1 Albert CHÂTELET, « Discours du recteur de l’académie de Lille, devant la tombe de M. Georges Lyon à Saint-Jean-en-Royans, 19 octobre 1929 » dans COLLECTIF, Georges Lyon, 1853-1929, Lille, Société d’Éditions du Nord, 1929, p. 19.
2 Archives nationales, Base Léonore, Légion d’honneur, 19 800 035/257/34198, dossier Georges Lyon (28 pièces).
3 Philippe NIVET, La France occupée (1914-1918), Paris, Armand Colin, 2014 (première édition 2011), p. 9.
4 Annette BECKER, Les cicatrices rouges. 14-18. France et Belgique occupées, Paris, Fayard, 2010, p. 14.
5 Jean-François CONDETTE, Les recteurs d’académie en France de 1808 à 1940, tome II, Dictionnaire biographique, Paris, SHE-INRP, 2006, p. 263-264.
6 Archives nationales, 61 AJ 215, École normale supérieure, promotion des Lettres 1874, dossier Georges Lyon.
7 Ibid., fiches de suivi des élèves admis.
8 André CHERVEL, Les lauréats des concours d’agrégation de l’enseignement secondaire (1821-1950), Paris, INRP-SHE, 1993, p. 43.
9 Jean-François SIRINELLI, « Des boursiers conquérants ? École et promotion républicaine sous la IIIe République », dans Serge BERSTEIN et Odile RUDELLE (dir.), Le modèle républicain, Paris, PUF, 1992, p. 243-262.
10 Philippe MARCHAND, « Georges Lyon : un grand recteur d’académie à Lille de 1903-1924 » dans Jean-François CONDETTE et Henri LEGOHEREL (dir.), Le recteur d’académie : deux cents ans d’histoire, Paris, Cujas, 2008, p. 134-155.
11 Archives nationales, F17 23620-A, dossier de Georges Lyon (très lacunaire).
12 Henri Marion (1846-1896) est un philosophe et pédagogue français, ancien élève du lycée Louis-le-Grand de Paris. Normalien (Ulm, 1865), il est agrégé de philosophie (1868) et docteur ès lettres en Sorbonne (1880). Il enseigne tout d’abord en lycée, à Pau, à Bordeaux puis à Henri IV (à partir de 1875). En 1883, il est le premier titulaire de la chaire de science de l’éducation de la faculté des lettres de Paris. On lui doit de nombreux ouvrages dont : De la solidarité morale (sa thèse en 1880) ; Locke, sa vie et ses œuvres (1878) ; Leçons de philosophie appliquées à l’éducation (1881), Leçons de morale (1882) ; Le mouvement des idées pédagogiques en France depuis 1870 (1889) ; L’éducation dans l’Université (1892).
13 Voir : Christophe CHARLE, Les professeurs de la faculté des lettres de Paris : Dictionnaire biographique, tome I (1809-1908), Paris, CNRS-INRP, 1985, « fiche Henri Marion », p. 131-132.
14 Voir Jean BALCOU (dir.), Marcelin Berthelot (1827-1907). Sciences et politique, Rennes, PUR, 2010, 180 p. ; Daniel LANGLOIS-BERTHELOT, Marcelin Berthelot ; Un savant engagé. Paris, Jean-Claude Lattès, 2000, 374 p.
15 Philippe MARCHAND, « Georges Lyon, Un grand chef d’académie à Lille » dans Jean-François CONDETTE et Henri LEGOHEREL (dir), Le recteur d’académie : deux cents ans d’histoire, Paris, Cujas, 2008, p. 135-155.
16 Le Progrès de Nord, « Le nouveau recteur de Lille », 2 août 1903.
17 Marcelin Berthelot (1827-1907) est un chimiste et biologiste français mais aussi un philosophe et historien des sciences et un homme politique. Fils d’un médecin républicain, il fait de brillantes études au lycée Henri IV puis à la faculté des sciences de Paris et soutient sa thèse en 1854. Préparateur d’Antoine Jérôme Balard au Collège de France à partir de 1851, il est ensuite professeur à l’École supérieure de pharmacie de Paris (1859) ; il est ensuite professeur de chimie organique au Collège de France à partir de 1865. Ses travaux portent sur les synthèses organiques, les glucoses, sur différents médicaments mais aussi sur les explosifs et la physiologie végétale. Il travaille beaucoup en histoire et épistémologie des sciences du monde oriental et sur l’alchimie de l’Antiquité et du Moyen-Âge, apprenant le sanscrit. En 1870, il s’engage, rejoint le Comité des poudres et salpêtres et œuvre à la fabrication des canons. Élu sénateur en 1871, il est nommé inspecteur général en 1876, puis sénateur inamovible en 1881. Il est ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts (11 décembre 1886-17 mai 1887) dans le gouvernement dirigé par René Goblet puis ministre des Affaires étrangères (1er novembre 1895-23 avril 1869) dans le gouvernement dirigé par Léon Bourgeois. C’est aussi un espérantiste distingué.
18 Voir Jean-François CONDETTE, Une Faculté dans l’histoire. La faculté des lettres de Lille de 1887 à 1945, Lille, Septentrion, 1999, chapitre I, « Le délicat transfert de 1887 », p. 21-41.
19 Georges LYON, Code moral de l’expérience et de la sagesse à l’usage des écoles spéciales et primaires ou pensées philosophiques et morales de La Fontaine commentées et appliquées dans un ordre méthodologique aux différents travers de la vie humaine, Toulouse, Privat, 1885, 108 p.
20 Georges LYON, Lucrèce, De Natura rerum liber quintus, Texte avec une introduction et une analyse, Paris, Félix Alcan, 1886, 116 p.
21 Georges LYON, Malebranche, De la Recherche de la vérité. Livre II. De l’imagination, Édition scientifique, Paris, Félix Alcan, 1885, 209 p.
