1 E. de Moreau, Histoire de l’Eglise en Belgique, op. cit., t. III, p. 72-78.
2 Le Glay, op. cit., p. 13.
3 Ibid., p. 35 et 37.
4 A. D. Nord 4 G 99, pièces 1382 et 1383.
5 H. Dubrulle, Cambrai à la fin du Moyen Âge, op.cit., p. 19-59.
6 B. M. Cambrai, mss, 1275 (1143 bis), Cameracensis ecclesiae Cameracensis de Julien de Ligne, rédaction de 1605, fo 55 v : fundavit cappellainam et duos capellanos S. Andrea anno 1223. Le Sommaire des Antiquités de l'église archiépiscopale de Cambrai, de Julien de Ligne... contenu dans ce même volume permet de préciser dans une certaine mesure l’emplacement des diverses chapelles de l’église : la chapelle Saint-André (avec deux chapelains) est mentionnée comme se trouvant entre l’église Saint-Gengulphe et le clocher ; par conséquent, il s’agissait d’un autel adossé au mur du collatéral ; 1246 lui est aussi assignée comme date. La date de 1223 est donnée encore par le document des A. D. du Nord 4 G 854, notes historiques du XVIIIe siècle ; on trouve dans ce même dossier une copie du Sommaire, avec la date de 1246. Il ne semble donc pas que P. Héliot (« La nef et le clocher de l’ancienne cathédrale de Cambrai »,op. cit., p. 98) ait raison d’émettre l’hypothèse que cet autel ait pu se localiser sous le clocher et que ce vocable ait pu à un moment inconnu se substituer à celui de Saint-Jean-Baptiste. L’épitaphe du chanoine Descaidain mort en 1552 se situait ad campanile, sous elle on voyait le tombeau de l’évèque Nicolas ; mais nous pensons que ce tombeau se plaçait près du pilier d’entrée du rez-de-chaussée de la tour, vers la nef, du côté nord. (B. M. Cambrai, mss. 1049 941 p. 4, Haec collectio epitaphiorum ecclesiae Cameracensis... : l’abbé Tranchant, l’auteur de ce travail, indique bien qu’il relève les épitaphes in majori navi ecclesiae.
7 On trouvera dans le chapitre consacré au chœur les références des textes prouvant la générosité de sainte Elisabeth à l’égard de la cathédrale de Cambrai.
8 A. D. Nord, 4 G 99, pièce 1384.
9 H. Hahnloser, Villard de Hormecourt, op. cit., p. 226-227
10 M. Cambrai, mss. 1275 (1143 bis), Catalogue des Evêques..., p. 4 v : sous lui (Nicolas de Fontaines), en l’an 1251, le chœur de l’église de Cambrai fut achevé.
11 Inventaire des Richesses d’art de la France, 1806, p. 328-338.
12 La liste et l’emplacement de ces chapelles, leur date de fondation sont fournies par le Sommaire des Antiquités... de Julien de Ligne (B. M. Cambrai, mss. 1275 (1143 bis) et 1009 (907) ; dans ce dernier manuscrit, on trouve aussi ces renseignements dans la partie du volume intitulée Copie des remarques transcrites de Julien de Ligne sur les églises, monastères... ; le manuscrit 1049 (941) Haec collectio epitaphiorum ecclesia Cameracensis... établie par l’abbé Tranchant au XVIIIe siècle donne la liste des chapelles et des inscriptions et monuments funéraires qu’elles contenaient.
13 Ces registres sont conservés aux A. D. Nord, 4 G 4560 à 4990 ; le relevé des années manquantes donné par Houdoy, Histoire artistique, op. cit., p. 157, est inexact. En fait, ces lacunes correspondent aux années 1334/35-1337/38 ; 1340/41-1343/44 ; 1345/46-1347/48 ; 1349/50-1352/53 ; 1354/55 ; 1356/57-1358/59 ; 1362/63 ; 1369/70 ; 1385/86 ; les comptes partent généralement de la Saint-Jean-Baptiste et se terminent à la suivante ; huit années manquent pour le XVe siècle, dix-sept pour le seixième, trois pour le XVIIe siècle et deux pour le XVIIIe siècle ; on possède en outre quelques fragments pour les années 1308-1311 en 4 G 813, pièces 7394 à 7398, plus un autre fragment pour l’année 1318.
