1 Thiébaut J., Recherches sur l’Art Monumental du Nord de la France (Flandre, Artois, Hainaut-Picardie) : monuments existants, monuments disparus, Habilitation à diriger les recherches, Univ. Charles-de-Gaulle-Lille 3, 1992, Procès-verbal de soutenance publié dans Revue du Nord, t. LXXIV, nos 297-298, juillet-décembre 1992, p. 898.
2 Paul-Célimon A.-C., « Camille Enlart (1862-1927) », Dictionnaire critique des historiens de l'art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale, Ph. Sénéchal, Cl. Barbillon, dirs., Paris, site de l’INHA, 2009.
3 Wimet P.-A., Thiébaut J., « Pierre Héliot (1903-1984) », Bulletin de la Commission départementale d'Histoire et d’Archéologie du Pas-de-Calais, t. XI, no 4, 1985, p. 491.
4 Thiébaut J., L’Architecture médiévale du Nord-Pas-de-Calais : les églises, Lille, CRDP éd., 1991. Oursel H., Deremble-Manhès C., Thiébaut J., Nord Roman, La-Pierre-qui-Vire, Zodiaque, 1994.
5 Christ Y., dir., Dictionnaire des châteaux de France : Artois, Flandre, Hainaut, Picardie dir. J. Thiébaut, Paris, Berger-Levrault, 1978. « Notre part strictement personnelle correspond à la rédaction de l’introduction, de la moitié environ des notices : nous nous sommes chargé de l’ensemble des châteaux médiévaux, à l’exception de ceux du Hainaut, de l’ensemble des châteaux du Boulonnais et de la Thiérache, d’une partie de ceux des autres régions (Artois, Flandre, Picardie). » Thiébaut J., Rapport de synthèse sur ses travaux présenté en vue de l’obtention de l’habilitation à diriger des recherches, Univ. Charles-de-Gaulle-Lille 3, 1992, fo 16.
6 « Depuis la parution de notre livre, certaines œuvres ont disparu : leur état d’abandon, les intempéries, un sinistre en ont eu raison ; dans ce nécrologe, on peut citer les noms de Monchy-Cayeux, d’Equirre, d’Ecoivres, de Mazinghem notamment ; leurs notices (elles sont toutes signées par nous-même) seront les seules traces de l’existence de ces châteaux. » Thiébaut J., op. cit., 1992, fo 17.
7 Thiébaut J., Nord Gothique. Picardie, Artois, Flandre, Hainaut. Les édifices religieux, Paris, Picard, 2006.
8 J. Thiébaut, « L’Architecture flamboyante en Haute-Normandie », Cahiers Léopold Delisle, t. XXIV, 1975, fasc. 2, p. 3-13. Du même : « L’Architecture flamboyante, rayonnement et échanges avec les provinces voisines du Nord », La Normandie au XVe siècle, art et histoire, Actes du colloque de Saint-Lô, 2-5 décembre 1998, Archives départementales, 1999, p. 149-161. « Les Hallenkerken de la Flandre Maritime française et leur place dans l’architecture religieuse médiévale », Flandria Maritima, I, 2002, p. 13-31.
9 Sanfaçon R., L’Architecture flamboyante en France, Québec, Presses Universitaires Laval, 1971. Pour quelques compléments historiographiques : Hamon E., « L’Architecture flamboyante en France aujourd’hui : entre fragile réhabilitation et promesses d’une vision synthétique », Architecture et sculpture gothiques. Renouvellement des méthodes et des regards, Actes du colloque de Noyon, 19-20 juin 2009, dir. S. D. Daussy et A. Timbert, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2012, p. 47-64.