22 Georges LYON, An idearum philosophiae repugnet qui vocatur sensus communis, Paris, Félix Alcan, 1888, 68 p.
23 Georges LYON, L’Idéalisme en Angleterre au XVIIIe siècle, Paris, Félix Alcan, 1888, 481 p.
24 « Thèse et soutenance de thèse de M. Georges Lyon, ancien élève de l’École normale, professeur de philosophie au lycée Henri IV (juillet 1888) », Revue de l’enseignement secondaire et de l’enseignement supérieur, 1889, p. 343-348.
25 COLLECTIF, « LYON Georges » dans Les Dictionnaires départementaux- Nord- Dictionnaire biographique illustré, tome II, Paris, Flammarion, seconde édition, après 1904, p. 705-726 (ici p. 708).
26 Archives nationales, F17 23620-A, dossier de Georges Lyon.
27 Georges LYON, La philosophie de l’éducation. Influence des vicissitudes de la pensée philosophique sur l’enseignement en France Conférences faites aux élèves de l’École normale de Fontenay-aux-Roses, Paris, Hachette et Cie, 1890, 62 p.
28 Georges LYON, La philosophie de Hobbes, Paris, Felix Alcan, Bibliothèque de philosophie contemporaine, 1892, 229 p.
29 Georges LYON, « Platon et la stylométrie », Revue de synthèse historique, n° 10, janvier-février 1902, 12 p.
30 Jean-François SIRINELLI, Intellectuels et passions françaises. Manifestes et pétitions au XXe siècle, Paris, Fayard, 1990, 365 p.
31 Georges LYON, Condillac. Traité des sensations (première partie) précédé de l’extrait raisonné du Traité des sensations, Nouvelle édition, avec une notice biographique, une introduction, une analyse et des notes historiques et philosophiques, Paris, Félix Alcan, 1896, 128 p.
32 Georges LYON, Enseignement et religion, études philosophiques, Paris, Félix Alcan, 1907, 237 p.
33 Georges LYON, « Le Leviathan et la paix universelle », Revue de métaphysique et de morale, n° 1, janvier 1902, p. 106-119.
34 Georges LYON, « L’enseignement d’État et la pensée religieuse », Revue de métaphysique et de morale, n° 3, mai 1908, p. 302-322.
35 Archives nationales, Base Léonore, Légion d’honneur, 19 800 035/257/34198, dossier Georges Lyon (28 pièces).
36 COLLECTIF, « M. Margottet, recteur de l’académie, président du conseil de l’Université de Lille », Bulletin de l’Université de Lille, 1903, n° 2, p. 43-56.
37 Voir Jean-François CONDETTE, Les recteurs d’académie en France de 1808 à 1940 : tome I : La formation d’une élite administrative au service de l’Instruction publique, Lyon, INRP, 2006, 451 p. ; tome II : Dictionnaire biographique, Lyon, INRP, 2006, 411 p. ; tome III : Le Recteur d’académie, l’École, la Nation (1808-1940), Lyon, INRP, 2009, 790 p. ; Jean-François CONDETTE (dir.), Le recteur d’académie : Deux siècles d’engagements pour l’École, Actes du colloque de la Sorbonne du 27 mars 2008, Bicentenaire de la fonction rectorale, Rennes, PUR, 2009, 256 p. ; Jean-François CONDETTE et Henri LEGOHÉREL (dir.), Les recteurs d’académie en France : deux cents ans d’histoire, Paris, CUJAS, 2008, 316 p.
38 Jean-François CONDETTE, « Surveiller ou stimuler Les recteurs et l’enseignement supérieur sous la Troisième République (1870-1940) », dans J.-F. CONDETTE et Henri LEGOHÉREL (dir.), Les recteurs d’académie en France. Deux cents ans d’histoire, Paris, CUJAS, 2008, p. 111-134.
39 Jean-François CONDETTE, « Les lycéens revendiquent le droit à la parole : la nécessaire réforme du régime disciplinaire des lycées français à la fin du XIXe siècle », Revue Les Sciences de l’Éducation pour l’ère nouvelle : revue internationale, CERSE, Université de Caen-Basse Normandie, volume 37, n° 4, 2004, p. 35-60.
40 AD du Nord, 2 T 114/2, conseil académique, séance du 9 décembre 1908, intervention de G. Lyon.
41 AD du Nord, 2 T 1427, Statistiques du secondaire, par année, rapports pour le conseil académique, (mars 1900) ; 2 T 1440, statistiques de 1905 à 1938.
42 Françoise MAYEUR, L’enseignement secondaire des jeunes filles sous la Troisième République, Paris, Presses de la FNSP, 1977, 788 p.
43 Philippe MARCHAND, « Le recteur Georges Lyon et l’enseignement secondaire féminin dans l’académie de Lille (1903 et 1924) », dans Jean-François CONDETTE (dir.), Les Recteurs : Deux siècles d’engagements pour l’École (1808-2008), Rennes, PUR, 2009, p. 101-116.
44 AD du Nord, 2 T 1427, Statistiques du secondaire, rapports pour le conseil académique, (mars 1900) ; 2 T 1440, statistiques de 1905 à 1938.
45 Bérangère DUNGLAS, Les premières bachelières de l’académie de Lille 1900-1940, maîtrise, Lille 3, 2002, p. 75-85.
46 AD du Nord, 2 T 639, séance du conseil de l’Université de Lille du 5 février 1908.
47 Ibid., séance du 9 avril 1908.
48 Georges LYON, « Sur quelques récentes innovations dans l’enseignement secondaire féminin », Revue universitaire, 1908, tome II, p. 189-197.
