1 Les fondateurs en étaient le pasteur Heinrich Römmich, l’historien Karl Stumpp, l’écrivain et publiciste Gottlieb Leibbrandt. Cf. Heimatbuch (ultérieurement simplement HB) 1973/1981, p. 251.

2 Johann und Hans Kampen (dir.), Heimat und Diaspora. Russlanddeutsche in der Bundesrepublik Deutschland 1950-2000. Festschrift zum 50jährigen Bestehen der Landsmannschaft der Deutschen aus Russland e.V., Stuttgart, p. 51.

3 Cf. HB 1955, p. 17 sq.

4 Cf. Johannes Schleuning, HB 1956 (préface).

5 Sur la problématique de la « conjoncture » de la Kulturnation dans l’Allemagne (RFA) d’après-guerre, lire Otto Dahn, Nation und Nationalismus in Deutschland 1770-1990, München, Beck’sche Reihe, 1996 (3^e dir.), p. 48 sq.

6 Cf. HB 1964, p. 19, J. Kampen, op. cit., p. 62 sq.

7 Ainsi l’Atlas de 1962 confirme-t-il les témoignages des lettres en provenance des peuplements spéciaux, en fournissant la preuve de l’immense éparpillement géographique des minorités allemandes soviétiques au milieu des Russes européens, des Ukrainiens et surtout des populations asiatiques kazakhe, kirghize, ouzbèke ou tadjike. Cf. HB 1964, op. cit., p. 77.

8 Cf. Gwénola Sebaux, « Les colonies d’Orient, trait d’union entre les aires orientale et germanique », dans Sylvie Grimm Hamen, Philippe Alexandre (dir.), L’Orient dans la culture allemande aux XVIII^e et XIX^e siècles, Nancy, Presses Universitaires de Nancy, 2007, p. 159-172.

9 Cf. HB 1960, p. 28 sq.

10 Cf. HB 1959, op. cit. p. 47 ; HB 1964, op. cit., p. 31-37 ; HB 1957, p. 117 sq. et p. 120 ; HB 1966, p. 8 et p. 11 ; HB 1960 op. cit., p. 28 sq. et p. 48-51 ; HB 1962, p. 26.

11 Cf. HB 1958, p. 13. Sur les « rapatriés », ibid., p. 8 et p. 20 sq. ; HB 1963, p. 76 ; HB 1966, op. cit., p. 35-42 et p. 52 sq. ; HB 1959, op. cit., p. 50s. Cf. aussi le compte rendu de Taline Ter Minassian dans Le Bulletin de la SHMC 1999, 3 & 4 (Supplément à la Revue d’histoire moderne et contemporaine).

12 Région historique comprise entre le Dniestr et le Bug (y compris Odessa), annexée par la Roumanie en 1941, et sous administration roumaine de 1941 à 1943.

13 Cette chronologie est documentée dans plusieurs Heimatbücher (ici HB 1959, op. cit., p. 7 et HB 1966, op. cit., p. 23). Cf. aussi l’analyse de l’historien Benjamin Pinkus dans HB 1973-1981, op. cit., p. 9-19.

14 Cf. HB 1961, p. 74. Cf. aussi HB 1964, op. cit. p. 78 sq. (analyse du recensement de 1959, le 1^er à faire état de la population allemande soviétique en URSS).

15 Peter Hilkes, « Von der Deportation zum Massenexodus », dans Gerhard Stricker, Deutsche Geschichte im Osten Europas. Rußland, Stuttgart, Siedler, 1997, p. 222 et p. 229.

16 Alfred Eisfeld, Victor Herdt (dir.), Deportation, Sondersiedlung, Arbeitsarmee. Deutsche in der Sowjetunion 1941 bis 1956, Köln, Der Göttinger Arbeitskreis, 1996, p. 633, note n° 5. Cf. aussi Jean-Jacques Marie, Les peuples déportés d’Union soviétique, Paris, dir. Complexe, 1995, p. 48 sq.

17 C’est une immense boucle de quelque 5 000 kilomètres qui descend de Saratov, traverse le Kazakhstan du nord au sud (en passant à l’est de la mer d’Aral), longe la frontière avec le Kirghizistan, pour remonter ensuite vers le nord-est du Kazakhstan et enfin la Sibérie.

18 Voir à ce sujet Viktor Krieger, « Verweigerungs- und Protestformen der Russlanddeutschen im Arbeitslager (1941-1946) », dans Ralph Tuchtenhagen, Christoph Gassenschmidt (dir.), Ethnische und soziale Konflikte im neuzeitlichen Osteuropa (Sonderdruck. Festschrift für Heinz-Dietrich Löwe zum 60. Geburtstag), Hamburg, Verlag Dr Kovac, 2004, p. 145-179.

19 J.J. Marie, op. cit., p. 17.

20 P. Hilkes, op. cit., p. 225.

21 A. Eisfeld, V. Herdt, op. cit., p. 517 sq.

22 Cf. P. Hilkes, op. cit., p. 230. D’autres sources indiquent un chiffre supérieur : « 1 209 430, soit 82 % de la population soviétique d’origine allemande recensée en 1939 », selon l’historien soviétologue Nicolas Werth, « Les crimes de masse sous Staline (1930-1953) », dans Jacques Semelin (dir.), http://www.massviolence.org (Online Encyclopedia of Mass Violence, Sciences Pô), avril 2008, p. 12. Cf. aussi J.J. Marie, op. cit., p. 138.

23 Parmi les historiens allemands, citons Detlev Brandes, Alfred Eisfeld, Victor Herdt, Peter Hilkes, Viktor Krieger, Boris Meissner et Gerd Stricker.

24 Cf. Eva Hahn et Hans-Henning Hahn, « L’exode et l’expulsion », dans François Étienne, Hagen Schulze (dir.), Mémoires allemandes, Paris, Gallimard, 2007, p. 610 sq. (Deutsche Erinnerungsorte, München, Beck, 2001 pour l’édition allemande). Cf. aussi Karl Schlögel, « Über das europäische Zeitalter der Völkerwanderungen und Vertreibungen. Die Topographie des Verlusts », Das Parlament (31), 15-01-2007, p. 3.

25 Allusion au « commando spécial » de Karl Stumpp (Alexanderhilf-Russie 1896 - Stuttgart 1982), créé par le ministère du Reich le 7-11-1941, et chargé de procéder à un relevé généalogique de la population allemande en Ukraine. Cf. Margarete Busch, « Rußlanddeutsche Literatur zur Zarenzeit – Literarische Blüte während der Nachkriegszeit », dans Gerhard Stricker, op. cit., p. 492-506, ici : p. 506. Le commando géra aussi l’évacuation ou le déplacement des Allemands de Bessarabie, de Bukovine ou de la Dobroudja (accords germano-soviétiques). Des intellectuels et scientifiques (historiens, ethnologues) originaires de Bessarabie en faisaient partie. Stumpp lui-même était plus spécifiquement chargé de la collecte d’archives. Cf. Ute Schmidt, Die Deutschen aus Bessarabien. Eine Minderheit aus Südosteuropa (1814 bis heute), Köln, Böhlau, 2004, p. 127-158.