De Stuttgart à Jérusalem. Piétistes allemands en Palestine aux 19e et 20e siècles
p. 133-139
Texte intégral
Alex Carmel
In memoriam
Piétistes allemands en Palestine au 19e et 20e siècles
1Dans la réflexion actuelle sur l’Orientalisme, Jérusalem n’a pas (et n’a pas eu) la place qu’elle mérite, et la part allemande de la « palestinologie », souvent passée sous silence, fut longtemps un sujet tabou. Désormais, une série d’études s’attachent à labourer ce champs encore largement en friche1 qui sera un moment décisif dans la réflexion future qu’il conviendra de mener sur l’orientalisme européen articulant la science, la politique et la religion.
2Lorsqu’un Allemand, un Français ou un Anglais et un Russe parlent de Jérusalem et de la Terre Sainte – cela vaut pour la Méditerranée, ils ne pensent pas à la même chose. Et lorsque ces différences s’inscrivent dans des hétérogénéités religieuses, elles contribuent à complexifier la question : en effet un Catholique, un Protestant, un Grec orthodoxe ou un Juif et bien sûr un Musulman ont des représentations pas toujours compatibles de ces questions, de ces lieux et de ces histoires.
3Le centième anniversaire de la visite de Guillaume II en Terre Sainte (1998) et les jubilés des différentes institutions nées à la fin du XIXe et au début du XXe siècle furent une bonne occasion pour revenir dans les archives et reformuler des problèmes. Les travaux du regretté Alex Carmel (1931-2002), Mordechai Eliav, de Haim Goren et Yosef Ben Arzi ainsi que de Dominique Trimbur commencent à lever une partie du voile de cette histoire inscrite dans une autre Méditerranée, allemande certes, mais aussi de la Mitteleuropa2. On sait que l’occupation égyptienne entre 1831 et 1840 a ouvert la Palestine à l’Occident. On assiste alors à un quadrillage systématique par l’Europe de la Terre Sainte, « inventée », retrouvée et revisitée3 . Après les pèlerinages ou les « montées » en Palestine, c’est au milieu du dix-neuvième siècle que les consuls européens se sont établis à Jérusalem, tenue jusque là pour un endroit du bout du monde. Plusieurs discours se superposent sur une réalité qu’ils présentent et construisent en même temps : le discours des religieux, des savants et des diplomates. C’est alors un véritable palimpseste qu’il faut déchiffrer puisque ces discours se mêlent, se citent, occultent et mettent en relief.
4Il y aurait aussi à distinguer les strates de la société auxquelles s’adressent ces différents ouvrages, articles, dépêches et fictions ainsi que la chronologie qui n’est jamais la même et doit s’articuler autour de l’histoire ottomane puis celle du mandat britannique.
5Les Anglais4 inaugurent cette installation en 1838, le premier consul arrive en 1839, puis la Prusse en 1842, la France en 1843 en même temps que la Sardaigne. En 1844 ce sont les USA5, en 1849 l’Autriche6, en 1854 l’Espagne, en 1858 la Russie7 et enfin la Grèce et l’Italie. Plusieurs milliers de pages décrivent et interprètent une réalité encore assez mystérieuse à l’époque. Parfois capitales pour l’histoire (intérêts économiques, analyses politiques, questions de confession) parfois dérisoires (querelles de préséances), pour étayer une demande de budget par exemple.
6Le consul est une figure centrale, très respectée, parfois plus que le pacha, il joue le rôle classique d’informateur mais aussi celui de protecteur et défend sa clientèle chèrement disputée. Et bien sûr les consuls se la disputent. Les diplomates s’épient, ne se lâchent pas d’une semelle notamment l’infernal trio constitué par l’Angleterre la Prusse et la France. Puisque nous évoquons l’émigration allemande en Terre Sainte, il faut signaler que les trois premiers consuls de Prusse8 sont des orientalistes, ce qui en fait une originalité considérable dans le dispositif des postes et permet de contextualiser les deux discours, politique et savant : Ernst Gustav Schulz (1811-1851) ouvre le consulat de Jérusalem en 1842. Après des études à Königsberg et à Paris (entre 1836 et 1838), notamment avec Antoine Silvestre de Sacy, mentor de l’Orientalisme européen. Sa thèse porte sur un vieux texte arabe. En 1841 il est à Oxford où il rencontre le diplomate érudit Carl Josias Bunsen. En 1844 il rencontre le Roi de Prusse, Alexander von Humboldt et Carl Ritter. Il développera une bibliothèque qui passera au Deutsches evangelisches Institut für Altertumswissenschaft des Heiligen Landes dont le Palästina Jahrbuch, édité par le célèbre Gustaf Dalman9 (premier directeur – 1902-1916 – du Deutsche Evangelische Institut für Altertumswissenschaft des Heiligen Landes de Jérusalem fondé en 1900), sera une des grandes publications de recherche dans le domaine10 . Outre une élégante thèse sur Jérusalem (Berlin 1845) il publie dans le célèbre Zeitschrift de la Deutsche Morgenländische Gesellschaft en 1849.
