3. Allusion et mélecture
p. 79-87
Texte intégral
L’œuvre se voit chez les libraires, dans les fichiers et dans les programmes d’examen, le texte se démontre, se parle selon certaines règles ou contre certaines règles. L’œuvre se tient dans la main, le texte se tient dans le langage : il n’existe que pris dans un discours.
Roland Barthes, « De l’œuvre au texte »
1L’indétermination du tlēmōn iliadique et le sens défini que prend tlēnai dans l’Odyssée peuvent être indéfiniment réagencés de manière à donner une orientation, un pré-texte et une signification chaque fois différents à la répétition de signifiants analogues. Mais quel que soit le montage choisi, il est condamné à s’effondrer sous le poids de l’indétermination de tlēmōn ; car tlēmōn dans l’Iliade recouvre la différence, puisqu’il peut signifier exactement la même chose que le tlēnai de l’Odyssée, « patient », « être patient » ; mais simultanément, il met cette différence en valeur, car il peut signifier, et signifie probablement, « audacieux », un sens que tlēnai ne peut certes avoir en Odyssée V, 222. L’expression de l’Odyssée peut être interprétée comme une forme d’écriture provoquée par l’illisibilité de l’épithète dans l’Iliade ; inversement, la formulation iliadique peut passer pour une lecture ironique de la mélecture par l’Odyssée du tlēnai traditionnel, qui contient les deux sens contigus de « prendre sur soi ».
2Cette différence ne s’explicite pas suffisamment pour que nous puissions la résoudre. Elle reste la limite, la ligne de contiguïté entre les deux textes, la frontière qui fait d’eux les produits de cette ligne1. Que nous appelions cette ligne le lieu de l’allusion ou de l’intertextualité, nous devons y voir le royaume de l’« implicite », comme l’observe Oswald Ducrot2. Déchiffrer l’allusion relève donc d’un choix critique qui appartient au lecteur. Mais choisir de ne pas lire l’allusion est aussi un choix critique.
3Plusieurs conditions contextuelles indiquent heureusement la présence d’une allusion. Il est clair que les répétitions formulaires que j’ai notées, par exemple Odyssée V, 222 (ekhōn talapenthea thumon) et Iliade V, 670 (tlēmona thumon ekhōn), ainsi qu’Iliade X, 231, ont au moins trois caractéristiques communes : elles sont uniques ou très rares, elles contiennent une différence de forme et peut-être de sens, et elles se réfèrent à un seul et unique thème, Ulysse3.
4Une fois prise la décision de déchiffrer l’allusion, le sens qu’elle revêt appartient encore au royaume de l’implicite. Elle peut renforcer simultanément toutes sortes d’orientations, de pré-textes et d’intuitions : nous sommes confrontés à un éventail de lectures possibles et indécidables. Prenons par exemple la question la plus générale, celle de la dissimulation du signifié sous l’identité ou la similarité des signifiants ; cela pourrait impliquer une conscience textuelle extrêmement vive. Mais il demeure impossible dans ce cas de dire si cette extrême conscience témoigne d’une impérieuse assurance des textes, d’un contrôle superbe de la tradition ou au contraire de leur passivité face à la tradition ; en d’autres termes, soit du contrôle magistral de leur(s) auteur(s), soit de leur dépendance et de leur totale soumission4. L’art du jeu de mots, de l’allusion et de la référentialité que déploie l’Odyssée pourrait témoigner soit de l’amusement taquin et ironique que le texte trouve à subvertir la tradition épique, soit de la crainte terrible d’abandonner la tradition et donc de rester muet. On se souvient de la mise en garde sérieuse que l’Iliade fait aux poètes à travers l’exemple de Thamyris :
Ici les Muses jadis rencontrèrent Thamyris le Thrace et vinrent mettre fin à son chant (...) car il avait déclaré qu’il se faisait fort de vaincre, même si les Muses elles-mêmes, filles de Zeus qui tient l’égide, lui étaient opposées dans la compétition ; courroucées, elles le rendirent muet [pēron]5, elles lui ravirent l’art du chant divin et lui firent oublier la lyre (II, 594-600).
5L’impossibilité de déterminer le sens précis d’une allusion et la tentation qu’il y a pour le lecteur d’utiliser un des sens de l’allusion pour soutenir et étayer son interprétation, sont des qualités complémentaires et inévitables de l’allusion. J’essaierai de ne tomber ni dans la paralysie du premier piège, ni dans la facilité du second, en activant le spectre complet des sens et en déstabilisant ainsi tous les sens. Le propos est de lire la lisibilité/illisibilité du texte. J’indiquerai parfois ce qui m’apparaît comme la lecture la plus forte produite par le texte, et je signalerai ce sens, tout en sachant que mon interprétation ne va pas sans une certaine complicité avec l’irrépressible désir du lecteur de donner à l’allusion un sens précis. Par exemple, j’ai présenté une lecture qui suggère qu’il y a de la jalousie dans l’Odyssée, et j’ai également esquissé le schéma d’une jalousie réciproque.
