1 Plan einer vergleichenden Anthropologie (Plan d’une anthropologie comparée), G.S., I, 12, pp. 377-410 ; Werke, I, 9, pp. 337-375. Das achtzehnte Jahrhundert (Le dix-huitième siècle), G.S., II, 1, pp. 1-112 ; Werke, I, 10, pp. 376-505.
2 Encyclopaedia Universalis, vol. 2, 1968, art. « Anthropologie », (G. Durand), p. 50, 3e col.
3 Ibidem, p. 51, 1re col.
4 Ibidem, p. 52, 2e col.
5 B. Groethuysen, Anthropologie philosophique, Paris, Gallimard, 1953, p. 7, p. 276.
6 Ibidem, pp. 7-16.
7 Max Scheler, La situation de l'homme dans le monde, 1928, trad. Dupuy, Paris, Aubier, 1951, p. 17.
8 O.c., p. 9.
9 O.c., p. 51.
10 Tagebuch, XIV, pp. 363-643 ; XV, pp. 1-46. Cette période parisienne est aussi celle des grandes lettres adressées notamment à Körner, Schiller, Goethe et Jacobi : l’« exilé » y exprime sa nostalgie du commerce passé, la conscience de plus en plus nette de sa germanité et rend compte de toutes les nouvelles, littéraires surtout, de la capitale.
11 Outre Angélique Vandeuil, fille de Diderot, et Thérèse Levasseur, Mme Condorcet et Mme Helvétius. Humboldt a beaucoup fréquenté Sophie de Condorcet (1766-1822), qui avait sensiblement le même âge que lui. Voir le portrait qu’il en trace : Tg, 1798, XIV, pp. 462-463.
12 Über die gegenwärtige französische tragische Bühne, (Sur la scène tragique française actuelle), G.S., II, pp. 377-400.
13 Musée des Petits-Augustins, 1799, G.S., II, 5, pp. 345-376, Werke, I, pp. 519-542.
14 Der Montserrat bei Barcelona, G.S., III, pp. 30-31.
15 A Jacobi, 26 octobre 1798, éd. Leitzmaim, Halle a. S., Max Niemeyer, 1892.
16 Hume, Traité de la nature humaine, trad. Leroy Paris, Aubier, 1946, tome I, p. 59.
17 II, 52 ; I, 433. Le titre complet est : Philosophische Aphorismen nebst Anleitungen zur philosophischen Geschichte, Leipzig, 1776-1802 (nouvelle édition remaniée en 1793). Citons également J.-N. Tetens, Philosophische Versuch über die menschliche Natur und ihre Entwicklung, 1797. Se multiplient également les ouvrages de « psychologie expérimentale ». L.-H. Jakob, Grundriss der Erfahrungsseelenlehre (1791) ; J.B.C. Kiesewetter, Fassliche Darstellung der Erfahrungsseelenlehre (1791) ; J.-C. Hoffbauer, Anfangsgründe der Logik, nebst einem Grundriss der Erfahrungsseelenlehre (1794). K. Ph. Moritz est également l’auteur de Aussichten zu einer Experimentalseelenlehre (1782).
18 Christophe Meiners (1747-1810) a publié également : Abrégé de l’histoire de la philosophie (1786) ; Histoire générale et critique des religions (1806-1807), Histoire du sexe féminin (1788-1800 ; 4 vol.). Sur Meiners, cf. Tg., XIV, pp. 184-198 et 218-220.
19 Plan, I, p. 377 ; I, p. 337.
20 Deuxième partie, « La Caractéristique anthropologique : De la manière de connaître l’homme intérieur à partir de l’homme extérieur », A, ΙII, Werke, VI, pp. 638-645 ; trad. fr., pp. 142-146 (le C) est consacré à la mimique).
21 Phänomenologie des Geistes, Meiner, pp. 229-237 ; tr. fr., tome I, pp. 258-268.
22 Titre complet : Physiognomische Fragmente zur Beförderung der Menschenkenntnis und Menschenliebe. L’œuvre fit un tel effet que, après sa publication, toutes les discussions sur la physiognomie deviennent des explications avec Lavater.
23 Spranger, o.c., p. 179.
24 F.J. Gall (1757-1828) a donné l’idée directrice de sa recherche dans le long titre de son œuvre : Art de reconnaître les instincts, les penchants, les talents et les dispositions morales et intellectuelles des hommes et des animaux par la configuration de leur cerveau et de leur tête. Il a cru fonder une nouvelle science, qu'il a appelée Schädellehre, craniologie ou cranioscopie (la dénomination de « phrénologie » est donnée par un de ses disciples).
25 Cf. F. Heinemann, Wilhelm von Humboldts philosophische Anthropologie und Theorie der Menschenkenntnis, hg. und eingeleitet von F.H., Halle a. S, Max Niemeyer, 1929, Einleitung, p. LXIII.