14 Convention du 13 octobre 1364, actes capitulaires de la cathédrale, B. M. Cambrai, mss. 944, p. 19, cité par Dehaisnes, Documents, t. I, p. 451.
15 A. D. Nord, 4 G 98, pièces 1380 et 1381 ; Pierre de Ranchicourt avait été archidiacre de Valenciennes ; le Pape Sixte IV accorda des indulgences.
16 E. de Moreau, Histoire de 1’Église en Belgique, op. cit., t. 4, p. 68.
17 Abbé C.-F. Destombes, Notre-Dame de Grâce et le culte de la Sainte-Vierge à Cambrai, Cambrai, Carion, 1871. Abbé Begne, Histoire de Notre-Dame de Grâce, patronne du diocèse de Cambrai, Cambrai, Masson, 1910. C. Thelliez, La merveilleuse image de Notre-Dame de Grâce de Cambrai, cinq siècles d’histoire, Cambrai, Malles, 1951. R. Faille, Le culte de Notre-Dame de Grâce à travers l’histoire, Cambrai, Musée d’art religieux, 1271 (Catalogue de l’Exposition). Sur les problèmes de style, O. De Mus, Byzantine art and the West, Londres, Weidenfeld, 1970, p. 212 et suiv. : par comparaison avec les œuvres citées dans cet ouvrage, la Vierge de Cambrai nous parait plus byzantine que italienne. Fursy de Braille mourut en 1450 ; selon les Notes Historiques, Liste et chronique des évêques (A. D. Nord, 3 G 553, ce serait le 14 août 1450 que l’image de Notre-Dame de Grâce aurait été placée dans la chapelle de la Trinité ; selon les Notes Historiques 4 G 854, l’événement se serait placé le 14 août 1452 ; Le Glay a retenu la première date (p. 29-30), Houdoy, la seconde, (p. 70).
18 Le texte de la convention conclue entre Jean du Hem, orfèvre de Paris et le chapitre pour la confection de la grande châsse de Notre-Dame de Cambrai a été publié par Dehaisnes, Documents, op. cit., p. 380-381 et Houdoy, p. 45-46.
19 L. Grodecki, Sainte-Chapelle, Paris, Caisse Nationale des Monuments historiques, p. 67 ; F. Salet, « Les statues d’apôtres de la Sainte Chapelle conservées au Musée de Cluny », Bulletin monumental, t. CIX, 1951, p. 135 ; J. Bailly, « Le cortège apostolique de l’abbaye de Jumièges », Revue des sociétés savantes de Haute-Normandie, no 18, p. 29-42 ; J. Lafond, Les vitraux de Saint-Ouen de Rouen, Corpus Vitrearum mediiaevi, IV, 2, tome 1.
20 J. Houdoy, Histoire artistique, op. cit. p. 103 et suiv. ; Chronique des évêques de Cambrai, copie de Mutte, B. M. Cambrai, mss. 986, p. 7. A. D. Nord, 3 G 555, Chronique des évêques de Cambrai... : magnifique fait d’airain et de marbre noir avec les trois portes du chœur de la grande église.
21 A. D. Nord 4 G 4923 et suiv. ; 4 G 4488 (anciens plans Cambrai 390). A. D. Nord, 4 G 4490.
22 Sur la sacristie, A. D. Nord, 4 G 4494, Convention faite avec les entrepreneurs de bâtiments... pour la sacristie... Sur les travaux du XVIIIe (chœur, sacristie, bâtiments capitulaires), Mémoires de Carondelet, B. M. Cambrai mss. 1260 (1133 bis). On verra aussi plus loin, dans notre chapitre consacré à la nef, que l’archevêque Léopold-Charles de Choiseul aurait souhaité, vers 1766, obtenir la permission de faire démolir la paroissiale Saint-Gengulphe. A. D. Nord, 4 G 4021.