49 Ibid., p. 192.
50 Ibid., p. 193.
51 Ibid., p. 193-194.
52 Ibid., p. 194.
53 Ibid., p. 196.
54 AD du Nord, 87 J 7 à 20, Écrits de Georges Lyon, Georges LYON et Théodore BARROIS, Puériculture et hygiène infantile. Conférences faites pour l’enseignement des jeunes filles, Paris, Felix Alcan, 1908, 182 p.
55 Georges LYON, « Préface », dans Mademoiselle BRUNO et A. BRUNO, Le livre de la ménagère, Paris, Belin, 1912, (1934, 9e édition), 241 p., p.IX.
56 Archives départementales du Nord, 2 T 638, Procès-verbal du conseil de l’université, 11 novembre 1903 ; Georges LYON, La formation et la croissance des universités françaises, Lille, Édition de Lille-Université, 1913, p. 10-11.
57 AD du Nord, 2 T 637 à 640, procès-verbaux du conseil de l’Université de Lille (1896-1913).
58 AD du Nord, 2 T 642 à 652, documents des affaires soumises au conseil de l’Université (1898-1915).
59 Voir Jean-François CONDETTE, « Des facultés septentrionales à l’Université de Lille : une mutation entravée ? Le travail du conseil de l’Université (1896-1914) », dans Yamina BATTAHAR et Marie-Jeanne CHOFFEL-MAILFERT, Les Universités au risque de l’histoire : Principes, configurations et modèles (XIXe-XXe siècles), Nancy, Presses universitaires de Nancy-Éditions universitaires de Lorraine, 2014, p. 81-113.
60 Jean-François CONDETTE, « Surveiller ou stimuler ? Les recteurs et l’enseignement supérieur sous la Troisième République (1870-1940) », dans Jean-François CONDETTE et Henri LEGOHÉREL (dir.), Les recteurs d’académie en France : Deux cents ans d’histoire, Paris, CUJAS, 2008, p. 111-134.
61 Jean-François CONDETTE, Une Faculté dans l’histoire…, op. cit., (les 28 premières pages).
62 Ibid., p. 119 et suivantes.
63 Voir Jean-François CONDETTE, Les recteurs d’académie en France de 1808 à 1940 : tome III : Le Recteur d’académie, l’École, la Nation (1808-1940), Lyon, INRP, 2009, « Les recteurs dans la Première Guerre mondiale », p. 711 et suivantes.
64 Université de Lille 3, Bibliothèque universitaire, Journal de guerre de Georges Lyon. (L’enveloppe n° 17 par exemple comprend 129 pages sur la mise en place de l’occupation, le système des otages etc.) ; la pochette n° 16 traite de l’année 1918 et de l’occupation de l’Université ; la pochette n° 14 décrit les événements de 1917 (cuivre, etc.) ; celle n° 10 traite des évacuations forcées d’avril 1916 ; la pochette n° 1 décrit le bombardement du Rectorat (1917).
65 La première lacune porte sur deux pages manquantes de l’année 1915 (sur les problèmes de ravitaillement et l’affaire des sacs à sable) ; la seconde porte sur l’année 1916 et les premiers retours des évacués d’avril 1916 ; la troisième lacune intéresse l’année 1917 (reprise des évacuations forcées : texte écrit en juillet 1917) ; la quatrième, la plus dommageable pour la contextualisation, porte sur le début de la présentation de l’année 1918 (contexte de réquisition globale des bâtiments universitaires) et la dernière concerne également l’année 1918 et la réaction de Georges Lyon aux menaces de réquisitions de l’ensemble de l’Université (début d’une lettre que l’on n’a pas intégralement).
66 Il s’agit bien d’un témoignage rédigé par un homme qui fait partie de l’élite sociale et culturelle. Normalien de la rue d’Ulm, agrégé de philosophie, par deux fois directeur de cabinet d’un ministre, recteur d’académie, Georges Lyon voit la guerre au travers le prisme de son vécu et de ses représentations, ce qui ne retire rien à la grande valeur de son témoignage. Sur cette critique souvent faite de l’usage privilégié de témoignages issus de la bourgeoisie et de l’élite socio-culturelle, à partir d’un corpus dit réduit, voir Philippe SALSON, L’Aisne occupée. Les civils dans la Grande Guerre, Rennes, PUR, 2015, introduction, p. 12 et suivantes. L’auteur utilise dans son ouvrage, outre les archives, surtout 34 témoignages de guerre, qui, à bien y regarder, ne sont pas non plus issus du « peuple » mais souvent des classes moyennes lettrées, possédantes et liées souvent à l’administration communale.
67 AD du Nord, 31 J 115/20, citation du 16 février 1921, Anne-Marie Louël, chevalier de la Légion d’honneur ; Le Grand Écho du Nord du 16 février 1921 ; Le Grand Écho du Nord du 15 avril 1926 (décès de Madame Lyon).
68 Archives nationales, Base Léonore, Légion d’honneur, LH/2778/44, 15 pièces.
69 Sur les débats liés à ces témoignages de guerre, contemporains des événements ou recomposés a posteriori, voir Jean Norton CRU, Témoins. Essai d’analyse et de critique des souvenirs de combattants édités en France de 1915 à 1928, Paris, Les Sentinelles, 1929, 727 p. ; Jean-Norton CRU, Du témoignage, Paris, (1930), Allia Editions, 1998, 153 p. ; Christophe PROCHASSON, « Les mots pour le dire : Jean-Norton Cru, du témoignage à l’histoire », Revue d’histoire moderne et contemporaine, 48-4, 2001, p. 161-189 ; Frédéric ROUSSEAU, Le procès des témoins de la Grande Guerre. L’affaire Norton Cru, Paris, Seuil, 2003, 319 p.
70 John HORNE et Alan KRAMER, Les atrocités allemandes, Paris, Tallandier, 2005, « La destruction de Louvain », p. 59 et suivantes.
