1 Nous renvoyons à l’ouvrage collectif, Bernard Andrieu et Anaïs Bernard (dir.), Manifeste des arts immersifs, Nancy, Presses Universitaires de Nancy, 2014. Cet ouvrage est le point de départ de notre problématique sur les systèmes de spatialisation en musique électroacoustique et ses applications à la Magie nouvelle. Mentionnons plus particulièrement « Le Manifeste Émersif » énoncé en six points, p. 7-8.
2 Il s’agit particulièrement d’étudier les dispositifs créés au sein de l’Institut International de Musique Électroacoustique de Bourges (IMEB), destiné à la spatialisation de la musique électroacoustique.
3 Jacques Poullin, ingénieur du son, a développé des appareils comme le phonogène, le morphophone et le potentiomètre d’espace, en collaboration avec Schaeffer dès la fin des années 1940 au GRMC. Première version de dispositif de spatialisation créé par Jacques Poullin et Pierre Schaeffer, 1951.
4 La première version présentée au public, en 1951, consistait en un anneau lié aux potentiomètres pour répartir le son sur les quatre haut-parleurs installés dans l’espace : à droite, à gauche, en haut et devant et le public était placé au milieu. Evelyne Gayou, GRM. Le Groupe de Recherches Musicales : cinquante ans d’histoire, coll. « Les chemins de la musique », Paris, Fayard, 2007, p. 412.
5 Pierre Schaeffer, À la recherche d’une musique concrète, Paris, Seuil, 1952, p. 92.
6 Le gmebaphone (1973), un instrument de diffusion-interprétation spatiale de la musique électroacoustique, était une liaison entre la composition et la diffusion-interprétation. Les gmebaphones et les cybernephones conçus au sein de L’Institut International de Musique Électroacoustique de Bourges (IMEB) par Christian Clozier, étudiés avec la collaboration de Pierre Boeswillwald et la collaboration technique de Jean-Claude Le Duc.
7 C’est un orchestre de haut-parleurs conçu par François Bayle pour le Groupe de Recherches Musicales (GRM).
8 Jean-Luc Nancy, À l’écoute, Paris, Galilée, 2002, p. 32.
9 Jean-Claude Risset, « Composition et diffusion : quelques observations », in Collectif, Actes de L’Académie Internationale de Musique Électroacoustique, t. III, Composition/diffusion en musique électroacoustique, Bourges, Mnémosyne, 1997.
10 Jean-François Augoyard et Henry Torgue, À l’écoute de l’environnement : répertoire des effets sonores, Marseille, Parenthèses Éditions, 1998, p. 150.
11 Compositeur électroacoustique, interprète et metteur en scène. Cofondateur de IMEB (Institut International de Musique Électroacoustique de Bourges) avec Françoise Barrière en 1970.
12 Christian Clozier, in Actes de L’Académie Internationale de Musique Électroacoustique, op. cit., p. 62.
13 L’Institut International de Musique Électroacoustique de Bourges, créé en 1970, sous l’appellation GMEB jusqu’en 1994, fondé par les compositeurs Françoise Barrière et Christian Clozier. Il était reconnu « Centre National de Création Musicale » en 1997. Cessation d’activités en juin 2011.
14 « Cybernéphone » est le nom qui est donné au dispositif gmebaphone à partir du 6e modèle. Ce nom fait référence à la modélisation d’espaces et temps acoustiques et musicaux mais aussi aux modes virtuels techniques de communication et de transmission.
15 Christian Clozier, « Annexe, Présentation du concept Gmebaphone et l’instrument Cybernéphone », in Actes de L’Académie Internationale de Musique Électroacoustique, op. cit., p. 86.
16 Françoise Barrière, « Composition-diffusion/interprétation en musique électroacoustique », in ibid., p. 21.
17 Certaines versions des antonymes étaient seulement pour la diffusion sonore et d’autres contenaient des écrans intégrés pour la diffusion de l’image.
18 Christian Clozier, in Actes de L’Académie Internationale de Musique Électroacoustique, op. cit., p. 53.
19 L’Égaré, créé le 19 octobre 2011. Conception, composition, écriture, jeu de Jean-Kristoff Camps. Conseil effets magiques : Raphaël Navarro de la Cie 14:20.
20 Julie Bordenave, Dossier extrait de Stradda, n° 16, avril 2010.
21 Pierre Schaeffer, « Notes sur l’expression radiophonique », in De la musique concrète à la musique même, Paris, Mémoire du livre, 2001, p. 82-84.
22 Raymond Murray Schafer, Le Paysage sonore : le monde comme musique, première édition, Marseille, Wildproject, 2010, p. 141.
23 Dossier L’Égaré, site J-Kristoff, http://kristoffk.roll.free.fr/J_Kristoff/egare_photos.html, consulté le 20 juillet 2016.
24 À occasion du Festival « Le Printemps de Rouen ».
25 Antoine Berland partage son activité artistique entre la composition et la scène (piano et piano préparé) : il écrit pour le spectacle vivant, pour des films d’animation, et pour des commandes orchestrales.
26 Le magicien Étienne Saglio est l’une des figures majeures de la Magie nouvelle. Avec le sens du mystère, il développe les images qui le hantent dans un lyrisme brut. D’abord jongleur autodidacte, il se forme ensuite aux écoles de Chatellerault, Toulouse et Châlons-en-Champagne. Il découvre la magie lors de la formation « pour une Magie nouvelle » organisée par Raphaël Navarro. « Étienne Saglio », site Théâtre du Rond-Point, http://www.theatredurondpoint.fr/artiste/etienne-saglio/, consulté le 10 juillet 2016.
27 Françoise Dastur, Phénoménologie de la surprise : horizon, projection et événement, conférence donnée le 21 juin 2013 à l’École Normale Supérieure, 3’44”-4’38”, http://savoirs.ens.fr/expose.php?id=1372, consulté le 11 février 2016.