10 « Au départ de notre carrière universitaire, nous avions envisagé préparer une thèse de doctorat sur l’architecture religieuse en Normandie de 1250 à 1500. Le sujet était beaucoup trop ambitieux. À la fin du Moyen Âge, ce n’est plus dans les grands chantiers que l’on trouve les solutions nouvelles ; ici ou là on s’est contenté d’achever les cathédrales ou abbatiales entreprises antérieurement dans les formes qui étaient plus ou moins celles qui étaient à la mode au moment où on en avait posé la première pierre ; il n’est pas inexact d’écrire que les grands chantiers représentent alors une architecture conservatrice ; Notre-Dame de l’Épine près de Châlons illustre parfaitement cette affirmation, mais on pourrait multiplier les exemples : la Trinité de Vendôme, la cathédrale de Tours, les nefs des collégiales de Saint-Quentin, de Notre-Dame de Saint-Omer. Les idées nouvelles apparaissent alors au contraire dans les paroissiales ; c’est là qu’il faut rechercher les nouveaux types de plans, les nouveaux schémas d’élévations. C’est donc au niveau des édifices moyens et tout particulièrement des paroissiales qu’il faut mener l’enquête. Or l’essentiel de notre patrimoine monumental médiéval, notamment dans les provinces septentrionales du royaume de France, a justement été réalisé au cours de l’automne du Moyen Âge. L’art flamboyant est méconnu ; on y a vu une forme de dégénérescence de l’art ; depuis Viollet-le-Duc, en passant par H. Focillon ou E. Panofsky, on n’a trouvé de mots assez sévères pour condamner un art fait de surcharge et de mauvais goût. Ces jugements hâtifs ne reposent sur aucun fondement ; l’art flamboyant peut être riche, il peut être austère. C’est tout au contraire à un renouveau de l’art architectural que l’on assiste alors. » Thiébaut J., op. cit., 1992, fo 19.
11 Thiébaut J., Les cathédrales Gothiques en Picardie, Amiens, CRDP, 1987.
12 Erlande-Brandenburg A., « La façade de la cathédrale d’Amiens », Bulletin monumental, 1977, p. 253-293.
13 À ce sujet, Peter Kurmann lui écrivit : « J’ai été particulièrement intéressé par votre chapitre sur la cathédrale d’Amiens. C’est à juste titre que vous refusez la théorie absolument fantaisiste d’Erlande-Brandenburg sur le surhaussement de la nef. Vous n’épargnez non plus l’hypothèse de notre collègue au sujet des prétendues ruptures de construction entre la nef et la façade occidentale, les joints qu’il y voit n’existent évidemment point du tout... J’hésite par contre, permettez-moi de vous l’avouer en toute franchise, à vous suivre dans la chronologie du chœur. Je sais bien que je n’ai aucune preuve absolument sûre pour une datation plus tardive que la vôtre, mais j’ai du mal à accepter la priorité des chapelles rayonnantes d’Amiens par rapport à la Sainte Chapelle... Vous voyez combien pour moi vôtre texte est fascinant, car il m’oblige à reconsidérer toutes mes opinions. Bravo pour votre interprétation concernant Beauvais. Là vous avez dépassé complétement Branner. » Lettre citée sans date dans : Thiébaut J., op. cit., 1992, fo 31.
14 Thiébaut J., op. cit., 1992, P12.
15 Enlart C., Manuel d’archéologie française depuis les temps mérovingiens jusqu'à la Renaissance, Ve partie : Architecture. I : Architecture religieuse, Paris, A. Picard et fils, 1902, p. XXII : « Sans renoncer à l’espoir de pouvoir dresser une carte des écoles d’architecture, je n’ai pas voulu les tracer ici, à cause du manque de netteté et de fixité de ces frontières. Elles forment des transitions graduées et des zones de pénétration réciproque. Elles poussent des tentacules qui, quelquefois, se rencontrent ou s’entrecroisent. »
16 Entre autres : Dubois J. et alii, Les transferts artistiques dans l'Europe gothique. Repenser la circulation des artistes, des œuvres, des thèmes et des savoir-faire (XIIe-XVIe siècle), Paris, Picard, 2014.
