1 Critique de la faculté de juger, Introduction, II, o.c., p. 41, p. 25.
2 Roman, G.S., XV, 7, pp. 537-538.
3 « Accepter le moindre point de contact entre le domaine de l’histoire et celui du poète peut paraître dangereux. Les deux activités, cependant, sont incontestablement apparentées ». (G.S., IV, pp. 36-37 ; Werke, I, p. 586 ; P.U.L., p. 68).
4 C. Menze, « Die Individualität als Ausgangs — und Endpunkt des Humboldtschen Denkens», Universalismus und Wissenschaft im Werk und Wirken der Brüder Humboldt, Frankfurt am Main, V. Klostermann, 1976, p. 153.
5 Wissenschaft der Logik, Einleitung, Meiner, tome I, p. 31. Science de la logique, Aubier, trad. Jankélévitch, tome I, p. 35 ; trad. P.-J., Labarrière et G. Jarczyk, tome I, p. 19.
6 Briefe an eine Freundin, 1822 (la lettre, non datée, se situe entre fin mai et le 10 juillet), o.c., tome I, pp. 34-35.
7 G.S., II, pp. 324-334 ; Werke, I, pp. 506-518. Le titre : Über den Geist der Menschheit (De l’esprit de l’humanité) a été donné par Leitzmann, qui a publié ce fragment pour la première fois en 1904. Il s’agit d’une esquisse, qui peut avoir été rédigée en décembre 1797 et devait servir d’introduction à un travail plus important. Le Tagebuch note à la date du 26 décembre 1797 : « Travaillé à Hermann et Dorothée ; conçu l’idée d'un écrit sur la destination dernière de l’homme et sur le grand style dans la pensée, la poésie, l'action ; fait des visites » (G.S., XIV, p. 378). De cette œuvre projetée sur la destination de l'homme ne furent écrites que ces quelques pages, dont d'ailleurs la remarque finale, d’ordre terminologique, est sans doute une adjonction postérieure.
8 Ed., Seidel, tome II, p. 104.
9 Considérations sur les causes motrices dans l'histoire mondiale, IIΙ, pp. 365-366 ; I, p. 584 ; P.U.L., p. 65.
10 Schiller, « Das Ideal und das Leben » (L'idéal et la vie), Poèmes philosophiques, Paris, Aubier, 1954, pp. 157-169. Voir : strophe 11, vers 2 : « Mais fuyez hors des barrières des sens — Dans la liberté des pensées », p. 167.
11 Ed., Muncker, p. 88.
12 Bruchstück einer Selbstbiographie (Fragment d'autobiographie), 1816, G.-S., XV, 4, pp. 451-460 ; Werke, V, 1, pp. 1-10. Le manuscrit, sans titre, figurait dans les archives de Tegel. La première publication date de 1916, dans Deutsche Rundschau, 167, pp. 388-393 ; le volume XV des G.-S. est de 1918. On trouve une traduction italienne, « Frammento di una autobiografia », par Giulia Cantarutti, in : Lingua e stile, anno VIII, Bologna, Soc. ed. Il Mulino, 1973, pp. 169-177.
13 Critique de la raison pure, Méthodologie, Canon de la raison pure, deuxième section, tr. fr., p. 543 sq.
14 Cet article écrit en français sur Hermann et Dorothée a été traduit pour la première fois en allemand par Kurt Müller-Vollmer in : Poesie und Einbildungskraft, Stuttgart, Metzler, 1967, pp. 120-211 (édition bilingue). Ce texte est très peu cité par les critiques allemands. On remarque que, si Humboldt n'a guère été traduit en français, les quelques textes qu'il a rédigés dans notre langue n'ont pas eu un meilleur sort, dans l'autre sens, outre-Rhin.
15 Eric Weil, Philosophie morale, Paris, Vrin, 1961, p. 40 — souligné par l'auteur.
16 Spranger, o.c., pp. 400-401.
17 A Jacobi, 12 mars 1789, supra, chap. II, II, p. 95.
18 Supra, ibid., p. 123 sq.
19 G.S., XIV, p. 452 ; Werke, V, pp. 57-58.
20 Critique de la raison pratique, Werke, IV, p. 209 (A 155) ; trad, F. Picavet, Paris, P.U.F., 1949, p. 91.
21 Gerhard Krüger, Critique et morale chez Kant, 1931, trad., M. Régnier, Paris, Beauehesne, 1961, p. 103 — souligné par l’auteur.
