Table des matières
Introduction
- 1. Date de composition des commentaires aristotéliciens de Simplicius
- 2. Importance du livre II de la Physique d’Aristote
- 3. Le commentaire de Simplicius au Livre II de la Physique d’Aristote : une introduction à la philosophie de la nature du Néoplatonisme tardif
- 4. Physique et théologie. Le but et l’utilité de la Physique d’Aristote selon Simplicius
- 5. L’accord entre Aristote et Platon
- 5.1. En quoi la physique d’Aristote surpasse celle de Platon
- 5.2. Aristote, redresseur des opinions erronées du vulgaire sur les Idées
- 5.3. Le renversement des thèses d’Aristote à partir des principes d’Aristote
- 6. Alexandre d’Aphrodise dans le commentaire de Simplicius sur la Physique
- 6.1. Alexandre, source majeure pour le commentaire de Simplicius
- 6.2. Alexandre, rival malhonnête de Platon
- 6.3. Finalité naturelle : l’embryon et l’automate
- 7. Dans quel but Simplicius a écrit son commentaire sur la Physique
Commentaire du philosophe Simplicius sur la Physique d’Aristote, livre
- [Prologue : 259.3-261.4 Diels]
- [Chapitre 1] (Phys. 192b8-193b21 = In Phys. 261.5-282.29 Diels)
- [I. Explication générale : 261.7-28]
- [II. Explication de « et leurs parties » : 261.29-262.12]
- [1. Interprétation d’Alexandre : 261.29-262.1]
- [2. Simplicius : 262.1-12]
- [III. Pourquoi dire que les animaux et les plantes sont par nature alors que c’est une âme qui caractérise ces êtres : 262.13-263.30]
- [1. Position du problème : 262.13-28]
- [2. Réponse de Simplicius : 262.28-263.17]
- [3. Eudème : 263.18-30]
- [IV. Conclusion : 263.30-264.3]
- [I. Explication générale : 264.6-18]
- [II. Explication de « et d’arrêt » : difficulté soulevée par le cas du Ciel : 264.18]
- [1. Alexandre : 264.18-22]
- [2. Porphyre : 264.22-265.1]
- [III. Sur la classification des étants par Alexandre : 265.1-6]
- [I. Explication générale : « impulsion » (ὁρμή) signifie ici « principe » (ἀρχή) : 265.9-266.4]
- [II. Reformulation syllogistique du raisonnement : 266.5-32]
- [III. Justification de la définition de la nature donnée par Aristote : 266.33-268.12]
- [1. Explication de « pour ce en quoi elle se trouve à titre premier par soi et non par accident » : 266.33-268.3]
- [a. Explication de « à titre premier » : 266.33-267.5]
- [b. Explication de « par soi et non par accident » : 267.5-22]
- [c. Différence entre « à titre premier » et « par soi » : 267.22-268.3]
- [2. Cas de concomitance du « à titre premier » et du « par soi » : 268.3-12]
- [IV. Critique des thèses d’Alexandre sur l’âme : 268.12-269.4]
- [1. L’âme se meut comme le pilote en son navire : 268.12-18]
- [2. Aristote a englobé l’âme dans sa définition de la nature : 268.18-269.4]
- [V. Remarques complémentaires : 269.5-17]
- [1. Explication de « produites » (ποιουμένων : 129b28) : 269.5-10]
- [2. Remarque de Syrianus : la définition ici donnée de la « nature » au sens propre convient par analogie aux autres significations du mot « nature » : 269.10-17]
- [I. Pourquoi ajouter ici « ont une nature toutes les choses qui possèdent un principe de ce genre » : 269.20-270.3]
- [II. Explication de « et toutes ces choses sont des substances » : 270.3-26]
- [1. Première explication. Toutes les choses qui ont une nature sont substances : 270.3-8]
- [2. Autres explications : 270.8-26]
- [3. Problème soulevé par Alexandre : si la nature est substance elle ne peut être dans un substrat (cf. les Catégories) : 270.26-34]