6Malgré le risque que ce genre de lecture fait courir à l’analyse critique, il y a un avantage immédiat à partir de l’idée d’une telle paranoïa textuelle : elle nous entraîne dans un « miroitement » qui démystifie les notions traditionnelles d’« auto-suffisance » et d’« intégrité » du texte. Nous pouvons parler de la surface ouverte et iridescente des textes, de leur capacité à englober d’autres textes, et inversement6. L’accent mis sur le moment allusif nous aide à comprendre que toute narration est aussi l’image de la conscience que le texte a de lui-même, puisqu’il ne se compose qu’en gardant un œil sur d’autres. La « textualité » d’un texte est précisément ce processus de lecture-écriture à travers lequel le texte prend forme.
7Dans l’allusion, toute intention textuelle, même celle qui veut montrer et/ou cacher la différence, que celle-ci existe ou non, est fragmentée, réfractée, insaisissable. La fragmentation des intentions d’un texte ou d’un auteur qu’impose le processus de différence ou de répétition qui les porte, crée un manque et un excès textuels de sens, une iridescence qui provoque une nouvelle écriture. En d’autres termes, tout texte, et pas seulement Homère, doit être perpétuellement ré-écrit, car il contient en lui-même une part d’obscurité ou renvoie un excès de lumière. Même pour une composition orale, l’écriture émerge toujours du vertige que provoque cette instabilité. Avec ekhōn talapenthea thumon, l’Odyssée — si c’est bien l’Odyssée qui termine la longue tradition épique — veut peut-être mettre un terme à l’oscillante instabilité des formes en tle- pour Ulysse ; mais cela ouvre bien sûr de nouvelles instabilités, puisque la notion d’« endurance » implique celle de survivance et fait signe vers celle de plaisir.
Divertissement et mélecture
8La métaphore qui fait osciller la forme en tle- entre « audacieux » et « endurant » est elle-même caractérisée par les deux sens métaphoriques de tlēnai. Toute expression devient une métaphore lorsqu’elle prend un « sens » différent tandis que le signifiant résiste au changement et reste le même. D’une certaine manière, elle ose prendre le risque de voir disparaître son identité précédente pour devenir une nouvelle expression, enfermée dans le même signifiant. C’est par ce type de changement que l’expression persiste et survit.
9Mais pourquoi durer ? Le processus métaphorique est vital pour le langage, car la polytropie métaphorique lui permet d’étendre, de modifier et d’enrichir sa portée sémantique. De la même façon, en passant de tlēmōn, « audacieux », à talapenthēs, « patient », ou inversement, le personnage Ulysse augmente et modifie ses possibilités héroïques et engendre une nouvelle narration épique. Si endurance et polytropie s’allient, ces deux termes dessinent l’espace d’un constant enchaînement de « tours » et définissent l’errance d’Ulysse comme un mouvement qui le mène au-delà de son retour à Ithaque.
10Notre texte semble donc décourager les interprétations métaphysiques qui ont si souvent été données du retour d’Ulysse comme retour à l’humanité, ou à soi, c’est-à-dire comme acquisition d’une connaissance de soi « humaniste »7. D’un autre point de vue, cependant, le texte n’est pas sans présenter une certaine complicité avec de telles interprétations, car la pluralité organique d’Ulysse et l’infinité de ses tours sont parfois laissées dans l’ombre. Prenons par exemple l’attitude de Calypso face au retour d’Ulysse. Comment expliquer que, bien que connaissant l’avenir, elle ne lui dise pas combien ce retour sera vain ou temporaire ? Serait-elle aveuglée par sa jalousie ? Face à l’insatisfaction d’Ulysse, ne peut-elle s’empêcher de penser à sa rivale qu’il désire si ardemment, « toujours et chaque jour » ? Calypso est-elle à ce point représentative de la rivalité qui s’instaure entre les textes que l’Odyssée ne lui permette pas de révéler le caractère illusoire du but que s’est donné Ulysse ? Calypso ironise un peu sur ce retour : comme je l’ai suggéré, elle fait directement et indirectement allusion à la mesquinerie d’un choix qui est également déraisonnable et malheureux quand on le compare à ce que connaîtrait Ulysse s’il restait auprès d’elle. Cependant, elle ne lui dit pas que la femme qu’il désire si ardemment ne saura retenir ce désir que bien peu de temps, et qu’il l’abandonnera à peine il l’aura retrouvée (XI, 121 ss., XXIII, 248 ss.). Elle préfère établir une comparaison entre elle et Pénélope et mettre en balance la possibilité qu’il a « de protéger sa maison (i.e. de Calypso) et de devenir immortel8 » (sun moi tode doma phulassois / athanatos t’eiēs, V, 208 s.) et le choix en faveur de Pénélope, dont il se languit (eeldeai9, V, 210), « toujours et chaque jour ». Calypso ne saisit donc pas l’occasion de thématiser le déroulement et la dérive des tours d’Ulysse, elle accrédite ainsi implicitement une interprétation métaphysique de son retour comme mouvement visant à la récupération de soi, à l’achèvement de l’expérience, et donc comme processus qui permet d’atteindre la pleine mesure de l’humain.