71 Ibid., chapitre III : « L’armée allemande et le mythe des francs-tireurs, 1914 », p. 111-164. Voir aussi pour l’invasion et les atrocités allemandes dans l’Aisne, Philippe SALSON, L’Aisne occupée. Les civils dans la Grande Guerre, Rennes, PUR, 2015, p. 42-50. (Pillages, incendies, boucliers humains, otages, etc.).
72 Voir John HORNE, « Les mains coupées : « atrocités allemandes » et opinion française en 1914 », dans Jean-Jacques BECKER, Jay WINTER, Gert KRUMEICH, Annette BECKER et Stéphane AUDOIN-ROUZEAU, Guerre et cultures (1914-1919), Paris, Armand Colin, 1994, p. 133-146. Dès août 1914, la rumeur se répand que les Allemands coupent les mains des prisonniers ou des blessés en Belgique et dans le Nord de la France. Il s’est bien produit des exactions, en particulier des exécutions de civils, des viols ou l’achèvement de blessés, mais on retrouve peu de cas de « mains coupées ».
73 John HORNE et Alan KRAMER, Les atrocités allemandes…, op. cit., p. 95 et suivantes (et l’annexe qui les recense chronologiquement, p. 477-484).
74 Annette BECKER, Les cicatrices rouges. 14-18. France et Belgique occupées, Paris, Fayard, 2010, p. 53-82.
75 Robert VANDENBUSSCHE, « Lille et la guerre (1914-1918) », dans Louis TRENARD et Yves-Marie HILAIRE (dir.), Histoire de Lille, tome IV : Du XIXe siècle au seuil du XXIe siècle, Paris, Perrin, 1999, p. 182.
76 AD du Nord, 2 T 605, lettre du recteur Georges Lyon au ministre datée du 3 octobre 1914 (la plus grande partie est dactylographiée puis quelques lignes manuscrites sont ajoutées à la main).
77 Robert VANDENBUSSCHE, « Lille et la guerre (1914-1918) », dans Louis TRENARD et Yves-Marie HILAIRE (dir.), Histoire de Lille, tome IV : Du XIXe siècle au seuil du XXIe siècle, Paris, Perrin, 1999, p. 186.
78 Émile FERRÉ, Croquis et notes d’occupation. Vie intime et anecdotique de Lille de 1914 à 1918, Paris, Tallandier, 1920, p. 3-4.
79 AD du Nord, 9 R 528, proclamation aux habitants de Lille, 13 octobre 1914.
80 AD Nord, 9 R 528, affiches allemandes, octobre 1914.
81 Annette BECKER, Oubliés de la Grande Guerre. Humanitaire et culture de guerre (1914-1919). Populations occupées, déportés civils, prisonniers de guerre…, op. cit., « Les épreuves des prisonniers militaires », p. 89-145.
82 Pascale SALINIER, Henri Barbusse, Le feu. Journal d’une escouade, texte intégral et dossier, Paris, Folioplus, Gallimard, 2007, p. 22.
83 Ibid., p. 263.
84 AD du Nord, 9 R 523, rapport du commissaire de police du 24 avril 1916.
85 AD du Nord, 9 R 524, rapport de police du 23 septembre 1916 au « préfet » du Nord.
86 Philippe NIVET, La France occupée (1914-1918), Paris, Armand Colin, 2014, p. 33.
87 John HORNE et Alan KRAMER, Les atrocités allemandes, Paris, Tallandier, 2005, p. 285.
88 Ibid., « chapitre VI, La bataille des rapports officiels et le tribunal de l’opinion mondiale », p. 259 et suivantes.
89 Philippe NIVET, La France occupée (1914-1918)…, op. cit., chapitre I : « L’isolement du territoire occupé », p. 15-24.
90 Ibid., « La germanisation économique », p. 85 et suivantes.
91 Voir le Bulletin de Lille du 19 novembre 1914.
92 Pierre PIERRARD, « Lille, ville allemande » dans L’HISTOIRE (revue), 14-18 : Mourir pour la patrie, Paris, Seuil, 2007, p. 246.
93 Philippe NIVET, La France occupée (1914-1918)…, op. cit., p. 152.
94 Pierre PIERRARD, « Lille, ville allemande » dans L’HISTOIRE…, op. cit., p. 243.
95 Ibid., p. 250.
96 Philippe NIVET, La France occupée (1914-1918)…, op. cit., chapitre VIII : « Endurer les pénuries », p. 150-185.
97 Annette BECKER, Les cicatrices rouges. 14-18. France et Belgique occupées, Paris, Fayard, 2010, p. 141.
98 Philippe NIVET, La France occupée (1914-1918)…, op. cit., p. 159.
99 Annette BECKER Annette, Les cicatrices rouges…, op. cit., « Avoir faim », p. 131-158.
100 Pierre PIERRARD, « Lille, ville allemande » dans L’HISTOIRE…, op. cit., p. 251. Voir aussi, Stéphane LEMBRÉ, La guerre des bouches. Ravitaillement et alimentation à Lille (1914-1919), Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2016, 196 p.
101 AD du Nord, 9 R 617, lettre d’Albert Calmette du 23 mai 1916.
102 AD Nord, 9R 686, lettre du maire de Lille (Delesalle) au général von Graevenitz datée du 15 octobre 1917.
103 Ibid., lettre du docteur Calmette, directeur de l’Institut Pasteur, 17 octobre 1917.
104 Maria DEGRUTERE, « Tableau des événements particuliers et journaliers de Maria Degrutère (octobre 1914-janvier 1918) » dans Annette BECKER (dir.), Journaux de combattants & civils de la France du Nord dans la Grande Guerre, nouvelle édition augmentée du journal de Clémence Leroy Villeneuve d’Ascq, Septentrion, 2015, p. 125-171.
105 David HIRSCH, « Journal », dans Annette BECKER (dir.), Journaux de combattants & civils…, op. cit., p. 173-233.
106 Clémence LEROY, « Sous le joug. Journal de guerre (1914-1918) », dans Annette BECKER (dir.), Journaux de combattants & civils, op. cit., p. 235-365.
