1 * Über Religion (De la religion), G.-S., I, 2, pp. 45-76 ; Werke, I, 1, pp. 1-42.
* Ideen über Staatsverfassung durch die neue französische Constitution veranlasst Aus einem Brief an einen Freund vom August 1791. (Idées sur les constitutions à l'occasion de la nouvelle Constitution française. Extrait d'une lettre à un ami d'août 1791), G.-S., I, pp. 77-85 ; Werke, I, pp. 33-42.
Cet extrait parut de façon anonyme, mais avec l'accord de son auteur, dans le no 19 de la Berlinische Monatsschrift en janvier 1792. L'ami est F. Gentz, alors au service de la Prusse et avec qui Humboldt s’était lié d'amitié en 1790. Ce dernier suivait de près les événements politiques de la France, comme en témoigne le début du texte : « Dans ma solitude, je m'occupe des questions politiques plus que je ne l’ai fait dans les nombreuses occasions qu'offre la vie active. Je lis les journaux politiques plus régulièrement qu'auparavant et, bien que je ne puisse dire qu'ils m’inspirent un grand intérêt, ce sont pourtant encore les affaires françaises qui m'attirent le plus » (G.-S., I, 77 ; Werke, I, 33).
Humboldt est donc au fait de l'actualité en France. Sa lettre est écrite en août 1791. Or le texte définitif de la Constitution, achevé le 5 août et distribué aux députés, est voté le 4 septembre, « accepté » le 13 par le roi, qui prête le serment prévu le lendemain. Mais le Comité chargé d'élaborer la Constitution travaillait depuis juillet 1789 et les débats à l'Assemblée se sont poursuivis durant toute cette période.
Au vu de cette lettre, Dalberg, coadjuteur de Mayence et ancien conseiller spirituel de Karoline von Dacheroden, devenue l’épouse de Humboldt en juin 1791, demanda à son auteur de mettre par écrit ses idées sur les limites de l’Etat, ce qui donnera l’essai sur l’Etat. Cf., à ce sujet le témoignage de Humboldt dans une lettre à G. Forster du 1er juin 1792 in Gesammelte Werke, Berlin, G. Reimer, 1841, Erster Band, p. 295 —•·Le destin de ce dernier essai est assez curieux. A la suite de sa lettre sur la Constitution, Humboldt poursuit une intense discussion sur la politique avec F. Gentz. Il lui écrit à nouveau une longue lettre, achevée au début de janvier 1792, qui constitue les chapitres I à VI, VIII et XV du texte définitif. Le chapitre VIII reprend l'essentiel du contenu de l'écrit de 1790 sur la religion. Cet ensemble est achevé à la fin de janvier 1792 ; Humboldt est alors en contact quotidien avec Dalberg et, en fonction de ses remarques, poursuit son travail jusqu'en avril ; en juin, le manuscrit est prêt pour l'impression, envoyé pour avis à Schiller, qui conseille une publication partielle, ce qui sera fait. L'existence de la censure berlinoise rend improbable la publication de l'ouvrage en Prusse, plusieurs difficultés surgissent pour trouver un éditeur et quand, en janvier 1793, Schiller pense avoir résolu le problème, Humboldt s'est convaincu d'une part, à partir des critiques reçues, de la nécessité de réviser certains chapitres, et d'autre part est absorbé par un autre centre d'intérêt, la philologie et l'étude de l'Antiquité grecque. Il ne revint jamais plus sur ce manuscrit.
La partie publiée est :
— les chapitres 2 et 3 partiellement in Neue Thalia, revue de Schiller, en fin 1792.
— Le chapitre 5, 8 (anonyme) et 6 in Berlinische Monatsschrift, no 20, dans les livraisons d'octobre, novembre et décembre 1792.