- [III. Le « selon la nature » et le « par nature » : 270.35-271.22]
- [1. Ce que sont les choses qui sont « selon la nature » : 270.35-271.9]
- [2. Différence entre le « selon la nature » et le « par nature » : 271.9-22]
- [I. Pourquoi Aristote ne démontre pas que la nature existe : 271.25-272.12]
- [II. L’intellect, faculté de juger de ce qui est évident : 272.13-273.1]
- [III. Conclusion : 273.1-4]
- [I. Enchaînement avec ce qui précède : 273.7-17]
- [II. Les Présocratiques : La nature est le substrat, i.e. la matière : 273.17-275.3]
- [1. Le « constituant premier dépourvu de forme par soi » est la matière première : 273.17-34]
- [2. Antiphon et les Présocratiques : 273.35-274.26]
- [3. Explication de « dispositions » et « états » : 274.27-275.3]
- [III. Sur la variante « disposition formelle » (τὴν κατὰ ῥυθμὸν διάθεσιν) au lieu de « disposition conventionnelle » (τὴν κατὰ νόμον διάθεσιν) : 275.3-5]
- [I. Pourquoi l’ajout de : « des êtres qui ont en eux-mêmes un principe de mouvement et de changement » : 275.8-23]
- [1. Dans les artefacts la matière sous-jacente première, identifiée avec la matière prochaine, n’est pas nature : 275.8-15]
- [2. Dans les artefacts la matière première, i.e. le substrat dernier, n’est pas non plus nature : 275.15-23]
- [II. Parfaite exactitude du texte d’Aristote : 275.23-30]
- [I. La nature est forme : 275.32 – 276. 24]
- [II. Forme selon la configuration et forme selon la définition i.e. selon le « type » : 276.24-277.9]
- [I. C’est la forme, et non le composé comme le comprend Porphyre, qui est davantage nature que la matière. Premier argument : 277.20-31]
- [II. Reformulation syllogistique du premier argument d’Aristote par Alexandre : 277.31-278.3]
- [III. Explication de : « davantage » et « entéléchie » : 278.3-9]
- [IV. La forme est davantage nature. Second argument : 278.10-32]
- [I. La nature est forme. Troisième argument : une chose devient ce vers quoi elle va, à savoir la forme : 278.35-279.11]
- [II. Sur la dérivation formellement identique mais sémantiquement différente des noms φύσις et ἰάτρευσις : 279.11-25]
- [III. Explication de la lettre : 279.25-35]
- [I. Apories soulevées par le texte d’Aristote : 280.3-281.13]
- [1. En quoi la privation est en un sens forme et nature : 280.3-27]
- [2. En quel sens le chemin vers la privation peut être appelé nature : 280.27-281.13]
- [3. Le problème de la génération substantielle : la substance n’a pas de contraire : 280.34-281.13]
- [II. Résolutions de l’aporie posée par la génération substantielle : 281.13-282.29]
- [1. Solution qu’on peut tirer d’Aristote. La contrariété n’est pas entre substances (feu et terre) mais entre formes : 281.13-282.2]
- [2. Remarque d’Alexandre : 282.3-6]
- [3. Autre solution. La contrariété n’est pas entre formes, mais entre les différences que sont le chaud, le sec, etc. : 282.6-29]
- [Chapitre 2] (Phys. 193b22-194b15 = In Phys. 282.30-309.1)
- [I. Les cinq significations du mot « nature » : 282.31-285.12]
- [1. La nature est la matière : 282.31-283.20]
- [2. La nature est la forme engagée dans la matière : 283.21-27]
- [3. La nature est le composé de forme et de matière : 283.28-284.4]
- [4. La nature est le mouvement même de la génération : 284.5-11]
- [5. La nature au sens propre est la cause du changement, i.e. la cause productrice : 284.12-24]