23 A. D. Nord, 4 G 4489, lettre de Houssart faisant acte de candidature pour obtenir le marché des réparations à faire à la cathédrale.
24 A. D. Nord, 4 G 4489, devis pour la réparation des charpentes ; 4 G 2443, autorisation de coupe extraordinaire de bois 4 G 56 affectation des revenus de deux prébendes pour les réparations de l’église, 1787.
25 Sur la politique religieuse des assemblées révolutionnaires, l’ouvrage de base est celui du Chanoine J. Peter et dom Ch. Poulet, Histoire religieuse du département du nord pendant la Révolution, (1789-1802), Lille, Facultés Catholiques, 2 vol. Abbé A. Pastoors, Histoire de la ville de Cambrai pendant la Révolution, 1789-1802, Cambrai, C. Masson, 1908, 2 vol., p. 294-298 ; A. D. Nord, QUI 197 Cambrai.
26 V. Delattre, Le citoyen Blanquart de Saint-Quentin, démolisseur de la cathédrale de Cambrai, Cambrai, Impr. Regnier-Farez, 1864.
27 A. Pastoors, op. cit., p. 311.
28 Ibid., p. 311-312.
29 Ibid., p. 315 et suiv.
30 E. Bouly, Histoire de la municipalité de Cambrai, t. 1, p. 270.
31 Ibid., p. 322-324.
32 Ibid., p. 272.
33 Ibid., p. 365. 383-384.
34 Le Glay, Recherches, op. cit., p. 149-150.
35 A. D. Nord, Q liasse 4 contrat 152. Chanoine E. Masure, « La vente des églises du diocèse actuel de Cambrai pendant la Révolution », Bulletin de la société d’études de la province de Cambrai, t. XV, avril-mai 1910.
36 Abbé Thenard, Quelques souvenirs du règne de la Terreur à Cambrai, Cambrai, Carion, 1860, p. 54.
37 Ibid, p. 55.
38 Ibid., p. 55.
39 Ibid., p. 56.
40 B. M. Cambrai collection Delloye ; ce dossier comprend la transcription des pièces que nous avons citées dans les notes précédentes.
41 Le Glay, Recherches, op. cit., p. 83.
42 Annuaire statistique du département du nord pour l'an XII, op. cit., p. 334. Le rapport de l’ingénieur ordinaire de 1803 nous a été transmis par E. Bouly, Dictionnaire historique... op. cit., dans son chapitre consacré à la cathédrale, p. 404-409.
43 Les documents concernant le projet d’aménagement de la flèche constituent le dossier 7 en F13 1766 des Archives Nationales. Les plans de la flèche sont conservés en F21 1893. Nous renvoyons une fois pour toutes à ces documents.
44 Le Glay, Recherches, op. cit., p. 83-84.
45 A. N. F131766, dr. 7. Sur Vialart de Saint-Morys, Michaud, Biographie Universelle, Paris, 2de éd., tome sous le nom de Saint-Morys. E. Franceschini, « Notice », Dictionnaire de Biographie française de Letouzey et Ane, t. VI, p. 1490 ; la famille était certainement royaliste, ce qui n’est pas pour étonner : le père de Charles-Etienne mourut à Quiberon en 1795, son oncle, le marquis de Moligny, participa à cette même expédition et il resta ensuite à la solde de l’Angleterre. Le mémoire sur l’Instruction publique est conservé aux Archives Nationales sous la cote F17 1027 dr. 6 et 1031 dr. 7 ; celui sur les prisons est conservé dans les fonds d’archives privées (138 AP 163, dr. 2 ; nous devons à l’obligeance du Colonel Daru d’avoir pu consulter ce document).