Le livre entier fut publié pour la première fois en 1851 par E. Cauer (E. Trewendt, Breslau) sous le titre : Ideen zu einem Versuch, die Gränzen der Wirksamkeit des Staats zu bestimmen (Idées en vue d'un essai de déterminer les limites de l'action de l'Etat), G.-S., I, 5, pp. 97-254 ; Werke, I, 4, pp. 56-233. Il fut traduit en 1867 par Henri Chrétien sous le titre : Essai sur les limites de l’action de l’Etat, Paris, Germer-Baillière.
Sur sa réception lors de sa publication, cf., Paul R. Sweet, Wilhelm von Humboldt. A. Biography, vol. I, Appendix : « The Publication, Reception, and Influence of ‘The Limits of State Action’ », Columbus, Ohio State University Press, 1978, pp. 303-307.
2 Ce fragment pose un problème de datation. Leitzmann le date de 1789 et en situe la rédaction entre août 1788 et le milieu de 1789, avant le départ de Göttingen (G.-S., I, pp. 430-431). Cette date ne peut être retenue. Notre analyse de l'assimilation du kantisme par Humboldt conduit à la repousser. Par des voies différentes, que nous ne pouvons reproduire ici, aussi bien Leroux que Flitner et Giel arrivent à la même conclusion et la situent à l'automne 1790. Le point est important car, entre les deux dates, a eu lieu l'adoption définitive du criticisme. Cf., R. Leroux, o.c., pp. 190-193 ; Werke, V, pp. 291-293.
Le texte passe en partie dans le chapitre VII de l'Essai de 1792 : les pages G.-S., 149-152 ; Werke, 112-116, sont la reprise pure et simple de G.-S., 64-68 ; Werke, 19-23. Il y a entre les deux textes quelques différences que nous avons estimé pouvoir négliger ici ; la différence essentielle est que l'auteur, en 1792, restreint encore plus l'intervention de l'Etat. Nous nous sommes donc référés à la version remaniée que constitue le chap. VU de l'Essai de 1792 ; nous donnons dans le texte les trois références (G.-S., I, 5 ; Werke, I, 4 ; trad. fr.) avec la simple indication de la page ; nous n'indiquons pas la dernière quand elle est totalement inacceptable ; dans les autres cas elle est presque toujours modifiée.
3 Schelling. Une philosophie en devenir, o.c., I, note 66, p. 74. Nous retenons la traduction que X. Tilliette donne du début et de la fin du passage cité.
4 Sur la notion de Schranke, cf., X. Tilliette, ibid., note 16, p. 82.
5 La formule est de C.-P. Gooch, Germany and the French Revolution, Londres, 1920 ; citée par J. Droz, L'Allemagne et la Révolution française, Paris, P.U.F., 1949, p. 308.
6 A Forster, 1er juin 1792, G.-W., o.c., p. 228.
7 L'analyse ne manque pas de finesse et Humboldt a perçu, même s'il ne l'approfondit pas, un phénomène maintenant bien étudié, celui des relations complexes qui peuvent se nouer entre celui qui détient le pouvoir et celui qui le subit. En fait, on a confondu l'analyse théorique et l'étude de l’expérience, deux plans bien sûr liés, mais qu’il ne confond jamais.