107 Maria DEGRUTERE, « Tableau des événements particuliers et journaliers de Maria Degrutère (octobre 1914-janvier 1918) » dans Annette BECKER (dir.), Journaux de combattants & civils, op. cit., p. 153.
108 David HIRSCH, « Journal », dans Annette BECKER (dir.), Journaux de combattants & civils…, op. cit., p. 198.
109 Ibid., p. 231.
110 Philippe SALSON, L’Aisne occupée…, op. cit., chapitre IV, « L’appauvrissement de la population civile », p. 85 et suivantes.
111 Philippe NIVET, La France occupée (1914-1918), Paris, Armand Colin, 2014, p. 63.
112 Ibid., « Un territoire sous administration allemande », p. 37-54.
113 Bulletin de Lille, 15 novembre 1914, voir cette proclamation du général von Heinrich du 29 octobre 1914 dans Philippe NIVET, La France occupée (1914-1918)…., op. cit., p. 385-387.
114 Annette BECKER, Les cicatrices rouges. 14-18. France et Belgique occupées, Paris, Fayard, 2010, « Le camp de Holzminden », p. 202 et suivantes ; Claudine WALLART, « Déportation de prisonniers civils au camp de concentration d’Holzminden », Revue du Nord, n° 325, avril-juin 1998, p. 417-448.
115 Annette BECKER, Les cicatrices rouges. 14-18. France et Belgique occupées, Paris, Fayard, 2010, p. 206.
116 Gérard BENDAHMANE, Pascale BREEMERSCH et Bernard GHIENNE, La Grande Guerre en Gohelle d’après le témoignage des instituteurs et institutrices. Enquête du recteur de l’académie de Lille en 1920, Saint-Laurent Blangy, Imprimerie Sensey, 2015, témoignage de la directrice d’école de Carvin, Rose Guffroy, déportée à Holzminden en janvier 1918, p. 265-270.
117 Voir Annette BECKER, Oubliés de la Grande Guerre. Humanitaire et culture de guerre (1914-1919). Populations occupées, déportés civils, prisonniers de guerre, Paris, réédition, Pluriel 2012 (Noësis, 1 998), « Du travail forcé sur place aux déportations pour le travail », p. 57 et suivantes.
118 Jean-François CONDETTE, « Résister au travail forcé dans le Nord occupé (1914-1918) », dans Robert VANDENBUSSCHE (dir.), La résistance en France et en Belgique occupées (1914-1918), Villeneuve d’Ascq, IRHIS-Centre de gestion de l’édition scientifique-Lille 3, n° 51, 2012, p. 20 et suivantes (sur les réquisitions).
119 Philippe NIVET, La France occupée (1914-1918)…, op. cit., chapitre VII : « Le travail forcé et les déportations », p. 133-149.
120 Annette BECKER, Les cicatrices rouges. 14-18…, op. cit., « Travail obligatoire, travail forcé », p. 177 et suivantes.
121 AD du Nord, 9 R 695, ordonnance allemande du 3 avril 1917.
122 AD du Nord, 9 R 846, décret contre le refus du travail, 24 avril 1917 (repris dans le Bulletin de Lille du 10 juin 1917).
123 Voir la lettre de Monseigneur Charost au général von Graevenitz dans Philippe NIVET, La France occupée (1914-1918)…, op. cit., p. 391-392.
124 Voir sa lettre datée du 17 avril 1916, dans Robert VANDENBUSSCHE (dir.), La résistance en France et en Belgique occupées …, op. cit., p. 222-223.
125 AD du Nord, 9 R 816, proclamation allemande (reprise dans le Bulletin de Lille du 23 avril 1916).
126 Jean-François CONDETTE, « Résister au travail forcé dans le Nord occupé (1914-1918) », dans Robert VANDENBUSSCHE (dir.), La résistance en France et en Belgique occupées (1914-1918)…, op. cit., p. 31 et suivantes (sur les évacuations forcées d’avril 1916).
127 Annette BECKER, Oubliés de la Grande Guerre…, op. cit., « Les évacuations forcées », p. 65-68 ; « Le cas des femmes. Les déportations de Pâques 1916 », p. 68-77.
128 Cette pratique de la visite médicale intime est constatée dans plusieurs communes de la zone occupée en 1915 et 1916 déjà comme à Templeuve en juillet 1915 ou dans la région de Douai et de Lens en 1915 et 1916. Voir Philippe NIVET, La France occupée (1914-1918)…, op. cit., p. 125.
129 Annette BECKER, Les cicatrices rouges. 14-18…, op. cit., p. 15.
130 Ibid., « S’accommoder, refuser, résister », p. 249 et suivantes.
131 Philippe SALSON, L’Aisne occupée. Les civils dans la Grande Guerre, Rennes, PUR, 2015, p. 13.
132 Philippe NIVET, La France occupée (1914-1918)…, op. cit., chapitre XI : « Le rapprochement entre occupants et occupés », p. 265-292.
133 Annette BECKER, Les cicatrices rouges…, op. cit., p. 106.
134 Ibid., p. 107.
135 Philippe SALSON, L’Aisne occupée…, op. cit., p. 215.
136 Ibid., chapitre X : « Des représentations plus complexes de l’ennemi », p. 215-235.
137 Ibid., chapitre XII : « Des Allemands pour lesquels on se prend d’affection », p. 255 et suivantes.
138 Emmanuel DEBRUYNE, « Les « femmes à Boches » en Belgique et en France occupée (1914-1918) » dans Jean-Marc GUISLIN (dir.), La Première Guerre mondiale dans le Nord de la France et en Belgique, Revue du Nord, n° 404-405, tome 96, janvier-juin 2014, p. 157-185.