7Son successeur est Georg Rosen (1820-1891) qui restera quatorze ans à Jérusalem (1852-1867) après des études à Leipzig et à Berlin. Il connaît aussi le persan et a été dragoman à Constantinople. Arrivé durant l’été 1852 il repartira comme consul général à Belgrade en 1867. Il est très prolixe, d’un excellent niveau scientifique. Enfin Julius Heinrich Petermann (1801-1876) est professeur de langues orientales à l’université de Berlin. Arrivé en 1868 à Jérusalem, il a déjà passé un an au moyen orient et à Jérusalem en 1853 et publié un Reise im Orient (Leipzig 1860-1861) .Outre ses cartes célèbres, il publie beaucoup de très bonnes monographies. Son successeur sera le premier diplomate professionnel, le Baron Karl von Alten (1800-1879), qui participera activement à la fondation du Deutsche Palästina Verein11. Lorsqu’il est nommé à Montreux, le Baron Thankmar von Münchhhausen (1835-1909) le remplace, qui avait été en poste à Constantinople. Son successeur sera le Dr Julius Reitz qui, partant à Ismir en 1885, sera remplacé par le Dr Paul von Tischendorf (1847-1914) lui aussi un ancien de Constantinople. En 1899 c’est le Dr Friedrich Rosen (1856-1935), fils de Georg Rosen et lui aussi orientaliste et linguiste éminent. Enfin le dernier avant la première guerre mondiale sera Edmond Schmidt (1855-1916) le plus populaire en Palestine à divers postes depuis 1887. Il serait fascinant de suivre toute cette tradition diplomatique protestante dont on pourrait montrer les relais au sein des grandes universités allemandes, surtout de Berlin et de Leipzig. Ce consulat de Prusse deviendra le consulat général du Norddeutscher Bund en 1868 puis consulat de l’Empire en 1871 puis Consulat général en 1914 .
8Outre l’évêché anglo-prussien12 crée à Jérusalem en 1841, il y au moins depuis 1866 un culte allemand13 au Johanniterhospiz avec le pasteur Carl Hoffmann . Mais l’évènement religieux le plus original de ce XIXe siècle en Palestine est assurément l’arrivée des Templerim, des piétistes du Wurtemberg venus attendre le retour du Christ en Terre Sainte14. Cet épisode peu connu des francophones mérite d’autant plus qu’on s’y arrête qu’il marque encore la géographie urbaine de la Terre Sainte et qu’il a été l’objet ces dernières années de nouveaux travaux15 .
9On distingue au moins deux sortes de piétismes16, celui de Wurtemberg et celui de la Prusse. C’est le premier qui nous intéresse ici, marqué par la figure de Johann Albrecht Bengel, excellent connaisseur de l’écriture et chiliaste, toujours à la limite du séparatisme. Le pas sera franchi à Kornthal par Christoph Hoffmann . En 1854 il réunit une assemblée à Ludwigsburg afin d’annoncer la fondation d’une Gesellschaft für die Sammlung des Volkes Gottes in Jerusalem Son disciple Georg David Hardegg (1812-1879) mettra en place la structure de la secte. Pour lui pas de doute, le Christ va revenir en terre Sainte et il faut être là pour l’attendre. Il prend la direction du deutscher Tempel, temple étant à comprendre selon l’apôtre Paul, (WJsset jr nicht das jr Gottes tempel seid/und der geist Gottes in euch wonet ? I. Corinthien 3,16, trad. Luther). C’est le peuple qui est le lieu dans lequel vit Dieu. En 1856 commença la recherche de fonds. On trouve un mélange de théologie mystique, de socialisme agrarien entés sur une dévotion à l’Ecriture . Dans les ouvrages et la revue Warte des Tempels fondée en 1845 on peut en suivre les méandres. Trois périodes se détachent, fondation (1869-1876), consolidation (1876-1898) et agrandissement (1898-1914).