Humboldt soutient que tout pas dans le renforcement de l'étatisme est, dans la même proportion, un pas inverse dans la défaite de la liberté, que la fin essentielle de l’homme est de se cultiver, c'est-à-dire tout simplement : de devenir un être authentiquement humain, dont la condition fondamentale est la liberté, et non une machine à produire et à consommer. Ceci est le plan de l'analyse théorique : « La vraie raison (Vernunft) ne peut souhaiter à l'homme d’autre situation que celle où chaque individu jouisse de la liberté la plus illimitée de se développer spontanément, dans son originalité propre » (111 ; 69 ; 21). Et qu'est-ce que la liberté sinon simplement, en quelque sorte, « la possibilité d'une activité indéfiniment variée » (100 ; 57 ; 3). Passons maintenant à l'expérience, La déduction théorique seule conduit à la conclusion : il faut octroyer la liberté à chacun. Mais c'est se contredire : imposer la liberté est encore une contrainte. Culture et liberté sont intimement liées : de même que la culture est une acquisition personnelle, produit d'une formation, la liberté exige une maturité. Les individus comme les peuples doivent devenir mûrs pour la liberté, faute de quoi elle risque de se transformer en son contraire — et c'est alors qu'on court à l'anarchie. Ce serait une erreur de croire, d’ailleurs, que tous les hommes aspirent à la liberté, autrement dit veuillent se prendre en charge, décider là où il suffisait d'obéir, agir là où il était si simple de subir. Le réformateur devra « laisser subsister sans y toucher toutes les limitations de la liberté, fondées sur l'état présent des choses, tant que les hommes ne feront pas voir par des signes infaillibles qu’ils les considèrent comme des liens oppressifs, qu'ils en ressentent le poids, et qu’en ce point ils sont mûrs pour la liberté ; dans ce cas, il faudra sur le champ faire disparaître ces limitations de la liberté... (il) devra employer tous les moyens pour hâter la maturité du peuple pour la liberté ». Le principe est sûr et pourtant, dans l'application, risque de servir d’alibi pour ceux « qui se sont si souvent servis de ce prétendu manque de maturité comme d’un prétexte pour faire durer l'oppression » (241 ; 218 ; 248). — Les choses paraissent simples : des individus (ou des peuples) subissent la domination sans éprouver qu'ils la subissent. Mais il y a plus, et c'est ce que nous évoquions au début de la note. Ne croyons pas que, dans une relation de pouvoir, seul le dominant jouit ; le dominé peut trouver aussi de la jouissance à être dominé. Le pouvoir ne contente pas seulement celui qui l'exerce, mais également celui sur qui il s'exerce : « L'homme a plus de penchant pour la domination (Herrschaft) que pour la liberté : l'édifice du pouvoir ne réjouit pas seulement le souverain (Herrscher) qui le construit et le maintient, mais les sujets eux aussi sont satisfaits par la pensée qu'ils sont les membres d'un tout qui s'étend au-dessus des forces et de la durée des différentes générations » (240 ; 217 ; 247). Le passage exigerait un long commentaire : il dégage, sur l'exemple particulier du pouvoir politique, c'est-à-dire de la distinction entre souverain (der Herrscher) et sujets (die dienende Teil), la structure de base de tout pouvoir quel qu'il soit, condensée dans la relation maître-serviteur : le maître (der Herr), celui qui exerce la maîtrise (Herrschaft), jouit d'être reconnu et servi, le serviteur (der Diener), celui qui assure le service (Dienst), jouit de reconnaître et de servir.
8 La même idée est développée par Kant un an plus tard : « J'avoue ne pas pouvoir me faire très bien à cette expression dont usent aussi des hommes sensés : un certain peuple (en train d'élaborer sa liberté légale) n'est pas mûr pour la liberté... Dans une hypothèse de ce genre, la liberté ne se produira jamais ; car on ne peut mûrir pour la liberté, si l'on n’a pas été mis au préalable en liberté (il faut être libre pour pouvoir se servir utilement de ses forces dans la liberté) », La Religion dans les limites de la simple raison (1793), trad. Gibelin, Paris, Vrin, p. 245, note 1.
9 Yvon Belaval, Pour connaître la pensée de Leibniz, Paris, Bordas, 1952, p. 197.
10 Geneviève Bianquis, « Les écrivains allemands et la Révolution française », Revue des Cours et Conférences, Paris, Boivin, 1938-1939, p. 391 ; l'ensemble de l'étude : pp. 385-400 ; 606-621 ; 693-708. Le jeu de mots qu'elle évoque est en fait rapporté par Forster dans une lettre à Jacobi du 7 septembre 1789 et est signalé par C. Schlesier, Erinnerungen, o.c., tome I, p. 93.
11 Jacques Droz, « La Réception de la Révolution française en Allemagne », Lendemains 14, mai 1979, p. 3. Du même auteur : L'Allemagne 1. La formation de l’unité allemande (1789-1871), Paris, Hatier, p. 34. Histoire des doctrines politiques en Allemagne, Paris, P.U.F., Que sais-je ?, 1948.
