Instituteurs avant la République
La profession d’instituteur et ses représentations de la monarchie de Juillet au second Empire
Éducation et didactiquesÉditeur : Presses universitaires du Septentrion
Lieu d’édition : Villeneuve d'Ascq
Publication sur OpenEdition Books : 1 octobre 2020
Collection : Éducation et didactiques
Année d’édition : 1999
Nombre de pages : 320
Présentation
En utilisant essentiellement des sources de type biographique, à côté d’autres matériaux historiographiques, ce livre décrit la vie et la pensée des instituteurs au moment le moins connu de leur histoire, celui qui précède la Troisième République.
Ce faisant, il cherche à saisir l’émergence d’une profession, en entendant par là non pas d’abord le « métier » tel qu’il s’exerce entre les murs de l’école, mais une corporation telle qu’elle cherche à exister dans la vie sociale en formulant des espérances, en affirmant des valeurs et en offrant des images idéales d’elle-même. Les instituteurs du xixe siècle apparaissent donc ici sur le fond des rapports sociaux dans lesquels ils ont dû négocier les quatre composantes principales de leur existence collective : leur position, leur fonction, leur statut et leurs finalités.
En évitant la célébration nostalgique et les stéréotypes courants qui y sont associés, on découvre ainsi que, bien avant les fameux « hussards noirs » de Jules Ferry, il y a eu dans la corporation des instituteurs une élite aisée, dynamique, qui, parvenant à s’approprier ou à créer tout un univers de culture et d’identité professionnelles, a progressivement entraîné la grande masse des maîtres d’école à conquérir la dignité, le prestige même, qui vivent aujourd’hui encore dans la mémoire nationale.
Sommaire
Première partie. Léopold Charpentier, instituteur mutuel
Deuxième partie. Les instituteurs en 1861
Annexes
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