Chapitre II. Équilibre concurrentiel et optimum de Pareto : les théorèmes de l’économie du bien-être
p. 39-60
Extrait
1L’équilibre n’aurait pas mobilisé tant d’attention s’il n’avait pas vérifié la propriété d’optimalité parétienne, qui exprime le caractère socialement désirable – en un sens qu’il faudra préciser – d’une répartition des ressources de l’économie entre les agents. Les relations qu’entretient l’optimalité avec l’équilibre concurrentiel, décrites par les deux théorèmes de l’économie du bien-être, constituent les fondements du libéralisme économique tel qu’il est conçu à travers la théorie de l’équilibre général. Le premier théorème du bien-être, qui établit les conditions dans lesquelles l’équilibre est optimal, fut démontré par Arrow en 1951 avant même le résultat d’existence. Il fonde théoriquement l’intuition libérale, celle de la « main invisible » dans l’usage que font Arrow et Hahn de la métaphore smithienne, selon laquelle l’équilibre concurrentiel peut « être considéré, en un sens bien défini, comme supérieur à un large ensemble des allocations alternatives possibles » [A
Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques qui l’ont acquis dans le cadre de l’offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Y-a-t-il (vraiment) des technologies de l’information ?
Nouvelle édition revue et corrigée
Yves Jeanneret
2011