12 Ed., Burke, Réflexions sur la Révolution de France, trad. J.A.A.***, Paris, A. Egron, 1823. L'ouvrage est à l'origine une lettre, datée du 1er novembre 1790, à Charles-François De Pont.
13 Le titre complet est : Untersuchungen über die französische Revolution nebst kritischen Nachrichten von den merkwürdigen Schriften welche darüber in Frankreich erschienen sind, Hannover und Osnabruck, C. Ritscher, 1793. La conception de Humboldt paraît présenter des analogies avec celles de Burke et de Rehberg. Certes, comme eux, il critique le projet de fonder la société sur la seule raison et reconnaît le rôle des passions, comme il partage leur mise en cause de l'idée d’égalité. Mais tout ceci est extérieur. Sur le fond il y a bien désaccord total. En gros : Burke et Rehberg rejettent la raison au nom de l'expérience, la métaphysique au nom de la politique. Humboldt critique, non la raison, mais la seule raison, et pense l’histoire en termes d'unité de la raison et de l'expérience, de l'idéal et du réel. Burke et Rehberg condamnent la constitution et la Révolution, Humboldt approuve la Révolution tout en critiquant la constitution. — Une confrontation, par contre, entre les analyses de la Révolution de Fichte et de Humboldt serait d’un grand intérêt. La différence est assurément que, si la Révolution a profondément marqué la philosophie de Fichte, elle a plutôt été une confirmation, pour Humboldt, de la sienne, l'apport nouveau étant cependant important : la notion de nation. Humboldt a, comme Fichte et bien avant lui, mis en relation la révolution copernicienne dans la pensée, et la Révolution dans la réalité effective. Mais si, pour Fichte, la Révolution française, comme fait historique, intervient dans son système, pour Humboldt la philosophie lui est extérieure et a pour tâche de la comprendre. Ceci posé, on trouve des thèses importantes communes, et d'abord la thèse fondamentale qui les porte ; la Révolution n'est pas un ensemble d'idées et d'idéaux, de théories politiques et de conceptions philosophiques, mais la volonté de libération d'une nation, qui brise ses chaînes, pour conquérir par la violence sa liberté. Tous deux, et en cela ils se distinguent des autres intellectuels et philosophes, remettent, pour reprendre la célèbre image, les choses de la tête sur les pieds : les conceptions idéologiques ne sont que la traduction de quelque chose qui agit en profondeur, l'action, dit Fichte, la force, dit Humboldt. D'où : même reconnaissance de l’élan révolutionnaire, de l'insertion, par la nation, de l’idéal dans la réalité politique et sociale, même conception de l'armature juridique comme un produit de la vertu. La dimension du cœur est toutefois bien moins présente chez Humboldt, et l’enthousiasme religieux totalement absent. Humboldt et Fichte partagent aussi la même conception de l'Etat : celui-ci ne peut avoir d’autre fin que celle des individus, la culture étant l'œuvre de chacun et ne pouvant être reçue, mais Humboldt restera fidèle à cette conception libérale.
14 Cité par J. Droz, o.c., p. 176.
15 Kant, Doctrine du droit, trad. Philonenko, Paris, Vrin, 1971, p. 203, note 1. Cf., L’article de Paul Schrecker, « Kant et la Révolution française », Revue philosophique de la France et de l’Etranger, Paris, Alcan, juillet-décembre 1939, pp. 394-525.
16 Cette différence d’approche entre Campe et Humboldt a été soulignée par Ulrich Muhlack, Das zeitgenössische Frankreich in der Politik Humboldts, Lübeck und Hamburg, Matthiesen, 1967, p. 38.
