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Conclusion

p. 225-234


Extrait

1Ainsi que l’a exprimé Quentin Bajac, il y a un lien fort entre la ruine et le chantier : « Là où les ruines, dans leur temporalité floue, sont le plus souvent prétextes à une approche sentimentale d’un passé indéfini, les images de chantier, elles, nous parlent d’histoire et de progrès. Au temps pur des ruines s’oppose l’espace historique du chantier. » L’auteur d’ajouter qu’il n’y a pas dichotomie, mais comme surimpression : « La ruine engendre le chantier, et ce dernier est à son tour amené à s’effacer. Les deux opérations, loin d’être contradictoires, se complètent et l’image de chantier est bien souvent également celle de la ruine. L’ancien et le nouveau se mêlent de manière inextricable […]1. » La forteresse de Pierrefonds était cette ruine, ce passé « indéfini » et « flou » transmué en architecture par les forces rationnelles du chantier. C’est ainsi que la restauration a épousé la construction au profit d’une réification. Ce résultat n’a été possible qu’à la seule condi

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