1 Q. Bajac, « Grounds Zero », Ligeia, Dossiers sur l’art, vol. 23, nos 101 à 104, juillet-déc. 2010, p. 132-134. Pour la vision inverse « du chantier Monument historique nécessairement producteur de ruines, de décombres et de gravats » : B. Peaucelle, « Le chantier en ruines », La Ruine et le geste architectural, dir. P. Hyppolite, Paris, Presses Universitaires de Paris-Ouest, coll. « Ritm », 2016, p. 74-88.
2 Nous avons déjà insisté sur cette question : A. Timbert, « Dans l’intimité du chantier », Les visions d’un architecte, cat. expo., Paris, Cité de l’Architecture et du Patrimoine, 20 nov. 2014-9 mars 2015, dir. L. de Finance et J.-M. Leniaud, Paris, Norma, 2014, p. 46-51.
3 E.-E. Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné…, op. cit., vol. 1, 1854, p. VIII.
4 Ibidem, art. « Ouvrier », vol. 6, 1863, p. 455.
5 Ibid., art. « Restauration », vol. 8, 1866, p. 28.
6 Ibid., art. « Sculpture », vol. 8, 1866, p. 97.
7 À Amiens, dans la chapelle du Sacré-Cœur : C. Durox, « Viollet-le-Duc et les chapelles du déambulatoire », Amiens, dir. Mgr J.-L. Bouilleret, Strasbourg, La Nuée Bleue, coll. « La Grâce d’une Cathédrale », 2012, p. 98.
8 À Amiens dans la chapelle Sainte-Theudosie : ibidem, 2012, p. 95.
9 J.-M. Leniaud, « Noir sur Blanc », Grands chantiers et matériaux, Actes de la journée d’études, Paris, INHA, dir. B. Baudez, Livraisons d’histoire de l’architecture, n° 16, 2008, p. 5 : « Néanmoins, le XIXe siècle, aussitôt qu’il eut projeté son regard sur le Moyen Âge, n’eut de cesse de concevoir un modèle de chantier sur lequel, de façon idéale, le maître des œuvres concevait le projet dans le secret de sa loge, le tailleur de pierre réalisait les différentes pièces de la construction et le maçon travaillait à les mettre en place. Telle est l’image que donne, par exemple, Ludovic Vitet lorsqu’en 1845, il rédige avec la collaboration de l’architecte Daniel Ramée sa Monographie de l’église Notre-Dame de Noyon. Amplifiant des propos qui avaient déjà eu cours aux époques antérieures, il ne fait pas seulement du chantier le lieu où s’agencent les matériaux, mais l’endroit, la Bauhütte, où le maître transmet aux compagnons le secret maçonnique qui préside à la construction des cathédrales et l’espace dans lequel sont produits sous leur forme achevée les matériaux à mettre en œuvre. »
10 Ch. Alibert, « Narbonne, un conservateur et un architecte : Paul Tournal et Eugène Viollet-le-Duc », Eugène Viollet-le-Duc, regards croisés, Actes du colloque de Carcassonne, 5-6 juin 2014, dir. J.-P. Piniès, Narbonne, éd. Garae Hésiode, 2015, p. 119.
11 B. Marrey, La querelle du fer : Eugène Viollet-le-Duc contre Louis-Auguste Boileau, Paris, éd. du Linteau, 2002.
12 E.-E. Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné…, op. cit., art. « Grille », vol. 6, 1863, p. 55.
13 Ibidem, art « Menuiserie », vol. 6, 1863, p. 361.
14 Ibid., art « Restauration », vol. 8, 1866, p. 30.
15 Ibid., art « Restauration », vol. 8, 1866, p. 28, n. 1.
16 J.-M Leniaud, « Entre la grue de Cologne et le marteau de Thor : les cathédrales au Temps des Nations », Vingt siècles en cathédrales, C. Arminjon et D. Lavalle, dir., Paris, Monum, éd. du Patrimoine, 2001, p. 67.
17 M. Gandy, « The Paris Sewers and the Rationalization of Urban Space », Transactions of the Institute of British Geographers, 24, n° 1, 1999, p. 23-44.
18 Fr. Husson, Les maçons et tailleurs de pierre. Études historiques, Paris, Marchal et Billard, 1903. p. 223.
19 U. Hassler, « Konstruieren als Wissenschaft und die Praktiken des Bauens », Bautechnik des Historismus. Von den Theorien über gotische Konstruktionen bis zu den Baustellen des 19. Jahrhunderts, Actes du colloque international de Zurich, 17-18 fév. 2011, dir. U. Hassler, Ch. Rauhut, coll. S. Huerta, München, Hirmer, 2012, p. 6-17. Voir également le chantier de restauration de Bodo Ebhardt au Haut-Koenigsbourg : L. Baridon, J.-J. Schwien, « Le château du Haut-Koenigsbourg », Congrès archéologique de France, Strasbourg et Basse-Alsace, 2004, p. 36.
20 G. Désert, « Aperçus sur l’industrie française du bâtiment au XIXe siècle », Le Bâtiment. Enquête d’histoire économique, XIVe-XIXe siècles, Paris, EHESS, [1971], 2002, p. 77.