17 J. Droz, o.c., p. 295.
18 U. Muhlack, o.c., p. 48.
19 J.-P., Hirsch, La nuit du 4 août, Paris, Gallimard/Julliard, coll., Archives, 1978, p. 136.
20 A Schiller, 7 décembre 1792, éd. Muncker, p. 60.
21 A Forster, 1er novembre 1792 (Muhlack, o.c., p. 41).
22 A Brinkmann, éd. Leitzmann, o.c, p. 72.
23 A. Soboul, Histoire de la Révolution française, o.c., p. 87.
24 Ibid, p. 88.
25 R. Leroux, o.c., p. 237.
26 A Wolf, G.-W., o.c, p. 34. « A propos » est en français dans le texte.
27 O.c., 9 novembre 1792, p. 41.
28 J. Droz, o.c., p. 302.
29 J. Godechot, o.c., ; toutes les citations sont empruntées à la p. 23.
30 Ο.c, p. 308, note 1.
31 O.c., p. 203.
32 J. Godechot, O.C., chap. I, I. La Constitution, pp. 42-45. La tendance « traditionaliste » est dominante et, pour la majorité de Français, comme le montrent les Cahiers de doléances, la constitution doit seulement être fixée dans la continuité de l’histoire. Mirabeau et Mounier sont d’accord : on ne peut rompre les liens avec les traditions et donc, parmi celles-ci, avec l’existence d'un roi. De là découle l’idée de la constitution comme d’un contrat passé entre la nation et le roi, pouvoir légitime forgé par l’histoire. La thèse de Sieyès substitue la rupture à la continuité, et au contrat l’expression libre de la souveraineté nationale. Cf., P. Braud et F. Burdeau, Histoire des idées politiques depuis la Révolution, Paris, Montchrestien, 1983, p. 55.
33 G. S., I, 3, pp. 77-85 ; Werke, I, 2, pp. 33-43. Nous donnons les références dans cet ordre directement dans l'exposé. Rappelons que Gentz, destinataire de la lettre, est à ce moment-là un fervent défenseur de la Révolution.
34 Cf., à ce sujet l’article de Heinz Wismann, « Raison et contingence. Humboldt sur la constitution de 1791 », The Transformation of Political Culture, 1789-1848, Pergamon Press, 1990, pp. 273-279.
35 Le concept de nation est la clé de son interprétation de la Révolution. L’erreur généralement commise, quand on place sa pensée politique dans le cadre du libéralisme, est qu’on se retient que deux termes, individu et Etat ; ceci étant, l’accord se fait sans peine sur son analyse, dépourvue de toute ambiguïté. Il n’y a aucun décalage entre la lettre à Gentz d’août 1791 et l’Essai sur l'Etat six mois plus tard. Nous avons signalé la situation de l’Allemagne, qui rendait impossible de poser aussi bien le problème social que le problème national : pas de « Tiers Etat », Kleinstaaterei En France Humboldt découvre à la fois le problème social et le problème national, ce dernier d’ailleurs plus que le premier. Dans ses jugements sur la révolution, il ne parle presque jamais de l’Etat, mais toujours de la nation ; l’Essai de 1792 est consacré à l’Etat, mais de façon négative.
36 Wilhelm von Humboldts Briefe an Karl Gustav von Brinkmann, hg. A. Leitzmann, o.c. Nous donnons directement la référence dans l'exposé.
37 Nous citons cette lettre du 8 février 1793 dans l'édition Rössle : Wilhelm von Humboldt. Briefe. Auswahl von Wilhelm Rössle. Mit einer Einleitung von Heinz Gollwitzer, München, Carl Hanser, 1952, pp. 77-81.
38 Martial Gueroult, Etudes sur Fichte, Paris, Aubier-Montaigne, 1974, p. 159.
39 Leçons sur ta philosophie de l'histoire, Paris, Vrin, 1967, p. 340. Nous avons retenu la traduction donnée par Eric Weil, « Hegel et le concept de la révolution », Philosophie et réalité, Paris, Beauchesne, 1982, chap. VII, p. 128.
40 Eric Weil, Problèmes Kantiens, o.c., p. 111. Voir le troisième essai : « Histoire et politique », pp. 109-141.
41 Philosophie politique, Paris, Vrin, 1956, p. 16.
42 Ibidem., p. 17.