Jacob Bernays. Un homme entre deux mondes
Jacob Bernays (1824-1881), lettré autant que philologue, fut un grand découvreur. À Bonn où il enseigna, il eut, entre autres élèves, Nietzsche et Wilamowitz. C’est une des figures les plus fascinantes de l’histoire des lettres. Exclu par ses origines juives et par son ascétisme de l’institution, et, du même coup, de la folie d’une productivité scientiste effrénée, qui emportait le siècle, il est resté fidèle aux idées qui avaient justifié les Lumières. Il fit fructifier cette extériorité dans...
Éditeur : Presses universitaires du Septentrion
Lieu d’édition : Villeneuve d'Ascq
Publication sur OpenEdition Books : 10 juillet 2019
ISBN numérique : 978-2-7574-2189-5
DOI : 10.4000/books.septentrion.50917
Collection : Savoirs Mieux | 4
Année d’édition : 1998
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-85939-569-8
Nombre de pages : 120
Jacob Bernays (1824-1881), lettré autant que philologue, fut un grand découvreur. À Bonn où il enseigna, il eut, entre autres élèves, Nietzsche et Wilamowitz. C’est une des figures les plus fascinantes de l’histoire des lettres. Exclu par ses origines juives et par son ascétisme de l’institution, et, du même coup, de la folie d’une productivité scientiste effrénée, qui emportait le siècle, il est resté fidèle aux idées qui avaient justifié les Lumières. Il fit fructifier cette extériorité dans une recherche fondatrice, à la fois savante et ouverte.
Ce livre, écrit par un helléniste d’aujourd’hui, se veut le portrait de son œuvre : il saisit la nouveauté de ses points de vue - sur le sens de la katharsis dans la Poétique d’Aristote, sur l’importance des présocratiques, sur les voies croisées de la philosophie religieuse des juifs et des chrétiens, sur leurs mentalités et leurs rites-, en captant cette nouveauté dans le jaillissement de la découverte, au moment où ces vues se sont exprimées, avec leurs blocages, leurs promesses, leurs déviances latentes, ponctuelles ou définitives.
L’histoire juge l’histoire, dans un débat passionné avec le passé, et montre ce qui allait être, mais aussi ce qui aurait pu être.
Jean Bollack, helléniste, théoricien de la littérature, historien de la philosophie, a fondé à Lille le Centre de Recherche Philologique. Il a publié de nombreux livres, notamment sur les philosophes présocratiques, sur Epicure, sur la tragédie grecque, et sur la poésie moderne, en particulier Paul Celan.
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Y-a-t-il (vraiment) des technologies de l’information ?
Nouvelle édition revue et corrigée
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2011