Comprendre la Grande-Bretagne de Tony Blair
Bilan d’une alternance politique
Arrivé au pouvoir en mai 1997, le jeune et populaire leader du parti travailliste, Tony Blair, semblait être bien placé pour mettre en application son programme électoral qui, sur certains points, était aussi radical que celui de son illustre prédécesseur de 1945 ou celui qui a amené Margaret Thatcher au 10 Downing Street en 1979. Quatre années plus tard partisans et adversaires du New Labour ne s’accordent guère quant au bilan à dresser. Pour les désabusés du blairisme le discours prometteur ...
Éditeur : Presses universitaires du Septentrion
Lieu d’édition : Villeneuve d'Ascq
Publication sur OpenEdition Books : 10 juillet 2019
ISBN numérique : 978-2-7574-2214-4
DOI : 10.4000/books.septentrion.51436
Collection : Savoirs Mieux | 13
Année d’édition : 2001
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-85939-662-6
Nombre de pages : 136
Emmanuelle Avril et Richard Davis
Introduction. Cool Britannia ou cruel Britannia ?Emmanuelle Avril
New labour et la culture d’entreprise. Troisième voie radicale ou prudence électorale ?Laurence Maréchal
Enjeux et limites de la politique sociale du gouvernement travaillisteJean-Noël Evanno
Les Travaillistes et l’éducation après le règne conservateur : variations sur un même thèmeDidier Lassalle
La politique sécuritaire sous le gouvernement travailliste : rupture ou continuité ?Pauline Schnapper
Le gouvernement Blair et l'union européenneXavier Debiolles
Dépendances et interdépendance en politique nucléaire britanniqueStephen Bones
Tony Blair, John Major et le processus de paix en Irlande du Nord : parallèles ou divergences ?Matthew Graves
Richard Davis et Xavier Debiolles (trad.)
Parti travailliste et nouvelle architecture institutionnelle : une révolution inachevéeEmmanuelle Avril et Richard Davis
Conclusion. Prudence ou alternance ?
Arrivé au pouvoir en mai 1997, le jeune et populaire leader du parti travailliste, Tony Blair, semblait être bien placé pour mettre en application son programme électoral qui, sur certains points, était aussi radical que celui de son illustre prédécesseur de 1945 ou celui qui a amené Margaret Thatcher au 10 Downing Street en 1979. Quatre années plus tard partisans et adversaires du New Labour ne s’accordent guère quant au bilan à dresser. Pour les désabusés du blairisme le discours prometteur des premiers mois n’a pas été accompagné de faits, et la communication a primé sur le contenu. De ce point de vue Tony Blair, souvent présenté comme le digne héritier de la Dame de Fer, s’inscrit dans la lignée des néo-libéraux des années 1980. Pour d’autres, les réformes fondamentales mises en place depuis 1997, particulièrement celle des institutions, constituent une véritable coupure avec le passé. Ils y voient une révolution, attendue depuis trop longtemps, dans la vie politique, sociale et économique du pays. Certains, au contraire, déplorent un retour en arrière qui met en danger les acquis de l’époque thatchérienne et qui risque même l’éclatement du Royaume-Uni.
Pragmatisme et prudence électoraliste ou réformes ambitieuses, alternance ou continuité par rapport aux gouvernements précédents, les conclusions tirées des quatre premières années du gouvernement New Labour continuent de diverger. Si le bilan définitif n’est toujours pas facile à établir au moment où Tony Blair arrive au terme de son premier mandat, ce débat est plus que jamais passionnant.
Maître de conférences à l’université de Lille 3, spécialiste de civilisation britannique contemporaine et plus particulièrement du parti travailliste, est l’auteur d’une thèse sur le congrès annuel du parti travailliste et de plusieurs articles sur le parti travailliste touchant à des aspects idéologiques et organisationnels.
Diplômé de la London School of Economies et de l’université de Sheffield, est maître de conférences à l’université de Lille 3 où il enseigne la civilisation britannique. Il a publié plusieurs articles sur la politique étrangère de la Grande-Bretagne au xxe siècle et sur les relations franco-britanniques.
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Nouvelle édition revue et corrigée
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2011