139 Philippe NIVET, La France occupée (1914-1918)…, op. cit., p. 280.
140 Ibid., chapitre XII : « Les collaborateurs », p. 293-300.
141 Philippe SALSON, L’Aisne occupée. Les civils dans la Grande Guerre, Rennes, PUR, 2015, 305 p. en particulier le chapitre IX : « S’opposer à l’occupant », p. 193 et suivantes. Dans sa conclusion, il note : « Reprendre les termes de « Résistance » et de « collaboration » sans chercher à en préciser le sens conduit à plaquer la réalité de 1940-1945 sur celle de 1914-1918, participant à une lecture téléologique de l’histoire des guerres mondiales » (p. 277).
142 Philippe NIVET, La France occupée (1914-1918)…, op. cit., chapitre X : « Les actes de résistance », p. 207-264.
143 Par référence ici à la Seconde Guerre mondiale (même s’il faut se méfier des parallèles entre les deux conflits) et au travail de Jacques SÉMELIN, Sans arme face à Hitler. La résistance civile en Europe (1939-1945), Paris, Payot, 1989, 270 p.
144 Robert VANDENBUSSCHE (dir.), La résistance en France et en Belgique occupées (1914-1918), Villeneuve d’Ascq, Institut de recherches historiques du Septentrion-Centre de gestion de l’édition scientifique-Lille 3, n° 51, 2012, 234 p.
145 Philippe SALSON, L’Aisne occupée…, op. cit., chapitre VII : « Les étroites marges de manœuvre des maires », p. 147-169.
146 Ibid., p. 153.
147 Annette BECKER, Oubliés de la Grande Guerre…, op. cit., « Principes, conventions et confusion », p. 155 et suivantes.
148 Jean-François CONDETTE, « Résister au travail forcé dans le Nord occupé (1914-1918) », dans Robert VANDENBUSSCHE (dir.), La résistance en France et en Belgique occupées (1914-1918)…, op. cit., p. 20 et suivantes.
149 Chantal ANTIER, « La guerre secrète des résistantes et espionnes françaises et belges en 1914-1918 », dans Robert VANDENBUSSCHE (dir.), La résistance en France et en Belgique occupées (1914-1918)…, op. cit., p. 126-138.
150 Philippe NIVET, La France occupée (1914-1918)…, op. cit., p. 63-78 (sur La Gazette des Ardennes, son tirage, ses idées, ses combats, ses cibles, etc.).
151 AD du Nord, JX 612, Bulletin de Lille (gros registre relié couvrant les années 1914 à 1918), n° 1, 15 novembre 1914.
152 La même logique est en œuvre en Belgique. Voir Emmanuel DEBRUYNE, « Véridiques, antiprussiens et patriotes ». Les journaux prohibés en pays occupé (1914-1918), dans Robert VANDENBUSSCHE (dir.), La résistance en France et en Belgique occupées (1914-1918)…, op. cit., p. 77-97.
153 Jean HEUCLIN et Jean-Paul VISSE, La presse clandestine dans le Nord occupé, 1914-1918, Valenciennes, Presses universitaires de Valenciennes, 2014, 504 p (les pages 118 à 496 sont constituées de la transcription des textes parus dans cette presse clandestine).
154 Philippe NIVET, La France occupée (1914-1918), Paris, Armand Colin, 2014, p. 78.
155 Nous avons déjà présenté cette vie universitaire sous l’occupation dans diverses contributions : Jean-François CONDETTE, La Faculté des lettres de Lille de 1887 à 1945 ; Une faculté dans l’histoire, Lille, Septentrion, 1999, chapitre VIII : « La Faculté et la Première Guerre mondiale », p. 221-262 ; Jean-François CONDETTE, « L’université de Lille dans la Première Guerre mondiale », Revue Guerres Mondiales et Conflits Contemporains, Paris, PUF, mars 2000, n° 197, p. 83-102 ; Jean-François CONDETTE, « In deutscher Hand: Die Universität Lille unter deutscher Bezatzung (1914-1918) », dans Trüde MAURER (Hg), Kollegen-Kommilitonen-Kämpfer. Europäische Universitäten im Ersten Weltkrieg, Pallas Athene-18, Franz Steiner Verlag, Stuttgart, 2006, p. 107-126 ; Jean-François CONDETTE, « Étudier et enseigner dans les facultés et les lycées lillois sous l’occupation allemande (1914-1918) », Revue du Nord, n° 404-405, janvier-juin 2014, La Première Guerre mondiale dans le Nord de la France et en Belgique (Textes réunis par Jean-Marc GUISLIN), p. 207-239. Voir aussi mon introduction dans Jean-François CONDETTE (dir.), Les Écoles dans la guerre. Acteurs et institutions éducatives dans les tourmentes guerrières (XVIe-XXe siècles), Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2014, 548 p.
156 Les lycées masculins d’Amiens et de Saint-Omer sont en « zone libre » tout comme le lycée féminin d’Amiens.
157 Les collèges masculins d’Abbeville, Armentières (n’existe plus en fait car trop proche du front), Arras (n’existe plus car trop proche du front et replié), Béthune, Boulogne-sur-Mer, Calais, Cassel, Château-Thierry, Dunkerque, Peronne (repris après le repli allemand du 11 mars 1917), Saint-Pol-sur-Ternoise et Soissons sont en zone « libre ». Les collèges et cours secondaires féminins d’Abbeville, Armentières (n’existe plus car trop proche du front), Arras (n’existe plus car trop proche du front et replié) Béthune, Boulogne, Calais, Péronne (repris après le 11 mars 1917), Soissons sont en zone « libre ».
158 AD du Nord, 2 T 604, rapport du vice-doyen Derocquigny daté du 11 février 1916.
159 AD du Nord, 9 R 524, rapport de police du 23 septembre 1916.
160 AD du Nord, 9 R 524, rapport de police du 14 août 1917 (et 9 R 525, récit de Georges Lyon).
161 Frédéric COMBEMALE, « rapport sur la faculté de médecine-pharmacie en 1914-1915 », Annales de l’Université de Lille, année 1914-1915.
