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Chapitre VI. L’éducation morale : mordre sur l’avenir

p. 223-262


Extrait

1Très tôt, l’éducation a mobilisé l’attention de Guyau : il publie dès 1875, soit à l’âge de 21 ans, des manuels scolaires pour l’apprentissage de la lecture1. Cet intérêt ne se démentira pas : une œuvre posthume constitue une réflexion sur les fins et les moyens de l’éducation, dans le cadre critique d’un examen de l’enseignement en France. On sait par ailleurs l’importance de l’œuvre de sa mère, Augustine Tuillerie alias G. Bruno, en matière de littérature de jeunesse : l’intérêt pour la pédagogie serait le fruit d’un « atavisme » familial. Mais les raisons de son intérêt pour l’éducation sont plus profondes, et directement connectées à la problématique morale qui a élaborée.

2Croisant des exigences issues de traditions différentes, à la lumière d’une problématique nouvelle qui fait de l’anomie le pivot d’un sens moral renouvelé, la réflexion de Guyau envisage les conditions de possibilité effective de la moralisation. Par moralisation, il faut entendre non pas une opération d

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