL, V, 7993, 8020, 8029, 8031-8032, 8044.
62 ILAlg, II.1, 591 (Cirta).
63 Sur cette évolution, Tantillo 1998.
64 Sur la fiscalité et les ressources financières des cités africaines, cf. Lepelley 1979, p. 67-72.
65 ILAlg, I, 1247 (= LSA-2482).
66 ILAfr, 556-557 ; CIL, VIII, 26520-26523.
67 Hurlet 2000, p. 331.
68 Le Roux 2008, p. 582 estime que les cités espagnoles ont favorisé la « conservation durable de la mémoire d’empereurs choisis ».
69 Pour la période constantinienne : AE, 1949, 49 (El Left) ; CIL, VIII, 1781 (Lares) ; ILAlg, II.3, 8540 (Milev) ; AE, 1988, 1110 (Aradi). Pour les périodes valentinienne et théodosienne : CIL, VIII, 26569 (Thugga) ; ILAlg, I, 2104 (Madaure).
70 CIL, VI, 1139.