Chapitre 3. Devil’s Doorway : l’image, l’histoire et le diable
p. 81-102
Extrait
1Parmi tous les genres cinématographiques qu’a explorés Anthony Mann (film noir, film de guerre, western, péplum, etc.), le western est sans doute le plus immédiatement identifiable, notamment grâce à la fructueuse collaboration du réalisateur avec James Stewart et ses variations, en cinq films, autour de ce qui est au fond un même personnage. Mais avant que d’inaugurer cette prestigieuse série avec Winchester ’73, en 1950, Mann tourne la même année deux autres westerns, à savoir Les Furies et surtout La porte du diable (Devil’s Doorway), qui constitue sa véritable entrée dans le genre. Ce chef-d’œuvre – car c’en est un, sans nul doute – est connu pour avoir été l’un des premiers westerns pro-indiens (ce qui n’est vrai que si l’on oublie des tentatives moins radicales, mais néanmoins intéressantes et novatrices à l’époque du muet et dans les années 30), mais dont la résonance a souffert de l’important succès public rencontré par La flèche brisée (Broken Arrow), de Delmer Daves
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