10Après l’arrivée de quelques éclaireurs, les premières colonies sont installées à Jaffa et Haifa en 1869, année de l’ouverture du canal de Suez. Dans la première ville ils seront déjà 110 en 1870 et, en 1873, 250 dans la seconde. C’est le consul général de Beyrouth Theodor Weber qui avait conseillé Haifa plutôt que Nazareth où il y avait déjà des religieux. La ville était bien plus facile d’accès et ne comptait à l’époque pas plus de 4 000 âmes, le centre de l’époque étant Saint Jean d’Acre. Les Templerim prirent une part décisive à la croissance de Haifa. C’est un sujet ottoman qui acheta les terrains car la Prusse n’avait pas d’accord avec la Porte et le Wurtemberg pas d’ambassadeurs à Constantinople. On inscrivit au fronton de la maison communautaire : Vergesse ich dein Jerusalem, so werde meiner Rechten vergessen ! Le quartier allemand de Jaffa s’appelle Walhala ! Ils fondent ensuite à Sarona – aujourd’hui un quartier de Tel Aviv (née en 1909) – une colonie en 1871, où ils sont 80 en 1875, et surtout à Jérusalem à partir de 1870 où leur quartier est encore aujourd’hui facilement identifiable non seulement à cause des rues à angle droit mais encore à cause des citations bibliques sur les porches d’entrée. Cette dernière à Emek Refaïm, un quartier de Jérusalem, hors des murs, encore aujourd’hui nommé (ha-moshava ha-Germanit, la colonie allemande) est officiellement fondée en 1873. Il y en avait déjà quelques uns dès 1869. Le cimetière aujourd’hui encore parfaitement entretenu mériterait une monographie à part d’autant qu’il est toujours visité par les descendants.
11En 1875, la période d’installation est achevée et ils comptent environ 750 âmes dans toute la Palestine. En 1878 Hoffmann transfère le centre administratif de la société à Jérusalem. Ils seront à peu près 2 000 en 1914 repartis en sept villages.
12Une bonne partie de ces piétistes vivait quasiment en autarcie mais avec un niveau de vie largement supérieur à celui des « indigènes ». En fait les Templerim furent les artisans de la modernisation de la Palestine, apportant technologie, écoles, hôpitaux, tourisme et agriculture sans chercher à convertir grand monde. Les riches familles arabes apprécient grandement les produits allemands, la main d’œuvre allemande et font monter les prix du foncier. Arthur Koestler se souvient avoir entendu certains domestiques parler arabe avec un accent… souabe ! Ils serviront aussi de modèle pour les premiers établissements sionistes qui naissent en 1878 avec l’essai d’une fondation à Petah Tikva.
13D’après un rapport fiable, achevé en janvier 1889 et utilisé par Alex Carmel, on a le tableau suivant : Haifa 95 familles, Jaffa 60 familles, Jérusalem 44 familles Sarona 51 familles ce qui fait en gros un nombre de 1343 Templerim17 .
14L’apothéose est marquée par la visite désormais très bien connue de l’Empereur Guillaume II en 1898 . Déjà le Kronprinz Friedrich Wilhelm (1831-1881, futur Frédéric III) avait été invité à l’ouverture du canal de Suez et avait visité les établissements allemands en Terre Sainte. Le voyage de Guillaume II sera autant politique que religieux, fort bien documenté à l’époque car couvert par la presse internationale, et l’Impératrice prend elle-même des photographies. Environ deux cent personnes se déplacent officiellement sans compter les pèlerins18 . Il faut dire que le dernier empereur allemand en Terre Sainte fut Frédéric II, à Acre en 1228. Après être passé par Haifa, Sarona, Guillaume II arrive à Jérusalem le 29 octobre 1898 . Il visite la vieille ville et puis Bethlehem le 30 octobre et revient à la colonie allemande de Jérusalem. Vient le 31 octobre, l’inauguration officielle de l’Erlöserkirche et attribution l’après midi de l’église de la Dormition pour les catholiques. C’est en fait l’Empereur lui-même qui paie ce « cadeau gratuit ». La Dormition sera consacrée le 10 avril 1910. On ne manquera pas en France de caricatures, Guillaume II se baignant dans le Jourdain ! Il prend congé le 3 et repart le 4 novembre.