46 Sur Dieudonné, Dictionnaire de Biographie jrançaise, t. XI, p. 327.
47 S. H. Berthoud, « Écroulement du clocher de la métropole de Cambrai (30 janvier 1809) », Archives historiques et littéraires du Nord de la France et du midi de la Belgique, Valenciennes, 1841, nouv. sér., III, p. 279-281.
48 Le Glay, Recherches, op. cit., p. 166.
49 Almanach de Milan ou le Pêcheur fidèle pour l’an de grâce MDCCCX, non paginé ; c’est cet opuscule imprimé chez Vanackère à Lille qui a publié la gravure de Godard d’Alençon représentant la chute de la flèche de la cathédrale.
50 Le Glay, Recherches, op. cit., p. 167 a publié le rapport de Guerard : « Le 31 janvier 1809, je soussigné, architecte expert de la ville de Cambrai, me suis rendu sur le terrain de l’ancienne Métropole, à l’effet de constater l’état et situation des ruines de la flèche ; j’ai reconnu que les murs extérieurs sont écroulés des deux côtés, et les décombres épars dans la propriété du sieur Blanquart, du côté de son habitation et de son terrain, contre l’ancien archevêché. Toutes les voûtes supérieures et inférieures, dans la surface, sont écrasées ; les fragments de murs, qui restent encore, sont dans un état de démembrement à ne laisser aucun doute sur leur prochain écroulement ; les lézardes qui se sont formées dans la majeure partie des épaisseurs de murs restants ne peuvent laisser subsister ces murs longtemps sans danger pour la sûreté publique, à moins qu’il ne soit placé momentanément des factionnaires pour empêcher la communication. Les tourelles restantes de ce superbe monument ne peuvent se soutenir : la chute des décombres de la flèche supérieure a donné une telle commotion à ces ruines qu’il en est sauté différents éclats des parties ceintrées, et les crevasses qui se sont manifestées en plusieurs endroits doivent faire présumer incessamment leur destruction. Le porche principal, du côté du jardin du sieur Blanquart, ne pourra tenir par la raison que les pierres qui sont tombées du haut ont ébranlé si fortement le pilier du milieu que, lorsqu’il se détachera des parties de décombres, elles ne pourront que rouler contre ce pilier, par le talus qui s’est formé de toutes mes pierres amoncelées dans ce lieu. Il est fâcheux pour la Ville de Cambrai que l’on n’ait pu prendre en considération les procès-verbaux rédigés par l’architecte-expert, les 6 octobre 1807 et 7 novembre 1808, procès-verbaux qui donnaient bien exactement la situation de cette flèche, et dont l’urgence en demande de réparation était bien précise. Il n’y a donc rien à espérer de cet antique monument ; tout espoir d’utilité pour l’édifice que la Ville de Cambrai s’était promis de consacrer à l’immortel Fénelon est évanoui. Cambrai, le jour, mois et an que dessus. Signé Guérard. »
51 E. Bouly, Histoire de la municipalité de Cambrai, op. cit., p. 346.
52 Lecluselle, Histoire de Cambrai et du Cambrésis, de 1789 à nos jours, Cambrai, 1874, p. 133-134.
53 B. M. Cambrai fonds Delloye.
54 E. Bouly, Dictionnaire historique, op. cit., p. 404-409.
55 A. N. F.13 1766, dr.7.
56 G. Gaillard, « Quelques exemples du vandalisme “révolutionnaire” dans le nord de la France », dans Revue du Nord, XXXVI, 1954, (Mélanges Louis JACOB), p. 291-295.
57 P. Heliot, « La nef et le clocher de l’ancienne cathédrale de Cambrai », Wallraf-Richard Jachbucb, XVIII, 1956, note 28 p. 98. P. Héliot ignorait d’ailleurs le nom de l’architecte, le dossier consacré à l’affaire lui ayant échappé.