11L’ironie dans les paroles de Calypso n’est toutefois pas sans force : aux marques d’une existence seigneuriale, le privilège de l’immortalité et la haute tâche que représente la garde de sa maison, Calypso oppose le désir sexuel d’Ulysse pour Pénélope10 ; en rappelant l’épisode de la proposition qu’Héra fit à Hypnos, elle souligne pour le lecteur, au moyen d’un exemple précis, la sottise et l’imprudence du désir d’Ulysse11. Si le texte s’ouvre symboliquement, de manière implicite ainsi qu’au niveau d’une lecture superficielle, à toutes sortes de piétés humanistes, il révèle également que les éléments immédiats sur lesquels Ulysse appuie sa décision sont d’ordre sexuel : pendant un temps, il prend plaisir au rapport sexuel qui l’unit à Calypso, mais Calypso a cessé de l’attirer (V, 151 ss.) et il désire rentrer12. Ainsi, du point de vue de Calypso, Ulysse choisit de partir poussé par son désir charnel ; mais l’Odyssée a une meilleure opinion que l’Iliade sur ce sujet. En laissant à Calypso le soin de citer l’Héra de l’Iliade, l’Odyssée suggère que le plaisir charnel est aussi un plaisir des dieux ; et il suffit d’entendre le chant de Démodocos sur les amours d’Arès et d’Aphrodite pour mesurer pleinement à quel point l’Odyssée flirte avec les plaisirs du corps.
12La scène dénoue tout un écheveau d’ironies et fait du lecteur le témoin d’une série d’erreurs de lecture. Ulysse supplie Calypso : « Ne sois pas pour autant fâchée [khōeo] contre moi » (V, 215). Reprenant les derniers mots de la nymphe, sur la supériorité de sa beauté, Ulysse y lit l’aveu de la jalousie. Elle est, en effet, jalouse : en rappelant Chryséis, elle prouve qu’elle pense aux plaisirs du corps. Mais il ne relève pas l’allusion ironique qu’elle fait au code héroïque et qui condamne sa maladresse et son étroitesse d’esprit. Sa réponse reconnaît bien à la nymphe un dangereux pouvoir, mais elle exalte son propre pouvoir de séduction. La confiance virile d’Ulysse vis-à-vis des femmes transparaît dès ses premiers mots, qui sont à l’origine d’une longue tradition de commentaires critiques sur les arguments de Calypso.
13A son tour, la nymphe mésinterprète Ulysse quand elle le provoque avec la grandeur de son passé iliadique, car elle devrait savoir qu’il est maintenant talapenthēs et non plus tlēmōn. La scène enchaîne ces erreurs de lecture comme autant d’incompréhensions psychologiques, tout en montrant grâce à l’allusion qu’il s’agit aussi d’erreurs textuelles. Dans un tel cadre de référence, que les principes de l’héroïsme aient une nymphe frivole comme porte-parole est à la fois drôle et en harmonie avec la tendance de l’Odyssée à réduire les thèmes héroïques à de simples romances. Ce penchant montre également la mauvaise lecture que l’Odyssée fait de la tradition iliadique. Le jeu amusé de ces interprétations tendancieuses constitue la texture même de la scène : l’Odyssée révèle ici que son pouvoir littéraire et son succès reposent sur ses lectures et mélectures des textes avec lesquels elle entre en compétition.
Notes de bas de page
1 L’intertextualité (ou l’allusion) produit le texte. Pour une récente évaluation des difficultés théoriques liées à la question de l’intertextualité, voir Jonathan Culler, The Pursuit of Signs, Ithaca, 1975, p. 80-118. Voir aussi mon texte, « Decostruzione e intertestualità », Nuevo Corrente 93-94, 1984, p. 283-301.
2 « Presupposizione e allusione », dans Enciclopedia Einaudi, Turin, X, 1980, p. 1102 ss.
3 Milman Parry suggère que l’épithète demon serait parvenue à l’Iliade à partir de l’Odyssée, mais puisque l’Odyssée ne l’emploie jamais, Parry explique que le texte ne fait jamais surgir le motif pour un tel emploi : voir « The Traditional Epithet in Homer », dans The Making of Homeric Verse, Oxford, 1971, p. 82. Une telle supposition, qui naturellement sert à protéger la conception mécaniste de Parry, est improbable vu les conditions contextuelles que je décris.
