Cette mort qui n’en est pas une

Philosophie

Éditeur : Presses universitaires du Septentrion

Lieu d’édition : Villeneuve d'Ascq

Publication sur OpenEdition Books : 10 juin 2020

Collection : Philosophie

Année d’édition : 1993

Nombre de pages : 216


Présentation

Je résumerai ce que j’ai proposé dans ce livre, et qui est en réalité fort simple. Nécros (Antiquité), faux mort ou fausse morte (Moyen Âge), mort imparfaite (Encyclopédie), mort clinique ou mort relative maintenant, montrent deux choses. La première c’est qu’on peut se tromper sur les apparences de la mort. La deuxième c’est que ce mort apparent est vivant et non pas mort, car il n’y a pas de vie du mort au sens empirique du terme, quoique la mort puisse être ou n’être pas au sens métaphysique.
Or, ce qui complique et obscurcit tout, est la confusion ancestrale de ces survies sous l’apparence de mort, de cette manière de quatrième état de vie (une anesthésie naturelle en quelque sorte) avec une vie du mort, c’est-à-dire cette idée qu’il y a un « état de mort » comme il y a un état de vie (ou plutôt trois états de vie : veille, rêve et sommeil profond). Et que cet état de mort, que les Grecs désignaient par nécros, les superstitions médiévales par fantôme, revenant, est intermédiaire entre la vie et la négation complète et totale de la vie qu’est thanatos pour les Grecs ou, pour les chrétiens et les religions en général, la résurrection ou vie future.
J’ai tenté de voir ce qu’il y de positif dans des analyses dont l’apparence est négative, idéologiquement fausse et irrationnelle.


Sommaire

— I — Mort et tragédie grecque

— II — La mort imparfaite


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