Chapitre premier. Les années formatrices
p. 17-24
Texte intégral
1Louis Loucheur entama une carrière industrielle avant la Première Guerre mondiale. La Belle Epoque est généralement considérée par les Français comme une période pendant laquelle leur pays avait atteint un « bonheur » inégalé. Pendant les deux générations qui suivirent la guerre franco-prussienne de 1870-1871, la France non seulement bénéficia de stabilité politique, mais aussi connut une croissance économique considérable qui, dans les dernières années de l'avant-guerre, se traduisit par un véritable essor1.
2En partie à cause de ses phénoménaux succès en affaires avant la guerre, Loucheur pratiquait un libéralisme économique typique des méthodes économiques dominantes. Pendant ces années-là, les libéraux se méfiaient de toute participation significatrice de l’Etat à l’économie ; ils arguaient que le système de marché devait fonctionner sans restrictions ni interférences étatistes. Mais, si la doctrine libérale servait de guide général, la IIIe République ne suivait pas ses préceptes à la lettre. Dans les années 1890, par exemple, la république adopta une politique protectionniste en matière de douanes afin que les producteurs puissent survivre, fûssent-ils compétitifs ou non. L’Etat cherchait avant tout à maintenir l’équilibre entre les différents secteurs de l’économie. Comme le note Richard Kuisel, « Chaque fois que la République intervenait dans ce domaine, c’était pour protéger l’équilibre économique ou pour pallier à un malheur. Elle n’agissait que rarement pour promouvoir la croissance économique, planifier le développement, ou faire avancer la démocratie économique. Les taxes discriminatoires protégeaient les commerçants indépendants contre les incursions des détaillants de gros et des grands magasins ; les mesures fiscales aidaient les petits paysans et les petites entreprises à survivre ; d’autres mesures protégeaient, subventionnaient, et sauvaient les secteurs en difficulté »2. Le succès relatif de l’économie française pendant les années de l’immédiat avant-guerre renforça l’attachement à un libéralisme économique dans lequel l’Etat jouait le rôle de protecteur et de défenseur.
3Issu d’une famille modeste, Loucheur se fit une situation de fortune considérable, et ceci en grande partie par ses propres efforts. En 1919, alors qu’il était candidat à la Chambre des Députés, il aimait invoquer ses origines comme self-made man. « Je viens... du peuple », soulignait-il. Et il suggéra que d’autres « enfants des masses » pourraient imiter son succès3. D’une certaine manière, Loucheur offrait un parallèle avec les personnages américains créés par Horatio Alger dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle.
4Loucheur naquit à Roubaix, une ville textile du département du Nord, le 12 août 1872. Seul fils des quatre enfants d’un architecte qui gagnait modestement sa vie, il reçut une éducation catholique. Il fit ses classes chez les Frères des écoles chrétiennes, puis continua ses études au lycée de Lille. Après deux années de classes préparatoires, en 1890, il fut admis à la prestigieuse Ecole polytechnique. Passionné de géométrie, Loucheur découvrit deux théorèmes difficiles concernant les épicycloïdes ; par la suite, on les appela les théorèmes Loucheur. Juste avant la fin de ses études, sa détermination fut mise à l’épreuve par la mort subite de son père ; sa mère fut blessée dans un accident de train. Loucheur, qui passait alors le concours de sortie, fut bouleversé, mais il trouva la force mentale de terminer ses examens et de se classer dans un bon rang de sortie. Sa fermeté lors de cet épisode annonçait les qualités dont il devait faire preuve dans d’autres crises. L’Ecole polytechnique lui donna une formation rationnelle et une aptitude à résoudre les problèmes qui façonnèrent son action ultérieure en affaires comme au gouvernement4.
5Alors qu’il était à l’« X », Loucheur se lia avec Alexandre Giros qui devait jouer par la suite un rôle crucial dans sa carrière en affaires. Les deux jeunes gens étaient voisins de chambre et furent voisins de salle en deuxième année. L’amitié de longue durée qui avait commencé entre eux à l’automne de 1891 fut renforcée lorsqu’ils partagèrent une chambre à Vincennes pendant leur service militaire sous le commandement du capitaine Ferdinand Foch5.
