1 Un bon aperçu des différentes positions du débat est offert notamment par Bedorf, T., Verkennende Anerkennung. Über Identität und Politik, Berlin, Surkhamp, 2010, p. 17-100, ainsi que par Hetzel, A., « Alterität und Anerkennung. Einleitende Bemerkungen », in Hetzel, A., Quadflieg, D., Salvería, H. (dir.), Alterität und Anerkennung, Baden Baden, Nomos Verlag, 2011, p. 11-34.
2 Cf. Taylor, C., « La politique de la reconnaissance », in Gutmann, A. (dir.), Multiculturalisme. Différence et démocratie, Paris, Aubier, 1994, p. 41-100.
3 Taylor, C., « La politique de la reconnaissance », p. 58.
4 Cf. Habermas, J., « La lutte pour la reconnaissance dans l’État de droit démocratique », in L’intégration républicaine, Paris, Fayard, 1998, p. 205-245.
5 Habermas, J., « La lutte pour la reconnaissance dans l’État de droit démocratique », p. 219.
6 Cf. Taylor, C., « La politique de la reconnaissance », p. 72-84.
7 Cf. Habermas, J., « La lutte pour la reconnaissance dans l’État de droit démocratique », p. 223.
8 Cf. Taylor, C., « La politique de la reconnaissance », p. 58 et suiv.
9 Cf. Habermas, J., « La lutte pour la reconnaissance dans l’État de droit démocratique », p. 225.
10 Cf. Honneth, A., La Lutte pour la reconnaissance, Paris, Le Cerf, 2000, p. 287.
11 Honneth, A., La Lutte pour la reconnaissance, p. 148.
12 Cf. Honneth, A., La Lutte pour la reconnaissance, p. 209.
13 Cf. Honneth, A., La Lutte pour la reconnaissance, p. 217.
14 Cf. Honneth, A., La Lutte pour la reconnaissance, p. 218.
15 Cf. par exemple Gracía Düttmann, A., Zwischen den Kulturen. Spannungen im Kampf um Anerkennung, Francfort, Suhrkamp, 1997.
16 Cf. à ce sujet les réflexions de Bedorf, T., Verkennende Anerkennung.
17 Cf. Hetzel, A., « Alterität und Anerkennung », p. 12. À propos de la notion de cadre de reconnaissance, cf. également Butler, J., Le récit de soi, Paris, PUF, 2007.
18 Cf. Honneth, A., La Lutte pour la reconnaissance, chap. 7.
19 Mauss, M., « Essai sur le don. Forme et raison de l’échange dans les sociétés archaïques », in Sociologie et anthropologie, Paris, PUF, 1950, p. 148.
20 Cf. Hénaff, M., Le Prix de la vérité. Le don, l’argent, la philosophie, Paris, Seuil, 2002, p. 176.
21 Cf. Ricœur, P., Parcours de la reconnaissance. Trois études, Paris, Stock, 2002, p. 337-355.
22 Cf. Ricœur, P., Parcours de la reconnaissance, p. 342, ainsi que Hénaff, M., Le prix de la vérité, p. 179. Cf. également ma critique adressée à Hénaff dans Quadflieg, D., « Asymmetrische Reziprozität. Über das Verhältnis von Gabe und Anerkennung bei Marcel Hénaff », WestEnd. Neue Zeitschriftfür Sozialforschung, 1/2010, p. 111-122. Dans ses derniers travaux, Hénaff a consacré plus d’attention à la question du tiers dans les rapports de don (voir Hénaff, M., Le Don de philosophes. Repenser la réciprocité, Paris, Seuil, 2012, chap. 8).
23 Mauss, M., « Essai sur le don », p. 148.
24 Mauss, M., « Essai sur le don », p. 159.
25 Voir à ce propos l’interprétation de Hénaff in Le Prix de la vérité, p. 175-181.
26 Mauss, M., « Essai sur le don », p. 227.
27 Mauss renvoie d’ailleurs dans la première section de son texte au fait que les sociétés étudiées sont fort éloignées de l’état de nature (cf. Mauss, M., « Essai sur le don », p. 121). Sahlins a prétendu au contraire que l’essai sur le don est « un Contrat social à l’usage des primitifs » (Sahlins, M., Âge de pierre, âge d’abondance. L’économie des sociétés primitives, Paris Gallimard, 1976, p. 221).
28 Mauss, M., « Essai sur le don », p. 177.
29 Mauss, M., « Essai sur le don », p. 164.
30 Mauss, M., « Essai sur le don », p. 227.
31 Lévi-Strauss, C., « Introduction à l’œuvre de Marcel Mauss », in M. Mauss, Sociologie et anthropologie, p. XIX.
32 Pour le dire avec Lacan : « Il ne s’agit pas de la satisfaction du désir […], mais précisément de la reconnaissance du désir » (Lacan, J., Les écrits techniques de Freud. Le séminaire I (1953-1954), Paris, Seuil, 1998, p. 207).
33 Cf. Lévi-Strauss, C., « Introduction à l’œuvre de Marcel Mauss », p. XX.
34 Comme le souligne Lévi-Strauss dans son « Introduction à l’œuvre de Marcel Mauss », aucune société n’est pleinement symbolique, c’est-à-dire qu’aucune société n’est structurée de part en part (cf. Lévi-Strauss, C., « Introduction à l’œuvre de Marcel Mauss », p. XX).
35 Cf. Hegel, G. W. F., Principes de la philosophie du droit, Paris, PUF, 2013, § 182, p. 232.
36 Une telle théorie a été esquissée par Georg Simmel pour les sociétés modernes. Simmel parle d’une « tragédie de la culture » pour désigner la manière dont les formes culturelles de médiation se sont de plus en plus autonomisées par rapport aux sujets et leur sont finalement devenues totalement étrangères (cf. Simmel, G., La Tragédie de la culture, Paris, Rivage-Payot, 1993).
37 Honneth, A., « La reconnaissance comme idéologie », in La Société du mépris, Paris, La Découverte, 2007, p. 253. Cf. la critique de la position de Honneth par Hetzel, A., « Alterität und Anerkennung », p. 12.
38 Mauss, M., « Essai sur le don », p. 118.