4 Voir Paul de Man, « Hypogram and Inscription : Michael Riffaterre’s Poetics of Reading », Diacritics 11 (4), 1981, p. 81.
5 Pēron est un mot au sens incertain : on l’a parfois interprété comme « aveugle ».
6 Pour le caractère général de cet enchâssement de texte dans d’autres, voir Jonathan Culler, The Pursuit of Signs, Ithaca, 1975, p. 80-118. Sur le risque critique d’une lecture qui capitalise sur l’hostilité œdipienne des textes, voir Neil Hertz, « The Notion of Blockage in the Literature of the Sublime », dans Goeffrey Hartman (éd), Psychoanalysis and the Question of the Text, Baltimore, 1978, p. 62-85, repris dans Hertz, The End of the Line, New York, 1985, p. 40 ss.
7 Voir par exemple, W. B. Stanford, The Ulysses Theme, Oxford, 1954, p. 39-41, texte et notes.
8 Cette notion de protection de la maison renvoie aux responsabilités d’Ulysse en tant que mari (XXIII, 151). En son absence, cette responsabilité revient à l’ami du mari (II, 227) ou bien à l’épouse (XIX, 525 ss.). La protection que Calypso demande implique donc la réciprocité des responsabilités d’un couple loyal.
9 L’expression tēs aien eeldeai ēmata panta, « que tu espères toujours, et chaque jour » (Odyssée V, 210) revient presque littéralement dans l’Iliade (XIV, 269, 276), lorsqu’Héra offre à Hypnos une des Grâces pour femme et ajoute : hēs aien himeireai ēmata panta, « (elle) que tu désires toujours et chaque jour » (XIV, 269). La phrase revient, avec une légère variante lorsqu’Hypnos accepte le cadeau d’Héra : hēs t’autos eeldomai ēmata panta, « que j’espère toujours et chaque jour » (XIV, 276). C’est la seule expression formulaire construite autour de eeldomai : la répétition a donc un sens précis et la force érotique du verbe est claire dans les deux textes. Le vers XIV, 269 de l’Iliade ne se trouve que dans quelques manuscrits, et métriquement il est faux ; himeireai doit être une erreur pour eeldeai, et les éditeurs ont par conséquent refusé le vers. Cependant, il est important de noter que s’il y a interpolation, et si Iliade XIV, 269 en est une, elle a sans doute son origine dans le rapport spéculaire qui s’instaure entre Iliade XIV, 269 et Odyssée V, 209 (voir Ameis-Hentze ad Iliade XIV, 268). Notons que eeldeai, nécessaire pour Iliade XIV, 269, correspond à Odyssée V, 210 et que la forme fautive himeireai correspond à himeiromenos d’Odyssée V, 209. Himeireai est probablement une glose dans les phases tardives de la tradition.
10 Le verbe eeldomai ne dénote pas nécessairement un désir sexuel, mais dans la formule qu’emploient Odyssée V, 210 et Iliade XIV, 269, 276, ce sens semble établi non pas tant par le contexte que par la présence des adverbes hyberboliques : « toujours, tous les jours ». Les contextes dans lesquels se trouve ce verbe montrent qu’il exprime souvent un désir « pour ce qui appartient à l’autre » : épouse, mari, fils, foyer, patrie, propriété (Odyssée V, 219, XV, 66, XXI, 209, XXIV, 200). Bien que ce verbe soit une survivance (P. Chantraine, Dictionnaire étymologique), on le rencontre douze fois dans l’Odyssée et sept fois dans l’Iliade. L’Odyssée semble donc archaïque ou archaïsante.
11 L’offre d’Héra apparaît clairement comme une tentative de corruption. Hypnos tente de résister à la demande de la déesse en invoquant la colère que Zeus déchaîna contre lui lorsqu’il s’ingéra dans ses affaires. Héra ne prête guère d’importance à l’argument d’Hypnos : au contraire, elle le séduit et le corrompt en lui offrant l’une des Grâces, « que tu désires toujours et chaque jour » (Iliade XIV, 269) « que, reconnaît-il, je désire toujours et chaque jour » (XI, 276). Sur ce passage et sur le pouvoir qu’a Hypnos de tendre des pièges, voir Laurence Kahn, « Ulysse ou La Ruse et la mort », Critique 393, 1980, p. 118.
12 Ulysse reconnaît la beauté de Calypso, mais en utilisant l’épithète periphrōn (sage) pour Pénélope (Odyssée V, 216), il la complimente pour une qualité que Calypso ne possède pas et qu’elle ne mentionne jamais, ni pour elle-même ni pour Pénélope. Cette remarque fut faite il y a bien longtemps par Antisthène (voir les scholies au passage).
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