6Avec son diplôme de l’« X », Loucheur se vit offrir lors de sa démobilisation un travail à 1 800 francs par an comme ingénieur de la construction aux Chemins de fer du Nord qui étaient alors dirigés par un autre « X », Albert Sartiaux. L’esprit agile de Loucheur et ses talents d’ingénieur attirèrent l’attention de ses chefs, ce qui devait se répéter à plusieurs reprises dans les années suivantes. Bientôt, Loucheur dirigea l’agrandissement de la gare de Paris-Nord, et, lorsque le projet fut terminé plus tôt que prévu, son avenir dans la compagnie de chemins de fer sembla assuré6.
7A travers ses amis, Loucheur, que la vie parisienne éblouissait, obtint une invitation à un bal donné par Henri Lenicque dont la famille appartenait à la bourgeoisie parisienne. Loucheur, bien que conscient de ses origines provinciales, fit une profonde impression sur la fille de Lenicque, Suzanne : « Je trouvais que Louis avait un nom de famille ridicule... il ne dansait pas bien, mais il émanait de lui une impression de loyauté, de sécurité qui m’était... assez... sympathique »7. Elle épousa Loucheur en novembre 1896 et de leur union naquirent deux filles, Marthe et Simone. Une des raisons pour lesquelles la jeune Parisienne était heureuse d’épouser Loucheur était que la situation de ce dernier avec les Chemins de fer n’exigerait pas de déplacements fréquents. Mais leur situation changea en 1899, lorsque Giros offrit à Loucheur une association dans une société d’entreprises. En acceptant cette offre, Loucheur arriva à un tournant de sa carrière8.
8Giros et Loucheur avaient suivi des chemins professionels différents après leur année de service militaire. Giros fut tout d’abord embauché par la Compagnie des forges de Champagne, puis il travailla pendant trois ans pour une importante société d’entreprises. Avide d’indépendance, il monta sa propre affaire et, après quelques mois difficiles, obtint son premier contrat grâce à des relations de famille. Quand d’autres contrats suivirent, il envisagea un brillant avenir et fit une offre extrêmement généreuse à Loucheur. L’association qu’il lui proposait aurait un capital initial de quarante mille francs qu’il fournirait en totalité ; Loucheur contribuerait une somme équivalente quand ses finances le lui permettraient. En attendant que Loucheur puisse réaliser cet investissement, les profits reviendraient pour deux tiers à Giros et pour un tiers à Loucheur. La société Giros et Loucheur, formée par les deux amis, fut bientôt connue par son nom télégraphique, Girolou. En six mois, Loucheur eut les fonds nécessaires pour recevoir une part égale des profits9.
9Girolou se spécialisa tout d’abord dans la construction en ciment armé, mais les activités de l’entreprise s’étendirent rapidement à la construction d’usines hydroélectriques et d’installations thermiques, de réseaux de distribution d’énergie électrique et de lignes de tramways et de chemins de fer urbaines et rurales. Le potentiel du ciment armé et de l’électricité – deux inventions technologiques récentes – impressionna les deux hommes d’affaires avant la plupart de leurs contemporains, et ils surent tirer parti de l’avenir qui s’ouvrait devant eux. Le moment était bien choisi, car ils lancèrent leur affaire pendant la reprise économique qui a souvent été décrite comme la seconde révolution industrielle européenne. L’accélération technologique reposait sur la capacité de construction de la société, qui trouva à s’employer à travers la France et hors de France, en Tunisie et en Algérie10.