22 Critique de la raison pratique, p. 197 (A 136) ; p. 81.
23 Cité par Robert D’Harcourt, in : Schiller, Poèmes philosophiques, Paris, Aubier, 1954, p. 18.
24 Philosophie morale, p. 42.
25 Critique de la raison pratique, IV, p. 113, note ; tr, cit., p. 6, note 1 — souligné par Kant.
26 A Lavater, 26 avril 1775, in : Kant, Lettres sur la morale et la religion, éd. J.-L., Bruch, Paris, Aubier, 1969, p. 25.
27 Alexis Philonenko, L'œuvre de Kant, tome II, Paris, Vrin, 1972, p. 93.
28 Uber den Geist der Menschheit, 1797, GS., II, 3, pp. 324-334 ; Werke, I, 11, pp. 506-518. Ce qui est souligné l'est par nous.
29 Über das Verhältnis der Religion und der Poesie zu der sittlichen Bildung (Sur le rapport qu'ont la religion et la poésie à la formation morale), G.S., VII, 2, 21, pp. 656-569 ; Werke, I, pp. 562-566. Ce texte a été publié par Alexandre de Humboldt dans l'édition séparée qu'il a donnée en 1853 des sonnets de son frère, fort heureusement, car le manuscrit, qui était en possession du naturaliste Ratzeburg, précepteur de son dernier fils, Hermann (1809-1870), a complètement disparu. Alexandre l'a daté de 1824, mais une confrontation avec les lettres à Charlotte Diede conduit Leitzmann à la situer plutôt entre 1825 et 1830. Cette question est de peu d'intérêt ici, car le texte ne fait que reprendre, mais de manière plus thématique, les idées développées dans la correspondance des années 1795-1796 avec Schiller. L’allusion que l'on peut y déceler aux Discours sur la religion de Schleiermacher ne modifie pas la problématique.
30 La traduction de Gesinnung est difficile : les dispositions, les sentiments, la disposition éthique, la mentalité profonde, les convictions en tant qu’elles sont vécues, ou encore, la décision, les intentions profondes, les principes agissants. Au fond, le concept d’attitude fondamentale contient en lui toutes ces nuances. Cf., E. Weil, Philosophie et réalité, Paris, Beauchesne, 1982, p. 131 : « ...attitude fondamentale (Gesinnung : la totalité des convictions pour autant qu'elles sont vécues ». Ibidem, p. 123. Cf., aussi Problèmes kantiens, p. 112, note 1, p. 144, p. 165, note.
31 O.c., p. 88.
32 Antoine Berman, « Bildung et Bildungsroman », Le temps de la réflexion. 1982, IV, Paris, Gallimard, pp. 141-159. La citation de Gadamer, extraite de Methode und Wahrheit, est donnée, p. 141, p. 142. Sur l'histoire des mots « civilisation » et « culture », voir dans le même volume l'article de Jean Starobinski, « Le mot Civilisation », pp. 13-51. Cf, aussi G. Gusdorf, Les principes de la pensée au siècle des Lumières, Paris, Payot, 1971, pp. 333-348. Humboldt a noté explicitement cette distinction terminologique dans sa dernière œuvre, et le lecteur y reconnaîtra aisément la conception de la Bildung que nous avons exposée ; « La civilisation (die Civilisation) est l'humanisation des peuples dans leurs us et institutions extérieurs, ainsi que dans les convictions (Gesinnung) intérieures qui s'y rapportent. La culture (die Cultur) ajoute à cet ennoblissement (Veredlung) de l'état social la science et l'art. Mais quand nous disons dans notre langue Bildung, nous visons par là quelque chose en même temps de plus élevé et de plus intérieur, à savoir la disposition d’esprit (Sinnesart) qui, issue de la connaissance et du sentiment de l’effort moral et spirituel tout entier, se répand harmonieusement sur la sensibilité (Empfindung) et le caractère » (VII, 2, 30 ; III, 401).