17 Thiébaut J., La cathédrale disparue de Cambrai et sa place dans l’évolution de l’architecture du nord de la France, thèse doct., Univ. Lille 3, 1975, 3 vols. « Au lendemain de la soutenance de cette thèse, sa publication en une version allégée et modifiée a été envisagée par la Commission historique du Nord, elle aurait même constitué le premier tome d’une collection de Mémoires ; des raisons financières n’ont pas permis à ce projet d’aboutir. » Thiébaut J., op. cit., 1992, fo 6.
18 Kidson P., « Jean Bony », The Burlington Magazine, octobre 1995, p. 688.
19 Wimet P.-A., Thiébaut J„ op. cit., 1985, p. 491.
20 Archives privées J. Thiébaut, Thiébaut S., Carnet Stenobloc - Notes de soutenance, 1975, fo 3.
21 Ibidem, 1975, fo 16.
22 Thiébaut J., Recherches sur l’Art Monumental du Nord..., op. cit., 1992, p. 902.
23 Réau L., Histoire du vandalisme. Les monuments détruits de l’art français, tome 1 : Du Moyen Âge au XIXe siècle ; tome 2 :XIXe-XXe siècle, Paris, Hachette, 1959.
24 Héliot P., « L’étude de l’architecture française au Moyen Âge : bilan, perspectives et programme », Gazette des Beaux-Arts, 6e période, t. LXVI, 107e année, 1965, p. 240-245.
25 Thiébaut J., Rapport de synthèse sur ses travaux op. cit., 1992, fo 1.
26 « L’étude des monuments disparus est passionnante ; recréer ce qui n’existe plus en reconstituant le puzzle à partir des sources écrites ou iconographiques réserve à celui qui s’exerce à cette recherche des satisfactions intellectuelles, mais aussi, il faut bien le reconnaître, des déceptions : la pauvreté de nos sources constitue un handicape sérieux. Rares sont les images présentant l’intérieur des édifices et leurs descriptions sous la plume des voyageurs ou des amateurs d’art ancien fait preuve d’un laconisme décourageant. Pour Cambrai, par exemple, nous connaissons toutes les épitaphes que le monument abritait, mais de celui-ci, on nous dit seulement qu’il était sombre... ». Thiébaut J., op. cit., 1992, fo 11.
27 Duvosquel J.-M., dir., Albums de Croÿ, Bruxelles, Crédit communal de Belgique, 1985-1996, 26 vol. « C’est ainsi que nous avons collaboré au tome IV, Comté de Hainaut I, où nous avons pris en charge les notices concernant les grandes abbayes hennuyères et les monuments de Valenciennes, le tome V, Hainaut II, le tome VII, Hainaut IV et le tome IX, Hainaut VI ; dans ces deux derniers volumes, certains textes sont cosignés par l’un ou l’autre de nos étudiants ; c’est que nous avons fait appel à eux à titre d’exercice, mais la part de chacun d’eux s’est limitée à une collaboration dans l’enquête faite sur place, c’est-à-dire à l’apport de réponses à un questionnaire précis que nous leur avons remis (par exemple sur la correspondance ou non du réseau actuel des rues avec le tracé des routes anciennes, sur l’existence ou non des traces de l’existence de moulin...) ; l’interprétation de ces données et la rédaction du texte de la notice nous appartiennent en totalité. Nous avons aussi collaboré à quelques notices pour l’Album I, Propriétés, et surtout pour l’Album XXV, Fleuves et rivières II, nous avons rédigé la totalité des notices des villages jalonnant le cours de l’Escaut depuis sa naissance dans le département de l’Aisne près de l’abbaye du Mont-Saint-Martin jusqu’à son entrée dans l’actuelle Belgique. » Thiébaut J., op. cit., 1992, fo 9.