10Les qualités personnelles de Loucheur contribuèrent à ses succès en affaires. Par dessus tout, il possédait une vision remarquable. D’après un de ses employés, « ...d’une intelligence extraordinaire, c’était un esprit synthétique qui ‘voyait’ littéralement dans l’avenir ». Un des premiers, il a eu la prescience de ce que seraient plus tard les grands réseaux de distribution d’énergie électrique... En 1905, la répartition du courant entre les usagers était une affaire locale, tout au plus régionale. Loucheur avait compris que, la technique se perfectionnant, il se créerait forcément un réseau national d’intercommunication. La base de sa politique d’affaires était de réunir autant que possible les réseaux voisins pour qu’ils s’épaulent et se soutiennent »11. Il se montrait décidé et enclin à prendre des risques, et il s’aventurait dans des secteurs économiques en passe de développement rapide à un moment où l’industrie française, enfouie sous la tradition, restait sceptique vis-à-vis des innovations. Un contemporain remarqua que « L’audace de ses [Girolou] conceptions, étayées par les données de la technique moderne, révèle l’usage de matériaux dont se méfie la tradition routinière et empirique »12. Les talents exceptionnels d’organisation de Loucheur furent confirmés lorsque, pendant la guerre, il réussit à convertir rapidement des usines de temps de paix pour la production massive d’obus et de nouveau quand, après l’armistice de 1918, il créa en huit jours un plan pour la reconversion des usines de production de guerre. Son habileté organisatrice était en partie due à son talent pour choisir des hommes capables et pour déléguer des responsabilités importantes. Il confiait rarement des responsabilités à quelqu’un qui se révélait incapable de les remplir. Sa « méthode du tremplin » consistait à définir clairement la tâche à accomplir, puis à laisser le directeur du projet déterminer les moyens nécessaires à sa réalisation. Ce qui comptait pour lui était les résultats, et il jugeait ses subordonnés uniquement d’après ce critère13.
11Le succès de Girolou était dû en grande partie à la compatibilité qui existait entre ses deux fondateurs malgré les différences entre leurs personnalités. Loucheur – dynamique, impulsif, énergique, impatient, audacieux, et direct – complétait parfaitement Giros, qui était calme, patient, et réfléchi, et leur synergie communiquait équilibre et harmonie à la société14.
12Au fur et à mesure que se présentèrent de nouvelles perspectives commerciales nécessitant des sommes d’argent importantes, Giros et Loucheur décidèrent de limiter Girolou au financement, à la recherche, et à la planification, et d’établir une entreprise séparée pour la construction. En juillet 1908, ils fondèrent la Société générale d’entreprises (SGE) qui enregistra tout de suite des bénéfices15. Giros se souvenait plus tard que « Le succès ne fit que s’affirmer pendant les six années qui précédèrent la guerre. D’importants travaux, en France, aux Colonies, nous furent confiés et commencèrent la réputation de la Maison »16.
13Loucheur étant le moteur de cette expansion, la nouvelle compagnie reçut bientôt des commissions à l’échelon international, en Turquie, en Russie, en Italie, en Espagne, et en Amérique latine. En Turquie, la SGE s’allia à d’autres sociétés françaises pour lancer en 1910 la construction de trois mille kilomètres de routes et la réparation de six mille kilomètres. Le contrat, qui valait plus de cent millions de francs, était le plus gros de tous ceux auxquels la société de Loucheur avait participé. Une nouvelle compagnie supplémentaire, les Routes de Constantinople, fut chargée des projets, et Loucheur fit partie de son conseil d’administration. Loucheur entrevit une opportunité de plus dans l’Empire ottoman. Au printemps de 1911, il s’associa avec la Société ottomane d’électricité de Constantinople, pour laquelle la SGE travailla sous contrat. Mais les Turcs entrèrent en guerre, d’abord contre l’Italie en 1911, puis contre d’autres Etats balkaniques en 1912. Les travaux des Routes de Constantinople prirent fin brusquement, tandis que les opérations de la société d’électricité se poursuivirent sans interruption. Devant l’instabilité de la situation turque, Loucheur et la SGE se tournèrent vers la Russie, où en 1912, la société créa un syndicat pour construire le chemin de fer d’Olonetz, une ville située à cent kilomètres de St. Petersbourg. En 1913, la SGE fournit le financement principal de la Société de travaux publics Podriatchik. Un peu plus tard, la SGE obtint un contrat pour construire une centrale thermique à Saint Petersbourg, mais les travaux furent interrompus pendant la guerre17. En outre, Loucheur, vers la fin de 1911, établit un « Consortium financier pour le Maroc » chargé d’étudier « les travaux de toute nature à entreprendre au Maroc »18. Au fur et à mesure que se développaient les activités de la SGE, le nombre de ses employés augmentait : avec au départ un peu moins de 3 200 employés en 1908, la Société en comptait environ 8 000 en 191319.