162 AD du Nord, 2 T 607, lettre du général von Graevenitz d’octobre 1915.
163 AD du Nord, 9 R 690, lettre de Georges Lyon au général von Graevenitz du 15 mai 1918.
164 AD du Nord, 2 T 604, lettre du général von Graevenitz au maire Charles Delesalle, 16 mai 1918.
165 Frédéric COMBEMALE, « Rapport sur les actes et les travaux de la faculté de médecine et de pharmacie de Lille pendant l’année scolaire 1917-1918 », Annales de l’Université de Lille, année 1917-1918, p. 164.
166 Catherine MASSON, La Catho, Un siècle d’histoire de l’Université catholique de Lille (1877-1977), Lille, Septentrion, 2011, chapitre III, « Sous l’occupation allemande », p. 183-225.
167 Voir Jean HEUCLIN et Linda VENDEVILLE, L’Université catholique dans la Grande Guerre, Lille-ICL, 2014, 91 p.
168 E. LESNE, « Les facultés catholiques de Lille pendant la Guerre », Septentrion, Revue des Marches du Nord, mars 1929, 3e année, n° 2, « In memoriam, Souvenirs de l’occupation allemande (1914-1918) », tome II, p. 88 puis 92.
169 AD du Nord, 2 T 117, conseil académique, rapport du proviseur du lycée de Tourcoing daté du 26 juin 1916.
170 AD Nord, 2 T 603, lettre du proviseur du lycée Faidherbe de Lille à l’inspecteur d’académie du 7 décembre 1915.
171 Gérard BENDAHMANE, Pascale BREEMERSCH et Bernard GHIENNE, La Grande Guerre en Gohelle d’après le témoignage des instituteurs et institutrices. Enquête du recteur de l’académie de Lille en 1920, Saint-Laurent Blangy, Imprimerie Sensey, 2015, 415 p.
172 AD du Nord, 2 T 607, lettre du doyen Combemale au recteur, 5 janvier 1915.
173 Ibid., lettre du recteur Georges Lyon à l’Autorité allemande, 26 octobre 1915.
174 AD du Nord, 2 T 717, lettre du vice-doyen Derocquigny au recteur, 27 octobre 1917.
175 AD du Nord, 9 R 313, affaire Louis, 1917.
176 AD du Nord, 2 T 607, circulaire du recteur Georges Lyon du 23 septembre 1914.
177 AD du Nord, 2 T 605, lettre du recteur du 3 octobre 1904.
178 Frans VAN KALKEN, Albert KLUYSKENS, Paul HARSIN et Léon VAN DER ESSEN, Histoire des Universités belges, Bruxelles, Office de publicité, 1954, 120 p. À Gand, les Allemands, après l’échec de multiples pressions sur les enseignants pour qu’ils reprennent les cours, imposent l’ouverture d’un embryon d’université germanisée, « l’Université von Bissing », ouverte en 1916. Pour refus de coopérer, Henri Pirenne et Paul Frédericq sont déportés en Allemagne.
179 Archives nationales, F 17 13698, situation des universités en 1914-1918, rapport du doyen des lettres du 12 septembre 1915.
180 Annales de l’Université de Lille, « Rapport général du doyen Charmeil (médecine) sur la situation de l’Université pendant l’année 1914-1915 », p. 7.
181 AD du Nord, 2 T 605, séance du conseil universitaire du 11 janvier 1915.
182 Annales de l’Université de Lille, année 1915-1916, « Rapport du professeur Malaquin (Sciences) sur la situation de l’Université de Lille en 1915-1916 », p. 42.
183 AD du Nord, 2 T 606, programme des conférences.
184 Ibid., discours introductif du recteur Lyon à la conférence universitaire du 14 avril 1917.
185 Annales de l’Université de Lille, année 1917-1918, « Rapport sur la faculté de droit », p. 148.
186 Annales de l’Université de Lille, année 1918-1919, Ernest GERARD, « Rapport général sur la situation de l’enseignement supérieur à Lille en 1918-1919 » p. 195.
187 E. LESNE, « Les facultés catholiques de Lille pendant la Guerre », Septentrion, Revue des Marches du Nord, mars 1929, 3e année, n° 2, « In memoriam, Souvenirs de l’occupation allemande (1914-1918) », p. 86-96, (p. 88).
188 Archives de l’Université catholique de Lille, Bulletin de guerre des facultés catholiques de Lille, revue mensuelle, numéro d’août 1917, « Vers la victoire ».
189 AD du Nord, 2 T 603, lettre du proviseur du lycée Faidherbe de Lille au recteur Lyon, 30 juin 1915.
190 AD du Nord, 2 T 117, lettre de la directrice du collège de Tourcoing au recteur Lyon, 29 juin 1916.
191 Pascale SALINIER, Henri Barbusse, Le feu. journal d’une escouade, texte intégral et dossier, Paris, Folioplus, Gallimard, 2007, p. 131. Voir aussi : « Vois-tu, y a eu trop d’gens riches et à relations qui ont crié : “sauvons la France ! – et commençons par nous sauver” » (p. 149).
192 Voir François DÉCHELETTE, L’argot des poilus. Dictionnaire humoristique et philologique, Paris, Les Éditions de Paris, 2004, 258 p. (première édition en 1918) ; Rémy CAZALS, Les mots de 14-18, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 2003, 123 p.