- [6. La définition de la nature au sens propre s’applique à toutes les significations du mot « nature » : 284.25-285.12]
- [II. Pourquoi Aristote n’a-t-il pas ici mentionné le sens principal du mot « nature », i.e. celui de cause productrice : 285.13-29]
- [III. Récapitulation générale sur ce qu’est la nature : 285.30-289.35]
- [1. La méthode suivie par Aristote : 285.30-286.6]
- [2. La tripartition : étants supra-naturels, naturels, infra-naturels : 286.6-19]
- [3. Différence entre la nature et l’âme : L’âme est principe du mouvoir, la nature, principe de l’être-mû : 286.20-288.32]
- [4. En quoi dans sa définition de la nature Aristote se rapproche et en quoi il se sépare des Anciens : 288.33-289.25]
- [5. La triade forme, nature, matière comme image spéculaire de la triade des dieux intelligibles, Être, Vie, Pensée : 289.25-35]
- [I. La différence entre physique et mathématique selon Aristote : 290.3-291.20]
- [II. Témoignage d’Alexandre : ce qui différencie le physicien de l’astronome selon Géminos ou Posidonius chez Géminos : 291.21-292.31]
- [III. Explication de la lexis : 292.32-293.15]
- [1. Explication de « il serait absurde… des attributs par soi des étants naturels » : 292.32-293.6]
- [2. Aristote réduit ici la mathématique à la géométrie : 293.6-10]
- [3. Astronomie et astrologie : 293.10-15]
- [I. Selon Aristote, séparer les formes est possible pour le mathématicien, pas pour le physicien : 293.18-29]
- [II. Règle générale pour déterminer ce qui est ou n’est pas séparable mentalement : 293.30-294.22]
- [III. Confirmation avec l’optique, l’harmonie, l’astronomie : 294.22-295.12]
- [IV. Aristote corrige les conceptions erronées du vulgaire sur les Idées : 295.12-25]
- [V. Les formes naturelles sont séparables elles aussi en pensée : 295.25-296.31]
- [VI. Arguments qu’on peut tirer d’Aristote pour établir que les étants naturels ont des Causes paradigmatiques séparées : 296.32-298.17]
- [VII. Les Formes dans l’Intellect sont causes productrices et modèles de formes, et non d’accidents, ni de composés : 298.18-299.12]
- [I. Les Anciens physiciens, à l’exception d’Empédocle et de Démocrite, n’ont traité que de la matière : 299-30-300.26]
- [II. Remarque d’Alexandre : Aristote ne mentionne pas Anaxagore : 300.27-301.10]
- [III. La physique traite de la matière et de la forme. Les arguments d’Aristote : 301.11-302.3]
- [IV. Le but de la vie naturelle n’est pas la mort : 302.3-18]
- [V. Alexandre suggère d’inverser les mots τέλος et ἔσχατον en 194a29s. : 302.18-25]
- [I. Explication générale : 304.21-305.1]
- [II. Questions soulevées par le texte : 305.1-23]
- [1. Comment peut-on dire que le pilote connaît aussi la matière : 305.1-11]
- [2. Comment comprendre : « l’art qui utilise est d’une certaine manière architectonique » : 305.11-16]
- [3. Explication de : « En somme, dans les choses de l’art… son existence est donnée » : 305.16-23]
- [I. Explication de « la matière est un relatif » : 305.25-30]
- [II. Explication de « à forme différente matière différente » : 305.30-36]
- [I. Sens général du texte : 306.3-23]
- [II. Comment comprendre « jusqu’à quel point » μέχρι δὴ πόσου : 306.23-308.37]
- [1. L’accentuation des deux τινος dans μέχρι τινος τινος γὰρ ἕνεκα ἕκαστον. Lecture d’Alexandre : 306.23-29]
- [2. Les causes des réalités physiques sont elles aussi engagées dans une matière : 306.29-307.12]
- [3. Interprétation d’Alexandre et de Thémistius : le physicien doit se cantonner à la forme engagée dans une matière : 307.13-308.14]