14L’ampleur des activités de Loucheur le fit entrer en contact avec le monde politique20. Par exemple, il se rendit à Berlin en septembre 1911 pour s’entretenir avec l’ambassadeur de France, Jules Cambon, avant de s’engager au Maroc. Ils discutèrent des relations politiques entre la France et l’Allemagne au Maroc, où sévissait une crise internationale. Cette visite mit Loucheur en rapport avec le président du Conseil, Joseph Caillaux, auquel il apporta une lettre de Cambon à son retour en France. Caillaux cherchait alors à former une entente avec l'Allemagne sur une base économique. Il est possible que cette visite ait permis à Loucheur d’entrer en contact avec Aristide Briand, un socialiste qui avait abandonné le mouvement en 1906 pour accéder à un poste ministériel et qui venait d’être renversé comme président du Conseil ; mais la preuve de cette rencontre n’a pu être établie21.
15Loucheur se lia également avec Joseph Noulens qui était ministre des Finances du gouvernement Viviani au moment du déclenchement de la guerre. Les notes du journal de Loucheur pour l’été 1914 confirment des relations amicales entre les deux hommes. Ils parlaient de la situation militaire et Loucheur suivait avec un grand intérêt les mesures fiscales d’urgence prises par Noulens. Les relations entre les deux hommes se poursuivirent pendant la guerre, lorsque Noulens fut envoyé à Petrograd comme ambassadeur, et après la guerre, quand Loucheur fit jouer son influence pour faire nommer Noulens ministre de l’Agriculture par Clemenceau22.
16Avant la guerre, Loucheur, grâce à ses activités d’homme d’affaires, établit des contacts et se lia d’amitié avec des hommes auxquels il ferait appel plus tard pour son équipe au ministère de l'Armement. L’un d’eux était Albert Petsche, un « X » directeur d’un syndicat de travaux publics. Loucheur et Petsche travaillèrent ensemble sur plusieurs projets de travaux publics, dont la création de l’Energie électrique de la région parisienne et l’Energie électrique du nord-est parisien. En tant que membre du cabinet Loucheur au ministère de l’Armement après 1916, Petsche devait collaborer à la surveillance de la production et l’importation de charbon. En 1914, son syndicat, qui était connu sous le nom de Groupe Messine, participa à la création d’une nouvelle compagnie dirigée par Loucheur pour électrifier les lignes ferroviaires gouvernementales. Un autre polytechnicien, Ernest Mercier, représenta le Groupe Messine dans la nouvelle compagnie. Loucheur et Mercier devinrent également amis, et Mercier devait lui aussi faire partie du ministère de Loucheur pendant la guerre23.
17En 1914, Loucheur avait établi une entreprise d’envergure internationale tout en opérant dans le contexte du libéralisme économique français. Ce faisant, il avait manifesté des qualités qui l’avaient fait remarquer, y compris l’ouverture aux techniques industrielles modernes, l’accent sur l’efficacité, la disposition à prendre des risques, et un engagement agressif dans l’expansion. Chose non moins importante, il avait établi, grâce à l’ampleur de ses intérêts commerciaux, des contacts politiques qui s’avéreraient utiles par la suite. Il connaissait donc déjà les rouages gouvernementaux. En particulier, il avait établi des liens d’amitié décisifs avec plusieurs diplômés de l’Ecole polytechnique. Bien qu’il ne s’associât pas uniquement avec des « X » pendant sa carrière politique, l’esprit de corps entre polytechniciens déterminait clairement ses préférences en matière de collaborateurs et d’amis.
Notes de bas de page
1 Gordon Wright, France in Modem Times (2e éd. ; Chicago, 1974), p. 269-270.
2 Kuisel, Capitalism and the State, p. 16. Pour l’argument entier de Kuisel sur ce sujet, voir p. 1-30.
3 Le Progrès du Nord (Lille), 10 novembre 1919, p. 1.
4 Fernand Motte, « Discours », dans Louis Loucheur, sans mention d’éditeur (Les Moulineaux, s.d.), p. 25-27. Interview avec Simone Loucheur, 17 juin 1977. Kuisel, Capitalism and the State, p. 26-27.
