La Côte d’Opale en guerre d’Algérie 1954-1962
Entre 1954 et 1962, la Côte d’Opale envoie des milliers de ses enfants « maintenir l’ordre » en Algérie, une terre largement inconnue de la partie la plus septentrionale de la métropole. Parmi ces jeunes, 378 ne reviennent pas. Comment les habitants du littoral ont-ils vécu et ressenti au quotidien cette guerre ? Partis politiques et syndicats, principalement de gauche, chrétiens et enseignants s’investissent contre la poursuite du conflit. Mais des engagements marginaux existent aussi en fave...
Éditeur : Presses universitaires du Septentrion
Lieu d’édition : Villeneuve d'Ascq
Publication sur OpenEdition Books : 6 mars 2020
ISBN numérique : 978-2-7574-2172-7
DOI : 10.4000/books.septentrion.47741
Collection : Histoire et civilisations
Année d’édition : 2012
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7574-0389-1
Nombre de pages : 388
Partie I. Des hommes et des femmes confrontés à la guerre
Partie II. Des hommes et des femmes qui prennent position
Partie III : Les particularismes locaux face à la guerre d'Algérie
Partie IV : Liens, Traces et mémoires
Entre 1954 et 1962, la Côte d’Opale envoie des milliers de ses enfants « maintenir l’ordre » en Algérie, une terre largement inconnue de la partie la plus septentrionale de la métropole. Parmi ces jeunes, 378 ne reviennent pas. Comment les habitants du littoral ont-ils vécu et ressenti au quotidien cette guerre ? Partis politiques et syndicats, principalement de gauche, chrétiens et enseignants s’investissent contre la poursuite du conflit. Mais des engagements marginaux existent aussi en faveur de l’OAS et du FLN.
Le littoral accueille favorablement le retour au pouvoir du général de Gaulle, tant la IVe République est discréditée. Dans les moments de crises graves, en mai 1958, en janvier 1960 ou en avril 1961, le soutien à l’action du général de Gaulle est très affirmé. Pour faire face à la douleur des familles endeuillées ou séparées, les instances officielles se manifestent pour tenter d’apaiser ou pour maintenir un lien avec le jeune soldat appelé en Algérie. Les organisations caritatives, les comités locaux leur viennent en aide. Les liens économiques entre les ports de la Côte d’Opale et la principale colonie du pays sont également affectés par le conflit, mais ils perdurent, au-delà de 1962. L’installation de quelques rapatriés et harkis sur le littoral permet le souvenir de ce conflit et de son issue. Près de 50 ans plus tard, la prise de parole sur la guerre demeure difficile.
Docteur en Histoire contemporaine
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