26 On trouve une application de sa conception dans le portrait qu'il donne, au terme de la visite qu'il lui a rendue en octobre 1789, de Lavater : Tagebuch, XIV, pp. 155-159 ; Werke, V, pp. 24-28.
27 Der Montserrat bei Barcelona, G.S. ΙII, p. 30 ; Werke, V, p. 59.
28 Ed. Seidel, tome II, p. 30. Cette lettre manque dans l'éd. Muncker.
29 Über die Bedingungen, unter denen Wissenschaft und Kunst in einem Volke gedeihen, G.S., III, p. 346 ; Werke, I, p. 557.
30 Wilhelm von Humboldt’s Briefe an F.G. Welcker, hg. R. Haym, Berlin, R. Gaertner, 1859, pp. 109-110.
31 Goethes Briefwechsel mit den Gebrüdern von Humboldt, hg. F. Th. Bratanek, Leipzig, Brockhaus, 1876, p. 46.
32 Phänomenologie des Geistes, Hamburg, Meiner, p. 88 ; tr. fr., I, p. 91.
33 Friedrich Meinecke, Schiller und der Individualitätsgedanke, Leipzig, F. Meiner, 1937, 47 pages ; sur l’explication avec Humboldt, pp. 26-35.
34 25 octobre 1795 (datée du 27 octobre par Seidel), éd. Muncker, p. 162.
35 O.c., p. 26.
36 Ed. Seidel, tome II, p. 103.
37 O.c, p. 31.
38 Historisch a toujours le sens de : positif, qui repose sur des faits, sur l’observation, sur l'expérience, et désigne l’ordre du factuel. II se distingue de philosophisch, qui repose sur le seul raisonnement. Une démarche menée de façon historisch-philosophisch est celle qui conjugue le raisonnement et l’observation. Ceci est tout à fait conforme à l’usage de l’époque ; cf. Adelung : historisch = d’une manière narrative, descriptif, puis : semblable à l’histoire, enfin : fondé dans l’histoire (Cf. Werke, V., p. 308, 92/1 Anm.).
Par analogie, naturhistorisch = description narrative et interprétation des phénomènes de la nature, tandis que philosophisch enveloppe l’activité d’examiner, de rassembler, de systématiser et d’interpréter le monde à la lumière de la seule raison (ibid., p. 336 ; 357/23 Anm).
39 O.c., p. XLII sq.
40 H.G. Gadamer, art. « Historicité », Encyclopaedia Universalis, 1968, vol. 8, p. 452, 1re col.
41 A Wolf, 23 décembre 1796, o.c., p. 176.
42 E. Callot, o.c., p. 97.
43 Humboldt ne s’est pas limité à suivre des cours, comme en témoignent les papiers relatifs à cette époque que Leitzmann a découverts dans le Nachlass (G.S., VII, 2, p. 580). Il a pris lui-même une part active aux recherches de son frère sur le galvanisme, auxquelles ce dernier a travaillé pendant trois ans, de 1794 à 1797. Guillaume a mené lui-même des expériences galvaniques à Tegel pendant l’été et l’automne 1795, dont il consignait au fur et à mesure les résultats, sur des grenouilles. Il en a consigné le protocole sous le titre : Versuche über die Dauer der Muskelreizbarkeit durch den galvanischen Versuch (Essais sur la durée de l’irritabilité du muscle grâce à l’expérience galvanique). Humboldt, qui a suivi en 1794 et 1795, les cours de chimie de Göttling et, en compagnie de Goethe et de son frère, ceux d’anatomie de Loder à Iéna, pratique également des dissections. Sur le souvenir de ces expériences : Tagebuch, XV, p. 525.
44 O.c., p. 72.
45 Critique de la faculté de juger, § 35. Werke, V. p. 381 ; Vrin, p. 121 —la traduction contient une faute de frappe (« compréhension » au lieu de « composition », Zusammensetzung).
46 Ibidem, pp. 381-382 ; p. 122.
47 Ibidem, § 29, p. 357 ; p. 105.
48 Ibidem, § 49, p. 415 ; p. 144.
49 Ibidem, § 59, p. 460 ; p. 176.
50 Über die Aufgabe des Geschichtschreibers, G.S., IV, p. 37 ; Werke, I, p. 586 ; PUL, p. 68.
51 Über die Aufgabe, p. 38 ; p. 588 ; p. 70.
52 O.c., pp. 414-415 ; p. 144.
53 Kant et le problème de la métaphysique, 1929, Paris, Gallimard, 1953, p. 225, souligné par nous.
54 Ibidem, p. 217.
55 Ibidem, p. 217.
56 Ibidem, p. 196, note.
57 Cantabrica, G.S., ΙII, pp. 116-117.
58 Kant et le problème de la métaphysique, p. 255 — souligné par nous.
59 Über eine Entdeckung... Werke, III, p. 373. Réponse à Eberhard, trad. R. Kempf, Paris, Vrin, 1950, p. 108. Le texte est également cité par Heidegger (p. 256) et nous avons retenu la traduction de A. De Waelhens et W. Biemel.