193 Voir le chapitre XXIV et dernier du roman, « L’Aube », p. 371-400. En particulier : « Il ne faut plus qu’il y ait de guerre après celle-là ! », p. 383 ; « Ces hommes […] entrevoyaient à quel point la guerre, aussi hideuse au moral qu’au physique, non seulement viole le bon sens, avilit les grandes idées, commande tous les crimes – mais ils se rappelaient combien elle avait développé en eux et autour d’eux tous les mauvais instincts sans en excepter un seul : la méchanceté jusqu’au sadisme, l’égoïsme jusqu’à la férocité, le besoin de jouir jusqu’à la folie » (p. 385). Pour éviter cela, il faut « tuer la guerre dans le ventre de l’Allemagne » (p. 386) en assurant la victoire de la liberté et de la démocratie contre le militarisme prussien.
194 Sur les écrivains pendant la Guerre voir Nicolas BEAUPRÉ, Écrits de guerre (1914-1918), Paris, CNRS Editions, « Biblis », 2013, 475 p. (Analyse de 181 écrivains combattants allemands et 239 Français).
195 Jean-François CONDETTE, La Faculté des lettres de Lille de 1887 à 1945 ; Une faculté dans l’histoire, Lille, Septentrion, 1999, p. 236 et suivantes.
196 AD du Nord, 2 T 717, lettre du recteur Georges Lyon, mars 1916.
197 AD Nord, VM 146173, procès-verbal de l’assemblée de la faculté des lettres daté du 27 octobre 1916.
198 AD Nord, 2 T 607, lettre de Madame Lempereur au recteur Lyon, 30 juin 1915.
199 François-Xavier BOONE, L’enseignement secondaire et supérieur dans la tourmente en Nord et en Pas-de-Calais occupés (août 1914-octobre 1918), Université de Lille 3, mémoire de master 2, codirection Jean-François Chanet et Jean-François Condette, juin 2010, 202 p.
200 AD du Nord, 2 T 117, conseil académique, rapport du proviseur du lycée de Valenciennes, 27 juin 1915.
201 Annales de l’Université de Lille, année 1914-1915, Charles MOUCHET, « Rapport sur la faculté de droit pendant l’année scolaire 1914-1915 », p. 16. La répartition est la suivante : 3 examens de capacité, 8 examens de première partie de baccalauréat, 4 examens de seconde partie de baccalauréat et 4 examens de licence.
202 Les sessions sont les suivantes : avril 1915, octobre-novembre 1915, janvier 1916 (session extraordinaire suite aux réquisitions d’élèves), juillet 1916, octobre 1916, avril 1917, juillet 1917, octobre 1917, avril 1918, juillet 1918.
203 François-Xavier BOONE, L’enseignement secondaire et supérieur dans la tourmente en Nord-Pas-de-Calais occupés (août 1914-octobre 1918), Lille 3, Master 2, 2010, p. 125-129.
204 Gérard BENDAHMANE, Pascale BREEMERSCH et Bernard GHIENNE, La Grande Guerre en Gohelle d’après le témoignage des instituteurs et institutrices. Enquête du recteur de l’académie de Lille en 1920, Saint-Laurent Blangy, Imprimerie Sensey, 2015, p. 109.
205 AD du Nord, 2 T 604, ordre du général von Graevenitz du 9 février 1917 ; circulaire de Georges Lyon du 11 février 1917.
206 Gérard BENDAHMANE, Pascale BREEMERSCH et Bernard GHIENNE, La Grande Guerre en Gohelle…, op. cit., p. 21-22.
207 Ibid., p. 25-28.
208 Ibid., témoignage de l’instituteur Fouquart, p. 31-36.
209 Ibid., situation à Carvin, p. 59-62.
210 Ibid., situation à Lens, p. 115.
211 Annales de l’Université de Lille, année 1918-1919, rapport du doyen des lettres de Lille sur l’année 1918-1919, p. 251.
212 Annales de l’Université de Lille, année 1914-1915, Paul CHARMEIL, « Rapport général sur la situation de l’enseignement supérieur à Lille en 1914-1915 », p. 6-7.
213 AD du Nord, 2 T 2295, lycée Fénelon, années 1915-1918, rapports annuels de la directrice.
214 AD du Nord, 2 T 1902, lycée Faidherbe, années 1915-1918, rapports annuels du proviseur.
215 AD du Nord, 9 R 527, Proclamation du maire de Lille, 17 octobre 1918 (affiche en bleu, blanc, rouge).
216 Georges LYON, Séance solennelle de l’Université de Lille. 17 janvier 1921, Lille, Imprimerie centrale du Nord, 1921, 16 p.
217 Dans le département du Nord, 18 communes sont entièrement détruites pour 65 détruites à plus de 50 % et 378 endommagées (59 intactes). Dans le Pas-de-Calais, 167 communes sont entièrement détruites, 57 détruites à plus de 50 %, 68 endommagées et 58 intactes. Dans le Nord, on compte 53 171 immeubles complètement détruits, 40 117 gravement endommagés et 146 626 partiellement endommagés. Dans le Pas-de-Calais, les chiffres sont de 70 852, 17 264 et 16 276 (Philippe NIVET, La France occupée (1914-1918)…, op. cit., p. 366-367).
218 Avec des inégalités départementales fortes cependant : 45 % des communes dans le département du Nord et dans les Ardennes, 26 % dans l’Aisne, 21 % dans le Pas-de-Calais et 4 % dans la Somme.
219 Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC)-Nanterre, F Delta 1126/1a et 1126/1b, puis 1126/2 à 1126/11.
220 Voir Gérard BENDAHMANE, Pascale BREEMERSCH et Bernard GHIENNE, La Grande Guerre en Gohelle d’après le témoignage des instituteurs et institutrices. Enquête du recteur de l’académie de Lille en 1920, Saint-Laurent Blangy, Imprimerie Sensey, 2015, 415 p.
221 Jean-François CONDETTE (dir.), Les Écoles dans la guerre. Acteurs et institutions éducatives dans les tourmentes guerrières (XVIe-XXe siècles), Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2014, 548 p.