21 C. Rauhut, « La technique sur le tas. Aspects sociaux de l’utilisation des machines sur les chantiers de construction (Suisse, fin XIXe s.) », Revue d’histoire du XIXe siècle, n° 45, 2012, p. 127-142. Pour une réflexion sur la concomitance ou la discordance entre innovation de produits, de techniques et de procédés : G. Lambert, « Préfabrication et standardisation chez Perret dans les années 1920. Performance de l’outillage et circulation des savoir-faire », Les temps de la construction. Processus, acteurs, matériaux, IIe Congrès francophone d’histoire de la construction, Lyon, 29-31 janv. 2014, dir. Fr. Fleury, L. Baridon et alii, Paris, Picard, 2016, p. 849-860.
22 E.-E. Viollet-le-Duc, « XXe Entretien », Entretiens sur l’Architecture, Paris, Morel, 1872, rééd. Infolio, 2010, p. 338.
23 A. Paillex, La policromia d’architettura per Viollet-le-Duc tra storia dell’arte e restauro : il caso studio della cappella della Vergine, cattedrale di Reims, Politecnico di Torino, tesi di laurea magistrale, dir. M. Naretto et A. Timbert, 2016, p. 59.
24 J.-B. Lassus, Album de Villard de Honnecourt, architecte du XIIIe siècle, éd. actualisée par A. Darcel, Paris, Imprimerie Impériale, 1858.
25 M. Ferauge, P. Mignerey, « Les cathédrales de Bourges et l’utilisation du fer dans l’architecture », Bulletin monumental, 1996, p. 129-148.
26 L’innovation résulte plus, dans ce contexte, de l’emploi des « nouvelles technologies » : outre la traditionnelle correspondance, il faut en effet noter le recours au télégraphe pour une transmission rapide des ordres comme des informations et l’établissement d’une coordination réglée entre les ateliers et le chantier. Dans le même ordre l’usage de la photographie se généralise pour dupliquer et diffuser les plans ou informer sur l’état d’avancement d’un ouvrage, notamment de la statuaire.
27 Pour exemple : N. Reveyron, « Influence de la charpenterie et rôle des charpentiers dans l’architecture de pierre à la fin du Moyen Âge à Lyon », Bulletin monumental, 154, 1996, p. 149-165.
28 J.-M. Pérouse de Montclos, « La charpente à la Philibert de L’Orme. Réflexions sur la fortune des techniques en architecture », Les chantiers de la Renaissance, Actes des colloques de Tours 1983-1984, Paris, Picard, coll. « De Architectura », 1991, p. 27.
29 E.-E. Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné…, op. cit., art. « Grille », vol. 6, 1863, p. 78-79.
30 E.-E. Viollet-le-Duc, « XIe Entretien », Entretiens sur l’Architecture, Paris, Morel, 1872, rééd. Infolio, 2010, p. 23
31 Quelques années plus tard A. de Baudot fera le même constat : « Quant aux professionnels, ils sont indifférents, ou débordés par la nécessité de produire avec la rapidité dévorante qui est actuellement à l’ordre du jour et qui, sans leur laisser le temps de méditer, les oblige à travailler isolément, sans discipline et sans communauté de vues. » A. de Baudot, L’Architecture, le passé, le présent, Paris, H. Laurens, 1916, p. 5.
32 Charenton-le-Pont, Méd. Arch. Pat. : 81/60/485/5.
33 E. Du Sommerard, Les Monuments historiques de France à l’Exposition universelle de Vienne, Paris, imp. nationale, 1876, p. 20-21.
34 Annexe I : nos 138 et 270.
35 Beauvais, Arch. dép. Oise : 4 Tp 3 – 7 juillet 1868.
36 Ibidem : 7 juillet 1868.
37 Annexe I : nos 219, 292, 337.
38 Beauvais, Arch. dép. Oise : 4 Tp 3 – 28 août 1868.
39 Ibidem : 7 juillet 1868. Annexe I : n° 247.
40 Annexe I : n° 246.
41 Le constat, fait par Viollet-le-Duc, que le chantier de restauration constituait « une école pratique d’architecture » fut déjà formulé par Ch. Wren en 1665 : « Le chantier du Louvre est une école d’architecture, la meilleure probablement qui soit en Europe à l’heure actuelle. » Cité par Fr. Tiberghien, Versailles, le chantier de Louis XIV, Paris, Perrin, 2002, p. 185.
42 A. Timbert, Restaurer et bâtir, Viollet-le-Duc en Bourgogne, Villeneuve-d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, coll. « Architecture & Urbanisme », 2013.
43 Beauvais, Arch. dép. Oise : 4 Tp 4 – 21-22 septembre 1879.
44 E.-E. Viollet-le-Duc, « XXe Entretien », Entretiens sur l’Architecture, Paris, Morel, 1872, rééd. Infolio, 2010, p. 505-568.
45 J. Le Goff, Faut-il vraiment découper l’histoire en tranches, Paris, le Seuil, 2014, p. 137.