33 Ibidem, p. 158.
34 Eric Weil, Philosophie et réalité, Paris, Beauchesne, 1982, chap. XVII : « Les études humanistes. Leur objet, leurs méthodes et leur sens », p. 335.
35 Fondements de la métaphysique des mœurs, Werke, IV, p. 56 ; trad. Delbos, Paris, Delagrave, 1954, pp. 144-145.
36 A. Philonenko, L'œuvre de Kant, o.c., tome II, p. 25.
37 Eric Weil, Problèmes kantiens, o.c., IV, « Le mal radical, la religion et la morale », p. 150.
38 Fondements, ibid, pp. 56-57 ; pp. 145-146.
39 A. Philonenko, ibid., p. 89, p. 90.
40 Fondements, préface, p. 13 ; pp. 78-79.
41 La religion dans les limites de la simple raison, 1793, Werke, IV, p. 680 ; trad. J. Gibelin, Paris, Vrin, 1965, pp. 52-53.
42 Tagebuch, septembre 1788, XIV, p. 26.
43 H. Scurla, Wilhelm von Humboldt, Berlin, Verlag der Nation, 1970, p. 73.
44 Jean-Louis Bruch, La philosophie religieuse de Kant, Paris, Aubier, 1968, p. 56.
45 Problèmes kantiens, pp. 161-162.
46 Ibidem, p. 162.
47 Ibidem, p. 163.
48 Ibidem, p. 143 ; J.L. Bruch, o.c., p. 75 sq.
49 Eric Weil, Problèmes kantiens, p. 167.
50 R. Haym, Wilhelm von Humboldt, o.c., p. 635.
51 Cf. Betrachtungen über die Weltgeschichte (1814). Humboldt discerne trois grandes forces motrices de l'histoire mondiale : les forces de procréation, de culture et d'inertie (Zeugung Bildung Tragheit) : « La force d’inertie se montre dans la vie animale et dans la vie intellectuelle et morale devenant animale sous l’effet de l’habitude et de la passion, des nations et des individus. L’uniformité des Egyptiens, des Indiens, des Mexicains, etc..., est le fruit de cette force » (ΙII, 356 ; II, 574 ; P.U.L., 54).
52 F. Jacobi, Des choses divines et de leur révélation. Œuvres philosophiques, éd. Anstett, Paris, Aubier, 1946, p. 445.
53 F. Jacobi, Lettre à Fichte, ibid, p. 328.
54 Des choses divines et de leur révélation, l.c., p. 402.
55 Philosophie et réalité, Paris, Beauchesne, 1982, p. 261 — souligné par nous.
56 Diogène Laerce, Vie, doctrines et sentences des philosophes illustres, Livre II, Paris, Garnier-Flammarion, tome I, p. 128.
57 Sur cette question, voir : Eric Weil, « La fin de l’histoire » (1970), Philosophie et réalité, o.c., chap. IX.
58 Betrachtungen über die Weltgeschichte, II, p. 357 ; I, pp. 574-575 ; P.U.L., p. 55. Leitzmann fait remarquer que Humboldt cite de mémoire et combine deux passages très proches de Pindare (Olympique, 5, 24, Isthmique, 4, 12) (G.S., ΙII, p. 357, Cf. A. Laks, P.U.L., p. 91).
59 Ibidem, ΙII, pp. 353-354 ; I, p. 572 ; P.U.L., p. 51 — souligné par nous.
60 Paul Ricœur, Le conflit des interprétations, o.c., pp. 118-119.
61 Heidegger, Réponses et questions sur l'histoire et la politique, 1976, Paris, Mercure de France, 1977, pp. 45-46, 49.
62 « Faudra-t-il de nouveau parler de morale ? », 1976, Philosophie et réalité, o.c., chap. XIV.
63 Eric Weil, « Vertu du dialogue », Philosophie et réalité, Paris, Beauchesne, 1982, chap. XV, pp. 279-295.