28 Voir en Annexe : pièce no 1.
29 Après cette étude il prolongea ses investigations sur les monuments disparus en apportant de nouvelles hypothèses sur le voûtement du déambulatoire de la cathédrale d’Arras et l’élévation de Notre-Dame-la-Grande de Valenciennes : Thiébaut J., L’architecture médiévale du Nord-Pas-de-Calais. Les églises, Lille, CRDP, 1983, rééd. 1991, p. 64-66. Du même : « Quelques observations sur l’église Notre-Dame-la-Grande de Valenciennes », Revue du Nord, t. LXII, avril-juin, 1980, p. 331-344. Pour complément, voir les notices produites dans Nord Gothique, Paris, Picard, 2006, p. 72-78, p. 89-93.
30 Serbat L., « Quelques églises anciennement détruites du nord de la France », Bulletin monumental, t. LXXXVIII, 1929, p. 365-435. Héliot P., « La nef et le clocher de l’ancienne cathédrale de Cambrai », Wallraf-Richartz Jahrbuch, t. XVIII, 1956, p. 91-110. Branner R., « The Transept of Cambrai Cathedral », Gedenkschrift Ernst Gall, Munich, Berlin, Deutscher Kunstverlag, 1965, p. 69-86.
31 Thiébaut J., op. cit., 1992, fo 5.
32 J. Thiébaut consacrait chaque année la totalité du mois de juillet à la visite des monuments et à la prise de clichés photographiques. Les cahiers de prises de vues, agrémentés de commentaires archéologiques, ont été versés aux Archives départementales du Nord.
33 Thiébaut J., op. cit., 1992, fo 11.
34 Thiébaut S., op. cit., 1975, fo 15 et 17.
35 Ibidem., 1975, fo 26.
36 Thiébaut J., op. rit., 1992, fo 6. Ceci l’amena à plusieurs ajustement dans divers articles postérieurs : Thiébaut J., « L’iconographie de la cathédrale disparue de Cambrai », Revue du Nord, 1976, p. 406-433. Du même : « Un projet cambrésien avorté, la transformation de la tour de la cathédrale médiévale en un monument à la gloire de Fénelon », Mélanges R. Robinet, Lille, 1983, t. II, p. 187-191. « Le triomphe de la Vierge dans l’art du Moyen Âge et en particulier à la cathédrale de Cambrai », La dévotion Mariale de l’An Mil à nos jours, colloque international, Université du Littoral, mai 2003, Arras, Presses universitaires d’Arras, 2005, p. 255-265. « Cambrai. Cathédrale Notre-Dame », Nord Gothique, Paris, Picard, 2006, p. 79-88.
37 Clark W., Laon cathedral. Architecture (2), Harvey Miller, Courtauld Institute of Art, 1987, p. 26 et 67, n. 29 et 32.
38 Sandron D., La cathédrale de Soissons. Architecture du pouvoir, Paris, Picard, 1998, p. 149-150.
39 Henriet J., « Les grands chantiers », À l'aube de l’architecture gotique, Besançon, Presses Universitaires de Franche-Comté, série « Architecture », 2005, p. 51-52. J. Henriet mentionne cependant l’article de J. Thiébaut publié en 1976 dans la Revue du Nord.
40 Banks D., dir., L’image dans le texte scientifique, Paris, L’Harmattan, 2013, p. 7.
41 À 1 exception du plan de la cathédrale de Soissons qu’il fut nécessaire d’actualiser, seule la restitution virtuelle de Matthieu Deltombe, étudiant en master archéologie de l’Université Charles-de-Gaulle Lille 3, constitue un apport nettement identifiable et souhaité comme élément complémentaire de contraste.
42 Quelques précisions ont été parfois intégrées en note précédées de la mention [N. E] pour « Note de l’éditeur ».
43 Dürrenmatt, J., Pfersmann A., L’espace de la note, Paris, La Licorne, 2004, p. 4.
44 Grafton, A., Les origines tragiques de l’érudition. Une histoire de la note en bas de page, Paris, Seuil, 1998.
45 Voir également p. 35, note 1 du présent volume.
46 Hebert, Cl « Hommage à René Faille », Jadis en Cambrésis, no 111, mai 2013, p. 37-43.