Les belles infidèles
En écrivant Les Belles Infidèles il y a plus de soixante ans, Georges Mounin a voulu proposer, selon ses propres termes, « une défense et illustration de l’art de traduire ». II a su réaliser son projet avec une rigueur de démonstration peu commune, une documentation historique exemplaire et, par-dessus tout, une vision magistrale de la traduction. Non seulement cette vision envisage tous les aspects fondamentaux de la traduction, mais elle réussit à faire converger différents points de vue ve...
Éditeur : Presses universitaires du Septentrion
Lieu d’édition : Villeneuve d'Ascq
Publication sur OpenEdition Books : 26 octobre 2020
ISBN numérique : 978-2-7574-2781-1
DOI : 10.4000/books.septentrion.76123
Collection : Traductologie
Année d’édition : 2016
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7574-1153-7
Nombre de pages : 110
Michel Ballard et Lieven D’hulst
Préface
En écrivant Les Belles Infidèles il y a plus de soixante ans, Georges Mounin a voulu proposer, selon ses propres termes, « une défense et illustration de l’art de traduire ». II a su réaliser son projet avec une rigueur de démonstration peu commune, une documentation historique exemplaire et, par-dessus tout, une vision magistrale de la traduction. Non seulement cette vision envisage tous les aspects fondamentaux de la traduction, mais elle réussit à faire converger différents points de vue vers la solution des problèmes: celui du philologue, de l’historien et du linguiste, comme celui des traducteurs eux-memes et celui des théoriciens de la traduction. « Il ne s’agit pas de démontrer que la traduction soit facile, ni toujours à tout coup possible et parfaite du premier coup. Ce serait déjà beau d’avoir combattu cette maladie qui paralyse les traducteurs eux-mémes avant d’avoir commnencé leur tâche : la conviction séculaire qu’ils entreprennent une tâche théoriquement impossible », écrivait l’auteur.
Cet ouvrage constitue une réédition d’un grand classique de la traductologie.
Georges Mounin de son vrai nom Louis Leboucher, est décédé en 1993. Professeur de linguistique et de sémiologie à l’Université d’Aix en-Provence, il fut l’un des fondateurs de la traductologie française.
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