15La seconde génération fut aussi très active : elle s’implante à Wilhelma (aujourd’hui bnei atarot) en 1902. Le roi de Wurtemberg et l’Empereur portaient le même prénom ! Il y avait environ 130 habitants une dizaine d’années plus tard et on fonda même une école d’agriculture. En 1906 naissait une dernière colonie, Bethlehem en Galilée.
16Ce voyage intervient durant la période d’élargissement des colonies allemandes puisqu’entre 1899 et 1914 on passe de 1 500 à 2 200 âmes. Il faudrait étudier les rapports précis avec la population arabe flairant parfois la bonne affaire puis opposée aux ventes de terres et les sionistes qui commencent à « revenir » en Palestine : il y en avait environ 10 000 lors de l’installation des Templerim ils seront 85 000 au début de la Première Guerre. De même la politique allemande vis-à-vis de la Palestine ne fut pas toujours la même : au début les princes allemands ne furent pas enthousiastes. On connaît la désaffection de Bismarck pour l’Orient qui ne valait pas selon lui les os d’un seul grenadier poméranien .Cela changera avec Guillaume II et son opinion publique ; nationaliste et/ou religieuse, elle est très sensible à cette question qui fait aussi émulation entre catholiques et protestants. Au fur et à mesure du rapprochement avec les Turcs la position allemande changera d’autant que des intérêts économiques viendront rapidement se greffer sur la question.
17Dès 1880 l’Auswärtiges Amt envoie des subventions pour le lycée de Jérusalem et les écoles de Haifa, Jaffa et Sarona. Il y eut même un professeur orientaliste de Heidelberg, Aloys Sprenger, qui proposa à la fin du siècle d’établir une nouvelle Allemagne en Syrie et en Mésopotamie et d’y installer 25 millions d’allemands avec un prince à leur tête ! Bien réels seront les officiers allemands qui vinrent former l’armée turque.
18La moitié des 5 000 chrétiens qui habitaient en terre Sainte était allemande. Une grande partie étaient des Templerim avec une petite minorité de protestants non piétistes et de catholiques. Entre les deux guerres ils devinrent partie intégrante de la politique allemande et de ses soubresauts. Ceux qui ne sont pas rentrés se battre lors du Premier Conflit mondial sont emprisonnés par les Anglais. Puis le NSDAP trouve même à Jérusalem des adeptes et y installe une antenne19 ! Les Templerim existent encore, au Wurtemberg et en… . Australie où quelques familles avaient trouvé refuge. Le gouvernement et les Églises allemandes paient la remise en état de ces quartiers qui restent le témoignage d’une certaine grandeur passée.
Notes de bas de page
1 Haim Goren (ed .) Germany and the Middle East. Past, Present, and Future, Jerusalem 2003. Dominique Trimbur, (éds .) Des Européens au Levant. Entre politique, science et religion (XIX-XXe siècles), München 2004. Moshe Zimmermann (éd.) Deutschland und das Land Israel . Eine Kulturbegegnung, Jérusalem 2004 (héb .), Dominique Trimbur et Ran Aaronsohn, (éds .) De Bonaparte à Balfour. La France, l’Europe occidentale et la Palestine, 1799-1917, et De Balfour à Ben Gourion. Les puissances européennes et la Palestine, 1917-1948, Paris 2008 .
2 Gregor Meirering Wolfgang Storch, La Méditerranée allemande, Paris 2000.
3 Henry Laurens, La question de Palestine, Paris 1999-2003 trois volumes parus et Markus Kirchhof, Text zu Land. Palästina im wissenschaftlichen Diskurs 1865-1920, Göttingen 2005.
4 Mordechai Eliav, Britain and the Holy Land. Selected Documents from the British Consulate in Jerusalem, Jerusalem 1997.
5 Ruth Kark, American Consuls in the Holy Land 1832-1914, Jerusalem Detroit 1994.
6 Mordechai Eliav, Österreich und das Heilige Land. Ausgewählte Konsulatsdokumente aus Jerusalem 1849-1917, Wien 2002.
7 Parmi les travaux d’Elena Astafieava, « Imaginäre und wirkliche Präsenz Russlands im Nahen Osten in der zweiten Hälfte des 19. Jahrhundert » in Dominique Trimbur, op cit. Des Européens, p. 182-186.