5 Alexandre Giros, « Allocution prononcée par M. Alexandre Giros », dans Louis Loucheur, sans mention d’éditeur (Les Moulineaux, s.d.), p. 54. Motte, « Discours », p. 27.
6 Loucheur, Carnets secrets, p. 6. Motte, « Discours », p. 27-28. Giros, « Allocution prononcée », p. 55.
7 Simone Loucheur, * Histoire familiale », dans les Papiers Simone Loucheur, en possession de la famille, Paris.
8 Ibid.. Motte, « Discours », p. 28. Giros, « Allocution prononcée », p. 55. Giros est moins précis au sujet de la date du début de leur association, disant que c’était soit en 1899 soit en 1900.
9 giros, « Allocution prononcée », p. 55. motte, « Discours », p 29.
10 Giros, « Allocution prononcée », p. 55. David Landes, The Unbound Prometheus : Technological Change and Industrial Development in Western Europe from 1750 to the Présent (Londres, 1969), p. 235. Loucheur, Carnets secrets, p. 8-9. Louis Loucheur, Tramways départementaux de la Creuse : Propositions de MM. A. Giros et Loucheur, avril 1911 (Auxerre, 1911), p. 4.
11 Philippe Girardet, Ceux que j'ai connus (Paris, 1952), p. 114.
12 Motte, « Discours », p. 29.
13 Girardet, Ceux que j'ai connus, p. 112, 115.
14 Interview avec Paul Huvelin, 20 juillet 1977.
15 Motte, « Discours », p. 29. Giros, « Allocution prononcée », p. 55-56.
16 Giros, « Allocution prononcée », p. 56.
17 Loucheur, Carnets secrets, p.11-12, 14, 18. Loucheur, Tramways départementaux, p. 4. Dominique Barjot, « L'Analyse comptable : Un Instrument pour l’histoire des entreprises. La Société générale d’entreprises (1908-1945) », Histoire, économie et société, 1 (1982), p. 149, 150.
18 Cité d’après les conseils d’administration de la SGE le 28 septembre 1912 et le 28 novembre 1911, par Barjot dans « L’Analyse comptable », p. 150.
19 Ibid., p.147, 150.
20 Il serait intéressant de savoir dans quelle mesure les relations politiques aidèrent Loucheur à obtenir des contrats pour sa société. Etant donné ses contacts avec des personnalités politiques françaises influentes et le nombre et l’importance des projets obtenus par sa société à l’étranger, il semble probable que les contacts politiques jouèrent un rôle. Les documents pouvant prouver cette hypothèse – notamment ceux qui se trouvent dans les archives de la Société générale d’entreprises – n’ont pas été communiqués à l’auteur.
21 Loucheur, Carnets secrets, p 12-13.
22 Ibid., p. 14, 17. Joseph Noulens à Louis Loucheur, 1er octobre 1917, dans les Papiers Louis Loucheur, Carton 9, dossier 2, HL Joseph Noulens à Louis Loucheur, 8 mai 1919, dans les Papiers Louis Loucheur, 11/N, O. Le Temps (Paris), 24 juillet 1919, p. 2.
23 Kuisel, Ernest Mercier, p.3-4, 6. Ernest Mercier, Albert Petsche, 1860-1933 (Paris, s.d.), p.31, 36-37.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Les entrepreneurs du coton
Innovation et développement économique (France du Nord, 1700-1830)
Mohamed Kasdi
2014
Les Houillères entre l’État, le marché et la société
Les territoires de la résilience (xviiie - xxie siècles)
Sylvie Aprile, Matthieu de Oliveira, Béatrice Touchelay et al. (dir.)
2015
Les Écoles dans la guerre
Acteurs et institutions éducatives dans les tourmentes guerrières (xviie-xxe siècles)
Jean-François Condette (dir.)
2014
Europe de papier
Projets européens au xixe siècle
Sylvie Aprile, Cristina Cassina, Philippe Darriulat et al. (dir.)
2015