Les auteurs
p. 227-230
Texte intégral
1Anne Boissière est maître de conférences de philosophie à l’Université de Lille-III, membre du Centre Eric Weil. Ses travaux portent principalement sur l’esthétique et l’analyse musicale ainsi que sur l’art contemporain. Elle a coordonné un ouvrage collectif Musique et philosophie, Paris : CNDP, 1997 ainsi qu’un numéro de la revue Rue Descartes « Actualité d’Adorno », no 23. Elle est l’auteur de Adorno, la vérité de la musique moderne, Presses Universitaires du Septentrion, 1999.
2Jean-Yves Bosseur est directeur de recherche au C.N.R.S, professeur de composition au Conservatoire de Bordeaux et producteur à Radio-France. Prix de la Fondation Royaumont (France), de la Fondation Gaudeamus (Pays-Bas), diapason d’or de l’année 1998 pour la Messe de 1995, il a en outre co-fondé le Groupe Intervalles. Parmi ses œuvres musicales, on se limitera aux plus importantes et aux plus récentes : Satie’s Dream (80/81) poème de Kenneth White (CD), Portrait d’Albert Aymé (81) poème de Michel Butor, Seul (81), Alliages de cuivre (81), Empreintes nocturnes (81) (CD), The Sun-Moon Sequence (82) poème de K. White, Les tarots-musiciens (83), texte de M. Butor, Allégories (83) poème de Claude Melin, Byrdy (86/87), Trois personnages (87/88), Stream (89) (CD), Hong-Kong Variations (90) (CD), Mémoires d’oubli (91) (CD) texte de Bernard Noël, Portrait de Geneviève Asse (91) (CD), Faïences (90/92) poème de Paul Louis Rossi, Aubade (93), Teneur (94) poème de Ludovic Janvier, Concert (95) (CD) texte de Michel Butor, Messe (95) (CD), Morty’s (96), Liptov (97), Memorandum (98), (98) O.D. (99), Finnegans Tune (00). Il a également composé pour le cinéma, la télévision et la scène. Il a écrit de nombreux ouvrages, notamment : Révolutions musicales, avec Dominique Bosseur (Minerve), Le paradigme musical d’Albert Aymé (Traversière), Musique, passion d’artistes (Skira), Vocabulaire de la musique contemporaine (Minerve), Le sonore et le visuel (Dis-Voir), John Cage (Minerve), La Plume avec Pierre Alechinsky (Actes Sud), Le temps de le prendre (Kimé), Musique et arts plastiques : interactions au XXe siècle (Ed. Minerve), Claude Melin, Chansons de gestes (Alternatives), Morton Feldman (L’Harmattan), Vocabulaire des arts plastiques du XXe siècle (Minerve), Musique et beaux-arts (Minerve).
3André Charrak est maître de conférences en philosophie à l’Université de Paris-I. Outre de nombreux articles principalement consacrés à la philosophie des XVIIe et XVIIIe siècles, il a publié Musique et philosophie à l’âge classique, Paris : PUF, 1998 ; Raison et perception : fonder l’harmonie à l’âge classique, Paris : Vrin, 2001 ; Le Vocabulaire de Rousseau, Paris : Ellipses, 2002. Il a également édité, annoté et présenté le texte de Pierre Estève Nouvelle découverte du principe de l’harmonie, Fontenay-aux-Roses : ENS éditions, 1997.
4Pierre-Henry Frangne , membre du Centre Eric Weil et chercheur en philosophie de l’art dans le laboratoire « histoire, critique et théorie de l’art contemporain » de l’université de Rennes II, enseigne l’esthétique dans le département d’histoire de l’art de l’université de Rennes II Haute Bretagne. Il achève actuellement une thèse intitulée « Le statut de la négation dans le symbolisme français ». Il est l’auteur d’une trentaine d’articles, principalement sur l’esthétique du symbolisme et sur la relation critique. Il vient de publier (en co-direction avec Jean-Marc Poinsot) les actes d’un colloque intitulé L’invention de la critique d’art (Presses universitaires de Rennes, juillet 2002).
5Christophe Genin, après avoir été pendant quinze ans professeur de classes préparatoires commerciales, scientifiques et littéraires, est depuis 1999 maître de conférences d’esthétique à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne. Outre la rédaction de nombreux articles s’attachant à analyser les relations entre les champs logique et esthétique, il a contribué au Vocabulaire d’Esthétique, paru aux P.U.F. en 1990, et publié en 1998 Réflexions de l’art, chez Kimé, ouvrage essayant de fonder en raison l’usage du concept d’autoréférence dans le champ esthétique et artistique. Depuis lors, son travail s’oriente vers l’analyse des conditions d’une herméneutique de l’art, des problèmes d’interprétation des œuvres en regard de la création artistique dans les arts plastiques ou le cinéma (cf. « Qui dit vrai ? Interpréter l’œuvre d’art », in Rue Descartes, Paris, P.U.F., 1999, no 24, p. 41-70 ; « L’angoisse de la mort : crédible ou risible ? », in CinémAction, Paris, Corlet, 2000, p. 124-138), et vers l’examen du concept de culture (Contre Internet, « l’inquiétante extase », in MEI, Paris, L’Harmattan, 2002, p. 181-192). Ses derniers articles sont sur support numérique, comme « Une signature d’Euphronios » (2002) paru en ligne (http://mucri.univ-parisl.fr), ou « Mourir et grandir », contribution au CD-Rom Vieillir, grandir conçu par l’Office national de gérontologie (à paraître fin 2002). Il prépare actuellement un ouvrage recueillant ses articles sur les questions d’interprétation.