- [4. Le physicien doit connaître la cause finale : 308.14-37]
- [Chapitre 3]
- [I. Première cause : la matière. Différence entre matière et privation : 309.35-310.8]
- [II. Pourquoi mentionner la matière en premier : 310.8-13]
- [III. Explication de : « et les genres » : 310.13-17]
- [I. Opinion d’Alexandre : la forme naturelle n’est pas modèle en tant qu’Idée. Le finalisme en biologie et l’analogie avec les automates : 310.20-311.37]
- [II. Apories que pose l’interprétation d’Alexandre et solutions : 312.1-313.27]
- [1. En quel sens la forme immanente qui advient peut-elle être modèle ? : 312.1-18]
- [2. Critique du modèle embryologique d’Alexandre : 312.18-313.27]
- [3. En quel sens la nature est puissance irrationnelle ? : 313.27-314.14]
- [III. Sont modèles au sens propre les Formes dans l’Intellect : 314.15-24]
- [I. Troisième cause : la cause efficiente. La nature et les instruments ne sont pas causes efficientes au sens propre du terme : 315.6-18]
- [II. Explication de « ou la mise en repos… de ce qui est changé » : 315.19-28]
- [I. Quatrième cause : la cause finale : 315.30-316.8]
- [II. Les causes intermédiaires entre la cause efficiente et la cause finale ne sont pas des causes efficientes, comme le pense Alexandre, mais des causes instrumentales : 316.8-20]
- [I. Hiérarchie des causes. Matière et forme comme constituants des êtres naturels : 316.22-317.6]
- [II. Hiérarchie des causes efficientes : Intellect et Âme. La Nature est cause instrumentale : 317.6-28]
- [III. Les causes des étants naturels : matière et forme, cause efficiente cause paradigmatique, cause finale, cause instrumentale : 317.28-318.25]
- [I. Les différentes manières d’être cause matérielle : 319.16-320.11]
- [II. Les différentes espèces de cause formelle. Divergence de conceptions du composé entre Platoniciens et Aristotéliciens : 320.12-36]
- [I. Les différentes manières d’être cause efficiente : 321.3-11]
- [II. Comment il faut construire πάντα : 321.11-13]
- [I. Aristote ajoute la cause finale. Rejet de la construction de « des autres choses » par Alexandre : 321.16-23]
- [II. Pourquoi le but, i.e. le ce en vue de quoi, est le bien : 321.23-322.6]
- [III. Selon Eudème la cause finale n’a été reconnue que par une minorité : 322.6-15]
- [I. Les deux sens de τρόποι (« modalités ») : 322.18-22]
- [II. Les différences en chaque espèce de cause : par soi/par accident, antérieure/postérieure, proche/lointaine, englobante/englobée : 322.22-324.4]
- [I. Les mêmes différences se retrouvent et dans les causes et dans les causés : 324.22-325.9]
- [II. Les différentes combinaisons possibles dans les causes et dans les causés : 325.10-26]
- [I. La concomitance, nécessaire dans le cas de la cause et du causé en acte, ne se vérifie pas toujours dans le cas de la cause et du causé en puissance : 325.29-326.7]
- [II. « En puissance » signifie ici non pas « qui peut devenir », mais « qui n’est pas en acte, mais peut l’être » : 326.7-12]
- [I. Explication de « la cause la plus élevée ». La nature n’est pas cause efficiente au sens propre : 326.15-30]
- [II. Explication de « De plus, les genres [sont causes] des genres… les causes en acte, causes des choses actualisés » : 326.30-34]
- [III. Alexandre sur le sens de « en puissance » et la résolution de l’aporie de la coquille invisible au fond de la mer : 326.34-327.6]