8 Nous suivons ici Mordechai Eliav, Die Juden Palestinas in der deutschen Politik . Dokumente aus dem Archiv des deutschen Konsulats in Jerusalem, 1842-1914 Tel Aviv 1973 et Haim Goren, « Zieht hin und erfosrcht des Land ». Die deutsche Palestinaforschung im 19. Jahrhundert, Göttingen 2003.
9 Sur cet auteur et sa collection, voir outre Julia Männchen (1993), Christof Hardmeier et Thomas Neumann, (Hg.) Pälestina Wissenschaft in Deutschland. Das Gustaf-Dalman-Institut Greifswald 1920-1995, Berlin 1995.
10 Berlin 1905-1941 .
11 Voir Zeitschrift des Deutschen Palästina Vereins, Leipzig 1878 sq.
12 Martin Lückhoff, Anglikaner und Protestanten im heiligen Land. Das gemeinsame Bistum Jerusalem (1841-1886), Wiesbaden 1998.
13 Hans-Wilhelm Hertzberg und Johannes Fridrich (Hg.) Jerusalem . Geschichte einer Gemeinde, Kassel 1965, rééd. Jerusalem 1990.
14 Alex Carmel, Die Siedlungen der württembergischen Templer in Palestina 1868-1918, Stuttgart 1973. Coll. Chronique d’une utopie. Les Templers en Terre Sainte 1868-1948, Tel Aviv 2006 (héb. angl.).
15 David Kroyanker, Jérusalem. La colonie allemande et la rue Emek Refaïm (héb.), Jerusalem 2008.
16 Voir la monumentale Geschichte des Pietismus en quatre volumes, Hg. Martin Brecht, Klaus Deppermann, Ulrich Gäbler et Hartmut Lehmann, Göttingen 1993-2004 .
17 Alex Carmel, que nous suivons op. cit., p. 52 détaille la démographie.
18 Alex Carmel et Ejal Jakob Eisler, Der Kaiser reiset ins Heiligen Land. Die Palästinareise Wilhelms II 1898, Stuttgart Berlin 1999.
19 Rolf Balke, Hakenkreuz in Heiligen Land. Die NSDAP – Landesgruppe Palestina, Erfurt 2001.
Dominique Trimbur « La politique culturelle extérieure de l’Allemagne 1920-1939 : le cas de la Palestine » in Francia 28/3 (2002) p. 35-73.
Auteur
Chercheur au CNRS
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
La RDA et la société postsocialiste dans le cinéma allemand après 1989
Hélène Camarade, Elizabeth Guilhamon, Matthias Steinle et al. (dir.)
2018
Saisir le terrain ou l’invention des sciences empiriques en France et en Allemagne
Jean-Louis Georget, Gaëlle Hallair et Bernhard Tschofen (dir.)
2017
Fuite et expulsions des Allemands : transnationalité et représentations, 19e-21e siècle
Carola Hähnel-Mesnard et Dominique Herbet (dir.)
2016
Civilisation allemande
Bilan et perspectives dans l'enseignement et la recherche
Hans-Jürgen Lüsebrink et Jérôme Vaillant (dir.)
2013
RDA : Culture – critique – crise
Nouveaux regards sur l’Allemagne de l’Est
Emmanuelle Aurenche-Beau, Marcel Boldorf et Ralf Zschachlitz (dir.)
2017
Le national-socialisme dans le cinéma allemand contemporain
Hélène Camarade, Elizabeth Guilhamon et Claire Kaiser (dir.)
2013
Le premier féminisme allemand (1848-1933)
Un mouvement social de dimension internationale
Patrick Farges et Anne-Marie Saint-Gille (dir.)
2013
France-Allemagne
Figures de l’intellectuel, entre révolution et réaction (1780-1848)
Anne Baillot et Ayşe Yuva (dir.)
2014
La laïcité en question
Religion, État et société en France et en Allemagne du 18e siècle à nos jours
Sylvie Le Grand (dir.)
2008
Migrations et identités
L’exemple de l’Allemagne aux XIXe et XXe siècles
Jean-Paul Cahn et Bernard Poloni (dir.)
2009