6Philippe Hamou est maître de conférences à l’Université de Paris X. Directeur de Programme au Collège international de Philosophie. Il a publié notamment : La Vision Perspective, 1435-1740, l’art et la science du regard de la Renaissance à l’âge classique, choix de textes et présentation, Petite Bibliothèque Payot, 1995 ; La Mutation du visible, essai sur la portée épistémologique des instruments d’optique au XVIIe siècle : 2 volumes, Presses universitaires du Septentrion, Villeneuve d’Ascq, 1999-2001 ; Voir et connaître à l’âge classique, coll. Philosophies, Presses Universitaires de France, 2002.
7Catherine Kintzler est professeur de philosophie à l’Université de Lille-III, membre du Centre Eric Weil. Outre de nombreux articles et contributions à des ouvrages collectifs d’esthétique et de philosophie politique, elle a publié notamment : Jean-Philippe Rameau, splendeur et naufrage de l’esthétique du plaisir à l’âge classique, 2e édition, Paris : Minerve, 1988 ; Condorcet, l’instruction publique et la naissance du citoyen, 2e édition, Paris : Folio-Essais, 1987 ; Poétique de l’opéra français de Corneille à Rousseau, Paris : Minerve, 1991 ; La République en questions, Paris : Minerve, 1996 ; La France classique et l’opéra, (livret avec deux CD audio), Arles : Harmonia Mundi, 1998. Elle a également édité des textes classiques (notamment Rousseau, Essai sur l’origine des langues, Paris : GF 1993) et coordonné un ouvrage collectif sur la danse à l’âge classique.
8Ricardo Mandolini, compositeur, est professeur de musique à l’Université de Lille-III, où il est co-fondateur (avec Jean-Marc Chouvel) et responsable du Studio de Musique Électroacoustique du Nord du Département d’Etudes musicales de Lille-III, il est chercheur associé au Centre d’Étude des Arts contemporains de l’Université de Lille-III.
Prix Trinac en 1997 décerné par le Conseil International de la Musique (CIM), l’UNESCO et le Conseil Argentin de la Musique pour la pièce Los Enemigos del Conocimiento et de nouveau en 2002 pour la pièce Presentimientos. Il a également obtenu en 2002 le Prix Magistère du 29e Concours International de Musique et d’Art Sonore Électroacoustiques de Bourges pour les pièces La noche en que los peces flotaron (2002), La queja del Dios (1999) et El cuaderno del Alquimista (1979).
9Michel Poizat est sociologue, chargé de recherche au CNRS (UMR 6053 « Psychanalyse et Pratiques Sociales » CNRS - Université de Picardie). Il s’attache à analyser les implications subjectives et sociales de la voix, en tant que celle-ci est définie par la psychanalyse comme objet pulsionnel, objet de jouissance. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés à ce sujet – L’Opéra ou le cri de l’ange, essai sur la jouissance de l’amateur d’opéra, Paris : Métailié, 1986, (traduit aux U.S.A. sous le titre : The Angel’s cry, Cornell University Press, 1991), La Voix du diable, la jouissance lyrique sacrée, Paris : Métailié, 1991, La Voix sourde, la société face à la surdité, Métailié, 1996, Vox populi, vox dei, Paris : Métailié, 2001 – et d’un recueil d’articles, Variations sur la voix, Anthropos-Economica, 1998.
10Gérard Simon est professeur de philosophie émérite à l’Université de Lille-III, membre de l’U.M.R. « Savoirs et textes ». Outre de nombreux articles sur l’histoire de l’optique, de l’astronomie et de la philosophie, il a notamment publié : Kepler astronome astrologue, Paris : Gallimard, 1979 ; Le regard, l’être et l’apparence dans l’optique de l’Antiquité, Paris : Le Seuil, 1988 ; Sciences et savoirs aux XVIe et XVIIe siècles, Lille : Septentrion, 1996.
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Mythologies et mythes individuels
À partir de l'art brut
Anne Boissière, Christophe Boulanger et Savine Faupin (dir.)
2014
Au service d'une biologie de l’art. Tomes I et II
Recherches sur les arts de l’Inde et de l’Asie du Sud-Est
Jean Naudou, Claudine Picron et Philippe Stern
1978
Les fils d’un entrelacs sans fin
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2008
Tombeau de Léonard De Vinci
Le peintre et ses tableaux dans l’écriture symboliste et décadente
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1981