1 En Argentine le suffrage est universel, secret et obligatoire (Code National Électoral). L’infraction au devoir de vote est sanctionnée d’une amende de 100 pesos pour les élections générales (environ dix euros, au taux de change de 2013) et de 50 pesos pour les élections primaires. S’il ne s’acquitte pas de l’amende, le citoyen ne peut réaliser des démarches administratives auprès des organismes publics nationaux et provinciaux.
2 Le parti est fondé en 1947 lors du premier gouvernement de Juan Domingo Perón (Cucchetti, 2013).
3 Source : CNE (2008). « Afiliados a partidos políticos. Estadística anual », Buenos Aires.
4 La nomination de Duhalde (2 janvier 2002) est précédée par trois présidents transitoires, tous péronistes : Ramón Puerta (président du Sénat), Adolfo R. Saá (gouverneur de San Luis) et Eduardo Camaño (président de la Chambre des députés).
5 La Loi 25.600/2002 instaure un financement mixte avec des apports publics pour les partis politiques et les campagnes électorales. Les ressources sont distribuées de la façon suivante : 30 % équitablement réparties entre les partis. 70 % sont attribuées au prorata du nombre de votes recueillis par les partis lors des dernières élections au député national.
6 Loi 25.611/2002.
7 L’initiative s’appuie dans un projet de loi présenté par le gouvernement De la Rúa (UCR) en 2000 dans lequel figurait déjà l’adoption des primaires ouvertes. À l’époque la proposition n’a pas avancé à cause des difficultés politiques affrontées par l’exécutif.
8 La Nación, 19/08/2002.
9 Parallèlement, la mise en œuvre des primaires semi-ouvertes soulève d’importants écueils logistiques. La Cour nationale électorale (CNE), instance chargée de la confection des listes électorales, prévient que les fichiers d’adhérents ne sont pas informatisés et les données disponibles sont incomplètes. La mission est compliquée en raison du court délai imposé par le calendrier électoral et de l’insuffisance de moyens assignés.
10 Página/12, 11/08/2002.
11 Toutes ces manœuvres doivent être arbitrées par la justice qui est continuellement saisie par les deux factions en litige.
12 CNE (2002), arrêt N° 3060/02.
13 Loi 25.684/2002.
14 Seuls 3,23 % des électeurs habilités à voter ont participé des primaires (Oliveros et Scherlis, op. cit., p. 369).
15 Malgré ces handicaps, la position de Kirchner est beaucoup moins précaire que celle de Duhalde en 2002. Voir : Bernadou (2007).
16 Fin 2004, l’exécutif reprend aux gouverneurs provinciaux la prérogative de convoquer les élections pour le renouvellement des mandats législatifs nationaux et d’arrêter la date du scrutin.
17 La Nación, 24/05/2013.
18 Formellement, Kirchner n’assumera la présidence du PJ qu’en avril de 2008 pour y renoncer le 29 de juin 2009 après sa défaite aux législatives. Ayant été réinvesti dans ce mandat le 11 de novembre de cette même année il l’exercera jusqu’à son décès le 27 octobre de 2010.
19 La Nación, 24/10/2005.
20 La Nación, 24/10/2005.
21 El Clarín, 24/10/2005.
22 La Nación, 28/10/2005.
23 L’entrepreneur et homme politique Francisco De Narváez utilise son micro parti pour constituer une coalition d’opposition (Union-PRO). Il arrive en tête avec une courte avance sur Kirchner (34,68 % contre 32,18 %).
24 Le couple a joué un rôle très actif pendant les négociations de la loi de primaires en 2002. Néstor Kirchner en tant que gouverneur et Cristina Kirchner en tant que présidente de la Commission des Lois Constitutionnelles du Sénat et rapporteuse du projet.
25 Ce groupe est composé par cinq fonctionnaires, dont le ministre de l’intérieur Florencio Randazzo, le vice-chef de cabinet Juan M. Abal Medina et le directeur national électoral Alejandro Tullio.
26 Loi 26.571 du 11 décembre 2009 dite « Loi de démocratisation de la représentation politique, de la transparence et de l’équité électorale ». On n’insistera pas ici sur la partie de la norme qui durcit les exigences pour la création de partis politiques et les conditions de leur caducité.
27 Étant donné le rapport de force entre les groupes parlementaires la lutte autour de la codification a été beaucoup plus tempérée qu’en 2002. Essentiellement, trois reproches ont été soulevés par les partis d’opposition : l’absence d’un encadrement plus strict de la publicité gouvernementale (perçue comme une forme de campagne électorale déguisée) ; la non-substitution des bulletins multiples par un bulletin unique comme technologie de vote ; l’insuffisante autonomie budgétaire de la Cour électorale. Source : Chambre de députés de la Nation. Transcription dactylographiée de la 18e réunion de la 12e Séance ordinaire du 18 novembre 2009.
28 Jusqu’à la promulgation des décrets réglementaires persistaient des doutes sur la réelle intention du gouvernement en organiser les primaires. Página/12, 01/07/2010.
29 En effet, aucun parti ou coalition n’a présenté des listes concurrentes en 2011.
30 Source : CNE (2011) « Escrutinio definitivo PASO ». Par ailleurs, le taux d’abstention dans les primaires (21,3 %) a été équivalent à celui des élections générales (20,6 %).
31 En mai 2011 la présidente recueille 58 % d’opinions positives, une hausse de 22 points par rapport à octobre 2010. La Nación, 22/06/2011.
32 La Nación, 29/06/2017.